Glen Garioch 10 ans

40% alc./vol.

André 85%
Meilleur que le 15 ans selon moi, encore méconnu malheureusement et souvent oubliés, ces produits sont pourtant très agréable. Mielleux et fruité (bruyère ?).

Patrick 82%
Nez: fleurs, agrumes; Goût: céréales humides, encore les fleurs (violettes). Excellent apéritif, parfait pour la visite compte tenu de son bon rapport qualité/prix et du fait qu’il est facile d’approche.

Glen Garioch Founder’s Reserve 1797

48% alc./vol.
Première expression de la nouvelle gamme de Glen Garioch, « 1797, Founder’s Reserve » rend hommage aux frères Manson, pères fondateurs de la distillerie. Mise en bouteille à 48% sans filtrage à froid ni coloration, cette édition révéle l’influence du vieillissement en fût de chêne blanc américain.

André 84%
Une version boostée à l’adrénaline à laquelle on a insufflé un % d’alcool supplémentaire. Fruité (dans le style des bourbons) avec une texture un peu cireuse. L’effet du chêne (neuf ?) est bien présent, un bon mélange d’épices et de vanille, de pomme-poire, de caramel Écossais. La bouche est plus ferme et l’alcool fais bien sentir sa présence. Oranges et un léger brûlé menant sur la finale sèche à saveur de gingembre et de poivre noir. Un Glen Garioch avec plus de ferveur et un p’tit côté baveux pas désagréable. La douceur fruitée des anciennes versions me manquera. Je crois aussi qu’un taux d’alcool un peu plus bas aurait aidé à l’ensemble, déjà très sec en bouche malgré les sucres de la vanille et son côté fruité.

Patrick 88%
Céréales mouillées et légèrement fruitées. Au goût, malt sucré avec touche fruitée. Finalement non, pas une touche, un plein bol! Soupçon d’épices. Finale intéressante, qui s’étire dans les épices rappelant le bourbon. A mi-chemin entre simple et complexe, une belle surprise!

Martin 88%
Or pâle et orange du désert. Nez: Légère vague d’alcool sucré qui cède rapidement la place à un beau mélange de cire d’abeille, d’orge, de fleurs et de citron. Pointe de vanille et d’herbe en arrière-plan. Bouche: Sa texture assez neutre lui coûte quelques points, mais qui se rattrapent bien avec un taux d’alcool qui ne se cache pas du tout. Malt, vanille, miel et épices dansent pour nous exciter les papilles. Clou de girofle et muscade. Finale: D’une belle durée et d’une agréable chaleur épicée, elle garde les meilleurs aspects de cette expression. Équilibre: Pour un No-Age Statement d’entrée de gamme, je dois avouer qu’il ne laissera personne indifférent.

RV 83%
General Electric: tout le monde peut en avoir sans le savoir, et rares sont ses fans mais aussi ceux qu’elle peut décevoir. Pin et pain, le comptoir en bois bon marché de la boulangerie de Jura, moins en tourbe mais plus en sucre. Arrivée plus fidele mais développement sur le bonbon a la menthe verte, poussant presque sur le dentifrice. En finale, petit éclair de caramel a la sauce malt japonais, avant de mourir sur la menthe et le pin. Pas très rock, du populaire qui s’écoute bien sans nécessairement s’acheter.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Glen Elgin 1996

46% alc./vol.

André 83.5%
Citron et vanille, le tout tapissé d’épices. Belle texture à l’arrivée, même si c’est un peu dépouillé comme éventail de saveurs. Celles-ci apparaissent progressivement en bouche; bois sec, vanille, beaucoup de citron, puis arrivée inattendue d’épices qui dominent la finale, étonnamment longue d’ailleurs. Kick d’eucalyptus et de bonbons Certs, un peu d’Acidité aussi. Étonnant mais pas nécessairement dans ma palette de goûts.

RV 88.5%
Whisky aux fruits? Fruits au whisky. Au nez la cerise est fraîche, l’amalgame de la cerise et du grain est intéressant, est au aussi accompagné de yogourt. Même douceur en gorge ou le yogourt grec à la vanille précède le grain qui paraît un peu aigre tellement le reste de l’ensemble est sucré. Un certain nombre des whiskies sont fruités, mais chez celui-ci, je me demande presque si c’est aromatisé. Manque un peu de versatilité mais pour génial pour les soirées où un Islay semble un peu trop agressif.

Patrick 85%
Parfum de miel épicé, baignant dans la cire de chandelle. Petite touche de fruits. En bouche, d’bord les épices, puis la vanille et enfin le fruit du vin de xérès. Notes de chêne brûlé. La finale offre une belle longueur, s’étirant sur la chaleur du xérès. Bien équilibré ,je lui donne aussi des points pour l’avoir embouteillé a un taux d’alcool qui devrait être le minimum légal selon moi!

Glen Elgin 16 ans

58.5% alc./vol.

