Ardbeg An Oa

46.6% alc./vol.
Edition permanente de la distillerie Ardbeg, l’expression An Oa (prononcez An Oh !) rend hommage à son origine sauvage avec des contrastes entre intensité et douceur, qui célèbrent la rencontre des tempêtes et du calme. The Mull of Oa est la partie la plus indomptable d’Islay. D’un côté, les falaises font face aux orages et vagues de l’Atlantique, et de l’autre, elles abritent la distillerie Ardbeg des puissants vents écossais. Vieilli dans une combinaison de fûts de sherry Pedro Ximénez, de bourbon, et de chêne neuf.

André 87%
Si les Mini-Wheat ont leur p’tit côté givré, ce An Oa est défnitivement le côté paisible de Ardbeg. Le nez est distinctif, dans la ligne habituelle de la distillerie, la tourbe médicinale et mentholée, les agrumes, le citron, le miel et le caramel, texturé et huileux s’accompagnant d’une touche de fruits rouges mélangés. Les saveurs en bouche sont soutenues et bien campées, mais malheureusement la texture en bouche est un peu molle et liquide. La bouche s’ouvre sur la tourbe un peu animale, du menthol et du camphre, poivre et sel de mer laissant une petite pellicule sur la langue. Le liquide lui-même est dilué mais les saveurs intenses, notes de cocottes de pin, d’abricot et de poires, ananas. Finale un peu brusque et légèrement précipitée, la tourbe bien présente sert de toile de fond aux divers fruits. Compte tenu que ce Ardbeg devrait se vendre aux environs du même prix que le 10 ans d’âge, je dirais que cette édition n’a pas le panache de sa consoeur en plus de son caractère. Entre les deux, j’opterais les yeux fermés sur le 10 ans d’âge mais cette édition rejoindra probablement un nouveau public (comme le Kelpie) ou les amateurs qui ont un peu de difficultés avec la tourbe brute et animale du 10 ans. Encore une fois un compromis entre la recherche de nouveaux fans et une variante intéressante pour les amateurs actuels.

Patrick 85%
Au premier essai, je l’ai comparé au 10 ans et j’ai été plutôt déçu. Mais à la seconde dégustation, un soir de semaine relax, j’ai trouvé qu’il était idéal pour la circonstance. Bref, un très bon Ardbeg de semaine. Le seul problème c’est que pour une version édulcorée, le prix n’est pas conséquent. Nez : Le succulent arôme d’Ardbeg, mais en version légère: Tourbe médicinale, agrumes, sel et une petite touche de miel. Bouche : Toujours le succulent Ardbeg version light, avec les mêmes notes de dégustation que celles perçues au nez. Finale : Un peu courte, mais tout de même savoureuse.

Martin 87.5%
Nez: Tourbe citronnée, un peu terreux et iodé, orge grillée. Sirop de table. Extrêmement doux au nez. Mélange de noix. Bouche: Miel et sucre à glacer. Douces épices sur grains de café enrobés de chocolat au lait. Planche de chêne, gingembre, tourbe et chocolat blanc. Finale: Le chêne épicé, la tourbe et le chocolat blanc perdurent. Équilibre: Un solide choix pour ceux à qui le 10 ans fait un peu trop peur. Quoique 120$, c’est ça qui devrait faire peur.

Edinburgh Whisky Limited – New Town Blends AB3 “The Advocates Batch”

43% alc./vol.
Sherried Speyside Malt Blend, Edition limitée de 6000 bouteilles. Mélange de 5 single malts variant entre 7 et 13 ans d’âge provenant de la région du Speyside. Cette édition fait référence au plus grand projet de développement urbain du 18ème siècle qui concernait l’aménagement de la ville d’Édimbourg. Afin de faire rester les notables de la capitale tentés de partir s’établir à Londres, un jeune architecte émérite a redoublé d’ingéniosité et de talent pour redorer l’image d’Edimbourg et en faire une métropole cosmopolite où il fait bon vivre ensemble.

André 85.5%
Beau nez rond et accueillant; poires, l’ananas, les bananes, bonnes épices, miel, vanille, cerises lointaines, oranges, agrumes. Bon apport de sucre ce qui rend le whisky agréable mais peut-être un peu trop dénaturé. La bouche est souple, sur les fruits à chair, les poires, les amandes, le miel et la vanille, se terminant par des notes de gingembre et de cerises, puis un retour sur le sucre du jus de la salade de fruits et une légère acidité citrique. Finale raffinée et bien épicée, le gingembre, le melon au miel. Un blend de belle confection et à prix très abordable.

