Famous Grouse

40% alc./vol.

Patrick 87%
Une complexité étonnante qui explique bien le succès de ce scotch.  Nez : Belle complexité, avec des notes d’orge, de rye, de fumée, d’épices et de miel.  Bouche : Le whisky de grain se démarque, mais délicieusement et avec quelques épices.  Aussi, fleurs, miel et une pointe de fumée très subtile pour couronner le tout.  Finale : Un peu courte, mais épicée et savoureuse.

Martin 79.5%
D’une teinte or absolu que je jugerais même parfaite, on croirait que c’est un résultat précis que les blenders de chez Edrington ont réussi à atteindre avec une maîtrise inégalée. Impressionnant, visuellement du moins. Nez: Après avoir dû contourner une infime touche d’alcool, miel, fleurs, cannelle et autres épices s’offrent à nous. Le miel semble particulièrement nous flâner dans le nez. Une légère note de fumée perce le tout. Une expérience qui n’est pas sans rappeler un Té Bheag. Bouche: Doux et crémeux, une texture incroyablement mielleuse. Le miel floral du nez à peine fumé revient à la charge. La bouche est définitivement son point fort avec un joyeux mélange de noix, raisins et vanille qui m’évoque un trail mix. Finale: Plaisante, quoique courte. Agréable pente déscendente pavée de caramel. Équilibre: Excellent scotch de semaine. Bon choix pour initier un néophyte à une dose de complexité pas trop décourageante. N’a rien à envier à son petit cousin, le Black Grouse. Et la cerise sur le gâteau, pour le même prix, il est disponible en format 1,14L au Duty-Free de Beauce/Jackman…

Douglas Laing Timorous Beastie

46.8% alc./vol.

André 86.5%
Nez raffiné et rond; miel, orange, un brin de sherry. Superbe nez équilibré et crémeux. En bouche, émergence d’épices, la pomme verte, miel, relevé par un vent d’agrume et un retour sur le miel et la vanille. Céréales épicées… Fraicheur du Glen Garioch, fruité du Dalmore. Belle texture mais un peu trop court en finale. L’embouteilleur voulait un whisky en haut de 46% pour éviter la filtration, mais ce que le whisky gagne en texture, il le perd avec les saveurs les plus fines qui sont muselées par l’alcool. J’adore le nez mais la bouche n’arrive pas à en exprimer les saveurs avec justesse.

Patrick 95%
Le meilleur blend que j’aie jamais goûté. À acheter par caisses pleines! Après avoir bu plus de 1500 whiskys, celui-ci se classe haut la main dans mon top 5. Rien de moins. Nez : Parfum extrêmement raffiné, avec des notes de bruyère, de vanille, d’orge, d’épices, de chêne frais, de fudge et de raisins secs. Bouche : Le bruyère et les épices se battent à l’avant-plan, laissant le terrain libre aux épices, au chêne brûlé, à la vanille, au fudge, aux raisins secs et au miel. I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E. Finale : Longue, complexe et savoureuse. Avec des notes camphrées, boisées, sucrées et épicées.

Martin 85%
Doré très jaune avec des jambes plutôt lentes à démarrer. Nez: Beau blend de céréales fruitées, avec l’impression qu’un petit sherry cask se cache à quelque part dans l’assemblage. Fruits rouges et sucre brun à fond. Bouche: Encore très sucré et fruité, avec quelques notes timides de dattes, d’épices et de chêne. Intéressant mais sans toutefois cogner un circuit. Petit cuir. Finale: Les épices, surtout le poivre enflammé, prennent l’avant-scène, et nous laissent sur une planche de chêne humide et légèrement amère. Équilibre: C’est rare que je dis cela, mais peut-être qu’un taux d’alcool un brin inférieur aurait un peu calmé la bête et offert une finale moins violente.

Douglas Laing Scallywag

46% alc./vol.

André 90%
Vanille et fruits secs, raisins. Nez licoreux axé sur le sherry goulu, la balance est notoire, les flaveurs variées. Très soyeux en bouche, le sherry demeure prédominent, énormément fruité avec un kick back d’épices tout en revêtant son manteau soyeux et textural. En bouche, gâteau aux fruits du temps des fêtes, bouche fraiche et paradoxalement un xérès un peu austère et vieillot. Finale bien longue, texture huileuse, orientée en force sur les épices et le sherry, les fruits secs, l’orange. On redore ici l’appellation blend, si souvent malmenée…

Patrick 85%
D’une complexité incroyable, mais la balance de l’ensemble me déçoit un peu.  Nez : Très complexe, avec compote de fruits épicés, caramel, vanille et touche de bois brûlé.  Bouche : Chêne, vanille, un peu d’épices et de fruits trop mûrs.  Finale : Longue et marquée d’un caramel trop réchauffé.