André 88.5%
Gros sherry et oranges, fruits secs, pommes rouges, raisins, pâte de fruits, abricot séchés, prunes, chocolat noir, poires. Rarement on aura vu un Glen Elgin dénaturé par rapport à la présentation traditionnelle. J’adore ce nez goulu et généreux, très intense. La texture en bouche est pleine et dodue, parsemée de belles épices, belles notes de chocolat immédiatement au nez puis se développant sur la cannelle, le gingembre et les épices poivrées. Les autres saveurs sont celles humées; oranges, raisins, cerises, abricot, poires. On ressent bien le taux d’alcool mais l’Intensité du sherry le camoufle bien et rend l’expérience très agréable. La finale est sur les fruits secs, les épices et le poivre. Un whisky intense et entier, peut-être un peu trop épicé par contre.

Patrick 88%
Un très bon whisky d’une distillerie trop discrète. Riche, complexe, savoureux et très bien construit. Un whisky parfait pour le samedi soir, au coin du feu. Nez : Parfum étonnamment léger pour un tel taux d’alcool. J’y retrouve des notes de xérès sucré au premier plan, du bois épicé et une touche chocolatée subtile. Bouche : Chaleureux xérès, chocolat noir et un peu de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, boisée et chocolatée.

Martin 89%
Nez: Le vieux sherry poussiéreux saute aux narines d’entrée de jeu. Fruits secs, raisins, pruneaux et tabac séché. Poudre de cacao, pelure d’orange. Évoque un certain âge et une certaine tradition. Bouche: Fruits rouges et chocolat noir, orange, caramel, raisins secs, planche de chêne. Le poivre et la cannelle virevoltent et menacent de tout emporter avec eux. Finale: Plus posée que le début de l’expérience, la finale est portée par la texture et les épices. Le goût de xérès est très présent, soutenu par la force de l’alcool. Fruits secs, caramel et orange. Tabac sec. Équilibre: Un beau dram, bien élégant et riche. Un autre qu’on ne trouve plus…

RV 87.5%
Méga caramel peut-être, probablement, vraiment, assurément pas subtil. Mais rien d’autre. En bouche, c’est la pomme dans le caramel qui s’installe et l’alcool attaque subitement en … Adoi! Très liquide, un peu crasseuse, une belle surprise violente après le nez ennuyant. Pour une Speyside qui semblait inoffensive, c’est une facette cachée peut-être dispendieuse mais que j’apprécie beaucoup.

Glen Elgin 12 ans

43% alc./vol.
Speyside 1900.

André 83%
Voici un parfait whisky pour chaud après-midi d’été. Frais au nez, agrumes et citrons, peppermint éventé puis oranges. Texture – malheureusement – ordinaire, un peu pétillante en bouche, sucrée et bien agréable. Belle finale, accentuée par le toffee, caramel. Très agréable et sans trop de prétention.

RV 82%
Beurre et fleurs très doux comme du lilas pas encore éclos, le nez laisse présager une suite très douce. En effet, ça se poursuit sur la langue, mais un léger goût d’œufs à la coq suivit d’épices vient agrémenter les saveurs. La finale manque de caractère sans être désagréable. Une bouteille passe-partout qu’il vaut mieux ne pas laisser traîner, car sans être grandiose un froid soir de novembre elle pourrait descendre rapidement.

Patrick 80%
Feuillu. Pas de personnalité. Ouin. En bouche, en plus du coté feuillu, une légère touche de fruits qui lui fait gagner quelques points. Une pincée d’agrumes en se dirigeant vers la finale qui lui offre une belle dimension supplémentaire. La finale est sèche, s’étire moyennement. En fait, en oubliant le nez, il offre tout de même une belle diversité, mais il lui manque toutefois une certaine profondeur. Agréable à boire, mais pas au point que j’en redemande…

Glencadam 21 ans

46% alc./vol.

André 85%
Beaucoup plus posé que l’édition portwood de 12 ans mais tout aussi semblable au niveau des arômes; orange, citron et un poivre plus effacé. J’apprécies la balance générale de celui-ci ce qui manquait pour l’édition portwood 12 ans. Très agréable tout en étant affirmé.

Patrick 79%
21 ans ??? Plutôt décevant comme résultat. Le whisky n’est pas mauvais, mais ceci étant dit, je n’y retrouve rien de ce que j’aime dans un whisky. Nez : Parfum marqué par les agrumes, les oranges et une touche de chêne. Bouche : Agrumes et chêne. Une belle texture en bouche, mais les saveurs sont tellement délicates qu’on aurait définitivement eu avantage à l’embouteiller sans la diluer. Finale : Un peu courte et marquée par les agrumes.

Glencadam 15 ans

40% alc./vol.

André 83%
Fruité agréablement; raisins secs, sherry. En bouche, il y a un hic au départ (que je ne trouves pas comment expliquer). Très inhabituel ce single malt. Un peu de réglisse noire peut-être? Le nez n’annonce pas la robustesse que celui-ci nous livre par la suite. La finale est longue comme une grande plaine tranquille.

RV 80%
Un distillery bottling certes, mais à l’image d’un insipide Old Malt Cask ou d’un Murray McDavid fade acheté d’une distillerie anonyme à très bas prix. Craie toute en puissance, il faut attendre vraiment longtemps avant de trouver autre chose, soit du grain miellé, ok mais sans plus. Au goût, un fruité aigre et du caramel mélangé à de la craie, tout juste abordable, vient s’ajouter au mix. La finale est de son côté courte et semble sans but. . Franchement oubliable, à peine à la frontière (inférieure) du agréable.

