Auchentoshan 10 ans

40% alc./vol.

André 85%
Céréales miel et noix, amandes, vanille, sucre et agrumes. Beau nez d’une agréable simplicité mais d’une conception certaine. La texture huileuse est généreuse en bouche, bien sucré et offre de belles saveurs de miel et de toffee ainsi que beaucoup de notes de céréales fraiches. Finale de bonne longueur, quoique fraiche et légère, chocolat fumé, miel. Un whisky surprenant et agréable.

RV 77%
Violette sucré, herbeux et avec pointe de miel de trèfle. En bouche, le miel se poursuit mais trop rapidement détruit par un plastique Saran wrap pas très agréable. Heureusement la finale est courte. Pas nécessairement à éviter, mais le détour à faire ne doit pas être trop long.

Patrick 80%
Nez : Orge pure, avec miel, vanille et miel. Genre de parfum que j’aime bien retrouver dans mon bol de céréales. Bouche : Céréales poussiéreuses, noix et touche de caramel. Finale : Poussière et épices. Balance : Simple et efficace. Un bon dram de base.

Clan Denny Dumbarton 46 ans 1964

47.4% alc./vol.
Dumbarton était une distillerie située à Dunbarton, dans le West Dunbartonshire. Avec la distillerie d’Inverleven, également démolie depuis, elle forma le complexe de distilleries de whisky de grain de Dumbarton. La distillerie fut fondée en 1938 par la compagnie Hiram Walker & Sons dans la ville écossaise de Dumbarton. Elle produisait du whisky de grain. Après plusieurs changements de propriétaires, la distillerie entra dans le giron du groupe Pernod Ricard qui arrêta la production en 2002. Les bâtiments furent démolis en 2005. L’eau nécessaire à la production de Dumbarton provenait du Loch Lomond. La distillation s’effectuait dans un coffey still. Le whisky de grain de Dumbarton était destiné à l’élaboration de blends. Il n’existe pas d’embouteillage officiel. Dumbarton faisait partie des principaux fournisseurs de Ballantine’s.

André 84%
Orienté sur le bourbon cask, miel et vanille crémeuse, céréales. Passablement de belles aromes relativement rectilignes. De passer 46 ans en fut de bourbon aide à former un couple tissé serré avec l’alcool, l’ensemble est donc très doux et agréable mais ça manque un peu de rondeur en bouche. Les saveurs sucrées cachent d’ailleurs très bien l’alcool. Finale d’amandes, de miel épicé et de beurre crémeux où les céréales montrent bien l’importance de leur apport à un blend de qualité.

RV 84%
Immédiatement, au nez ça semble être évident qu’il s’agit d’un grain whisky. Avec beaucoup de vanille mais moins de profondeur que d’autres grain whiskies, il offre au moins des bonnes saveurs de bois d’érable brûlé. Rien d’exceptionnel, je m’attendais à plus, mais ça reste un beau dram d’après-midi.

Patrick 85%
Nez frais et fruité. Notes de chêne, d’épices et de cerise rappelant le bourbon. En fait, au nez, on pourrait croire un bourbon hyper-light. Bouche: Bourbon light, avec une bonne dose de caramel, de chêne et de vanille. Finale: Longue et savoureuse. Balance: Un whisky sans complexes, que l’on savoure en pensant au temps qui passe et au fait que bien peu de choses sont immuables. Dumbarton, qui fût en son temps la plus grosse distillerie d’Écosse, est disparue probablement bien avant son temps et dans l’indifférence de la plupart des amateurs de scotchs.

Martin 75%
Couleur d’un ambre riche et doré rappelant certains whiskeys de maïs américains. Nez: Semble plutôt simple. Bourbon, chêne vanillé et petits fruits dans un sirop de maïs très sucré. Bouche: Vapeurs d’alcool assez fortes au départ, bien que le nez ne laissait rien présager de tel. Raisins blancs, touche de vanille. Cannelle et menthol avec des notes d’eau municipale non-filtrée vers la fin. Finale: Quand même chaude, à la hauteur de son taux d’alcool. De faibles vagues d’amande et de noisette sont rapidement étouffées par une avalanche désagréable de poussière de pierre. On croirait que le fût a été trop longtemps oublié au fond de l’entrepôt. Équilibre: Décevant pour un whisky de cet âge. Manque flagrant de complexité. Plutôt poche, surtout au prix demandé.

