Highland Park 14 ans Heathrow Airport (LHR) Exclusive

58.2% alc./vol.
Refill Butt #2791 distilled juky 25th 2002, 588 bottles.

André 92%
Nez vif de pâte de fruits, dattes, sherry intense, vieiles cerises noires, gingembre, miel température pièce. Pas vraiment représentatif de ce que l’on connait des Highland Park traditionnels mais une légèere similitude avec le Dark Origins (sur les stéroides). Le whisky gagne beaucoup à respirer, l’alcool devient plus docile et les épices se stabilisent aussi après quelque temps, notes de gâteau aux fruits et jus de dattes avec une solide dose de gingembre. La bouche surprend de par sa signature épicée qui, jumelée au taux d’alcool significatif livre un whisky goulu mais costaud et franc. Le sherry est à l’honneur et c’est un sherry pâteux et presque collant en bouche qui me rappelle le Glenfarclas 105 incluant des notes de chocolat noir en addition. La finale dévoile des notes de légère tourbe au chocolat noir ainsi qu’aux cerises avec une rétro-olfaction de gingembre, de sel de mer et de poivre moulu. Un HP de belle présentation, saveurs agréable, intensité du sherry cask avec une touche de singularité.

Bunnahabhain 7 ans Warehouse 9

58.6% alc./vol.
Cask #4903, 2nd fill Oloroso Gonzalez Byass Sherry Cask, Fèis Ìle 2015 limited bottling.

André 92.5%
Prunes séchées, dates, raisins secs, tannique et pâteux, intense… Caramel brûlé, chocolat noir. Superbe nez, la qualité du sherry est indéniable. Un nez riche et raffiné. La bouche est très ronde, vieilles pommes poquées avec du brun dessus, dattes et prunes, pâte de fruits, poivre noir concassé, caramel bien présent, chocolat noir. Mélange de saveurs ingénieux et bien amalgamé, bouche pleine et généreuse. La finale est beaucoup plus soutenue au niveau alcool, les épices et le poivre semblent sur les stéroïdes, sensation tannique et fruits exubérants. Un superbe embouteillage, les saveurs sont au rendez-vous, l’alcool est présent mais n’envahit pas la bouche, l’équilibre est savamment contrôlé. Au niveau des saveurs, on a ici quelque chose qui se rapproche des anciennes versions de Glendronach Cask Strength. Le genre d’embouteillage qui te donne l’impression de redécouvrir une distillerie que tu connais déjà bien.

Patrick 85%
Ok, si ça, c’est le résultat d’un fût de second remplissage, un fût de premier remplissage ferait certainement peur. Un peu too much, mais à petite dose, ça reste le fun! Nez : Parfum de xérès plus intense qu’un verre de xérès, dans lequel on aurait versé une bonne dose de caramel. Bouche : Vieux vin boisé intense, avec une bonne dose de caramel salé. Finale : Longue et intense, marquée par le vieux vin et le caramel salé.

Talisker Neist Point

45.8% alc./vol.

André 90%
Superbe… à tout les niveaux. L’aventure commence par un nez caramélisé et salé avec une bonne prestation de saveur de fumée, beaucoup plus présente que dans les embouteilages régulier de la distillerie. Suivent ensuite une pleine poêle remplie de poires flambées nappées de vanille, chocolat au lait, caramel salé, feu de plage par une nuit froide. Je ne sais pas pour vous mais moi je trouve ces saveurs trèes inspirantes. La bouche est copieusement poivrée, salée avec parcimonie et offre des saveurs de pommes vertes, de poires et d’oranges confites se roulants dans des draps épicés à saveurs d’épices des Caraìbes, de poivre moulu et de gingembre. Les notes de fumée s’entremêlent au travers de ces saveurs et apportent de belles nuances aux saveurs fruitées. La finale est très épicée, poivrée et fumée avec un backgroud d’anis et de fût carbonisé. Typiquement Talisker avec des variantes intéressantes. Le fande la distilerie s’y retrouvera. Pour ma part j’ai adoré les fruits de la bouche et le côté fût brûlé assez persistant avec la rétro-olfaction de poivre et de fumée.