Patrick 89%
Un blend rudement bien construit, idéal comme dram de tous les jours, mais qui saura tout de même être satisfaisant lors des journées un peu spéciales. Genre, en vacances, dans le bois. Ou dans le sud, après une journée à la plage. Nez : Délicieuse explosion d’agrumes et de miel ainsi que fumée hyper subtile. Bouche : Douce fumée, délicat chêne brûlé, agrumes pétillants, vanille juteuses et gingembre craquant. Finale : D’une belle longueur, fumée, sucrée et épicée.

Martin 85%
Nez: Accueillant et frais à la fois. Orge, melon et poire. Ananas et chêne sucré. Bouche: Orge et miel, épices et chêne poussiéreux. Pelure d’orange et noix. Finale: Assez courte, sur des accents de sucre blanc, de cantaloup et de raisins blancs. Équilibre: Belle qualité de blend. Se prend bien sur la terrasse, à condition bien sûr qu’un prix abordable soit au rendez-vous.

SMWS 3.245 Bowmore 17 ans

56.9% alc./vol.
Big personality (no pussy-cat) – Distillé le 25 septembre 1997 – 636 bouteilles – Ex-sherry

André 91.5%
Sirop Buckley à la cerise, sel de mer, sherry opulent, fruits de mer, raisins séchés, fumée de tourbe lointaine, gâteau aux fruits, jambon fumé. Belle texture en bouche, soyeuse mais ferme, cerises marasquin, ensemble légèrement sirupeux, fumée de tourbe nappé de foulard de sherry, sel de mer, gâteau aux raisins et aux fruits, une pincée de poivre. Finale très persistante, sherry expressif, viande fumée, sel de mer. Un savoureux Bowmore où le sherry côtoies les saveurs maritimes en tout respect de la ligne directrice de la distillerie.

Patrick 94%
Tellement bon que j’en ai acheté trois bouteilles. Des bons Bowmore comme ça, qui ne nécessitent pas de vendre son fils aîné pour y goûter, c’est rendu rare et il faut sauter sur l’occasion quand elle se présente. Nez : Sel de mer fruité, avec une discrète fumée de BBQ. Wow! Bouche : Une tonne de sel de mer, des épices, du poivre et des anchois, le tout enrobé d’un savoureux manteau de fruits sucré. Finale : Longue et savoureuse, avec des fruits, du sucre et du sel.

Martin 95%
Nez: Tourbe salée et pierre lavée à la Bowmore. Miel et citron en puissance, côtes levées BBQ et pelure d’orange Bouche: Sherry, bois, tourbe douce mais affirmée. Chêne, cacao, épices, raisins, dattes et tabac. Finale: Chêne poussiéreux, vieux xérès et tourbe maritime. Équilibre: Exquis. Je suis sans mots.

SMWS 3.251 Bowmore 17 ans

55.4% alc./vol.
Engineer’s work-bench in a boatyard – Distillé le 25 septembre 1997 – Ex-sherry

André 92%
Onctueux et tendre, amoureux et très posé. Le nez est typique des vieux Bowmore avec le sherry un peu poussiéreux et un peu savonneux, les cerises noires, caramel surchauffé, sel de mer, fumée de tourbe maritime et pleine d’enbruns salins, une pincée de gingembre et avec le temps, du toffee, gâteau aux fruits, réglisse rouge et épices. La bouche est déroutante, l’arrivée est douce et presque feutrée, approche presque apprivoisée sur les fruits rouges, les oranges et les cerises, pour ensuite se faire balayer par une ondée d’épices et de fumée de tourbe et de saveurs maritimes, les raisins secs. Le changement de cap est légèrement déroutant mais combien efficace, le genre de surprise que l’on attend d’un whisky d’exception. La texture en bouche est presque sirupeuse, very layered et sert bien de bouclier au taux d’alcool que l’on ressentira finalement un peu plus en toute finale de bouche et en rétro-olfaction en plus des solides notes de poivre noir concassé. Great stuff, pre-Suntory.

