Eddu Gold

43% alc./vol.

Patrick 91%
Un whisky tout à fait unique et tellement bon! L’un des whiskys les plus complexes qui soit, avec une balance magistrale. Nez : Un parfum tout à fait unique, avec des notes de rose, de tilleul, de bois, de vanille et d’abricots. Bouche : Tout d’abord de belles épices boisées, rapidement englouties par des saveurs sucrées, florales et fruitées : abricots, roses, caramel, agrumes, vanille, cèdre et j’en passe!! Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois épicé et les fleurs.

Martin 82.5%
Ambre profond légèrement trouble. Nez: Blé grillé, un peu de mélasse et d’anis. Plus doux et approchable que son cousin le Silver Brocéliande. Bouche: Ample et riche comme texture, épices et fleur de sel sur caramel chauffé et anis étoilé. Caractère inusité mais tout de même beau. Finale: On retombe un peu ici sur des notes rétro-olfactives de réglisse rouge, de mélasse et d’herbe. Équilibre: Encore une fois loin de ma palette, malgré qu’on peut y reconnaître une qualité d’exécution qui manque au Silver Brocéliande.

Gordon & McPhail Ardmore 1991-2003

57.3% alc./vol.

André 91.5%
Voici une belle tourbe douce mais puissante appuyée de sucre et d’odeurs maritimes et de poisson. Cette douceur est trompeuse comme sa candeur en bouche s’aura l’afficher avec passablement de puissance d’ailleurs. Léger feeling de poussière de pierre ou de galets polis bordant les places le long de la mer. Citron et chocolat noir aussi, de suie. Finale de fruits tropicaux et de poivre, bien longue, apaisante. Un whisky exceptionnel qui gagnera des points de par la seule caractéristique qu’il provient du Speyside. Wow, superbe !

RV 89.5%
Off the Scottish beaten path. Le parfum de tourbe annonce merveilleusement bien ce whisky: tout d’abord seulement tourbé, celui se transforme en fumée à mesure que le whisky respire. Surprenante arrivée, les pruneaux que j’avais cru sentir se font maintenant goûter, mais disparaissent en finale où la fumée et la tourbe meurt tranquillement. Sans mettre le doigt dessus, il y a quelque chose de pas réglo dans ce whisky que j’aime beaucoup.

Aberfeldy 21 ans

40% alc./vol.

André 90.5%
On ne renversera pas la planète whisky avec ce nez construit d’éléments prudents et connus – miel, amandes, noix, les oranges chocolatées, les céréales maltées – mais l’ensemble a le mérite d’être bien ficelé et de faire preuve d’un équilibre certain. La bouche est douce et bien balancée; le miel encore, la vanille, le zeste d’orange sera plus prédominent à mesure que l’alcool s’évaporera et se mélangera a perfection avec les accents fruités apportés par le fût de xérès. Je lui trouve beaucoup de ressemblances avec certains Balvenie – le sherry en addition – les saveurs de grains de céréales, le miel et la vanille appuyés d’un soupir d’épices… La finale est un peu molle mais fait encore preuve d’équilibre autant dans sa présentation que dans son évolution, le sherry mélangé d’orange est superbe et ceux-ci mourront dans des draps de miel et de vanille. Un superbe whisky, qui demeure dans les sentiers connus et vendu à un prix raisonnable.

Patrick 88%
Nez : Oranges sanguines, amandes et hickory. Bouche : Noix et chêne, vanille sucrée et marmelade de fruits. Finale : Marquée par la marmelade et la vanille mais malheureusement trop courte. Balance : Sublime complexité, quel whisky! Mais pourquoi avoir laissé les comptables décider du taux d’alcool. À 46, voire 43%, ce whisky serait absolument exceptionnel.

