Benromach Organic

43% alc./vol.
Certifié 100% bio, des matières premières jusqu’à la mise en bouteille (en passant par la maturation dans des fûts de chênes américains en provenance d’une forêt certifiée naturelle du Missouri).

André 89%
Un travail complexe sur le mariage du fût de chêne et de l’orge maltée. Cache bien sa complexité sous de simples allures. Copeaux de chêne, noisettes et cachoux et le fruit du travail du fût; notes de vanilles et de miel-caramel. Aucune trace de fruits, juste les fines variantes du bois et des notes vanillées, s’asséchant en finale où le chêne reprends ses droits. Pour la particularité, on nage dans la nouveauté et j’apprécies spécifiquement la profondeur et les nuances de ce qui à prime abord parait simple mais qui finalement sort des sentiers battus et démontre une belle maitrise afin d’exploiter la simplicité de ce qui fait à la base un bon whisky. Un bon fût, de l’orge et du savoir faire.

Patrick 89%
Nez cireux avec genièvre et menthe (agréable pour une fois) mais manque de puissance. Au goût, caramel, genièvre, fruits rouges, un peu de fumée et épices poivrées. La finale manque un peu d’intensité, mais le tout est quand même très bien balancé. Un whisky hors normes, excellent, dont le seul défaut est le manque de vigueur au niveau du nez et de la finale.

Martin 85%
Teinte dorée plus que pâle, comme un soufflé au citron. Nez: Doux bonbon au caramel. Le plus léger des pneus chauffés. Un beau malt vanillé tente une percée sans toutefois y parvenir exhaustivement. Bouche: Beau sucre d’orge, caramel brûlé, cassonade, planche de chêne, vanille frugale et fumée délicate. Finale: Gracile fumée de caoutchouc, rien de trop impétueux. Un fond de bois sucré reste en bouche. Équilibre: Un malt plutôt assuré, une bonne préparation pour les expressions plus tourbées de la distillerie. Je croyais peut-être que ce whisky allait apaiser ma conscience, mais malheureusement je ne me sens pas plus grano en buvant du scotch bio.

RV 86.5%
Perdons-nous dans les bois… Foin de seconde coupe, grain mûr, léger vernis à la Glenrothes, miel et vanille, le nez semble annoncer à l’avance un whisky où le bois a travaillé double mesure. L’arrivée en bouche se poursuit dans le bois, plutôt conifère (pin), assez égale mais bien dosée, avec une petite pointe de caramel ou de tire de sirop foncé (c’est pas du A!). En finale, d’abord le trèfle avant de glisser sur un plancher de bois tout juste sablé. L’aftertaste s’allonge quant à lui un peu plus sèchement sur la poussière produite par le polissage. Quelque chose de Glenrothes et du 40 Creek Confederation Cask, dans ma branche de préférence.

Benromach Wood Finish Burgundy Wine Cask

45% alc./vol.

RV 81%
De la part de Benromach je m’attendais à un vol léger; la cargaison de vin de Bourgogne transforme cet ultraléger en malhabile coucou. Il faut attendre longtemps avant que le nez s’arrondisse et prenne un peu le contrôle du vin du baril, toutefois ça demeure très fruité. Semble vouloir prendre son envol, mais très lourd à décoller, on semble manque de puissance du cote de l’orge. Une fois en altitude bouche, le vol est plus régulier, assez long mais on croirait avoir affaire a un pilote automatique plus ou moins bien programme. Manque un peu de qualité, très en deça du nouveau cask strength de la distillerie.

Benromach 25 ans

43% alc./vol.

André 83%
Dommage pour la texture ordinaire, car le mélange des saveurs boisées et vanillées est superbe. Un peu trop court en bouche, on aurait attendu plus d’un single malt de cette âge. Par contre, il sera difficile de trouver un meilleur rapport qualité-prix sur le marché. Aurait probablement gagné à être embouteillé à 46 ou même 48%.