Auchentoshan 21 ans (nouvelle édition 2009)

43% alc./vol.

RV 80%
Nez loin d’être invitant avec son navet dans un jardin tard au mois d’octobre après plusieurs gelées, fruits mûrs et plastique. Le plastique se transforme ensuite en bananes métallisées de manière trop lente, et il faut attendre la finale pour un léger kick d’épices. Assez ordinaire, sans particularité autre que son nez repoussant, un goût correct et le fait qu’il compte 21 ans n’excuse pas ses 150$.

Patrick 88%
Nez : Quel nez! Chêne, xérès et soupçon d’épices rappelant le bourbon. Le tout est marié agréablement par une touche de vanille. Bouche : Épices, chêne et xérès chaleureux, le tout baignant dans le miel et le caramel. Finale : Chêne et fruits mûrs qui s’étirent longuement. Balance : Savoureux et complexe, un dram dont je ne me tanne pas. Dommage qu’il soit si dispendieux.

Martin 90%
Sa teinte est d’un ambre riche et franc qui tire à fond sur le cuivre. Nez: Insolite. Extrêmement doux et mature à la fois. Un méli-mélo de raisins, de lozenge au citron, de feuille de tabac, de fleurs et de chocolat, le tout évoquant une douce barrique de xérès. Bouche: Corps sirupeux sur de belles notes de miel, de muscade, de cannelle et d’orange. Un beau couple de cassonade et de légère mélasse vient couronner le tout de manière on ne peut plus péteuse. Finale: Infime amertume et acidité agréable. Dattes et épices chaleureuses nous crient sherry. Équilibre: Personnellement, j’y trouve un tout petit manque de coeur au ventre, surtout à ce prix, mais dans son créneau il démontre une magnifique complexité. Le Highland Park 18 des Lowlands.

Auchentoshan 21 ans

43% alc./vol.

André 90%
Ce malt mérite de le laisser respirer afin de libérer tout son potentiel. Le nez est tout en vanille et miel. Suivent les fruits en milieu de bouche accompagné d’une fine touche de cuir, de tabac et de fumée. Un soupçon de marshmallow brûlé sur un feu de camp en finale. Gras et enrobant à souhait. Tout en délicatesse et en subtilité. Simplement merveilleux et très approchable pour les gens à leurs premières découvertes en scotch. Mais que les connaisseurs pourront simplement apprécier à sa juste valeur. Mon meilleur Lowlander dans mon cas.

RV 83.5
Nez tout en miel et fond de vinyle. Goût: miel, violettes et fleurs de trèfle; en finale léger cendreux au début suivi de chêne sucré. Franc, mais un peu trop poli (dans les deux sens) à mon goût. À ce prix là, je l’aimerais avec un peu plus de particularité. Tasting #2: Encore une fois le nez d’Auchentoshan ne trompe pas: même Richard Pryor n’a pas autant senti le plastique dans The Toy. Par contre, on peut aussi y détecter une pointe de raisins qui annonce quelque chose de moins monotone que le 10YO ou que le Select. L’arrivée en bouche légèrement épicé, prend beaucoup de temps à ouvrir, mais ne vaut pas la peine de l’attendre si on le compare à la wave très très fruitée en début de finale. Elle est par contre trop courte et l’aftertaste est un peu trop vaporeux. Encore une Buick: bon confort, de bonne qualité, mais il se fait mieux pour moins cher.

Patrick 90%
Nez: Fruité, pulpe de raisin et miel. Un nez qui donne envie d’en boire rapidement! Goût: Arrivée en bouche qui surprend!!! Malt sucré.; huileux, agrumes, un peu d’épices. Plein de subtilité. Frais. Wow! Finale: Malt sucré et chêne. Cèdre, vanille, le tout arrondit en beauté et aromatique.

Glenkinchie 20 ans Cask Strength

55% alc./vol.
Distillé en 1990 et embouteillé en 2010, bouteille #0285.

