Glenmorangie Fino Sherry Finish

43% alc./vol.

André 89%
Un mélange du Cellar 13 et d’un embouteillage de Glenfarclas ? Vineux au nez, avec une pointe salée puis du type chocolat crémeux (Glenmorangie Signet) fourré au sherry. Raisins et notes rappelant certains vins liquoreux. Petit rappel fumé en finale enrobé de raisins. Sans brusquerie, tout en texture et en onctuosité. À la fois simple mais cachant bien sa complexité. Un Glenmorangie qui nous manquera. Une belle surprise.

RV 89%
J’aimerais quand même pas le vin là? La base habituelle du Glenmorangie avec son grain sucré, puis le raisin fait son apparition. De manière encore plus criante au goût, le raisin est visqueux mais passe aux travers de très belles transitions, pour se stabiliser sur un vin plus corsé. La finale en montée très lente me fait même apprécier l’apport très évidente du sherry. L’aftertaste est quant à lui un retour sur le grain typique. Très agréablement surpris.

Glenmorangie Burgundy Wood Finish

46% alc./vol.
Initialement mûri dans des fûts de chêne américains, le Glenmorangie Burgundy est part la suite transféré dans des barriques de type Côte d’or.

André 83%
Sherry et chocolat. Définitivement goûte les cerises, chocolat, babeurre/vanille, le Cherry Blossom. Superbe rapport qualité/prix, difficile de trouver mieux.

Patrick 88%
1ère dégust: Chêne en arrière goût; vin définitivement, fruits; wow, excellent et toujours une bonne idée pour les débutants. 2ème dégust: une de mes bouteille qui s’est vidée le plus rapidement! Parfait pour les non-initiés grâce au goût qui rappelle le vin, pour les connaisseurs qui veulent quelque chose de différent. Très doux, le vin fruité, unique et excellent. Seul point sombre: finale un peu trop courte (mais ca peut aider les débutants!). Le plus doux des Glenmorangie Wood finish que j’ai essayé.

Martin 88%
Nez: Cacao, fruits rouges, barrique de vin, raisins rouges, caramel, léger cuir fumé. Belle complexité! Bouche: Encore fruité, toffee et caramel, vanille et épices, raisins et chêne, agrumes. Finale: Boisée et vineuse, avec des touches de cerises, de chocolat, d’orge et de miel. D’une extrême douceur. Équilibre: Un autre brillant cask finish de Glenmo. Une douceur qui pourra en initier plus d’un au whisky, mais qui ne laissera pas non plus le connaisseur sur son appétit.

RV 80%
Herbeux ou feuillu; rubbery, dash de char; sherry; herbeux fort, genre feuille de quenouille puis les cerises.

Glenmorangie Astar Cask Strength

57.1% alc./vol.
Glenmorangie Astar est né de la quête incessante de Glenmorangie pour trouver le meilleur fût pour la maturation de sa précieuse eau-de-vie. Les meilleurs chênes sont d’abord choisis dans les Monts Ozark dans le Missouri aux Etats-Unis : ce sont des chênes à croissance lente, qui ont une grande porosité qui vont ensuite procurer une grande richesse et une très belle densité au whisky. Le bois est ensuite séché à l’air libre pendant 2 ans alors que la majorité des fûts sont vieillis au four. Les fûts sont ensuite confectionnés dans la plus pure des traditions : ils toastés et grillés pour maximiser le potentiel aromatique et la subtilité des arômes. Le Maître Distilleur fera donc vieillir ses eaux de vie (une fois le 1er vieillissement de Bourbon effectué) dans ces fûts une dizaine d’années avant la mise en bouteille, à la force de fût. Astar signifie « voyage » en gaélique…

André 86.5%
Très fruité au nez, surtout les poires sucrées flambées, les grains de café enrobés de chocolat au lait et une goutte de lime. En bouche, l’arrivée est cendreuse (un peu comme le Braeval Cigar) et les poires flambées tiennent le coup en accompagnant le chocolat. Il demeure très épuré et frais, désaltérant. La finale est fraiche encore une fois, la citronnelle, la pelure de pomme rouge. Les fruits secs légèrement épicés, malgré leur générosité, sont par contre trop passagers et la finale tombe un peu trop abruptement. Le fruité du fût de bourbon fait lui aussi surface de manière très (trop) égoïste (rappelle le Glenmorangie 15 ans) et monopolise beaucoup de ce qui est livré en finale.