Patrick 94%
L’un des meilleurs Bowmore que j’aie goûté, ce qui n’est pas peu dire. Mais il ne se laisse pas facilement apprivoiser… J’ai heureusement eu la chance de l’essayer deux fois, et c’est alors que j’ai compris son mystère et que je suis tombé à genoux devant ce chef d’œuvre. Nez : Caramel salé, miel, sauce aux fruits et note subtile d’huile à moteur. Mon ex-beau-frère avait raison en disant “le Prestone, c’est pas parce que c’est sucré que c’est bon pour la santé” car il est certainement impossible de résister à la tentation d’en prendre un verre de trop! Bouche : Nous sommes au port de la petite ville de Bowmore: Le sel, les algues, des notes sucrées et fruitées provenant des navires de livraison qui laissent couler un peu d’huile à moteur…

Martin 93.5%
Nez: Vieux et respectable d’entrée de jeu. Sherry poussiéreux et tourbe adoucie par l’âge et la finition. Caramel salé, fumée maritime, fleur de sel, gingembre et orge gorgée de toffee. Bouche: Fruits, cannelle et poivre enflammé. Tourbe et chêne ultra-sec. La chaleur du cask strength est enveloppante. Je ne veux plus quitter. Caramel et fleur de sel. Finale: Chaude et longue, le restant de texture enrobante laissent s’étirer les saveurs à souhait, tout en nous épargnant la morsure caractéristique des expressions brut de fût. Le secret est de prendre de minuscules gorgées. Équilibre: Un grand Bowmore, et c’est tout à l’honneur de la SMWS d’avoir eu la chance de l’embouteiller. Une autre licorne qu’on ne reverra pas passer.

SMWS 33.143 Ardbeg 8 ans

59.9% alc./vol.
Thank you and goodnight! – Distillé le 24 mai 2007 – 582 bouteilles – Ex-sherry butt

André 94%
La qualité du fût de sherry ne fait aucun doute et a su donner à ce jeune et fougueux Ardbeg une souplesse et une complexité presque irréprochable. Viande fumée et marinée, fumée animale, bacon, sherry épicé, poivre noir, caramel légèrement brûlé, oranges mûres, proscuito, ananas flambés, feu de plage presque éteint. La bouche livre du sherry puissant qui se marie à merveille avec la tourbe animale et presque sauvage, l’alcool fougueux est calmé par les bras attendrissant du xérès profond et excessif. Les saveurs d’ananas flambés reviennent aussi et se mêlent de tourbe puissante et de caramel brûlé, d’épices et de poivre concassé. Oranges sanguines, cerises noires, fruits rouges. Finale épicée et tourbée, encore beaucoup d’épices et de poivre qui s’éteint lentement en bouche. Quelle présentation. Ardbeg et Laphroaig sont des whiskies que la jeune maturation peut bonifier de façon admirable. Cet opus de la SMWS en est la preuve… Buy!

Patrick 94%
Du Ardbeg de compétition, ce qui n’est pas peu dire! Impressionnant, spectaculaire, une vraie symphonie! Nez : Viande marinée dans une sauce bien sucrée en train de rôtir tranquillement sur le BBQ en dégageant une bonne dose de fumée! En fait, la viande est présentée en brochette avec des fruits tropicaux, et le BBQ fonctionne au charbon de bois! Bouche : Fumée et épicée, bref, une belle pièce de viande sur un BBQ traditionnel au charbon, ladite pièce de viande ayant préalablement marinée dans une sauce au vin. Finale: Longue et intense.

Martin 94%
Nez: Oh que c’est du tourbé complexe ça… Sherry, tourbe crasseuse, pneu usé, jerky fumé, briquettes de charbon, poivre, caramel et orange. La préscience du taux d’alcool est insistante. Bouche: Cendre, fumée de tourbe, retour des briquettes. Oranges, raisins et sherry goulu. Les épices sont au garde-à-vous, cannelle, muscade, poivre blanc et gingembre. À marier avec un beau steak de bavette mariné et son beurre aux herbes. Finale: Poivrée, longue, tourbée bien entendu. La seconde gorgée dévoile plus clairement les saveurs. Caramel et charbon. Équilibre: La SMWS frappe encore. Ayoye, Merci bonsoir certain!

SMWS 29.188 Laphroaig 17 ans

53.9% alc./vol.
Cowboy beans – Distillé le 13 mai 1998 – 246 bouteilles – Ex-bourbon

André 93%
Cowboy, wanna go for a peat ride? Wahou…. La tourbe puissante phénolique à la Laphroaig. Pansements antiseptiques, bacon fumé, épices à BBQ, médicinal à souhait mais avec une texture du garde malade blonde très sexy à la bouche pulpeuse de vanille. La bouche offre une douceur surprenante, sensation de poussière de pierre, un beau crémeux en approche puis une vague de poivre et d’épices, de saveurs médicinales puissantes, de sel de mer séché sur de vieilles cordes de bateaux érodées, fruits tropicaux frais, oranges. Quelques saveurs rappellent la pelure de pomme rouge ou les bonbons en gélatine ‘’wine gums’’, sensation de sherry même si le whisky provient de bourbon cask… Finale maritime et tourbée, superbe texture qui s’accroche jusqu’en finale de bouche. Un Laphroaig puissant et intense sur les saveurs et une texture à faire rêver.