Patrick 90%
Un excellent whisky qui saura plaire tous les amateurs de la distillerie et aux autres ! Un Talisker avec une dose supplémentaire de complexité. Nez : Fumée, sel de mer intense, poivre, épices sucrées du bois et caramel très subtil. Bouche : Poivre, bois brûlé, fumée, caramel, épices… Complexe, riche et bien balancé. Finale : D’une belle longueur, sucrée, épicée et couronnée d’une belle fumée poivrée.

Old Malt Cask Highland Park 16 ans

50% alc./vol.
Distilled September 1996, bottled September 2012, 312 bottles.

André 80.5%
Nez calme et maritime; caramel discret, miel, sel de mer, fumée de tourbe presque effacée. Pas la palette aromatique la plus étendue. La bouche est fruitée, une touche de xérès et de fruits séchés, chocolat noir et fine fumée de tourbe, avec une finale saline et une touche de xérès un peu tannique et sulfureux s’accompagnant d’une légère sensation d’alcool. Un Highland Park quelque peu anonyme et un sherry qui laisse dubitatif… Les nouvelles éditions de Douglas Laing ont une qualité supérieure dans la plupart des cas à ces anciens embouteillages.

Tobermory 12 ans Manzanilla Cask Finish

46.3% alc./vol.

André 80%
Nez liquoreux, sherry, léger côté presque vinaigré, ananas, salade de fruits en conserve, pruneaux séchés, terre humide, timide fumée et sel de mer. Mélange hétéroclite, pas mal déboussolant d’ailleurs. Étrangement, à mesure que le whisky se stabilise, notes sucrées et collantes de caramel chauffé sur le poêle. La bouche développe les mêmes éléments du nez avec en prime de bonnes épices et de chocolat noir. Je suis encore en train de chercher ce qui cloche… la tourbe bizarre encore une fois qui, avec les saveurs et la texture très liquoreuse en presque malhabile malgré la salade de fruits et d’ananas. Finale épicée, salée et herbeuse, vapeurs de tourbe terreuse et de chocolat nappant des raisins secs et de la salade de fruits. Encore une fois, un embouteillage qui confirme que je ne suis pas un fan de cette distillerie. Au moins, on ne peut pas leur reprocher de livrer quelque chose qui sort de l’ordinaire.

Patrick 82%
Au premier abord, c’est un excellent whisky! Par contre, après quelques gorgées, les fruits qui semblaient si appétissants commencent à me lever le cœur. Il me faut toutefois admettre rarement aimer les finition au manzanilla… Nez : Oh wow, ça sent bon ça! Fruits mûrs, sucre, céréales et une bonne dose de vanille et de sucre d’orge. Bouche : Une vague de fruits mûrs et de sucre d’orge, avec une bonne dose de vanille. L’ensemble évolue avec des notes d’épices et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, fruitée, épicée et marquée par le bois brûlé.

Martin 82.5%
Nez: Fumé, astringent et crémeux à la fois. A new challenger has entered the ring! Salade de fruits, cuir et xérès. Caramel, vanille et fruits rouges. Sucre d’orge en puissance. C’est un nez ma foi unique et alléchant. Bouche: Sucre chauffé, vin chaud, raisins et caramel. Notes de sherry astringent à fond. Chocolat et épices. Finale: Les aspects sucrés semblent vouloir se défiler rapidement pour laisser place à une planche de chêne de plus en plus amère. Équilibre: Un embouteillage disons unique, qui commence sur des chapeaux de roue avec un nez invitant et intrigant, mais avec une finale qui nous laisse sur notre faim, ou plutôt notre soif, en faisant briller les éléments qui auraient avantage à être ceux qu’on cache.

Ledaig 18 ans Spanish Sherry Wood Finish • Batch 2

46.3% alc./vol.

André 85.5%
Nez robuste et franc; poivre noir, tourbe terreuse, écrin de sherry fruité, oranges sanguines, raisins secs. J’adore le nez, la force et la consistance de celui-ci, l’exactitude de la tourbe, le poivre puissant. La texture en bouche est un peu molle et diffuse, je suis un peu déçu, l’intensité des saveurs est par contre frappante; mélange de poivre noir concassé et de sel de mer, caoutchouc et fumée de tourbe, raisins, dattes et oranges sanguines, le tout saupoudré d’épices qui s’accompagne aussi d’une touche d’herbe mouillée. Longue finale, tourbe et poivre mais où les fruits sont beaucoup plus effacés, rétro-olfaction de sel de mer et de galets séchés au soleil. Ledaig est un whisky particulier, même si l’éventail de saveurs est agréable, sa singularité ne plait pas à tous, ce qui peut aussi être un fort bel atout. Mais sa tourbe très bizarre peut aussi être un chant iconoclaste pour les fanatiques du culte de la tourbe typique d’Islay.