Patrick 90%
Au nez, miel, chêne et une touche de vin blanc très frais. Aaaah, le goût d’un vrai cask strenght qui donne l’impression de sortir directement du fût ! On mord dans la planche de chêne et on y retrouve épices, orge, vanille, fruits discrets et un sucre blanc omniprésent qui complète admirablement l’ensemble. Si j’avais à utiliser un seul mot pour le décrire, le mot serait « pur ». Un whisky parfait pour l’été, mais avec son chaleureux taux d’alcool, idéal aussi pour se réchauffer après une journée de ski.

RV 83.5%
Grain, miel et rippe de bois franc séchée avec de la marmelade d’orange. Texture de slime qui attaque avec son grain mais ensuite avec tout plein de citron, d’orange, de citron miel et de citron meringue. Cask strength qui se sent plus ou moins et qui manque de finish, heureusement avec un aftertaste d’orange, de citron et de grain de bois. Le Artisan Cask que cette version est supposée remplacer était bien meilleure et naturelle, et malgré les arrogances répétées de la SAQ pour faire grimper mon budget whisky, 126$ c’est encore beaucoup trop cher pour un no age statement ordinaire.

Glenmorangie Artein

46% alc./vol.

André 87.5%
Nez riche et posé, pas austère du tout par contre, beurre, vanille et toffee. Du bois aussi style cask finished mais je ne peux pas dire lequel mais l’héritage du fût (surtout les notes sucrées et de vanille) est bien senti dans le nez de ce single malt. L’ensemble est arrondi, sablé et peaufiné avec beaucoup de soin. En bouche, toujours cette impression de “biscuits sablés au beurre” et des notes chaudes de toffee-caramel, de vanille et de pêches trempées dans le sucre sont bien présentes. Personnellement, je trouve que c’est un whisky superbement bien équilibré mais dont la diversité des éléments en bouche laisse à désirer. Le début de la finale est clair et épuré, avec un kick de menthe (???-bizarre d’ailleurs), de bonbons Wherters et d’éclisses de bois enrobées de mélange de douces épices.

RV 84.5%
SVP passer le message au Docteur: on change le médicament! Au nez, la pointe de bois se mélange à la douce vanille et le miel. Très présent en bouche, c’est encore la même recette avec la pointe d’un raisin qui se démarque. Bel exercice de bois, belle chaleur, mais la finale tombe un peu à plat avec sa longueur… pas vraiment longue et son simplet goût de malt aigre qui fait oublier le raisin. Ce n’est pas un mauvais whisky, mais qu’est-ce que ça va prendre pour que cette distillerie majeure finisse par me convaincre qu’elle peut évoluer au-delà des découvertes faites il y a bientôt une demi-douzaine d’année?

Patrick 90%
Nez riche et intriguant, marqué d’un vin chaleureux, par la vanille, par le beurre, mais aussi par une note rappelant une pierre de savon. En bouche, la pierre de savon prends plus de place, mais est bousculée par la chaleur épicée et fruitée du vin et par de délicates notes d’agrumes qui viennent donner une belle complexité à l’ensemble. La finale s’étire sur une note sucrée et fruitée, tout en laissant une sensation pierreuse qui n’est pas désagréable du tout. Le premier mot qui me vient tête est « luxueux! ». Une complexité comme je n’en avais pas vu depuis longtemps, un équilibre réussi, voici exactement ce que je recherche d’un nouveau produit. Arrivé avec plus de 18 mois de retard à la SAQ, mon Dieu, libérez-nous de ce monopole d’État inutile et inefficace.

Martin 90.5%
Le vin italien confère à ce spiritueux une teinte cuivrée, rosée tirant presque sur le corail. Nez: Raisin fruité, mais définitivement pas comme on le retrouve dans un fût de sherry. Miel, herbe, poivre, pot-pourri, crème anglaise de chez Cora. Le tout est dominé par le beurre et une espèce de pain brioché à la cannelle. Bouche: Encore les raisins sucrés, accompagnés du tannin du bois. Vanille et citron. Souvenirs d’un vin de glace. Finale: Très boisée avec une douce vague de cannelle qui nous dépose avec la délicatesse du tapis d’Aladdin. J’ai l’impression d’imaginer une touche de fumée. Équilibre: Une superbe découverte qui consolide la place de Glenmorangie comme véritable autorité sur les audacieux affinages particuliers.

