Famous Grouse 37 ans Robert Burns 250th Anniversary Limited Edition

47.6% alc./vol.
250 bouteilles émises en édition très limitée par Famous Grouse en l’honneur du 250eme anniversaire de naissance du célèbre poète anglais Robert Burns. Ce blended scotch de 37 ans d’âge (Robert Burns est mort à l’âge de 37 ans) est remis à divers organismes afin d’amasser des fonds pour une œuvre caritative de leur choix. Certaines de ces bouteilles, mise à l’enchère, ont récolté jusqu’à 5000$ pour une seule de ces bouteille de 500ml.

André 90%
Canneberges, cerises noires, adouci par le miel. Bouche ample et sirupeuse, fine fumée, miel et confiture de cerises. Finale très équilibrée, chêne et une belle poigne d’alcool. Richesse et complexité. Une belle réussite de John Ramsay.

RV 82.5%
Un whisky à mi-chemin entre la typicité cinglante des single malt et la variété tranquille des blended. Malt légèrement épicé au style Speyside anonyme, assez vert et un peu miel de bruyère qui faire paraître olfactivement le mélange à court de ses 37 ans. L’arrivée est beaucoup plus boisée, mais le développement reste tout de même assez limité, passant timidement du bois aux épices chaudes mais un peu disparates et floues. En début de finale, un peu de bois tourbé, puis le bruyère puis les épices. L’aftertaste est quant à lui plutôt ordinaire (voire son point faible), avec un retour agaçant sur le végétal qu’on trouvait au nez. Comme blend, c’est assez bien, mais me confirme encore une fois que je préfères de loin les single malt, et à 37 ans, je trouve qu’ils ont peut-être attendu un peu longtemps pour pas grand-chose.

Glenmorangie 15 ans Sauternes Wood Finish

46% alc./vol.
Ancienne édition. 12 ans en fûts de bourbon, puis 2 ans en fûts de sauternes.

Patrick & Pierre-Luc 89%
Au nez, sent le sucre qui a chauffé dans une casserole et le cantaloup. En bouche, un sucre doux et chaleureux avec une petite pointe de raisins blancs et de miel de pomme. En finale, la chaleur du sucre s’étire longuement. Moins doux que le 12 ans que nous connaissons aujourd’hui… Ou du moins, plus intense.

Ben Nevis Traditional

46% alc./vol.

Patrick 85%
Volutes de fumée, d’orange et de tourbe. Toute une surprise! En bouche, la tourbe et la fumée sont toujours présentes, ainsi que les pelures d’orange. La finale est marquée par le sel (malgré ce que le responsable du marketing de la distillerie, devant moi, en dit!). Une belle balance, un goût plutôt jeune.

Ben Nevis 15 ans 1996

51.7% alc./vol.

Patrick 83%
Au nez, xérès avec une note vineuse. En bouche, toujours le xérès et une subtile pointe de fumée. La finale s’étire sur une note de xérès et… d’air mouillé! Bien équilibré, mais perds de nombreux points au niveau de la finale.

Ben Nevis 10 ans (ancien embouteillage)

46% alc./vol.
(Long) John MacDonald créa la distillerie Ben Nevis en 1825. Elle doit son nom à la plus haute montagne du Royaume-Uni (1334m). En 1981, la distillerie fut vendue au groupe Long John qui faisait partie du groupe Whitebread. La distillerie fut agrandie, mais ferma ses portes au bout de 2 ans en 1984. Au cours de ces transformations, l’alambic de type Coffey fut supprimé. Nouvelle fermeture en 1986, jusqu’au rachat de la distillerie par le groupe japonais The Nikka Whisky Distilling Company Ltd en 1989 qui rouvrit la distillerie le 28 septembre 1990. Une grande partie de la production est utilisée pour l’assemblage, notamment pour Glencoe et Dew of Ben Nevis.

