Glenmorangie Lasanta

46% alc./vol.
Lasanta veut dire “chaleur et passion” en gaélique. Glenmorangie The Lasanta a été vieilli d’abord en fût de bourbons puis en fûts de Sherry Oloroso.

André 82%
Wine finish power avec une couleur cuivrée et rosée. Nez vineux avec une pointe salée. Vraiment ordinaire, mérite d’aller me faire remboursée ma bouteille que j’avais en attente.

Patrick 87%
Au nez, raisins enrobés de chocolat, miel et caramel mou. Notes de citron et de caramel croquant rappelant la crème brûlée. Crème glacée au rhum et raisin. Au goût, xérès avec notes de raisins, d’écorces d’orange, de noix et caramel au beurre. Goût de noisette enrobée de chocolat, notes épicées, et un peu de cuir. Finale longue à l’orange épicée et noisettes enrobées de chocolat. Superbe whisky. Se marie admirablement bien avec un fromage québécois “Cheddar Perron Doyen 4 ans”, de renommée internationale.

Martin 87.5%
Le soleil couchant de Californie le fait paraître d’un cuivre bruni déscendant jusqu’à un xérès doré. Nez: Vague de raisin, avec un bon accompagnement de citron sûrette et de sel. Un fond de cuir, de mélasse et de rhum tente de faire surface sans jamais tout à fait s’affirmer proprement. Une touche de sherry est tout de même présente, surtout au deuxième nez, bien qu’étouffée par le miel signature de Glenmorangie. 2e dégustation, malt classique de la distillerie dans toute sa splendeur, rehaussé par des notes de céréales, de raisin et du plus infime des cuirs. Bouche: Sherry, raisin, bourbon, beurre salé et cassonade. Vague de chaleur mielleuse qui n’est pas sans rappeler l’expression originale de la distillerie. 2e visite, l’influence du xérès semble beaucoup plus marquée. Le taux d’alcool explose agréablement en bouche. Finale: Courte mais réconfortante, avec des notes de sherry. On la sent déscendre dans une ondée chaude et épicée. Équilibre: On dirait ici que Glenmorangie essaie d’imiter les Fine Oak de Macallan, mais malheureusement son autrement excellent malt de base ne s’y prête guère. Qu’ils s’en tiennent aux autres affinages qui, aussi saugrenus soient t-ils, ne cesseront d’agréablement nous surprendre. Après tout, on ne peut pas gagner toutes les batailles. 2e évaluation, je ne sais pas s’ils ont modifié la recette, chose possible avec les expressions de base des grandes distilleries, mais cet embouteillage est clairement supérieur à celui qui m’a servi pour la première critique. Le sherry vole la vedette. Si vous avez les reins (ou le foie) assez solides pour les expressions à finition de Glenmorangie, qui malgré leur taux d’alcool raisonnable semblent exploser, c’est un embouteillage à garder presque en tout temps dans votre armoire à scotch.

RV 76%
Pauvre au niveau de l’imagination. Salé a la Bunnahabhain, feuilles séchées et gros raisins rouges. L’arrivée est toute aussi rouge mais le vin est trop fort en début de finale, ce qui brise tout l’ensemble. Dépassant la finition, on dirait une infusion au vin.

Glenfiddich 18 ans (embouteillage US)

43% alc./vol.
Version embouteillée pour les États-Unis à 43% d’alcool, le reste de la planète devant se satisfaire de 40%, à l’instar du Macallan 12 ans.

Martin 91.5%
Couleur brun sherry, comme la bouteille. Nez: De la vanille boisée saute au nez en partant. À peine salé, un curieux mais séduisant mélange de sucre caramélisé, de toffee, d’orange sanguine, de mélasse et de pétrole. Bouche: Orge et dattes trahissent tout de suite le fût de sherry, mais ce n’est pas long avant que le fût de bourbon se montre le bout du nez par le biais de cassonade, marmelade et Golden Grahams. Extrêmement doux. Finale: Fumée de charbon. Pruneaux et poires. Moelleuse et savoureuse. C’est comme les matins d’hiver où l’on est si bien au chaud dans son lit et que juste l’idée d’en sortir est épouvantable. Équilibre: Remarquable. Supérieur à ses petits frères. Très abordable pour un malt de 18 ans. Définitivement à mettre sur ma liste d’épicerie de la SAQ.

Bulleit Bourbon Frontier Whiskey

45% alc./vol.
Cette bouteille à l’ancienne contient un straight bourbon riche en seigle (30%).