Martin 89.5%
Extrêmement vif sur la robe, or étincelant un peu trouble. Nez: Belle influence du fût de sherry. Raisins, pruneaux, dattes, chêne et feuille de tabac. Au second nez, la vanille florale et le miel du bourbon cask nous fait agréablement sursauter. Bouche: Crème brûlée, vanille, miel, bois, épices, touche de boucane de cuir. Beau poids du xérès sur la langue. Finale: Sucre fumé, la céréale fait surface ici, sur une planche de chêne un peu délavée. Équilibre: Un blend sacrément bien construit, dans lequel personne ne vole la vedette. Superbe amalgame du bourbon et du xérès.

Poit Dhubh 21 ans

43% alc./vol.
Son nom décrit les alambics illicites qui pullulaient du temps de la contrebande, et Poit Dhub fait partie de la famille des whiskies gaéliques. Ils représentent l’attachement d’un gentleman farmer aux traditions gaéliques et à son terroir celte en la personne de Sir Ian Noble, dont la production est la plus réputée des Whiskies de “propriétaire”.

André 88%
Finement tourbé et épicé. En bouche; Caramel, toffee, astringent et fruité sur la finale de bouche. Superbe texture, full sherry, bien fruité aussi, avec fond de miel. Longue finale d’orange-nectarine voilée par la tourbe bien docile. Bel équilibre du début à la fin, texture hallucinante. Un superbe whisky qui offre une expérience de dégustation très intéressante.

Patrick 89%
Tout ce qu’on peut attendre d’un blend de cet âge : Complexité, équilibre et superbe texture en bouche. Nez : Belle tourbe, mariée admirablement bien avec les épices et une pointe de chêne brûlé. Bouche : Tourbe suave avec une pointe sucrée, de riches épices et quelques fruits. Finale : La fumée de tourbe s’étire longuement avec une pointe d’agrumes.

Té Bheag

40%% alc./vol.

André 85.5%
Un whisky plus à l’image des Highlands que des iles de l’Ouest. Beaucoup de sherry au nez et soupirs salés plus discrets, iode et douce fumée de tourbe. Je dois avouer que je redécouvre ce blend goûté à mes premiers mois de dégustation voilà près de 13 ans et que je suis vraiment très agréablement surpris. Quoique bien simple, ce whisky a beaucoup à offrir et s’apparente plus au single malt qu’au disparate blend. En bouche, c’est un peu trop épuré, la texture est agréable mais la consistance est fluide et évasive. Bel agencements d’arômes par contre; oranges, tourbe fumée et sucrée assaisonnée au xérès, miel. Avec le temps apparait quelques notes poivrées (à la Talisker) et de caramel-toffee. Finale correcte pour un blend, le poivre est plus présent mais le reste des saveurs de la bouche sont toujours elle aussi présentes. Un beau whisky de semaine, surtout pour le prix ! Dans la gamme du 40$ et moins, ce whisky a définitivement la cote !!!

Patrick 83%
Les saveurs que j’aime, mais sans la complexité et avec une balance ordinaire.  Nez : Caramel et subtile note de fumée et de chêne.  Bouche : Bois fumé et quelques épices.  Notes de caramel.  Texture aqueuse.  Finale : Bois brûlé et épices.  Un peu courte.

Martin 84.5%
Teinte d’un roux orangé quasiment volcanique. Nez: Biscuits, miel et caramel, soulignés par un doux mélange de fumée de bois et de poli à meuble. Citron et céréales, notamment orge et avoine. Bouche: Poivre et iode sont les têtes d’affiche de l’arrivée en bouche. Un énigmatique assemblage de thé, de miel et de vanille vient adoucir le tout. Finale: Plutôt longue pour un blend d’entrée de gamme, enrobée d’un peu de fumée de tourbe et de miel. Équilibre: Un blend plus que respectable, un spectaculaire whisky de semaine. À ce prix-là en plus, ça donne envie de vider son JW Red dans l’évier.