Patrick 93%
La recette même du Bonheur : Malt tourbé, xérès, sel et les épices du bois. Que demander de plus? Tout y est! Nez : Ça, c’est pas mal dans mes parfums favoris de scotch : Tourbe et xérès sucré, avec un petit fond salin. Bouche : Fruits sucrés-salés, avec de la belle fumée de tourbe propre (comparativement, par exemple, à la tourbe de Laphroaig qui est plutôt « sale » en général), une tonne d’épices et du bois brûlé. On jurerait un taux d’alcool plus élevé tellement les saveurs sont intenses. Miam, miam, miam! Finale : Longue, sucrée, fumée, salée et épicée.

Scapa Glansa – Batch GL01

40% alc./vol.
GLANSA signifie « ciel orageux étincelant » en langue nordique. Vieilli dans des fûts de chêne américain, ce Single Malt est ensuite fini en fûts de whisky tourbé. Batch GL01, embouteillé 08/16.

André 83%
Nez très challengeant de poires au miel, agrumes, ananas, un filin de fumée tellement fin et discret avec une touche de sel. Le nez est soyeux, très vanilla, crémeux à souhait. J’ai en tête le pli qu’avait provoqué la degustation du Balvenie Islay Cask, la sensation d’avoir de la fumée bien présente mais presque effacée, bien j’ai la même impression ici, les odeurs de feu de plage mal éteint que transporte les embruns maritimes. Ces odeurs et saveurs de fumée se mélangent avec les notes de caramel, ce qui fait un couple fort intéressant au palais. La bouche poursuit la lancée de la poire passée à la poêle, notes de miel, de vanille et de caramel, puis fumée persistante et notes maritimes. Le fût apporte aussi de belles notes d’ananas et de vanille bien crémeuse, les bananes peut-être et des amandes non-salées. La finale est fumée, très douce, la poire et le miel, trop rectiligne et prudent. Sans être un whisky ayant des défauts, ce Scapa est peut-être à l’image des anciennes versions; ambivalentes et sans juste aucun facteur wow. Ceci étant dit, ce whisky peut devenir une alternative intéressante pour les amateurs n’ayant pas encore fait l’expérience des whisky tourbés, les notes de fumées douces et dociles permettront de mettre un pied dans la marre sans se mouiller complètement.

Patrick 83%
Mieux que les dernières éditions que j’ai vu de cette distillerie, mais qui n’est pas vraiment renversant non plus. A vrai dire, en général il ne faut pas s’attendre à grand-chose d’un whisky embouteillé à 40% d’alcool : On voit que les comptables de la compagnie ont eu plus leur mot à dire que ceux qui savent comment plaire aux trippeux. Bref, un whisky qui ne fera que passer et qui sera vite oublié. Nez: Parfum présentant un étrange mélange de tourbe, de miel et de fleurs pourries. Bouche: Fumé, tourbé et poivré. Puis, des notes de bois brûlé.
Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Tobermory 20 ans Spanish Sherry Cask Finish

56.1% alc./vol.
Distillery exclusive, limited edition of 600 bottles.

André 85.5%
Dès les départ, le nez offre les effluves de tourbe singulières typiques de la distillerie, cette tourbe grasse et verdâtre avec des accents biologiques très particuliers. Beaucoup de sherry au nez également, gâteau aux fruits, les prunes séchées, miel. Bien que l’ensemble de saveurs soit agréable, j’y retrouve également un petit quelque chose qui m’accroche un peu au nez. Après quelques gorgées, quelques notes sulfureuses et tanniques. La bouche est franche et épicée, poivrée aussi, le sherry est à l’honneur, au départ de cerises noires épicées, puis très poivrées, tourbe terreuse mouillée, prunes et fruits séchés se terminant par une pincée de sel. Plus le whisky respire dans le verre, plus le côté sirupeux de celui-ci prend forme au niveau de la texture en bouche mais la force des épices et du poivre tranche elle-aussi avec le temps. La finale est longue, bien épicée et généreusement poivrée, fruitée et tourbée. Bien que ce whisky livre une expérience de saveurs agréables, le type de tourbe utilisée ne me rejoint pas aucunement. Je ne pourrais pas expliquer nécessairement pourquoi. J’ai la même sensation avec le tourbe que l’on retrouve dans les Armorik, ce côté terreux et campagnard agricole un peu weirdo si unique à cette distillerie. Mais bon, si vous aimez le style de la maison, version fruitée au sherry de surcroit, vous découvrirez certainement une variante insoupçonnée de cette distillerie.