Martin 89%
Très riche et bien doré. Nez: Caramel lourdement malté. Noix et oranges. L’influence du bois est marquée, mais sans trop vouloir prendre toute la place. Bouche: Miel sucré et juteux, beau poids en bouche, marmelade un peu amère, fruits et délicieux toffee. Raisins. Doux et suave, malgré qu’on voudrait un tout petit peu plus de personnalité. Finale: Assez courte sur de fortes notes de vanille et de chêne grillé. Équilibre: Un excellent nez, mais la tranquilité du reste de l’expérience fait patate. Donnez-nous un peu plus de teneur en alcool. Avec un nez et un énoncé d’âge pareil, je m’attends à plus de cette distillerie.

Aberfeldy 12 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
Construite en 1898 sur le site d’une ancienne brasserie appelée Pitlie, par John et “Whisky Tom” Dewar, premier négociant écossais à mettre ses blends en bouteille, la distillerie Aberfeldy est située au cœur des Monts Grampians. A l’exception des années de guerre, Aberfeldy n’a jamais cessé de produire. La distillerie Aberfeldy fut entièrement rénovée en 1972. Le whisky de la distillerie est surtout destiné à la production de blends. Celui-ci entre dans la composition du célèbre blend Dewar’s White Label, Scottish Leader et Johnnie Walker entre autres. Depuis les années 60, la distillerie dispose d’une liaison directe par rail avec les chais de Dewar situés à Perth.

André 79%
Noix et pacanes enrobées de miel, bois fraichement coupé. Sec et très franc en bouche. L’after-taste est par contre plus long qu’évalué à l’arrivée en bouche. La finale est légèrement fruitée (raisins) sans être extraordinaire. Il y a un “off-key” quelque part… Je préfère parfois la quiétude tranquille d’un single malt sans surprise mais encore faut-il qu’il soit bien charpenté et balancé, ce qui n’est pas le cas ici.

Patrick 83%
Grains épicés. Légères épices. Raisin. Banane qui disparaît avec l’arrivée de la finale. La finale, quant à elle, nous laisse un goût sucré dans la bouche.

Martin 82.5%
Ambre cuivré plein de promesses et on l’espère de richesses. Nez: Miel, bruyère et poire. Chêne franc avec une touche de butterscotch ici et là. Bouche: Doux et mielleux. Nectarine, orange et re-miel. Un joli coussin de douceur par rapport au nez. Finale: Moyennement longue et chaude, avec des notes de chêne poussièreux et des échos de miel vanillé. Équilibre: Sans prétention, mais aussi sans surprise et sans éclat. Ça demeure quand même un autre excellent malt de semaine. Comme dans la plupart des cas, avec un léger coup de pied au derrière de sa teneur en alcool, on pourrait se rendre à quelque part.

RV 82%
Vinyle, fleur beurrée, un peu piquant, qui arrive sur la langue avec une certaine fougue. On retrouve un beurre à la Bruichladdich alors qu’on l’avale, et la finale un peu fumée et cendreuse n’est longue que par un malt assez persistant, avec une touche d’alcool bien présente malgré son faible pourcentage. Très bien construit, efficace et bien disposé, mais même à la suite de plusieurs visites, je ne vois pas qui pourrait l’établir dans ses premiers choix. Probablement une bonne base de blend, mais en single malt, je vais voir ailleurs.

Balcones Baby Blue

46% alc./vol.
Corn Whiskey fait à partir d’une espèce de maïs bleu utilisé autrefois dans les cérémonies Hopi.

André 86%
Pelures de concombre, sucre épicé s’amplifiant à mesure qu’il respire et qui se modifie aussi sur les notes de cassonade et de feeling de coquilles d’œufs. La bouche est simple, épurée, mais aussi d’une belle amplitude. En fait, il livre peu mais bien; le sucre, la vanille et le bois. Il devient par la suite plus frais et désaltérant en bouche sur la finale de Sprite au citron. J’aime la spécificité de chacune des étapes de son évolution lors de la dégustation et le crescendo dans lequel celles-ci se succèdent jusqu’en rétro-olfaction. Goûté à l’aveugle, on ne ressent pas vraiment sa provenance de corn whisky mais en y goûtant une autre fois en sachant ce que recèle le verre, il est possible de soutenir que les influences de maïs sont bien là mais qu’elles ne sont pas facilement perceptibles. Il est aussi étonnant de voir qu’il offre plus qu’un minimum de complexité et ce, même vu son court temps de vieillissement.