André 79%
Nez désagréable me rappelant ce que l’on retrouve dans l’édition Bowmore 1992 Bordeaux Cask, puis vanille et raisins. Maintenant plus paisible que lorsque le verre a été versé. On dirait qu’il a été affiné en fût particulier. Arrivée en bouche ordinaire, sans texture d’où le côté de raisins mauves s’extirpe avec difficulté de l’ensemble. Le côté sulfureux et de coton à fromage disparait quelque peu en bouche pour réapparaitre en finale. Celle-ci étant de bonne longueur, ne réussit qu’à laisser encore plus de place à ce désagréable sulfureux afin qu’il s’étende encore plus et n’en éclipse le reste des autre arômes. Décevant sur toute la ligne.

Patrick 81%
Nez marqué par l’orge, un chêne sucré et une touche de vanille. Nous y retrouvons aussi malheureusement une touche de soufre. En bouche, fruit intense avec une pointe d’épice. La finale s’étire sur une belle note épicée. Semble beaucoup plus vieux qu’il ne l’est en réalité. L’ensemble est agréable, mais ne fait pas bouger les montagnes.

RV 75%
Les mauvais côtés gustatifs d’un cask finish pour une édition régulière. Soufre et grain de houblon passé date, ou bien wine cask qui a trop mal tourné. L’arrivée de porto aigre est somme toute correct et la finale est potable mais je l’associe beaucoup trop au porto (que je n’apprécie pas) pour me rendre l’expérience souhaitable.

Mackmyra Reserve Single Cask Sample Elegant Swedish Oak

52.4% alc./vol.
Distillé le 30 juin et embouteillé le 28 juin 2012 dans la mine de Bodås, bouteille #55 de 59.

André 93%
Voici un des plus beau nez de mes 12 ans de dégustation de whisky. Fruits rouges sauvages, confiture de fruits, fruits confits. Hyper généreux sur arrière plan de caramel et de vanille saupoudrées de sucre et d’épices. La bouche est ronde et puissante, texture soyeuse, les fruits en avant-plan, le caramel courtisant les épices à la cannelle. Légère texture cireuse et une bonne vague assez ferme d’alcool. Cela accentue grandement l’effet des épices en bouche. Finale très longue, forte sur les épices et le bois sec, avec un rappel sur les fruits rouges. Une distillerie comme Mackmyra n’a pas 200 ans d’histoire sur lesquelles miser au niveau marketing, alors il se sont tourné vers l’innovation et la quête de leur entité propre en tant que distillerie Suédoise. Ici, nul envie à vouloir copier les distilleries Écossaises et nous, nous profitons des résultats. Superbe!

Patrick 92%
Parfum très très très fruité, sucré et chaleureux. En bouche, quelle sensation! Jus de fruit brûlant et exquis. Sucré, épicé, complexe, sublime. Finale longue et épicée. Quelle balance! Quelle intensité! Incroyablement bon! J’adore!

Martin 91%
Nez: Caramel, fruits confits, vanille, boisé, un peu d’épices fumées. Bouche: Caramel salé, cannelle, lavande. On goûte à fond la force du Cask Strength. Finale: Déscend avec chaleur et douceur. Dure longtemps. Soupçon de colle de derrière de timbre postal qui rappelle l’interminable finale du Balcones Brimstone. Équilibre: Rare et exquis. Dommage. Fort à parier que je n’en reboirai jamais…

RV 93%
Un baril et une recette tout simplement efficaces; lorsque je compare ce whisky à certains Speyside fruité (par exemple le Balvenie Double Wood) je me demande à quel point les scotches pourraient encore être meilleurs s’ils sortaient des gonds de leurs vieilles traditions et des vieilles règles de la Scotch Whisky Association. Fruité de confiture de bleuets hyper concentrée, le nez est très long et puissant, mais sait s’adoucir d’un caramel juste à point et du bois fraîchement coupé. D’abord doux puis violent en bouche, de la fumée de charbon semble vouloir se faire connaître. Sans compromis, l’orange et le caramel me font passer au whisky-yogourt Woodford Reserve Seasoned Oak. Moins de surprise étant mon deuxième Single Cask, le raisin et l’orange savent me convaincre toutefois de garder une note similaire.

Famous Grouse 30 ans

43% alc./vol.