Patrick 84%
Au premier abord, un nez très léger marqué par un bois frais, des agrumes et… Une touche de soufre? C’est en bouche que ce whisky exprime ses forces: les agrumes et le bois sont intenses, mais d’une fraicheur surprenante! La finale est d’une belle longueur, avec un peu d’épices. Bien, sans plus.

Benromach 21 ans

43% alc./vol.

André 84%
Fruité du sherry avec une touche de miel. Le nez est riche et prometteur. La richesse de celui-ci est par contre rapidement balayé par le chocolat et une belle apparition d’abricots et d’oranges qui est de nouveau remplacée par une couche aigre… La finale est à saveur de bois sec qui encadre malheureusement le tout trop fermement pour laisser les arômes s’exprimer plus librement. Le nez prometteur est resté timidement dans son coin, écrasé par le chêne sec et la forte présence de grain rêche et sec. Un scotch à la fois intriguant mais qui manque aussi de panache et de complexité.

RV 83%
Nez de malt et de sherry mais aussi un petit quelque chose d’inconnu, qui après avoir respiré un peu plus pourrait s’apparenter à des aiguilles d’épinette séchées, reposant pas très loin d’une clairière de trèfles en forêt. L’arrivée est beaucoup plus puissante que je ne l’aurais cru, très piquante sur le bout de la langue (spécialement pour un 43%) mais la finale est assez calme, pour reprendre un peu de tonus en aftertaste. C’est un beurre un peu végétal qu’on retrouve tout au long du palais et de la gorge, vraiment pas des plus palpitants. Une symphonie assez bien conçue avec de beaux mouvements, mais qui aurait su bénéficier d’un plus large éventuel d’instruments. Comme on peut lire sur la bouteille, a classic Scotch Whisky experience? J’aime mieux quand c’est un peu plus heavy alors.

Patrick 86%
Touche de xérès au nez avec un soupçon d’agrumes. En bouche, le whisky se révèle d’une douceur surprenante. Vanille, chêne, fruits, agrumes et épices dans un ensemble bien équilibré. Je ne pensais pas qu’un whisky de cet âge pouvait avoir un goût si… oxygéné !

Benromach Traditional

40% alc./vol.
Il s’agit de la première version officielle de l’ère Gordon & Macphail, célèbre négociant qui a relancé cette distillerie en 1998. Cette version renoue avec la tradition des single malts du Speyside d’antan plus tourbés que ceux produits aujourd’hui.

André 86%
Méchant rapport qualité prix pour ce single malt étonnant et distinctif. Chêne, céréales et vanille sont balancés avec brio.

RV 80%
Il attaque les narines! Beurre vanillé. Il y a un feuillu en bouche que je n’aime pas.

Patrick 90%
Fumée, beurre au nez; Au goût, le beurre, très doux. Un peu de tourbe et malt. Le mélange de douceur du beurre et de la tourbe est trippant! Légère fumée. Épices? Excellent rapport qualité/prix! A la 2ème dégust: Nez: Tourbe fraiche délicieuse; Goût: Jeune tourbe fumée fraiche et vivifiante. Une touche d’orge et de vanille vient élégamment balancer le tout. Global: Compte tenu de la récente « réouverture » de cette distillerie, le futur est très encourageant! Bravo!

Benromach Cask Strength 2001-2011

60% alc./vol.
Distillé en mars 2001 et embouteillé en août 2011 à partir des fûts #2, 3, 4, 85, 86, 95 & 96.

André 89%
Ils ont importé une partie de l’ile d’Isaly dans le Speyside ? Style tourbe antiseptique, hôpital et ressemblant à un new make de whisky tourbé d’Islay. Bonbons Certs, Vicks Vaporub, un peu de salé au nez aussi. La texture étonne encore plus, d’une douceur déstabilisante malgré le taux d’alcool, puis devenant un peu terreuse, moins antiseptique mais tout de même puissante et avec passablement de caractère via une texture huileuse. C’est bon, très bon ! Finale un brin sucrée où le fût et ses héritages sont plus affirmés. L’alcool aussi apporte son grain de sel à l’ensemble. Une agréable surprise.

