Caol Ila 17 ans Unpeated

55.9% alc./vol.
1997-2015

Patrick 76%
Weird… A boire ce scotch, on comprends instantanément pourquoi on a choisi de mettre de l’avant les versions tourbées de cette distillerie. A essayer pour la curiosité seulement : On en achètera une shot dans un pub, mais jamais une pleine bouteille. Nez : Après avoir bu une shot de 12 ans régulier, ce whisky semble extraordinairement sucré et fruité, presque comme du bonbon. Bouche : Ici encore, le fruit et le sucre. Le tout est accompagné par une vanille étrange et des notes de chêne frais et épicé, du sel, des notes d’agrumes et des algues. Bref, un peu n’importe quoi. Finale : Longue et portée par des notes d’agrumes et d’algues offrant un feeling plutôt bizarre en bouche.

Secret Spirits Speyside 18 ans

58.1% alc./vol.
Refill bourbon cask #3299, Rothes

André 83%
Au nez, beaucoup de vanille, une touche de coconut rehaussé de poivre. Pelure de pommes vertes, poires. En bouche ; la vanille crémeuse, pincée de sel, anis, a little bit oaky, puis eucalyptus, menthol et poivre moulu. La finale est épicée et poivrée, herbeuse, thé vert, vanille salée avec une sensation alcoolisée. Ce whisky gagne à respirer un bon 15 minutes avant se faire une idée finale. L’équilibre est agréable mais les saveurs limitées. Il est peut-être un peu trop alcoolisé également.

Patrick 87%
Un bon whisky savoureux, complexe et bien balancé. Efficace ! Nez : Agrumes, vanille, quelques fleurs, de subtiles notes fruitées et une touche de bois. Bouche : Une belle dose de bois et d’agrumes, un beau bouquet de fleurs séchées et une petite goutte de vanille. Finale : D’une belle longueur et marquée par les agrumes.

SMWS 3.248 Bowmore 17 ans

57.7% alc./vol.
“Like a hot coal in the mouth” – Distillé le 25 september 1997 depuis un ex-fût de bourbon, 594 bouteilles.

André 94%
Très sherry au nez, les fruits séchés, les prunes, le vieux cuir, fumée de tourbe. Nez très équilibré, étonnamment, plus doux que le 21 ans (3.255), gâteau aux fruits, cerises noires. La bouche offre une belle douceur en approche mais qui cache aussi une force latente que l’on peut ressentir sous l’épaisse couverture fruitée. Après 20 minutes dans le verre; savoureuses notes de caramel et de miel. Barre Cadbury Fruits et noix, gâteau au fruits, jambon fumé, miel, légère sensation savonneuse presque florale. Finale poivrée, le gingembre encore une fois, épices des Caraïbes, camphre, cerises, sensation astringente.

Patrick 95%
Il n’y a que 2 distilleries au monde capable de produire de tels chef d’œuvres de façon régulière, et Bowmore est l’une des deux. Tout simplement, aussi bon que possible. Nez : Un puissant parfum de vin sucré, avec une touche de tabac et de sel. Mon Dieu que ca sent bon ! Bouche : Riche xérès chaleureux, sel, fumée de tourbe très discrète, touche de miel, de bois brûlé et chocolat noir. Finale : Longue, salée et vineuse.

SMWS 3.255 Bowmore 21 ans

56.6% alc./vol.
“Genie in a bottle” – Distillé le 29 avril 1994, ex-fût de sherry, 510 bouteilles.

André 92%
Tout en douceur au nez; tourbe paisible, fruits rouges, léger citronné et d’agrumes, sel de mer, touche herbeuse. Dans l’ensemble très parfumé et fruité avec une touche maritime indéniable. En bouche, outre la tourbe phénolique et les saveurs maritimes, le whisky offre également de savoureuses notes poivrées et épicées (gingembre), arrondi par de volubiles notes mielleuses et de fruits du genre poire ou melon au miel, des amandes nappées de miel peut-être aussi. La finale est sèche, poivrée et épicée, avec de bonnes notes maritimes et de fruits secs. Ce whisky offre un beau voyage au pays des saveurs. L’éventail de saveurs est large et offre aussi un bon challenge à l’amateur de whisky. On sent bien la signature de la distillerie Bowmore au travers l’utilisation du fût de sherry et les notes maritimes.

