Teacher’s Highland Cream

40% alc./vol.
L’un des blended scotch les plus maltés créé en 1884. Parmi les malts de base qui le composent, figurent Ardmore et Glendronach.

André 88%
Effectivement très crémeux au nez et belles odeurs de céréales très présentes. Pudding à la vanille saupoudré de céréales concassées. Très silky sans être très enrobant. Beurre en finale accompagné d’un léger graisseux et d’amandes brûlées. Très agréable et un superbe placement pour le prix.

Patrick 74%
Nez plutôt discret de malt. Goût de malt, d’épices et de soufre. J’espère qu’il n’a pas coûté trop cher à produire.

Martin 80%
Teinte dorée un peu dénaturée. Nez: Un léger voile d’alcool pas trop agressant révèle une timide céréale au beurre. Les arômes sont tellement fins (ou fades?) qu’il est très difficile de tout déceler. Miel & noix? Bouche: Très doux et sucré. Crème au beurre, léger miel, herbe et fleurs. Pastille rouge et blanche, menthe poivrée de Noël. Finale: Une traînée de crème et de miel reste sur une planche de chêne trempée dans de l’alcool à friction. La plus voilée des fumées tente une sortie à la tombée du rideau. Équilibre: Quand même honnête, surtout pour son prix. Malgré qu’après y avoir goûté, d’appeler ça la « crème des Highlands » c’est pousser un peu le bouchon…

RV 82%
Tourbe à la Bruichladdich Links et poussière. Après avoir respiré, il en perd et est réduit à un malt bien ordinaire. Tourbe et seigle en bonne proportions, très céréalier. Le sucre du seigle sort en finale, mais disparait en aftertaste pour revenir sur le même malt olfactif. Assez intéressant, mais ça manque en peu d’action.

St.Leger

40% alc./vol.
Whisky fabriqué à partir de 40% de single malts et 60% de grain whiskies.

André 66%
Nez du tiers monde, c’est maigre, sans consistance, l’os d’alcool nu. Un peu de vanille et l’alcool de base, poire William. La bouche n’apporte rien de mieux, une première approche sucrée, un brin d’épices, camphre cheap de suppositoires pour enfants. Finale de gomme Dentyne, menthol, sucre, alcool. C’est désolant…

RV 79%
Transparent. Nez assez inoffensif avec accent de très très fine tourbe citronnée. Arrivée tout aussi insipide sans aucun développement. Bon petit kick en finale, qui s’estompe malheureusement un peu trop rapidement. Rien de mauvais et mieux que ce dont on pourrait s’attendre de l’une des bouteilles les moins sexy sur le marché.

Patrick 75%
Malt humide au nez… En bouche, manque définitivement de rondeur et de finition. Épices passées date. Finale courte et sèche. Ok dans un flasque un matin de novembre lors d’un tailgate… Sinon, bof.

Sheep Dip 8 ans

40% alc./vol.

André 73%
Olfactivement vif et très exotique, pétillant. Le doux acidulé se dissout rapidement afin de nous laisser sur un patchwork hautement hétéroclite et indistinct. Très confus en bouche. Fortement vanillé, meringue. L’odeur de tarte au citron est disparu mais seul les aromes de meringues subsistent. Globalement correct, sans surprise et vraiment soporifique. Mérite finalement peut-être son surnom de « shit deep ».

Patrick 77%
Fumée et tourbe légère au nez, avec une épice un peu acide. Au goût, légère tourbe et fumée qui nous irrite légèrement le fond de la gorge. Meilleur que la bouteille le laisse présager. Un bon whisky à apporter dans un flasque lors d’une promenade en forêt l’automne, ou encore si un obscur oncle dont vous n’aviez jamais entendu parler vous demandait de passer un après-midi à garder ses moutons, mais sans plus.

RV 75%
Crémeux, pouding Laura Secord a la vanille française. Un peu vert en bouche et retour de la vanille en finale. Bon pour les recettes et mononcle, mais probablement pas pour l’amateur.

Poit Dhubh 8 ans

43% alc./vol.

André 79%
C’est très clair au nez sauf le caramel et les oranges. Il présente une petite fumée épicée en background pas désagréable mais l’aventure s’estompe un peu trop rapidement dans un souvenir de grains épicés. Un blended agréable avec de la finesse mais sans expérience.

