Grey Goose

40% alc./vol.
France

RV 81%
Parfumée mais très éthérée olfactivement, il faut presque y plonger le nez dedans avant de sentir la moindre des choses. Même chose et bouche, quoiqu’avec un léger pierreux, qui s’intensifie en début de finale, avant de se calmer et ne laisser pas grand souvenir. A l’image de la cuisine française, cette vodka se targue souvent d’être la plus aimée au monde, mais à mon humble avis elle est beaucoup peu trop peu aventureuse et trop aristocratique. Qui ne risque rien ne peut se contenter que de la normalité. En un mot: antiexotique, donc parfaite pour les mix, mais quand même passe bien seule.

Finlandia

40% alc./vol.
Helsinki, Finlande. À base d’orge à six rangs et d’eau glaciaire pure.

RV 82%
Feuille de fraisier et vanille déposé sur de la neige fraîche. La vanille se poursuit au goût, avec un cola bizarre. En finale, il y a quelque chose d’insaisissable, un peu à l’image du scotch Jura Superstition, avec bien sûr une vanille mais aussi un léger sucre brûlé. L’aftertaste est quant à lui un peu plus standard, mais étire tout de même la même vanille, cette fois plus fraîche. Un peu inoffensive, mais passe très bien dans les drinks, et à défaut d’avoir du vermouth pour votre martini se prendre très bien seule.

Crystal Head Vodka

40% alc./vol.
Newfoundland, Canada. Filtrée dans 500 000$ de diamants (même si on dit que ça n’aurait pas d’impact sur le goût), et publicisée par l’acteur Dan Aykroyd.

RV 77.5%
Crème de menthe assez sucrée avec arrière trace de genièvre, pas des plus invitant: avant d’y goûter on a peur d’être tombé sur un produit davantage primé pour son contenant que son contenu. Arrivée en bouche sur un mélange de dentifrice et d’épices près du gin, et la finale est presqu’entièrement conçue d’un vinaigre subtilement épicé, toutefois remplacé en aftertaste par un poivré masquant celui-ci. Une fois terminée, à remplir d’eau pour la rendre aussi utile que remplie de vodka. Une belle bouteille (mais c’est tout).

Ciroc Vodka

40% alc./vol.
France. Distillée 5 fois et fabriquée entièrement à base de raisins.

RV 80.5%
Genièvre et poudre de jus de raisin. En bouche ce sont les raisins très verts qui prennent toute la place; pas surprenant que l’association mondiale de vodka ne l’aime pas car une vodka devrait être davantage sans saveur que cette dernière. Très clean, ce n’est pas mon genre de vodka mais force est d’admettre qu’il s’agit d’un bon produit. De plus, elle me semble toute indiquée pour les martinis, il me semble qu’elle fitterait bien avec l’olive.

Chopin Vodka

40% alc./vol.
Pologne. Fabriquée à base de patates.

RV 83%
Sucrée, amidonnée, un peu de raisin et de betterave, un nez varié mais peut-être un peu bizarre. Et même poussiéreuse comme certains bourbons. L’arrivée est très léger, le poivre se faisant attendre et restant trop doux. La finale n’est pas vraiment dans ma palette avec son goût de genièvre et de betterave, mais comporte toutefois un bel équilibre.

Chase Islay Whisky Cask Vodka

46% alc./vol.
United Kingdom. Fabriquée à base de patates et vieilli en ex-fût de Laphroaig, titrant à 46%.

RV 81%
En laissant respirer longuement, dès le nez je ne m’attend plus à une vodka straight, indubitablement la fumée devrait obliger le distillateur à ajoutée le terme aromatisée à sa vodka. Plus aux allures d’une vodka de grain qu’à base de patates, le genièvre et l’arrivée sèche sont ordinaires, mais la finale de fumée et même de tourbe est intéressante. Pas très subtile et à 65$, une Blue Ice Vodka et 2 onces de Laphroaig Quarter Cask obtiendrait sensiblement le même résultat passable.

Patrick 89%
Nez: Définitivement de la vodka, mais avec une subtile pointe de fumée.  Bouche: Intéressant!  Une vodka avec du punch!  Le côté sucré de la patate semble toujours présent, mais recouvert par une belle touche de fumée de tourbe.  Finale:  C’est rendu à la finale que nous découvrons réellement l’impact du vieillissement addtionnel.  La finale est longue, fumée et tourbée.  Balance: Ceux qui s’attendent à un whisky « light » seront déçus.  Ceux qui s’attendent à une vodka vont faire un méchant saut!  L’ensemble est tout de même très bien réussi, et je vais m’en acheter une bouteille sans hésiter.  Une belle découverte, un beau cadeau original pour ceux qui pensent avoir tout goûté!

Brooklyn Republic

40% alc./vol.
Brooklyn, USA. Distillat à base de grain de la Brooklyn Spiritis LLC.

RV 82%
La Finlande à Brooklyn. Super sucrée à l’imitation de vanille, l’arrivée est calme, très calme. Peu de sucre et encore plus de vanille en bouche, cette vodka manque toutefois de volume, sonore et spatial. Finale un peu trop standard de dentifrice, pas mauvaise mais pas assez particulière.

Boru Vodka

40% alc./vol.
Irlande. Distillée 5 fois et filtrée au charbon.

RV 87%
Cerises sauvages et écorce de pin assez évidents en olfaction. Arrivée en bouche en érable fumée qui explose en début de finale, un peu courte mais avec un excellent aftertaste de sève de pruche. Note to self: à essayer comme remontant après une longue journées de 6 barils devant la bouilleuse.

Blue Ice Vodka

40% alc./vol.
Rigby, USA, 2001. À base de patates de l’Idaho.

RV 90%
Réellement typée au nez, on a vraiment l’impression de sentir des patates rouges tel que ce l’était a l’origine, bien amidonnées. Par contre, une fois en bouche, la pelure tombe et l’amidon s’expansionne pour ensuite faire la transition vers les épices attaquant quelque peu sauvagement en début de finale. Retour sur les pelures de patates en aftertaste, légèrement terreuse. Terriblement efficace, peut-être pas la plus distinguée, mais sa franchise et sa typicité lui valent d’excellent points. Mon standard pour les vodkas à base de patates.

Belvedere Orange

40% alc./vol.
Vodka avec macération d’orange.

RV 78%
Orangeade. Rien d’autre que l’orange, l’orange et l’orange au nez. Peut-être du grain? Non, juste de l’orange. Au goût, démarre de manière plus discipliné, et en bouche le grain prend toute la place, toutefois de façon moins intéressante que la Belvedere originale. La finale est sèche et ne laisse qu’un arrière-goût d’orange qui semble plus forcé (et malheureusement aigre) qu’autre chose. Un mauvais exemple de vodka aromatisée.