Patrick 92%
Un SMWS de Bowmore vieilli dans des fûts de xérès : Gage de qualité garantie. Ca ne peut qu’être excellent ! Nez : Bonbons aux fruits, sel, fumée, un peu de miel, de bruyère et de gingembre. Bouche : Belle texture huileuse. Arrivée en bouche marquée par une fumée intense, avec une bonne dose de poivre et de sel, une touche de fruits et de fleurs, une pointe rappelant du cuir et un soupçon de pierre à savon. Finale : Longue et intense, salée et avec une note de pierre à savon.

Martin 93%
Nez: Fruits au sirop, semble un peu plus jeune que son âge ne l’indique. La tourbe est discrète et laisse place à des notes plus agrumeuses. Bouche: Tourbe un peu timide ici aussi, pour laisser briller le citron et la crème, la pierre lavée et les épices. Bois brûlé. Finale: Longue et chaude, avec de généreuses touches de tourbe cendrée, de citron et de filet à pêche. Équilibre: Difficile de s’échouer avec un single cask de Bowmore.

SMWS 53.207 Caol Ila 20 ans

58.7% alc./vol.
“Cod wrapped in Parma ham” – Distillé el 13 juillet 1993 depuis des ex-fûts de xérès, 572 bouteilles.

André 95.5%
Je m’attendais à des saveurs principalement associées au fût de sherry mais les premiers effluves rappellent plutôt la banane, la poire, l’ananas et le miel, qui s’affuble d’un masque tourbé phénolique discret et de crachin salin maritime. Avec le temps, odeurs de viande fumée, feu de plage et sherry goulu et fruité. Le nez est très soyeux, paisible, avec une touche florale agréable du genre lilas en fleurs. La bouche est comme une caresse à peine effleurée de tourbe raffinée, beaucoup de sucre résiduel, texture huileuse, avec une finale de viande fumée au bois de cerise et la fumée de tourbe. C’est tout simplement … ‘’wow!’’. Finale et retro-olfaction de melon au miel, ananas, fruits secs, fleurs mauves. Ce beau moment de folie lorsqu’un whisky te jette en bas de ta chaise…

Patrick 93%
L’incarnation même d’un excellent scotch, la recette idéale ! Nez : Superbe parfum de xérès salé et tourbé, avec des notes de bruyère. Bouche : Belle texture huileuse, avec une agréable sensation chaleureuse venant de la fumée de tourbe et du xérès. Le tout est complété par des notes subtiles de bois, de tabac ainsi qu’un sel intense. Finale : Longue et intense, fumée et salée.

SMWS 3.270 Bowmore 18 ans

55.8% alc./vol.
“Surf ‘n’ turf in a camel’s saddlebag” – Distillé le 25 septembre 1997 depuis des ex-fûts de xérès, 594 bouteilles.

André 92.5%
Ok… pas facile de sizer cet embouteillage. Nez sucré, genre sauce à BBQ sucrée ou à côte levées, pastilles casse-grippe camphrées, fruits rouges provenant du sherry, toffee, sensation poussiéreuse bizarre. La bouche est bold mais douce, fruits séchées, prunes, mélange de fumée de tourbe médicinale et de fruits rouges. Superbe texture feutrée parsemée d’explosions épicées. Bel équilibre des saveurs qui cache habilement le bon taux d’alcool. La finale est d’une force contrôlée, hésitant entre les notes de fruits et la tourbe médicinale maritime. Bizarre, j’adore ce whisky mais j’ai bien de la difficulté à expliquer pourquoi…

Patrick 94.5%
Un excellent Bowmore ! Un whisky de cette qualité m’a coupé le souffle et m’a mis tout qu’un sourire dans la face ! La recette du bonheur, quoi ! Nez : Xérès, caramel, sel, miel, gaufres… L’un des parfum de whisky que je n’ai jamais senti. Bouche : Xérès, caramel réchauffé, miel, prunes, gingembre, cuir, cigares, vieux rhum, un peu de fumée et une tonne de sel. Finale : Longue et chaleureuse, marquée par le xérès et le sel.