Patrick 84%
Tourbe et pointe de fumée au nez. Au goût, tourbe et fumée intense, touche de fruits qui donne une belle dimension supplémentaire. Finale un peu courte (par rapport à ce qu’on pourrait s’attendre) qui finit sur une saveur de foin.

Martin 85%
Ambre jaune et pâle, troublé par son côté unchillfiltered. Nez: Assez plaisant et printanier. Céréales au miel, avec un léger cuir pas trop envahissant. Petit parfum floral vers la fin. Bouche: Texture moyennement fade, mais qui se transpose bien sur des notes de caoutchouc, de parfum, de miel et de légère tourbe. Finale: La danse du miel et du caoutchouc continue assez agréablement et se termine sur une petite planche de chêne épicé. Équilibre: Pas méchant pantoute pour un blend de 8 ans, mais à ce prix-là je préfère me rabattre dans ma bonne vieille pantoufle le Johnnie Walker Black.

RV 81.5%
Carpe Diem. Si c’est supposé être tourbé, ce n’est pas au premier reniflement qu’on peut le savoir: on croirait plutôt avoir à faire avec du caramel brûlé à la Auchentoshan 3 Woods. L’arrivée est encore plus douce et le brûlé qui monte le fait de manière beaucoup trop lente. En fin de bouche, la fumée tant attendue se présente et reste le plus gros souvenir à garder avec l’aftertaste mince. Il faut donc vraiment savoir capturer le jour.

Old St.Andrews Clubhouse

40% alc./vol.

André 76%
Malgré le fait que les céréales son à l’avant-plan, ce whisky offre de beaux arômes et est agréable. Oranges, boisson au citron, raisins verts, poires, vanille, caramel et miel. En bouche, les céréales de grains séchées nappées de miel et de caramel, motte d’herbe verte, fruits tropicaux, oranges, raisins verts, touche de réglisse rouge et de fumée éloignée. La texture est moche, liquide et diluée, l’ensemble manque beaucoup de structure. Courte finale de gingembre et de poivre.

Patrick 85%
Sans être original, c’est suffisamment bon pour que vous n’ayez pas de regrets d’avoir acheté ce whisky uniquement pour la bouteille en forme de balle de golf! Nez : Parfum léger de… Heu… Scotch? Bref, de l’orge, des céréales, un petit quelque chose de fruité très subtil. Bouche : De l’orge épicée, du bois, de la cassonade, un peu d’oranges. Finale : D’une longueur moyenne et boisée.

Martin 83%
Nez: Melon, miel et malt. Céréales mouillées, fleurs et épices. Petits fruits et touche de caramel. Bouche: Crème fraîche, gazon et miel. Épices et bois, fruits, particulièrement les oranges. Finale: Chaude, parsemée de touches d’acétone et de bois. La longueur pourrait être un peu plus poussée, mais les notes de base y sont. Équilibre: Beau petit scotch sans grande personnalité, mis à part celle de sa bouteille en forme de balle de golf, hommage au fameux terrain de St-Andrew’s.

RV 82%
La suspension est hors paire, la balade confortable mais c’est tout de même un véhicule de tous les jours. Du miel épicé et du malt agréable précèdent l’arrivée en bouche dotée d’une texture très moelleuse, le point fort de ce whisky. Quoiqu’avec un milieu aussi intéressant, la finale décevante était probablement prévisible; le miel de celle-ci est conçu comme la peau d’ours où tu veux davantage servir quelque chose pour plaire à ta blonde qu’à toi-même.

Old St.Andrews Nightcap 15 ans

40% alc./vol.

RV 87%
En sachant ce qui nous attend, les rondeurs callipyges du contenant s’appliquent métaphoriquement au contenu de cette sexy blend. Petit pif doux, inoffensif et de belle silhouette. Toujours en finesse et douceur, l’arrivée est chaude, et la finale très suave. Dorénavant, je pourrais dire que le nom blend peut porter le genre féminin.

Old St.Andrews Fireside 12 ans

40% alc./vol.