Glenmorangie 18 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 83%
Pas mal plus edgy que le nouveau Extremely Rare mais le trio tangerine, citron, orange est vraiment bien. Forte présence du bois du fût de bourbon (bois sec) accompagné de menthe et de miel fumé. Finale plus fruitée d’une belle longueur. Bien ficelé mais manque de raffinement dans l’ensemble.

Patrick 84%
Nez marqué par le chêne carbonisé, les agrumes, un peu de pommes et une touche de fleurs et menthe. Au goût, approche de caramel, puis la menthe prends plus de place, mais le chêne brûlé revient en rétro-olfaction. Le finale s’étire longuement sur la chaleur du chêne brûlé. La nouvelle version est définitivement supérieure.

RV 82%
Once again: Boring! Guimauve et bonbons cheap, en bouche il est assez clair mais il faut être patient avant que le bois sorte de manière convaincante. La suite est dans le même genre, sans surprise – voire avec l’ennui habituel de trop de Glenmorangie. Le même genre de platitude habituel mais avec un nez plus sucré.

Glenmorangie 18 ans Extremely Rare

43% alc./vol.
Un long vieillissement de 15 ans en fûts de bourbon puis de 3 années supplémentaires en fûts de Sherry Oloroso.

André 87%
Influence boisée et sèche, vanillé. La bouche est plus fraiche et épicée se poursuit en finale sur une bruine fumée et une mixture de chocolat arrondissant le tout en bouche, ce qui est une bonne chose car les premières secondes en bouche étaient très franches et effilées.

Patrick 89%
Lime, malt au nez. Saveur surprenante comparativement au nez, offrant un crescendo d’agrumes et une touche épicée, presque fumée, qui chatouille agréablement les papilles gustatives, le tout marié ensemble par la vanille. La finale, assez longue, disparaît lentement en nous faisant découvrir différents agrumes tels les oranges, le citron, la lime, etc. Meilleur à chaque gorgée!!

Martin 90%
Nez: Malt grillé et boisé, caramel et miel, un Glenmo original sur les stéroïdes. Vanille et bouquet de fleurs blanches. La plus infime des fumées se glisse subtilement et sensuellement dans l’expérience. Bouche: Belle texture ample et mielleuse. D’ailleurs on starte ça avec de belles notes de miel épicé à la hauteur des attentes qu’on a envers la distillerie. Encore une fois on reconnaît la colonne directrice de la distillerie, mais avec une intensité décuplée. Finale: Boisée et chaude. La longueur pourrait être bonifiée, mais la coruscation est au rendez-vous. Équilibre: Un single malt vénérable, un 18 ans à un prix pas tant tiré par les cheveux. Sortez ça pour la GRANDE visite.

RV 81%
Dur à cerner au nez, grain et farine pour le pain, huile de phoque et fond de tourbe. La poudre à pâte attaque la langue, mais une marmelade d’agrumes prend la place et s’étend jusqu’en finale au milieu d’une balle de foin brûlée qu’on arrose. Ne goûte pas son âge, et malgré sa belle boite, son prix facilement 50$ trop cher en fait une bouteille qui fait mieux de rester sur les tablettes.

Glenmorangie 15 ans

43% alc./vol.

André 91%
Le nez est généreusement fruité mais c’est en bouche qu’il nous livre ce qu’il a de mieux. L’arrivée est fruité également avec des relents de bananes (typique de Glenmorangie encore une fois), d’amandes non-salées et de chêne blanc humide. Le plus surprenant est la rétro-olfaction qui est à saveur de bourbon très prononcé, sucré , mais aussi à la fois puissant en bouche. Vaut amplement des 120$ demandés et ce même pour un single malt de 15 ans.

Patrick 84%
Une légère arôme d’orge s’échappe du verre avec un léger fruité. Ai-je dit léger? Je devrait plutôt dire évanescent ou fantomatique. Le goût délicat et fruité, démontre une sensibilité plutôt féminine. Le genre de féminité qui chante dans la chorale de l’église paroissiale. La finale marquée par les petits fruits rouges juteux est assez longue, telle la note finale d’un Ave Maria qui réussi à nous réveiller à temps pour le sermon du curé!

RV 83%
Vanille très fraîche, orge et agave doux et chaud. En bouche elle est très verte, mais bleuit vers l’agave pour mourir tranquillement, avec une courbe décroissante un peu trop abrupte. Intrigante mais manque un peu de pep, comme si elle semblait retenir ses cris. À plus de 100$, loin de valoir la peine pour une bouteille d’à peine 15 ans sans personnalité marquante.