André 89%
Les arômes fruitées et épicées vous ouvrent la porte sur une expérience sensorielle qui s’avèrera très intéressante. Le nez est légèrement épicé. En bouche, les fruits vous envoûtent de leur présence agréable. Très rafraîchissant ! Le citron et les oranges se marient par la suite comme un vieux couple qui se connait depuis longtemps. Un tango gustatif langoureux et passionné sur une longue finale. Wow!

Patrick 86%
Un bel entre-deux bourbon-rye qui offre une agréable sensation en bouche. Nez : Parfum rappelant plus les épices d’un rye que les arômes d’un bourbon. Après quelques secondes, on détecte des effluves sucrées de cerise et de maïs, ainsi qu’une petite dose de sciure de bois. Bouche : Goûte définitivement plus le rye que le bourbon, avec de belles notes épicées et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur les saveurs précédemment citées ainsi qu’une petite touche très subtile de cerise sucrée, nous rappelant qu’il s’agit bel et bien d’un bourbon.

Martin 86%
Coloration d’une étendue cuivrée oscillant entre roux et châtain, et je ne parle pas de chevelure ici. Nez: Épais de vanille et de caramel avec une généreuse touche de chêne américain. Un petit vent de pain de pumpernickel grillé. Aucune brûlure d’alcool au nez. Ça peut être trompeur et dangereux. Bouche: Très léger, peu huileux. Les épices et particulièrement le seigle explosent en bouche dès le départ. Le ballet s’enchaîne avec un peu de cassonade brûlée accompagnée d’un petit côté floral. Finale: Les épices perdurent légèrement avant de laisser une place de choix à un beau gros vent de maïs de bourbon juteux. Équilibre: Excellent rapport qualité-prix, surtout aux États-Unis. Au moins cette expression est disponible en SAQ. Souhaitons qu’un jour elle importe son petit frère par chez-nous…

RV 83%
n peu fumé et cerise terreuse, inhabituel. L’arrivée est douce, avec beaucoup de grain. Le sucre s’empare de la finale, avec une fumée toute aussi douce. Sans mauvaise surprise mais aussi sans surprise. Une petite bouteille toute discrète qui masse la gorge doucement, qui se prend langoureusement.

Bruichladdich Octomore Edition 02.2 Orpheus 5 ans

61% alc./vol.
Voici le nouvel opus de Bruichladdich : rien moins qu’un finish en fût de CHATEAU PETRUS pour ce très spécial, très tourbé whisky d’Islay mis en bouteille en 2009 par la distillerie de Bruichladdich. Avec un taux de tourbe toujours aussi fabuleusement élevé (record du monde en la matière, soit 140 ppm de tourbe !), Orphéus s’est vu attribué la note de 96 points dans la dernière édition de la ‘Whisky Bible’ 2011, avec le titre tant convoité de Single Malt Whisky de l’année ! Bouteille #12049.

André 90%
Nez du Ardbeg Uigeadail en fût de vin, médicinal et tourbe plus discrète que l’on aurait pu le penser. Nez du Bowmore Bordeaux cask. La bouche est pierreuse, poussière de marbre, il explose littéralement en bouche ! La langue en est abasourdie, comma taquée à la brocheuse dans le palais. Les fruits prennent en puissance, dominé principalement par le raisin. L’estomac est par contre épargné de façon très surprenante, après l’explosion en bouche, il colle au palais en en gorge mais ne se sent pas dans l’estomac.

RV 88%
Est-ce que la course aux PPMs commence à prendre du sens? Fumée et tourbe, sur la langue, c’est un peu trop fort en alcool, puis en tourbe, puis en tourbe puis en tourbe, puis enfin, le miel de trèfle. La finale est toutefois un peu étroite de tourbe avant un tournant vers les fruits. Peut-être trop fort en alcool, j’y détecte une amélioration mais ça demeure un peu trop un trip de tourbe.

Patrick 92%
Nez: Belle fumée de tourbe intense. Quelques notes fruitées et poivrées viennent offrir une belle dimension supplémentaire. Bouche: En bouche, le poivre explose joyeusement, menant la charge de fumée et de tourbe. La sensation, très chaleureuse, est des plus agréable, surtout lors d’une froide soirée d’automne. À la deuxième gorgée, nous détectons toute la complexité avec les notes de petits fruits et d’épices. Finale: Longue, fumée et intense. Balance: Sans faute! Complexe et intense, comme j’aime mon whisky!

Glen Garioch 8 ans

40% alc./vol.

André 83%
Agréable et sans prétention, pourquoi prétendre ce que l’on est pas… Beau nez de pommes et de fruits tropicaux, une touche florale (violette), du miel et de la vanille, du bruyère peut-être? La bouche est fluide, épurée (un taux d’alcool de 43% aurait aidé un peu d’ailleurs) la texture laisse à désirer mais les saveurs sont agréables; fruité et légèrement herbeux, une subtile pointe de tourbe et de bruyère, du miel aussi, de la vanille, des fruits tropicaux et un peu de citron en support. Finale douce et florale avec toujours ces mêmes fruits en épilogue. Un whisky qui étonne pour les maigres 39$ déboursés.