RV 78%
Même en restant conservateur avec de la tourbe on peut manquer son coup. Nez de tourbe de blend; lire ici un peu trop domestiqué. L’arrivée huileuse est bien tourbée, mais davantage la tourbe que l’on trouve dans le Highland Park, donc loin d’Islay, plus crasseuse. En bouche par contre, ça ne coule pas bien, comme si l’on avait versé un Highland Park très ordinaire sur du ciment. Un rare blend tourbé que pour lequel je préférerais un bon Speyside anonyme.

Old St.Andrews Twilight 10 ans

40% alc./vol.

RV 81%
Un Twilight et une rhinoplastie s’il-vous-plait. Pour un whisky avec l’adjectif « fresh », le nez est pas mal moisi, piteusement lowlandesque dans le mauvais sens du terme (il y en a réellement un bon?). Heureusement, le miel suit et transige vers une finale très fraîche, qui porte ce whisky à franchir la barre des 80.

Old Parr Superior 18 ans

43% alc./vol.

André 82%
Un whisky au nez « girl next door » mais à la texture incroyable. Mélange d’oranges et d’herbe verte coupée rejeté par la tondeuse, menthe chlorophylle, fruits frais. La bouche est chocolatée, beaucoup d’oranges confites, saveur de cuir et de fumée de tabac à pipe, avec une finale poivrée et épicée, de belle longueur. Sans être le top blend, l’ensemble est bien présenté, la texture superbe. Rien pour me convertir au blends, encore une fois le style est embrouillé et indéfini.

Patrick 83%
Un bon dram offrant une belle complexité et une belle balance.  Mais définitivement sans aucun facteur « wow! ».  Nez : Sucre à la crème dans lequel on aurait ajouté des herbes, des copeaux de chêne et un trait de vanille.  Bouche : A l’arrivée, semblable au nez, mais avec une prédominance marquée des herbes.  Le tout évolue ensuite pour laisser la place à un chêne épicé.  Finale : Assez courte, marquée par le chêne épicé, avec un soupçon de menthe et une goutte de caramel.

RV 87%
En effet, supérieur à la moyenne des blends. À la fois distingué et distinctif, un peu de peinture fraiche se mélange à de la vanille. En bouche, sucre à la crème et une vanille un peu plus fraîche, avec de la cassonade. Seul mauvais point, c’est qu’il n’y a aucune finale notable, mais se conclut rudement bien avec un aftertaste de menthe élégant.

Monkey Shoulder

40% alc./vol.

André 90%
Les amoureux de Balvenie seront charmés et retrouveront les notes distinctives de Balvenie dans ce « vatted » conçu par David Stewart. Des vagues d’oranges sanguines, de fruits confits, de vanille et de miel, jumelées de légers arômes de noix sans sel. Suivent ensuite les fruits secs, le raisin – qui me rappellent le Glenfiddich Solera – et une belle finale d’une longueur plus qu’appréciable, alliée d’une belle présence en bouche sans être brusque ou envahissante. La balance finale de ce trio est quand même à la faveur du Balvenie qui tire son épingle du jeu plus facilement que ces deux autres comparses. Si vous attrapez un Monkey Shoulder, ça sera parce que vous aurez levé le coude trop rapidement et surtout, trop souvent !

Patrick 88%
Beurre, vanille et miel au nez. Le goût évolue de façon très intéressante vers les épices et les oranges sanguines. En finale, la vanille revient livrer une dernière bataille aux épices. Multidimensionnel, riche et délicieux! Le genre de whisky dont vous viderez la bouteille sans vous en rendre compte.

Martin 88.5%
Nez: Malt grillé, caramel et framboises. Miel, raisins secs et chêne. Un peu de vanille et d’orange. Ça sent vachement bon ça. Bouche: Miel, épices, vanille, orange et chêne. Texture ample et juteuse. Finale: Miel et clémentines, bois et noix. Longueur et chaleur des épices très agréable. Équilibre: Un maudit beau blend qui sait nous donner les bons indices pour nous attirer dans les filets de Balvenie.

RV 90.5%
Truly great et bien équilibré, quelle wave! Beurre, vanille et miel de trèfle, plus que doux au nez. En bouche, les sourcils froncent tellement la surprise est grande: épicé et très fruité en oranges sanguines puissantes et très mûres. Retour de la vanille en finale, avec une touche de cannelle. Un peu discret sur l’aftertaste mais très long, différent et inhabituel des blends.