Patrick 90%
Nez poivré, avec une pointe de pomme verte. En bouche , la céréale et le poivre, puis la pomme verte et la vanille. La finale s’étire longuement sur une note épicée. Bien balancé, du beau relief, que demander de plus?

Martin 91%
Nez: Pierre lavée et pommes vertes croquantes et salées. Malt grillé et pétales de fleur. Poivre et vanille, chêne et pastilles pour la toux. Bouche: Texture épaisse, belle tourbe camphrée et caramélisée. Cuir et épices plein la gueule. Beaucoup de fruits juteux. Superbe complexité! Finale: Chaude et poivrée, boisée et tourbée. Une noble puissance qui nous garde en haleine jusqu’à la fin. Équilibre: Je dois dire qu’au contraire de mes collègues la tourbe s’est fait très timide au nez, mais quelle explosion en bouche! Très, très, très solide.

RV 90.5%
De la vallée du Speyside, la fumée envoie rarement d’aussi beaux signaux. Enfin, enfin un Benromach qui a de la personnalité, au nez du moins, avec du caramel et de la tourbe à base végétale avec de la cendre de plomb. En bouche, c’est fort et faible à la fois, de la fumée à la Ardmore qui montée toute jolie avec l’alcool du cask strength et un soupçon de poivre et de sel. Vraiment similaire au Ardmore, et note similaire aussi, quoique légèrement supérieure, notamment étant donné la grande amélioration sur les autres éditions.

Benromach Origins Batch #1 Golden Promise

50% alc./vol.
Distillé en 1999 et embouteillé en 2008, tourbé à 4PPM, vieillissement en fûts de sherry.

André 81%
Bois sec et whisky de grain, miel, cire, amandes grillées, toffee. Arrivée sèche puis mielleuse, pâte d’amande puis bonne poussée de sherry. Accrocs dans la balance en bouche, un peu d’ambivalence et ensemble mal défini. Finale épineuse et rêche, asséchée par l’alcool que même les notes de miel et de sherry ne réussissent pas à contrebalancer.

RV 81%
Ce champ n’est ni doré, ni une terre promise, mais plutôt le coin de terrain difficilement exploitable qu’on laisse au dernier de famille. Généraliste Speyside entre pré d’herbe et fabrique de mélasse. Au niveau papilles, le caramel est bizarre, calme, avec des allures de Glendronach. Par contre le whisky se conclut de manière tristement morne, cette fois-ci à mi-chemin entre les whiskies des Lowlands et les blends ordinaires.

Patrick 77%
Nez marqué par un fruit bizarre et trop mûr. Ca pue un peu en fait. En bouche, on devine une finition en ex-fûts de vins un peu trop longue. On sent un côté d’herbe coupée, humide et qui a commencé à se décomposer légèrement. La texture est très douce en bouche, ce qui est une belle surprise compte tenu du taux d’alcool. La finale s’étire longuement sur le vin et l’herbe en décomposition. Pas d’erreur majeure, simplement pas dans ma palette de goût. Quelqu’un veut finir mon verre?

Benromach 10 ans

43% alc./vol.
La distillerie fut fondée au cours des dernières années du “whisky-boom” au 19ème siècle, en 1898 par Duncan MacCallum qui était à l’époque le propriétaire de la distillerie Glen Nevis de Campbelltown et F.W Brickmann, négociant à Leith. L’ouverture de la distillerie date de 1900. Entre 1907 et 1910, Duncan MacCallum rouvrit la distillerie sous le nom de Forres. La distillerie allait retrouver son nom original après la première guerre mondiale. Benromach fut fermée en 1983 et pratiquement entièrement démantelée. Seuls les wash backs ont échappé au démantèlement. En 1992 Gordon & MacPhail racheta les bâtiments (vides) ainsi que les stocks restant à UDV. Ces stocks ont permis de financer la reconstruction de la distillerie qui fut rouverte officiellement en 1998. Les 6 ans passés entre le rachat de la distillerie et sa réouverture sont dus aux difficultés qu’a éprouvé Gordon & MacPhail pour s’approprier la source et la marque Benromach.