André 83%
Pêche, abricots et melon au miel. On fait dans la dentelle et dans les fines broderies… Un brin citronné avec une couche herbeuse en arrière-plan. L’alcool, très présent au nez, s’efface assez rapidement et de manière inattendue en bouche. Toutefois, l’herbe fraichement coupée, même adoucie par la pêche et le suave mielleux du melon au miel, ne parvient pas à s’effacer en bouche. Si vous n’êtes pas fanatique du style, vous n’apprécierez pas et c’est mon cas… Cette désagréable sensation verdâtre est toujours dans les parages et c’est franchement agaçant. Ce même feeling s’atténue progressivement en bouche pour réapparaitre avec puissance en rétro-olfaction, fortement sucrée et à saveur de salade de fruits. Cet embouteillage pourrait ressembler à certaines anciennes éditions de Bunnahabhain à laquelle on aurait ajouté un penchant fruité. Je n’ai jamais vraiment apprécié les créations de cette distillerie, ce n’est pas ici que je serai converti. Et pour 353$, ce n’est pas seulement l’herbe coupée qui me restera de travers en bouche.

RV 77%
Je croyais impossible de ne pas finir un demi-once de whisky à 353$, et je ne crois pas que c’est que je suis blasé des whiskies. Ça pue le moisie, les herbes moisies, les cerises moisies, le grain moisie (vous voyez?). Arrivée en bouche d’herbes pas très fraîches, de muguet, et sa seule force est l’alcool qui joue un beau rôle sur la langue. Finale de bonne longueur, et après avoir respiré, beaucoup respiré, du caramel.

Patrick 85%
Nez : Orge sucrée et crémeuse. Bouche :Orge sucrée, vanille, quelques poires et soupçon de fruits murs. Un peu d’herbe aussi. Finale : Plutôt herbeuse, le tout bien enveloppé par la vanille. Balance : Une bonne complexité, un bon whisky, mais disons que je m’attendais à mieux compte tenu du prix.

Auchentoshan Valinch 2011

57.5% alc./vol.

André 75%
Nez doux, fruits frais – poires, citron – et notes d’herbes grasses. En bouche, désagréable. Sac d’herbe pourrie et d’éclisses de bois secs. Tarte à la meringue et au citron servie sur un tapis de fleurs. Finale sèche avec odeur de foin humide et de bois pourri dans les sous bois. Il y a quelque chose qui cloche dans ce whisky, du nez à la finale.

Patrick 75%
Nez : Crème brûlée, orange. Après avoir respiré, une désagréable odeur d’herbe pourrie. Bouche : Herbe pourrie et copeaux de bois humides. Le tout cache des notes de citron, de mangue et de chêne épicé. Finale : Longue, citronnée et bof. Balance : J’ai adoré presque tous les Auchentoshan, mais la série des Valinch me pue au nez.

Martin 88.5%
Or léger, entre un riesling et le Grand Condor. Nez: Surprenant par son entrée en matière composée de cerises et de mangues avec une touche de vernis à ongles. Herbe, fleurs et cassonade viennent compléter le portrait. Bouche: Encore de la mangue, avec cette fois-ci fleurs et caramel salé. On accélère avec orange, chêne et cannelle. Encore une fois, comme avec la plupart des expressions cask strength, il faut faire preuve de célérité avant que l’alcool nous rattrape. Gomme de sapin. Finale: Cerise, lime et poivre volent la vedette pour un temps, avant d’être remplacés par une longue traînée de muscade et de garam masala. Équilibre: Un vent de fraîcheur chez Auchentoshan. Plutôt rares sont les occasions où mettre en marché un embouteillage cask strength ne paie pas.

RV 74%
Un whisky à ne pas boire en solitaire. Ce n’est pas le cas mais ça respire le whiskey à l’aromatisé, dans ce qu’il y a de moins bon. Un peu à l’image des whiskies de marque « Proof » canadien, le seigle cerisée donne au moins l’espoir de donner un certain élan d’épices. Toutefois, le sirop, de la finale à l’aftertaste, est beaucoup trop fort. Et même si j’essaie une 2e gorgée, le caramel est un peu plus fort, mais la cerise est trop sucrée, trop forte, trop rouge. Reste donc à le boire accompagné de jus, qui paraitra moins sucré. À éviter tout simplement.

Clan Denny Strathclyde 33 ans

57.2% alc./vol.