RV 81.5%
Malgré le paysage en surface, une fois sous le liquide j’ai plus l’impression d’être dans le fleuve St-Laurent qu’à la barrière de corail. Bel amorce, le dessus de la vague dégage de la pomme plus rouge que verte du Glengoyne 17YO vient se mêler au miel boisé du Glenfiddich Rich Oak, le tout saupoudré d’une nappe de cannelle. Très visqueux puis vineux en bouche, j’attends quelque chose de profondément sucré, mais ça reste très sec. En finale, on s’enfonce dans les copeaux d’épinettes, manquant de peu le fond de pin peu profond vieilli, tel des planches d’un vieux washback oublié. Comme recette, j’ai vu mieux trempé, comme quoi plonger dans l’eau boisé en combinaison de plongée intégrale enlève tout le feeling.

Patrick 70%
Nez: Ouch… Petite pointe de soufre… Qui cache tout le reste. Goût: Pas mieux. Finale: Soufre. Balance: Who cares?

Macallan 18 ans

43% alc./vol.

André 89.5%
Fruits secs, caramel croquant brûlé, beurre. Très sherry et boisé avec un soupçon de fumée en finale.

RV 81%
Un whisky qu’on boit sans s’en rendre compte. Et sans goûter. Encore du malt un peu douillet et légèrement boisé qui s’approche des canadiens, à la manière des distilleries anonymes. L’arrivée est fruitée avec du sucre cassé, rien pour déplaire mais beaucoup trop conservateur, à la limite un peu austère. Une coche au-dessus des single malt sans nom, un beau sucré bien wavé, mais rien d’excitant.

Patrick 91%
Se boit tellement facilement. Du vrai bonbon. Très doux, sucré et fruité. Marqué par le sherry de façon très intense. Caramel et vanille.

Martin 88.5%
Couleur ambre roux, acajou. Nez: Le vent de sherry est moins présent à mon avis que dans le 12 ans, mais on accorde rapidement son pardon à son aîné quand il nous prend au dépourvu avec des arômes de raisin, vanille, fruits secs et mélange à gâteau, sans oublier le caramel, le miel et une délicate pincée de coriandre. Bouche: Caramel, crème brûlée, beurre. Poivre noir. Moins complexe que ce que le nez nous annonçait. Se boit pourtant très bien. Finale: C’est enfin ici que le sherry fait son apparition et s’étire doucement main dans la main avec le malt et les épices, pour finir avec une pointe de fumée qui vient délicieusement nous chercher. Équilibre: Je m’attendais malheureusement à plus. Il me semble manquer de colonne pour un Macallan. On dirait qu’il a laissé un je-ne-sais-quoi dans les six années de plus passées dans le tonneau. Pas mal dispendieux pour ce que c’est. 46% d’alcool l’aurait-il aidé?

Mackmyra Vit Hund

46.1% alc./vol.
ART NR # MV-001. Vit Hund signifie white dog en suédois, qui est un new make donc un whisky n’ayant subi aucune maturation.

André 82%
Nez défini et tranché, genièvre-gin et ça ressemble beaucoup à de la grappa (c’est ce qu’on m’avait dit d’ailleurs) de part son côté très fruité à saveur de raisins assortis d’un côté floral un peu bizarre. Bouche épurée et claire – le taux d’alcool y est pour quelque chose – les raisins prédominent et des odeurs florales complètent le tout. Finale relativement douce, ponctuée de raisins et d’une touche de citron.

Patrick 79%
Il est toujours amusant de découvrir le new make d’une distillerie qu’on aime bien. Mais parfois, ça nous fait réaliser à quel point ils sont habiles avec le vieillissement de leur whisky! Nez : Parfum de grappa mélangée à un new make de whisky. Bouche : L’alcool et des fleurs qui y macèrent, avec quelques épices subtiles. Finale : Épicée avec une touche d’agrumes.

Michel Couvreur Candid

49% alc./vol.
Tiré de 4 petits barils de 250ml, cette édition limitée a été élevé en baril de xérès PX.

André 92%
Superbe nez, bien rond, bois mouillé, fruits secs. C’est un peu extrême comme sherry. Gâteau aux fruits dans son jus, celui tout juste sorti de son emballage de plastique, celui qui est vendu à l’épicerie dans le temps des fêtes, les oranges. Le sherry ressemble à celui des vieux Macallan ou Glendronach, avec beaucoup de caramel aussi. La bouche est franche et bien fruitée, le sherry omniprésent et le raisin secs en finale de bouche, oranges sanguines également sur toile de fond de poussière. Le côté toffee/caramel gagnera en importance à chacune des gorgées supplémentaires. Finale moyennement longue, abondamment fruitée et axée principalement sur le sherry et saupoudré de quelques épices.