RV 87%
Dans le monde des microdistilleries, on peut soit imiter, soit innover. Définitivement le second choix dans ce whiskey. Dès le nez de sirop de maïs, on s’entend à être mené en territoire étrange. Loin de l’épi, c’est davantage les feuilles de plants de maïs, trempées dans leur sirop. Au goût, c’est une poêlée très chaude de grains de maïs, moins sucrée mais très consistante qui nous attend. Et en finale, après un aigre détour, c’est le sirop et le grain qui reviennent, avec un aftertaste encore plus végétal. Une belle surprise, est-ce que la recette fera loi difficile à dire, mais un bel essai sans contredit.

Patrick 91%
Au nez, on détecte du sucre, voir de la cassonade qui rappelle un vieux rhum agricole. Aussi une touche fruitée chaleureuse… Un nez appétissant comme on en voie rarement. En bouche, d’abord le fruit, puis une touche de canne à sucre, noix grillées et toujours une chaleur extraordinaire. Je ne pensais pas pouvoir aimer autant un whisky de maïs! Une excellente raison pour être fan des microdistilleries.

Glen Breton 10 ans

43% alc./vol.
Située dans la province de Nouvelle Écosse, Glenora élabore depuis juin 1990 le seul single malt canadien: Glen Breton ! Ses deux alambics proviennent de la célèbre distillerie Bowmore. A bien des égards, son whisky évoque celui de ses cousins écossais comme en témoigne cette version vieillie en fût de bourbon. Le seul Single Malt produit au Canada, à l’aide d’alambics traditionnel.

André 81%
Plus sucré que ce que je m’en souvenait. Vanille, purée de pomme vertes. Belle fraicheur automnale, simple et léger. Le bois neuf sec s’exalte avec vigueur. La vanille se mute à force de respirer en sirop d’érable. La bouche est franche et sèche, présentant des traces de sucre chauffé et de menthe douce. La finale est plus fruitée et mielleuse, jumelé à la même menthe douce de la bouche.

RV 83%
Bien copié des single malt d’Écosse, mais un peu trop conservateur pour une distillerie aussi audacieuse. Beaucoup mieux balancé qu’à ma souvenance, au nez on est dans le champs, avec le miel, les cerises et les sauterelles (pas l’insecte directement, la mémoire olfactive de la chasse à nos appâts de prédilection pour la pêche à l’Achigan). Peut-être même un peu d’eau de rose, qui se transforme en cannelle en bouche, accompagné de chêne, de nougat et de pomme. La finale est malheureusement un peu trop courte malgré une petite pointe de menthe.

Patrick 87%
Fraises, raisins secs, oranges. Fruits et sucre. Un peu d’épices.

Jack Daniel’s Single Barrel #8-1235

47% alc./vol.
Fût #8-1235, distillé 21 avril 2008.

André 86%
Plus sophistiqué que ses jeunes frères.. Épices au premier plan, appuyé d’une légère morsure d’alcool et bien sûr… fruité. Vraiment plus singulier que le Jack régulier. Correct et vraiment agréable mais j’me pitches pas dans les murs.

RV 88.5%
Le whisky qui ferait que je comprendrais ceux qui ne jurent que par Jack Daniels. Toujours la fumée mais beaucoup plus près du bois: boisé, très boisé, mais pas trop boisé. En bouche on transmute vers le charbon, très typé, puis la fumée et des épices et enfin, de la gomme à la cannelle. La finale est un peu plus standard mais avec du caramel qui ressort bien et l’aftertaste où la touche caramélisée se poursuit est appétissante. Le whisky à servir pour attirer les amateurs de scotch du côté Tennessee de la force.