Patrick 88%
Un appétissant mélange de saveurs offrant aussi une belle intensité grâce à son taux d’alcool. Efficace. Nez : Appétissants fruits frais sucrés à la vanille et une note boisée très subtile. Alléchant! Bouche : Toujours les fruits appétissants, mais avec des notes épicées plus intenses, tout autant que le goût de bois brûlé. Finale : Longue, très longue, sucrée, fruitée et légèrement épicée.

Glenkinchie 24 ans 2016 Release

57.2% alc./vol.
Bottle 5030 of 5928. Maturation en refill European oak butts, cette édition est la parution la plus agée distribuée en version cask strength provenant de cette distillerie.

André 85%
Poires et pêches, oranges, fruits à chair, voluptueux et à l’approche un peu noble. Pas l’approche tape à l’oeil qu’on pourrait s’attendre. Certains amateurs ne jurent que par des whisky coup de poing, sur l’alcool décoiffant et la tourbe sans subtilité, mais on a autre chose ici, un travail de nuances et de tonalités olfactives. La bouche est juteuse; le jus de salade de fruits en canne, sirupeux au départ puis s’aiguisant par la suite avec les épices et le poivre. Salade de fruits, un brin de sherry, les poires, pomme-poire, vanille onctueuse puis grosse astringence un peu sèche du bois, ce qui débalance beaucoup l’histoire de saveurs qui étaient, jusqu’ici, très douces, presque féminines. Le bois est peut-être un peu trop présent en bouche, surtout en finale où, avec les notes de poivre, laissent une sensation bizarre qui tranche abruptement avec l’avalanche de fruits divers. Une expérience en queue de poisson, je pointe du doigt le choix du fût de chêne Européen.

Patrick 70%
Autant le Glenkinchie 12 ans est une valeur sûre que celui-ci est une catastrophe. Je n’ai jamais goûté un whisky aussi mauvais qui soit si dispendieux. À suggérer à quelqu’un que vous haïssez à vous en confesser. Nez: Baptême! Ça sent le vestiaire de hockey après les séries. Bouche : Le goût de vestiaire pas propre évolue sur une note sucrée et feuillue. Au mieux, on pourrait le qualifier de bizzare. Finale : Trop longue à mon goût.

Edradour Straight from the Cask 10 ans

58.9% alc./vol.
Distilled 24th November 2006, Bottled 6th November 2017, Matured in sherry butt #385, limited edition of 973 bottles.

André 85%
Céréales au miel, vanille crémeuse, raisins secs, oranges confites et confitures, gâteau aux fruits. La bouche dévoile plus d’atours épicés mais les l’apport des fruits est important. Le sherry est plus tranché et épicé que l’autre version Natural Cask et je dois avouer que cette présentation me plait moins personnellement. Même si cet embouteillage est en fût de sherry je lui trouve des similarités entre le bourbon et le sherry, entre les deux… Un amalgame de céréales Sugar Crisp au caramel et de sherry goulu et collant, de raisins secs et de pâte de fruits. L’apport d’épices semble faire gonfler le taux d’alcool, ce qui enlève beaucoup de nuances aux saveurs. La finale plus franche et parcellée d’épices aiguisées. Entre cette édition et l’autre de 14 ans Natural Cask Strength, je n’ai aucune hésitation, mon cœur penche vers la seconde édition.

Patrick 92%
Un excellent whisky ou je dirais plutôt, mon genre de dessert! J’adore! Nez : Les beaux fruits mûrs du xérès, de la vanille, un peu de chocolat au lait, l’ensemble donnant l’impression d’un écrin de velours! Bouche : Wow! Du chocolat aux fruits, de la vanille et quelques épices vraiment subtiles. Du vrai dessert, surtout qu’on ne ressent pas la force de l’alcool. Finale: Longue, chocolatée, sucrée et fruitée.