Glengoyne Burnfoot

40% alc./vol.
La distillerie (Glengoyne) est officiellement fondée en 1833 sous le nom de Burnfoot Distillery. Glengoyne reste la seule distillerie, avec Macallan, à utiliser l’orge « Golden Promises », de faible rendement, mais de meilleure qualité. L’approvisionnement en eau de la distillerie vient de la rivière Glengoyne qui coule de la colline Dumgoyne voisine dans les terres de la distillerie avant de se jeter dans le Loch Lomond. Contrairement à beaucoup d’autres distilleries, Glengoyne utilise l’air chaud pour sécher le malt au lieu de la fumée de tourbe. Le séchage de malt sans fumée de tourbe a cependant amené certains à situer le whisky de Glengoyne comme étant plus proche d’un whisky des Lowlands que des single malts des Highlands

André 81.5%
La puissance du malt et des céréales, enrobées de miel et d’amandes. Clairsemé en bouche; vanille et un peu de jus de citron. Très unidimensionnel en bouche, mais agréable. Miel et toffee en finale se jumelant aux céréales maltées. Est-ce que Glengoyne remplacerait Tomintoul en tant que « The Gentle Dram » ?

Patrick 82%
Céréales et sucre blanc au nez. En bouche, goûte les céréales avec une touche de miel… Cheerios au miel? Finale relativement courte et… Feuillue? Un bon whisky, sans faute, mais aussi sans grand relief.

RV 85.5%
Joue un peu trop retourné vers son ampli en côté de scène, mais de manière assurée en performant un beau solo. Grain à l’orange, un peu discret mais varié, vaut mieux brasser beaucoup le verre, ce qui ajoute un peu de de cerise et de miel. L’arrivee est lente mais franche, avec tour à tour le grain, le grain sucré, le sucre brûlé, pour se terminé sur le sucre. La finale est forte en bois et en tannins, avec un petit piquant léger comme certains armagnacs. Peu d’aftertaste, mais de bon gout, qui coiffe un whisky inoffensif mais appétissant.

Glengoyne 21 ans

43% alc./vol.
Vieilli en fûts de sherry et ainée du range régulier de Glengoyne.

André 90%
Il aura fallu 11 années de vieillissement supplémentaire afin que l’édition de base nous dévoile ce qu’elle avait dans le ventre. En somme, le 21 ans est la suite logique de l’évolution du 10 ans d’âge. Le nez est tout en pommes vertes accompagné d’un moelleux sucré chauffé, style caramel écossais. Celui-ci est ensuite plutôt mielleux en bouche et de douces épices se joignent à la valse. La finale est longue et à saveur de croustade aux pommes et de pâte d’amandes. Définitivement une belle découverte. J’aurais aimé tenter l’expérience de le prendre en automne au temps des pommes sur l’Ile d’Orléans.

Patrick 91%
Pommes sucrées, mais définitivement pas celles que vous retrouverez dans un rayon de friandises. Celles-ci ont en effet une touche de chêne épicée rappelant aussi un bourbon. Le goût, suave, m’a laissé échapper un « wow » de surprise. Un riche mélange de caramel onctueux et de miel est complété par une surprenante note florale. En finale, les fleurs s’estompent pour laisser la place aux épices. Un whisky multidimensionnel comme je les aime.

RV 90%
La pomme, la pomme, toujours la pomme mais un brin plus sophistiquée, avec un petit peu de bonbon cireux et légèrement épicée à la citronnelle. L’arrivée fait un passage ordinaire sur le parfum à la violette, rapidement oublié par le fruit qui débute la finale de manière très franche et prend une tournure vers la croustade aux pommes et la cannelle. La finale s’étire de manière surprenante même pour son âge, avec une petite oblique de caramel pas trop sucrée et d’épices à plusieurs niveaux. Bien que l’ainée de 21 ans s’inscrive sans détonner dans la suite logique des Glengoyne (qui prouve que terminer dernière à la course des PPMs n’est pas nécessairement une défaite), elle demeure très bien fignolée et mérite d’être découverte et savourée, et non pas entreprise de manière peu cavalière.

Glengoyne 17 ans

43% alc./vol.

André 81%
Il y a quelque chose qui me revient pas dedans. Du moins pas à la hauteur que je m’attends d’un 17 ans d’âge. J’attends d’ouvrir ma bouteille personnelle avant le jugement définitif…

Patrick 84%
Pommes très mûres. Bien, mais caramel?

RV 84%
La pomme est là, plus rouge que le 10 ans, agréable mais rien pour choquer. Ou challenger.