Patrick 80%
Fruité, Sherry. Légère fumée, Épices en arrière goût. Intéressant, mais rien pour écrire a sa mère!

Glencadam 12 ans Portwood

46% alc./vol.

André 82%
Notes de porto asséchées par les épices et les effets citriques du citron et des oranges. Un peu trop effilé en bouche, tout comme la finale épicée qui complète le tout. Le mélange port finish-épices et poivre ne tombent définitivement pas dans ma palette de goûts personnelle.

RV 84%
Une belle visite en pays tempéré, ni trop chaud ni trop froid. Un peu gêné, les effluves de raisins sont un peu distantes, un peu sauvage, et il faut y plonger pour les savourer. Sur la langue par contre le liquide est très franc, très solide de bois franc, avant de retourner au camp pour une finale de grain qui ne réécrira pas l’histoire gustative. Un aftertaste ok, mais ce que l’on retient c’est indubitablement la balance exceptionnelle de ses éléments.

Patrick 83%
Nez : Malt et porto, avec des touches de chêne et d’agrumes. Bouche : Agrumes (citron, orange), chêne, puis une touche de porto épicé subtile. Finale : D’une longueur moyenne, dominée par la marmelade à l’orange, le poivre et quelques épices à steak. Balance : Un bon dram honnête et bien balancé. Achetée sur un coup de tête à la fin d’un festival de whisky, on pourrait faire un lien avec ça et la fille que tu retrouves dans ton lit le lendemain matin en te disant « ouf, pas si pire », mais que tu n’inviteras pas à déjeuner pour autant.

Gordon & MacPhail Glenburgie 10 ans

40% alc./vol.

André 80.5%
Fruité et liquoreux, chlorophylle et citron. La bouche offre des arômes de canne à sucre et de raisins tandis que les céréales prennent le relais en fin de bouche accompagné par des écales de noix. Ce qu’il gagne en diversité et en saveur au nez, il le perd en texture et en présence en bouche où il demeure diffus et très évasif. La finale manque définitivement de raffinement et de distinction.

Patrick 82%
Au nez, usine de plastique (ou du moins ce que j’imagine que ca doit sentir). En bouche, orge, vin un peu astringent, avec une touche de sel qui lui donne une dimension et des points supplémentaires! Un Speyside légèrement au dessus de la moyenne, qui ne mérite ni un détour pour aller le chercher, ni un détour pour l’éviter. Le prix très raisonnable vous permettra de découvrir à peu de frais une distillerie bien cachée.

Martin 79%
Nez: Un peu de cerise artificielle saute au nez, presque un sirop pour la toux. Sucre d’orge, un peu de foin, un peu de bois et un peu de caramel diffus. Bouche: Texture un brin fade, notes de vanille, de sucre, de poivre noir et de planche de chêne. Fruits rouges et astringence du xérès. Finale: Courte et fade avec les saveurs susmentionnées bonifiées d’un léger vent de cuir tourbé. Rien d’extraordinaire malheureusement. Équilibre: Manque de punch, les saveurs ne sont soit pas assez affirmées ou pas assez en harmonie. Bien décevant que ce dram.

RV 82%
Plastique de blocs Construx et épices à steak diverses, le tout avec un peu de souffre d’allumettes. Plus vineux en bouches avec sa finale intéressante qui légèrement tourbée et salée, presqu’à la Bowmore. Un peu plus que convenable, sans quand même être révolutionnaire.

Glenalmond 10 ans Vintage 1998

40% alc./vol.
Glenalmond est un mélange constitué uniquement de single malts des Highlands soigneusement sélectionnés, puis réunis ensemble dans une même cuve (vat en anglais), pour obtenir un pur malt, appelé encore vatted malt, après une période de maturation pour atteindre un équilibre des arômes.

André 84.5%
Fruits agressifs, sherry puis amandes et beurre. La bouche est douce et suave et d’une belle clarté; bananes flambées au sherry, oranges – menant sur la finale épicée et d’une belle longueur fortement influencée par les oranges encore une fois. Un malt à priori ordinaire mais livrant de belles surprises.

RV 80%
Nez à l’image d’un blend, malt en vrac sans grande définition. Arrivée plus moelleuse que goûteuse malgré une faible cerise qui vivote jusqu’a ce que l’alcool arrive. La finale (son meilleur point) est un peu en sherry et conclue par une vague de fruité en finale. À l’image du Stronachie, un whisky monotone et monochrome dont le seul avantage est de l’avoir trouvé malgré sa rareté ou de l’avoir goûté pour ne pas avoir à se le procurer.

Patrick 83%
Fruité du genre xérès, mais aussi marqué par les épices du bourbon. La finale est marquée par les fruits et s’étire tranquillement sur les épices. Le tout est bien équilibré: ce scotch semble un bel assemblage qui a permis d’aller chercher le meilleur de chaque fut.