André 86.5%
Une belle surprise, que le nez se garde bien de dévoiler. Mais en bouche, le malt, le sherry et le miel s’entrelacent et forment un trio bien équilibré, une balance surprenante. Une pointe de chocolat pointe aussi de l’ensemble. Pas le single malt qui vous jettera par terre, mais définitivement une édition dont il sera intéressant de suivre l’évolution dans les prochaines années.

Patrick 89%
De la tourbe au chocolat avec un coulis aux tangerines? Définitivement un arôme extrêmement original et tout aussi agréable! En bouche, une délicieuse texture huileuse et un goût marqué par la fumée, le chêne, un caramel fruité intense… Une complexité étonnante. La finale, fumée, manque toutefois un peu d’intensité, mais s’étire tout de même longtemps. Si vous recherchez quelque chose pour faire changement, je vous le recommande!

Martin 87%
Or pur qui se prélasse au soleil. Nez: Malt grillé, miel, tourbe et sherry nous offrent un ballet des plus enivrants. Une cuillère de Nutella marbré et un brin de phénol affirmé referment le cercle. Bouche: Miel et raisins secs frais. Dattes juteuses et oranges. Un discret nuage tourbe enveloppe le tout. Finale: Chaude et épicée, marquée par le bois et le xérès. Perdure un bon bout de temps. Cacao. Équilibre: Un excellent dram. On reste en terrain connu, mais ça reste fort bien exécuté.

Benrinnes 23 ans

58.8% alc./vol.
Whisky d’exception, voici une version de Benrinnes 23 ans très marquée par le Sherry pour cette édition limitée (6000 bouteilles), distillée en 1985 et embouteillée en 2009.

André 88%
Nez puissant et bourru; tout épice gâteau aux fruits, la pomme ayant eu des coups – les morceaux bruns, sherry. Un nez tout en muscle présentant des éléments somme toute féminins. Pas de surprise en bouche; les éléments du nez se goûtent maintenant. L’apport du sherry est plus important à l’arrivée, mais ensuite le tout se transforme en mélange d’épices, de sherry de toffee et de caramel légèrement brûlé livré avec une texture cireuse. À certains égards on pourrait le comparer à un Macallan Cask Strength. Finale plutôt sèche où se révèle la puissance de l’alcool. Ensemble présenté de belle façon, simplement mais habilement ficelée.

RV 78.5%
Sagesse sans profondeur sonnant creuse. Assez désagréable au nez avec une odeur de vieux malt essouflé et trop aéré, et même une pointe de souffre. En bois, très sec mais sans aucune définition outre le bois. La finale est aussi ennuyante à mi-chemin entre le bois et le grain. Si au moins ce whisky d’apparence speyside anonyme pouvait être aussi discret au prix qu’au goût.

Patrick 79%
Au nez, un parfum de fruits trop mûrs et un riche caramel. En bouche, les fruits bien mûrs évoluent vers un vineux rappelant le xérès, marié au caramel. Belle approche, mais la finale, par ses notes métalliques, voire sulfureuses, lui fait perdre quelques points. Un peu décevant, surtout pour le prix.

BenRiach 36 ans

57.7% alc./vol.
Distillé en 1975 et embouteillé en 2011.

André 89%
Nez amplifié par l’alcool, soutenu et masculin. Ananas, noix de coco, vanille. Inversement délivré en bouche; Plus posé – sucre blanc, fruits exotiques, pêches encore une fois. Finale tranquille (trop ?) bien vanillée supportée par l’alcool. J’ai eu de la difficulté à exorciser l’alcool surtout avec des arômes si volatiles.