Martin 94%
Nez: Légère tourbe, caramel grillé, sel marin, orge sucrée. Côtes levées BBQ et sherry poussiéreux. Vapeurs sèches et camphrées. Bouche: Caramel, tabac à pipe, xérès astringent, tourbe et pastilles pour la gorge. Cuir et fumée. Finale: Chaude et longue sur des notes de cuir, de bois et de fumée. Équilibre: Un grand, grand, grand pleated sherry cask.

SMWS 53.234 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
“Smoke without fire” – Distillé le 18 novembre 1999 depuis des ex-fûts de bourbon, 270 bouteilles.

André 89%
On se tappe un souper de fruits de mer dans le warehouse de la distillerie? Odeurs de poissons fumé et de tourbe huileuse, sel de mer. La bouche est épicée et poivrée, aiguisée pas mal plus que le nez pouvait le laisser sentir. Étrangement, saveurs de sauce à Ribs sucrée et des notes de fruits rouges séchés aussi en rétro-olfaction. Finale pointue, abondamment poivrée et épicée, sec et astringente. Un superbe whisky, sans facteur wow.

Patrick 88%
D’une intensité exceptionnelle pour un scotch si âgé, au point de faire passer un Octomore pour un whisky de novice. Ayoye ! Nez : Dès l’ouverture de la bouteille, un puissant arôme de fumée envahi la pièce. En plongeant le nez dans le verre, s’y ajoute des notes de bacon salé, de fruits de mer et une subtile, mais vraiment subtile touche d’agrumes. Bouche : Arrivée pimentée et fumée. La force de l’alcool surprends un peu, mais on s’y habitue rapidement, au point de finir par détecter aussi des saveurs rappelant une Key Lime Pie. Finale : S’étire longuement sur de la fumée poivrée et pimentée. Intense !

Martin 89.5%
Nez: Tourbe, orge fruitée et huile de poisson. Sel de mer et fruits des champs. Vanille. Bouche: Crème fraîche, épices et fruits des champs. Miel, vanille et tourbe fumée et maritime. Le feu du “cask strength” nous rattrape sans peine. Finale: Fumée cendreuse et chêne épicé. Longue chaleur juteuse qui nous accompagne longtemps. Chocolat et café. Équilibre: Une autre belle dégustation au bord de la mer.

SMWS 3.266 Bowmore 15 ans

56.3% alc./vol.
“Smoke drifting over gardens” – Distillé le 13 octobre 2000, provient d’un ex-fût de bourbon de premier remplissage, 228 bouteilles.

André 93.5%
Belles vagues de fruits exotiques, bord de mer avec embruns salés, fumée de feu de plage un peu lointain, miel, vanille et un p’tit twist verdâtre d’eucalyptus et de camphre. Une mixture de contrée exotique et de bord de mer du nord. Wow, quelle texture en bouche, souple et … texturée, grasse et collante. Herbe verte, algues vertes humides et sel de mer, tourbe et fumée mourante, fruits exotiques nappé de coulée de chocolat noir fondu. Chaque gorgée décuple les saveurs et précise encore plus la ligne directrice. Finale salée et fumée, confirmant les origines maritimes de whisky, huileux à souhait, texture transportant bien le bon taux d’alcool. Étonnant de voir comment le whisky peut vieillir différemment d’un fût à un autre. Superbe bouteille et choix exact du fût. Nicely done!

Patrick 89%
Un Bowmore très maritime, très Bowmore en fait ! Riche et intense, très bien balancé. Encore ! Nez : Belle fumée, avec des notes de vanille, des fruits subtils, du miel, du caramel et surtout du sel. Bouche : Fumée sucrée et épicée, avec une bonne dose de bois brûlé, du chocolat amer, du caramel et une tonne de sel. Finale : Longue, fumée, salée et marquée par le bois brûlé.

Martin 91.5%
Nez: Vent de tourbe salée et maritime comme seul Bowmore sait nous offrir. Vanille, orge, menthe, miel et fruits tropicaux. Bien ficelé. Bouche: Belle et ample texture, sur des notes de miel, de fruits, de tourbe, de sel et de gazon. Chocolat noir 80% cacao. Finale: Fumée épicée et langoureuse. Sel de mer et chêne, orange et chocolat. Cendres d’un restant de feu de camp sur la plage. Équilibre: Un autre tour de magie de la SMWS… et hop! Il n’y en a plus!