RV 87.5%
Et moi qui pensait que la guimauve était faite à partir de sucre. Le nez au-dessus du verre, le sherry puis la guimauve très sucrée donnent l’impression qu’on a pas à faire avec un single grain mais plutôt un single malt dans la trempe des Michel Couvreur ou des Aberlour. En bouche, bien que dans la poêle les résultats seraient désastreux, la guimauve se retrouve étrangement caramélisée. C’est plus tard, en finale et spécialement en aftertaste, où le grain qui descend lentement la gorge se fait bien sentir. Étoffé, bizarrement conçu mais bien gouteux, servi parmi ses confrères single grain il sortirait peut-être un peu malhabilement du lot mais parmi les single malts, il serait sûrement très bien accueilli.

Old Malt Cask Littlemill 20 ans

50% alc./vol.

RV 87%
L’effet autant que le goût. Quel est ce gâteau de noël rempli de cerises vertes et d’anis très sucrée avec une fine poussière de grain? Même chose en bouche, mais le grain a tendance à parler fort, et l’alcool encore plus fort malgré un taux relativement faible. La finale est un retour au nez, comme si les effluves n’étaient plus que dans le nez et non plus la gorge ou la bouche, qui deviennent sèches. Toute une expérience, il faut aimer les barils très typés, ou bien il faut être ouvert à la nouveauté.

Littlemill 12 ans

40% alc./vol.

André 76%
Bananes vertes et pas mures dans un panier d’osier, un végétal style feuille verte mouillée. En bouche, c’est des relents de vin rosé par contre livré de façon très ronde et huileuse. La finale, dépouillée, est dangereusement anorexique. Une distillerie fermée? Si la démolition n’est pas terminée, attendez-nous, on arrive pour vous aider.

RV 77%
Pour ceux qui n’aime pas le Wasmunds, peut-être que l’odorat ne sera pas à votre goût même s’il s’agit d’un single malt. Au nez, cigare allumé puis éteint lorsque trempé dans un verre de Fruitopia passé date. Mieux en bouche, un peu plus sucré et terreux avec une pointe d’alcool ordinaire. En finale, il est un peu plus concentré avec la terre humide de sous-bois. Dans l’ensemble, ennuyant et juste à la frontière du désagréable.

Patrick 79%
Celui là a définitivement besoin de respirer un peu plus. Au nez, franchement désagréable à prime abord, sent les céréales mouillées passées date. Au goût, orge endiablée qui me fait penser à une bière rousse de type  » single malt  » (exemple, la Boréale Rousse). Notes de sherry et caramel très prononcés en finale. Manque d’équilibre, le nez est rebutant, mais le côté  » bière rousse  » lui permet de regagner quelques points.

Auchentoshan 12 ans

40% alc./vol.
Nouvelle référence phare de la distillerie, ce single malt des Lowlands provient de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry.

André 84%
Noix, fruits et vanille, chocolat rafraichissant et très approchable. Une réelle amélioration sur l’ancienne version 10YO. Un digne représentant de la nouvelle génération des Auchentoshan.

RV 81%
Nez très floral et tréflé, bien balancé avec caramel en background. Trop discret en bouche, avec un chocolat un peu amer et retour sur les fleurs en finale. Prend beaucoup de temps à ouvrir en bouche, donc bon pour un matin de pêche tranquille ou bien pour grand-maman qui regarde passer les « machines » qui reviennent de la messe du dimanche. Par contre assez subtil pour que je me tire une chaise berçante à coté d’elle sur le perron pour moi aussi tranquillement regarder passer les chars avec elle.

Patrick 86%
Arômes d’amandes, de fruits et de vanille. En bouche, d’abord le malt, puis les fruits et enfin les amandes caramélisées. Une belle finale agréable, si ce n’est un peu courte. Un incontournable lorsqu’on a besoin d’un scotch des Lowlands pour une dégustation. Et avec un cheddar vieilli, un incontournable tout court.

Martin 80.5%
Nez: Fleurs et légère vanille. Orge, miel et fond de charbon. Cerise et amandes. Un nez subséquent nous révèle chêne, agrumes et meringue ou plutôt un souvenir de chocolat blanc. Bouche: Rapide, les saveurs frappent en un éclair et se fondent dans la finale. Miel, vanille, lavande, fleur de cerisier. Un petit citron fumé parvient à percer les nuages. Un goût très franc, du genre « c’est de même ». Finale: Beaucoup trop courte malgré de belles épices. Plusieurs m’accuseront d’hérésie, mais pour ce qui est des lowlands, je porte le Glenkinchie un petit peu plus près du coeur. Équilibre: Quand même super départ pour la soirée, j’ai soif. Vous avez réveillé le monstre.