Patrick 88%
Épais très huileux et fumé. Wow, très intense comme arrivée en bouche, les épices et les notes brûlées sont déchaînées ! Le tout est toutefois légèrement tempéré par une touche de vanille vers la finale qui s’étire quand même dans les épices. Le tout est bien équilibré, un Jack Daniel’s « concentré » pour les vrais amateurs du genre !

Milford Single Malt

43% alc./vol.
Wilson Distillery, Dunedin, New Zealand, fermée en 2000.

André 78%
Goût mentholé à la fin, mais finale trop abrupte, comme les montagnes de Nouvelle-Zélande.

RV 80%
Caramel brûlé, plastifié (pas du vinyle). Finale très courte, sauf un peu de sherry. Un peu de sucre à la longue.

Patrick 81%
Caramel brûlé, en effet. Bois brûlé. Chêne. Vinyle? Un peu de sherry et toffee. Un peu mentholé.

Michel Couvreur 12 ans Overaged

54% alc./vol.
Échantillon de la société Michel Couvreur pour le Club de scotch whisky de Québec. Vatted de 54 single malts, non filtré à froid, de 12 à 27 ans provenant de 16 distilleries différentes, embouteillé à son taux naturel de 54%.

André 88%
Puissant sherry, alcool frénétique et avide de se faire valoir. Léger caramel et crème brûlée. Une fois qu’il a respiré, le tout prends finalement place, tout comme les musiciens d’un orchestre se préparant pour un concert. Le sherry, en particulier, est d’une profonde complexité. Très plein au nez, on sent que c’est un whisky qui a beaucoup à offrir. Arrivée puissante et fruité, et l’alcool lui, s’est évaporé comme par magie. Le taux d’alcool y est, mais discret et poli, laissant la place aux arômes afin qu’ils s’installent librement en finale. Le caramélisé sort beaucoup plus après ±15 minutes après avoir respiré.

RV 86%
Fruité, dates et caramel, assez frais sans l’être trop. L’arrivée est beaucoup plus en caramel et en fruits mûrs, puis il explose en finale avec un bon aftertaste sur la langue, qui tire presque sur le cigare. Difficile à classer, à quelque part entre les bourbons, les canadiens et les single malt. Un genre de whisky qui profiterais peut-être d’un vieillissement en baril particulier style Islay cask avec plus de tourbe.

Patrick 87%
Nez assez riche, vineux, fruité et malté. Au goût, xérès et léger malt en finale. Simple et agréable. Me rappelle un Aberlour A’bunadh…

Michel Couvreur 12 ans Unchillfiltered

43% alc./vol.
Échantillon de la société Michel Couvreur pour le Club de scotch whisky de Québec. Vatted de 54 single malts à 43% de 12 à 27 ans provenant de 16 distilleries différentes, sélectionnés et affinés par les soins de M. Couvreur dans ses fûts mouillés de Jerez dans ses caves de bourgogne.

André 83%
Framboises et sherry. L’arrivée en bouche est mielleuse et sans surprise, mais se peaufine rapidement une fois bien installé en bouche où il s’ouvre plus librement. Hyper fruité et très fluide en bouche. Mais le plus surprenant est la finale qui est longue et à saveur de sherry et de tartines aux fruits.

RV 81%
Honorable, ça passe mais ça ne peut pas casser! grand-chose. Vanille, cuirette et noisettes encore vertes. En bouche c’est du Islay – Laphroaig – plus ou moins prononcé mais il manque un peu de longueur mis à part une canne de Noël qui tient bien.

Patrick 79%
Au nez, fumée et feuilles d’érable. Malt. Au goût, le malt se fait tasser par une plus ou moins subtile tourbe fumée. En finale, la fumée demeure mais le malt revient prendre sa place. Quand même plutôt délicat. Manque de finition… A-t-il assez vieilli? A un petit coté new make…