Arran Robert Burns Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.

André 78.5%
Pommes roulées dans des épices, poires très mûres, grains de céréales. Y’a un hic au nez qui m’accroche, le côté céréales organiques peut-être, malgré l’abondance de fruits et l’étoffe citronnée et un peu maritime de la bouche. La bouche est sucrée et fruitée, la texture agréable mais sans rien de très excitant. Les poires sont bien présentes, surtout en toute finale de bouche. Les épices gagnent en force aussi en finale, qui demeure tout de même relativement sucrée. Un blended agréable, mais qui manque de finesse et de raffinement.

Patrick 77%
Un gros bof. L’équipe du marketing devrait avoir honte de salir le nom du plus grand barde écossais avec un blend si ordinaire. Nez : Parfum très léger rappelant certaines journées d’automne, au bord de la mer. Le tout est agrémenté d’une subtile touche de vanille et de marmelade de fruits. Bouche : Un peu de sel et de chêne, puis quelques fruits mûrs et de l’herbe fraichement coupée. Le tout est toutefois dominé par une sensation d’alcool poussiéreux. Finale : Longue et marquée par l’alcool et la poussière.

Martin 78%
Relativement jaune-vert, sur des jeunes tons entre citrouille et moutarde. Nez: Belle fougue et fraîcheur au nez, sur des accents marqués de malt et de poire, de citron avec un brin de fines herbes et de gingembre. Au deuxième nez l’orge grillée l’emporte haut la main. Bouche: Miel et citron sur épices et malt sucré. D’une grande mais maladroite légèreté, on reste tout de même sur de fortes notes de pommes vertes. Finale: Moyennement longue avec un certain manque de caractère. La complexité se fait vraiment remarquer par son absence. Équilibre: Un bon choix pour débuter la soirée, bien des néophytes vont tomber en amour avec, mais il faut avoir la persévérance d’aller un peu plus de l’avant.

Compass Box Delilah’s

40% alc./vol.
Édition limitée à 6324 bouteilles. Pour fêter le 20eme anniversaire du célèbre bar de Chicago Delilah’s, Compass Box sort une édition limitée. Au États-Unis, dans le (grand) monde des biker’s et du punk rock, le bar Delilah’s est une institution. Delilah’s combine du grain (50%) de chez Cameronbridge et des single malts (50%) de Teaninich et Glen Elgin, vieillis en fût de chêne blanc américain (quercus alba), dont certains étaient neufs.

André 82%
Jamais un Compass Box aura été autant effacé. Miel vanillé au nez, grains de céréales maltées assaisonnés de miel frais, accentué de quelques notes de bois de chêne très contrôlées. La texture est très ordinaire, flasque et diffuse. La vanille et le miel jouent un rôle prépondérant et forment l’ossature de ce whisky qui prendra plus de tonus en s’installant en bouche, aidé par une bonne présence d’épices (gingembre et cannelle) … mais un manque flagrant de complexité. La finale affichera de belles notes d’oranges et de toffee, de sucre caramélisé me rappelant les Sugar Crisp. Heureusement, malgré son manque de diversité, il démontre tout de même une belle qualité de présentation sans avoir le caractère de la plupart des autres parutions du même producteur. On s’attend à mieux de la part de Glaser et son équipe.

Patrick 84%
Un whisky léger, mais tout de même offrant une belle complexité.  Nez : Léger, marqué par le miel et la vanille, le tout complété par un peu de chêne et d’orge.  Bouche : Belle arrivée sucrée, suivie d’une vague légèrement épicée.  Miel et vanille sont toujours présents, avec une subtile pointe fruitée.  A la troisième gorgée, on détecte même une touche de fumée très subtile.  Finale : Épices et vanille.  Assez longue.

White Horse

40% alc./vol.

André 80%
Fruits persistants sur la pêche, fruits confits, avec quelque chose d’animal. Cela me fait penser à la chaleur de l’animal entre la selle et le cheval après une bonne course. Quelques notes de cuir aussi. L’arrivée en bouche est plaisante avec quelques soupirs fumés et chauffés un peu bizarre en arrivée, suivie d’une bonne poussée d’épices (gingembre et poivre) et une rétro-olfaction salée. Finale correcte mais qui s’essoufflera un peu trop vite. Un whisky ‘’un peu trop n’importe quoi’’ et qui tire un peu trop partout en bouche.