Patrick 90%
Un autre superbe Laphroaig présenté par la SMWS. Tout à aimer, et plus! Nez : Aaaah, la superbe tourbe de Laphroaig, avec une bonne dose de goudron, des notes médicinales et du ciabatta. Bouche : Poivrée, fumée, moutarde et cornichons! Yep, assez spécial! Finale: Longue et savoureuse, avec une bonne dose de sel.

Martin 92%
Nez: La douce tourbe iodée de Laphroaig est incomparable. De belles notes de goudron alliées à d’autres de fruits rouges et de bonbons sont à l’honneur. Bouche: Sucré et tourbé, belle longueur et belle subtilité. Très peu agressif, surtout vu son degré d’alcool. Finale: Tourbe, iode, poivre, bois et céréales. Équilibre: Excellent, un Laphroaig comme il s’en fait peu. On devrait se battre pour ça au lieu d’un Cairdeas.

SMWS 29.205 Laphroaig 17 ans

58.8% alc./vol.
Two wheeled beach cruiser – Distillé le 1er juillet 1999 – 216 bouteilles – Ex-bourbon

André 92%
Le nez est étonnamment fermé au départ, je m’attendais à un déferlement de tourbe phénolique mais c’est plutôt un mélange de sel de mer et d’agrumes puissante qui assaille les narines dès le départ. On laisse respirer un peu et de savoureuses notes de salade de fruits émergent lentement recouvrant la couverture salée, les galets recouverts de sel de mer séchés au soleil, la salade de fruits dans son jus, puis des nuages de tourbe phénolique et d’asphalte chaude et de chili spices. La bouche est beaucoup plus généreuse que le nez qui est un peu plat mais qui accentue aussi la pléiade de saveurs. La texture est exquise, duveteuse et moelleuse. La finale est relevée en alcool mais très tolérable, les mêmes saveurs de la bouche poursuivent leur lancée. Superbes saveurs de salade de fruits et de tourbe phénolique et de sel de mer.

Patrick 92%
Un Laphroaig extraordinairement salé, avec une bonne dose de goudron et d’épices. Bref, du Laphroaig à son meilleur.
Nez :
La mer
Qu’on voit danser le long des golfes clairs
À des reflets d’argent, la mer…
Bon bon bon… Sel de mer, goudron, algues… Ça inspire!
Bouche: Sel de mer, algues, goudron mais aussi du porc sur le BBQ et des amandes salées. Finale : Longue et fumée.

Martin 92%
Nez: Les phénols de la tourbe classique de Laphroaig sont ici un peu mutés vers un côté marin qui rappelle un peu plus le citron et la pierre lavée de Bowmore. Un tantinet déconcertant certes quand on sait ce qui repose dans notre verre, mais à l’aveugle je ne me gênerais pas de tenter un petit voyage à pied ou en vélo sur Islay. Bouche: Les épices et le poivre du cask strength essaient de prendre toute la place, mais je parviens à voir au travers des nuages des pointes de goudron, de fruits verts, de chêne et de vanille. Finale: Pas piqué des vers, comme diraient les jeunes. La chaleur, la tourbe et les notes maritimes rappellent un bon vieux barbecue sur la plage, Karate-Kid-Style, comme en ‘84 esti… Équilibre: Est-ce que la SMWS joue vraiment sur la palette gustative, ou bien juste sur notre nostalgie? M’en câlisse, c’est du bon jus pareil…

SMWS 42.20 Ledaig 10 ans

62.2% alc./vol.
Young, muscular and untamed – Distillé le 3 mars 2005 – 180 bouteilles – Ex-bourbon

André 85%
Ressemble au Bunnahabhain SMWS 10.104, la tourbe en moins. Nez un peu neutre, mélange à la fois de sucre et de saveurs maritimes. Miel, vanille, terreux, encore la vielle corde de bateau, tourbe jeune, verte et terreuse, bananes passées date, pommes vertes. La bouche est franche et poivrée, sèche aussi. La vanille, les bananes et le miel, fumée de tourbe animale bien bizarre. La finale est même un peu chlorée, bonbons casse-grippe, tourbe et fumée de tourbe verte et herbeuse. Pas un mauvais whisky mais l’amalgame des saveurs ne tombe pas dans ma palette de goûts personnels. Jamais été un fan de Ledaig et de Tobermory.