André 86.5%
Barre de chocolat fruits et noix, gâteau aux fruits. Le miel n’arrête pas de musarder et est d’une irrépressible douceur. En bouche, clair et épuré tout en ayant une belle et attachante présence. Je ne sais pas pourquoi mais à l’opposé du dicton “l’union fait la force”, on dirait que marier des single malts donne tout à fait l’opposé. Celui-ci est à la fois superbe sans avoir une singularité et sa personnalité propre, tout comme le sont les single malts.

Patrick 89%
Au nez, léger malt et vanille rappelant le Macallan. Au goût, wow, de nombreuses dimensions s’ajoutent : à la vanille et au malt s’ajoute les fruits, les fleurs et surtout une fumée très marquée! Un scotch extrêmement riche, délicieux, qui nous réserve des surprises à chaque gorgée. Toutes nos papilles gustatives sont comblées!!! La finale disparaît tranquillement en laissant la vanille venir tout enrober.

Oban Managers’ Choice 9 ans 2000

58.7% alc./vol.

Patrick 88%
Au nez, sel, une petite pointe d’orange typique d’Oban et malt. En bouche, le tout est enrobé de vanille, avec du sel, un miel discret et évidemment l’orange. La finale est marquée par des notes d’oranges salées. Wow. J’aime.

Talisker Storm

45.8% alc./vol.
Assemblé à partir de fûts de second remplissage à qui l’on a donné une nouvelle vie en rebrulant leur intérieur, après les avoir grattés et poncés. Pour éviter la rupture de stock à moyen terme, certaines distilleries préfèrent anticiper en commençant à supprimer les références à l’âge de ses nouveaux embouteillages. Storm est le premier d’une série parue au cours de l’année 2013. (Storm, Dark Storm et Port Rhuige)

André 85.5%
Fût de chêne caramélisé saupoudré de coconut et de bananes poivrées. Il fait définitivement bien beau à l’ombre de Neist Point même si le vent du large apporte son lot de saveurs distinctives. On n’est pas loin de la mer, ça sent la plage et le poivre distinctif de Talisker à plein nez et la fumée du fût un peu carbonisé aussi, un mélange de sauce BBQ fumée et poivrée peut-être. Je retrouve des similarités de fruits rouges à certaines saveurs qui me rappellent les fûts de sherry mais je ne peux confirmer qu’il y en a eu utilisation dans le cas présent. La bouche est franche et robuste, fruitée, poivrée, fumée et délicatement salée. Au départ, je le trouvais plutôt doux mais, chacune des gorgées en augmente la vigueur. Globalement, un Talisker qui se situe entre le Port Rhuige et le Dark Storm… fruits, sel et poivre, charred du fût de chêne.

Patrick 85%
Au nez, les notes fruitées sont surprenantes, surtout après avoir goûté au 10 ans. Le tout est accompagné de notes de meringues et de charcoal. En bouche, un peu de poivre à la Talisker, mais toujours les fruits (melon-miel et caramboles) et la meringue. La finale est poivrée et fruitée et somme toute intéressante. Un très bon whisky, mais il y a un petit manque au niveau de la balance qui m’accroche. A l’aveugle, malgré les notes poivrées, j’aurais eu de la misère à reconnaître la distillerie. Le whisky est nommé Storm… Ouin. Faut comprendre qu’en Écosse, une chute de neige d’un pouce est pour eux une tempête.

Martin 84.5%
Joliment ambré et doré. Majestueux Solaris. Nez: Honteusement timide au nez. Pratiquement aucune fumée, et le sel de mer propre à l’île de Skye tarde à se montrer. Un peu d’orge et de miel diffus se montrent, mais n’empêchent pas ce nez de ne nous offrir qu’un verre d’eau du robinet garni d’une pointe de fruits à la fin. Bouche: Ah! Ici ça se développe un peu. La texture, quoiqu’un brin aqueuse, est très agréable. Fortes notes maltées de fruits rouges et de fleur de sel. Retour en force des céréales et du miel, sur un mince nuage de fumée. Finale: Pas extraordinairement longue, mais intéressante. Poivre et fruits séchés, toujours soulignés par un voile discret de fumée. Équilibre Pas mauvais du tout, mais de là à parler de tempête… Quelques notes ne sont pas au rendez-vous pour mériter le nom Storm…