Patrick 83%
Nez : Pointe de fumée tourbée dans un ensemble que je décrierais comme « crémeux ». Bouche : Arrivée marquée par la fumée de tourbe, des abricots et une touche poivrée. La texture est crémeuse. Ce blend doit contenir une bonne proportion de d’alcool de grain. Finale : Moyennement longue et fumée. Balance : Bien, mais j’aurais vraiment trippé à un taux d’alcool plus élevé. A quand la version à 50%?? Un whisky idéal à apporter dans un flasque, pour un tailgate. Un très bon rapport qualité/prix.

Martin 81%
Au niveau de la couleur, on reste dans un bel ambre neutre tirant légèrement sur le cuivre foncé. Nez: On entame en douceur la chevauchée avec une vague un petit peu épicée avec de fortes notes d’agrumes et de bois. Le tout est soigneusement ficelé de fumée avec très peu d’influence de tourbe. Bouche: C’est à l’arrivée en bouche qu’on décèle un peu plus les whiskies de grain qui entrent dans sa composition. Un peu de patience nous fait du bien par contre en nous renvoyant une explosion de fruits tels abricots, pêches et nectarines. La vraie orge maltée fait surface ensuite avec cuir et épices. Finale: Un ouragan d’épices diverses fait office de finale. Sans être trop longue ou trop courte, elle nous offre cannelle, poivre et gingembre. Équilibre: Un blend tout de même extrêmement honnête, surtout pour son prix dérisoire. Un petit plaisir à boire tranquillement. Mais tant qu’à ne pas le trouver en terre québécoise, je préfère payer un peu plus et me reposer sur la base solide d’un bon vieux Johnnie Walker Black Label.

Pears & Almonds 1982 – Wemyss Malts (Inchgower)

46% alc./vol.
bouteille #1 de 202.

André 89%
Frais et coastal, avec ces accents de sel de mer et une dualité sucrée pas désagréable du tout. Il est indiqué sur l’étiquette ” c’est comme marcher sur la plage ” et c’est vraiment ça. Des embruns maritimes, du sel, de la fraîcheur du bord de mer, un feu de camp sur la plage. Rien de bien compliqué mais un whisky qui fera défiler un film dans votre tête en le savourant. Très inspirant et contextuel.

Whyte & Mackay 30 ans

40% alc./vol.

André 87%
Sherry pétillant et pelures de raisins mauves, prunes, très fruité, avec beaucoup de caractère mais très friendly. Texture agréable, bien fluide avec quelques soupirs de chocolat aux fruits, de sherry, pâte de fruits. Le nez devient de plus en plus soyeux avec le temps et adoucit les quelques accrocs de l’alcool. Finale en pente douce, fruitée sans plus de variantes apportées par le nez et la bouche. Gâteau aux fruits ou Plum Pudding servi avec coulis aux fruits. Un blend de belle conception où on aura troqué l’originalité pour la justesse d’exécution.

Patrick 88%
Nez : Après avoir longuement respiré, je détecte des notes de figues, de raisin et de malt.  Bouche : Malt, figues et caramel.  Très intense au niveau des fruits mûrs et du xérès.  Quelques notes d’agrumes.  Finale : Relativement longue et savoureuse.  Balance : Très savoureux et complexe qui répond aux attentes qu’on peut avoir d’un blend de cet âge.  Il n’y a que le rapport qualité/prix qui soit décevant.

Martin 89.5%
D’un cuivre bruni très proche d’un authentique oloroso. Nez: Impossible ici de passer sous silence l’influence du sherry, qui se hume aisément juste en levant le verre pour en admirer la robe. Xérès, marmelade, cuir, figues, malt, gâteau aux fruits, frangipane. On se ferme les yeux et on est dans la whisky room de Paterson. Bouche: Malt grillé, caramel, amandes, raisins, pruneaux, épices, chêne, sherry, l’ensemble d’une douceur à couper le souffle. Manque légèrement de fougue, mais à cet âge difficile de lui en vouloir. Finale: On reste longuement sur une impression de chocolat noir amer, d’anis, de chêne et de caramel. Équilibre: On pourrait peut-être lui reprocher un tout petit manque d’originalité ou d’individualité, mais dans le genre, cette gestation de Paterson est sans faille. 46% ABV, quelqu’un?