Patrick 91%
Du grand Ledaig, fumé, intense et bien équilibré. De la fumée sucrée, le meilleur dessert qui soit pour l’amateur de single malt que je suis! Bu en écoutant une comédie musicale, c’était idéal!! Nez : Une légère fumée sucrée, de l’huile végétale, du goudron et des pommes bien mûres. Bouche : Impressionnant, du sucre, de la fumée et le tout est ensuite recouvert d’épices. Bref, caramel, fumée, guimauves, épices, bois brûlé, poivre et goudron. Finale : Longue, complexe et savoureuse.

Martin 86%
Nez: Une belle fumée subtile, accompagnée de raisins verts et de fruits au sirop. Eau de rose et sucre en poudre. Bouche: Belle texture, frais et sucré, mielleux, avec une touche de jeunesse et d’épices. Finale: Poivrée, chaude et fortement épicée, notes de bois amer, de sucre chauffé et d’alcool. Équilibre: Un peu trop violent à mon goût. Un bon malt, mais qui gagnerait à être un peu dilué.

SMWS 42.21 Ledaig 9 ans

59.4% alc./vol.
Ploughman’s on the beach – Distillé le 5 octobre 2006 – 216 bouteilles – Ex-bourbon

André 85%
On est définitivement près de l’océan dans cette présentation; sel de mer, filets de pêche érodés par le temps, fruits de mer, feu de plage, tourbe terreuse mouillée dégageant des effluves grasses et très fumées. La bouche offre des saveurs d’eucalyptus, d’herbe verte mouillée côtoyant la mer, embruns salés, feu de plage éteint par la tempête, tourbe poissonneuse et salade d’agrumes. Le whisky est franc en bouche avec une montée abruptes d’épices et d’alcool. La finale est longue, sèche et tourbée, beaucoup de notes vertes, presque végétales.

Patrick 89%
Un whisky intense et savoureux avec une tonne de sel et une belle fumée. Du bon Ledaig. Nez : Sel intense, algues, un peu de fumée et BBQ de fruits de mer. Bouche : Fumée et sel intense, pneus en train de brûler et poivre déchaîné. Finale : Longue et poivrée.

Martin 88%
Nez: Gros sel, algues, pierre lavée, tourbe maritime. On pass par tous les clichés de la mer avant de tomber sur des notes disons plus continentales. Tourbe, bois carbonisé, terre humide, fruits frais, crème et vanille. Touche de poivre et d’eucalyptus. Bouche: Fumé, tourbé et herbeux. La texture est grasse et transporte bien les saveurs poivrées de vanille, de bois, de fruits tropicaux et d’herbe. Le gros sel maritime domine le tout. Finale: Chaude, longue et poivrée. Épices, chêne, fruits, miel et sucre doré. Salade de fruits. Équilibre: Acéré c’est certain. Mais ce n’est pas désagréable. Un beau Ledaig qui présente tous les plus beaux atouts tourbés de Tobermory. Un autre bon coup de la SMWS. Dans la catégorie valeur sûre on ne fait pas beaucoup mieux.

SMWS 10.104 Bunnahabhain 8 ans

60.3% alc./vol.
Wild and Untamed – Distillé le 10 décembre 2007 – 174 bouteilles – Ex-bourbon

André 87.5%
Belle tourbe verte phénolique, jambon fumé, feu de plage, élans maritimes, vanille, poires, vieille corde pour tenir les bateaux au quai rongée par le sel de mer. Me fait un peu penser à la tourbe des jeunes Kilchoman en bourbon cask. La bouche est franche, poivrée et phénolique. Au départ, la texture préserve la bouche de la vivacité des saveurs mais une fois avalé, le whisky est un peu imprévisible et fougueux; tourbe verdâtre, impression de jeune whisky de part la vigueur du whisky dans son ensemble. Beaucoup de poivre broyé, de sel de mer et de phénols en finale de bouche. Une belle jeune expression de Bunna, bien tourbée de surcroit mais peut-être un peu trop vif et imprévisible en bouche.

Patrick 91%
Une méchante belle surprise, présentant une tonne de fumée et de poivre. Bunnahabhain à son meilleur. Wow. Nez : Parfum de tourbe sauvage, avec des notes d’allumettes et du thon grillé. Appétissant. Bouche : Épicée, fumée et poivrée. Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 90%
Nez: Belle tourbe un peu crasseuse, terre humide, allumette craquée, poivre, cuir et miel. Bouche: Poivre, bois, tourbe et miel. Un superbe amalgame de notes d’Islay. Finale: Poivre blanc en puissance avec tourbe fulgurante. Boisé et crasseux à souhait. Équilibre: Solide malt d’Islay, qui serait excellent même dilué à un taux d’alcool inférieur.