RV 93.5%
Le Français débarque à la cabane à sucre où la bouilleuse fume de divines vapeurs sucrés et de carbonisation de bois. Une fois de plus, le nez de xérès est poussé à l’excès mais contient aussi un côté herbeux et épicé. En bouche, l’arrivée surprend de sa cendre avec une excellente suite de saveurs interminables, le tout évidemment dans le sucre. Et si la bouche y va dans la franchise de la cabane, la succulente finale est la maîtrise parfaite entre le sherry et les pointes de la tourbe jaune. Aussi bon que les meilleurs Aberlour Abunad’h, et pour une fois un prix presqu’abordable, c’est tout à fait, tout à fait réussi.

Patrick 92%
Nez: Riche xérès très mûr. Pointe d’orge. Bouche: Xérès onctueux et chaleureux. Pas subtil mais efficace! Finale: Longue et chaleureuse. Balance: Parfaite. RIP Michel. Et surtout, merci!

Michel Couvreur Blossoming Auld Sherried

45% alc./vol.
Single cask, 106 bouteilles. Vieilli pendant plus de 20 ans en fût de sherry, on compare ce single cask aux grands bas armagnacs. Réduit à 45% avec de l’eau écossaise. Michel Couvreur est un embouteilleur indépendant belge de whisky écossais dont les caves de vieillissement se trouvent en Bourgogne. Il s’est spécialisé dans les whiskies insolites produits selon des méthodes artisanales, comme par exemple le Bere Barley, un whisky tenant son nom d’une variété d’orge à faible rendement cultivé aux Orcades. Contrairement à nombre d’embouteilleurs indépendants, Michel Couvreur ne précise jamais sur les étiquettes de ses bouteilles la distillerie où chaque whisky est produit. Ceux qui sont réduits le sont avec de l’eau de source ou de lac d’Écosse importée en citernes. Cet embouteilleur considère que « 90 % de la qualité d’un whisky provient du fût, et seulement 10 % du procédé de distillation », et il utilise des fûts de xérès, plus rares et plus coûteux, comme on le faisait anciennement.

André 89.5%
Marmelade de fruits, cerises, bois humide. Un exercice sur le sherry très rectiligne. En bouche, texture hallucinante, enveloppante et grasse, très liquoreuse et soyeuse à la fois. Le miel est plus apparent en bouche, adoucissant l’ensemble, mais le sherry demeure prédominent. Finale un peu plus sèche, abondamment fruitée et influencée par le sherry. N’eut été du taux d’alcool, on aurait pu penser à un Aberlour Abunadh, le côté liquoreux en addition. Par contre, pour le prix, on repassera, ce qui l’empêche de passer la barre du 90%.

RV 91%
Quelle splendide petite fleur mielleuse épanouie! Au nom et au nez, on croirait avoir à faire avec un Aberlour Abunad’h qui aurait séjourné trop longtemps en fut de sherry, toutefois en bouche on oublie le baril trop for: avec juste le bon poids sur la langue, la cerise s’impose et triomphe dans la grandiose finale. Avec un aussi gros véhicule, peut-être aurait été plus sage démarrer sans mettre la pédale au plancher mais une fois décollé, la balade sur cette autoroute de cerise et de miel à quelque part entre Cognac et Armagnac est réellement merveilleuse.

Patrick 90%
Nez: Doux xérès très sucré. Bouche: Très sucré, très fruité, chêne puissant. Finale: Sucré, longue, savoureuse. Balance: Complexe, puissant et doux a la fois. Tout de même 3 fois trop cher. Achetez plutôt 2-3 Candid de la même maison.

Macallan 12 ans (embouteillage US)

43%% alc./vol.
Version embouteillée à 43% d’alcool uniquement pour le marché américain.

Martin 88%
Entre auburn, henne et acajou se situe le choix de la teinte la plus appropriée. Nez: Explosion d’épices et de xérès. Raisins secs, pruneaux et toffee. Miel et bois de chêne. Une touche de zeste d’orange vient couronner le tout. Bouche: Cerise, caramel à peine salé, très doux, onctueux et velouté. Vague de canneberges et d’essence de vanille. Finale: Douce et épicée à la fois. Pointe de feuille de tabac. Impression restante de beurre et de gingembre. Équilibre: Un solide Macallan. Un excellent sherry d’entrée de gamme. Un de mes whiskies de semaine aux États-Unis, quand le taux de change le permet.