SMWS 3.261 Bowmore 14 ans

55.7% alc./vol.
“Record shop at the races” – Distillé le 8 mai 2001, depuis des Hogsheads d’Ex-bourbon, 234 bouteilles.

André 86.5%
Bowmore à l’état brut et sans artifices. Bois de chêne séché, pansements Band-Aid, céréales maltées avec une touche de vanille. C’est un peu dépouillé comme présentation, malgré les belles textures maritimes et de fumée de tourbe et un léger côté viande fumée. La bouche dévoile d’agréables saveurs de fruits verts, genre raisins verts et agrumes, à mon avis le bois de chêne est un peu trop prédominent et monopolise l’attention générale. Vanille et noix sautés à la poêle, éclisses de bois de chêne, presque herbeux en bouche après quelques gorgées. Finale un peu crasseuse, huile à moteur et fumée de tourbe, tablier de cuir ayant servi au garagiste pour réparer l’auto, eucalyptus. Finale sèche et tannique.

Patrick 86%
Un Bowmore qui a laissé son veston au vestiaire et s’est dirigé directement au bar avec son t-shirt de band de death metal. Mot clef : Intense. Nez : Parfum sucré avec des notes de vanille, de fleurs et d’un peu de fruits et d’agrumes. Bouche : Sel intense, bois intense, jambon fumé intense, tabac intense, vieux cuir et vinyle intenses. Ai-je dit intense ? Finale : Longue, intense et salée.

Martin 88%
Nez: Orge et cuir sur fond de léger goudron. Céréales grillées et bois épicé. Bouche: Miel, orge, tourbe et citron. Jambon fumé, fleurs et tabac à pipe. Se rapproche presque plus du caractère d’un Ardbeg. Finale: Longue et chaude, en restant toutefois douce. Raisins, chêne, tabac aromatisé et cendre poussiéreuse. Équilibre: Un Bowmore qui sort des sentiers battus, quoiqu’avec la SMWS, on reste rarement sur les dits sentiers.

SMWS 53.236 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
“Culinary cannonballs” – Distillé le 18 novembre 1999, ex-fût de bourbon, 282 bouteilles.

André 88%
Nez un peu brut et cendreux, maritime et tourbé. Belles notes de vanille et de banana split, cendre de foyer, fumée de tourbe. Puissant et affirmé. En bouche, le whisky est très influencé par le bois de chêne, presque verdâtre avec des accents de bois carbonisé et d’agrumes auxquels se jumellent une solide portion d’épices et de poivre. Je dois avouer que ce petit côté vert et agressif me chicotte un peu et je trouve que cela débalancé légèrement le whisky. La finale est très alcoolisée, poivrée et épicée. Pour un whisky de 16 ans, mes attentes étaient pour quelque chose de plus doux et raffiné. Je suis un peu déçu même si bien des distilleries aspirent à embouteiller un whisky tel que celui-ci un jour, j’adore mes Caol Ila plus amoureux et intense au niveau organoleptique. Bin oui, j’ai découvert ce mot pis ça me tentais de le plugger dans une review…

Patrick 88%
Impressionnant ! Ce whisky, distillé le même jour que le 53.234, vieilli dans le même type de fût et offrant le même taux d’alcool est pourtant complètement différent au goût ! Quoique le phénomène soit surprenant, l’important est que les 2 whiskys sont tous aussi bons. Nez : A ma grande surprise, le nez est plutôt sucré et fruité, en fait comme des bonbons aux fruits servis avec une goutte de vanille , du caramel et quelques bananes. Après avoir respiré beaucoup plus longtemps, on y trouve du bois sec et fumé. Bouche : Vague de bois brûlé, d’épices et de cassonade chauffée. Un peu de bonbons aux fruits, mais de façon vraiment subtile. On jurerait que le taux d’alcool est en fait 10% plus bas ! Finale : S’étire sur une belle note de fumée et de bois sec.

Martin 90%
Nez: Bois sec et tourbe. Cendre et poussière. Pierre lavée par les vagues salées. Bouche: Cendre fruitée, miel, épices, bois et cuir. Puissant et délicieux. Finale: Encore la cendre. Feu de camp au bord de l’eau, bois épicé et pierre lavée. Équilibre: Même s’il est délicieux, on dirait presque qu’il est trop puissant, comme l’oeil de Sauron. Boulets de canon, comme son slogan.