Gin

45% alc./vol.
London Gin vieilli en fût, British Columbia, Canada.

Patrick 92%
Ayant adore l’édition régulière de ce gin, j’attendais de goûter la version vieillie avec impatience. En fait, j’attends avec impatience le jour où les gins vieillis ne seront plus une curiosité, mais plutôt la norme (on peut toujours rêver, non?). Le parfum semble en effet adoucit par le vieillissement en fût, les notes d’orange, de citron, d’anis et de cannelle étant plus subtiles et enveloppés par une touche de vanille. En bouche, la magie opère admirablement, avec toujours les agrumes, les roses et l’anis, mais aussi la cannelle et le genévrier. L’ensemble est accompagné par une touche de caramel vanillé très agréable et offre une douceur en bouche qui en fait un alcool à définitivement boire seul. La finale offre une longueur et une douceur exceptionnelle, qui confirment que ce gin est dans une classe à part.

43% alc./vol.
Les Distillateurs Subversifs, Dry Gin, Québec, Canada.

Patrick 90%
L’une des premières micro-distillerie légale au Québec, les Distillateurs Subversifs méritent tout notre respect et nos encouragements pour avoir fait face au cadre législatif moyenâgeux du Québec en ce qui a trait aux alcools distillés. Le résultat en est un gin original et savoureux que tout amateur sérieux de spiritueux devrait avoir sur les tablettes de son bar personnel qui y trouvera le partenaire idéal pour ses tonics artisanaux fabriqués au Québec! Le parfum est très porté sur le genièvre et complété par des notes de coriandre, de citron et autres épices qui confèrent à lui offrir une savoureuse complexité. En bouche, en plus des saveurs mentionnées précédemment, on détecte aussi des notes florales et amères. La finale s’étire longuement sur des notes épicées.

40% alc./vol.
Old Tom Gin, UK.

Patrick 90%
Moi qui n’a pas la dent sucrée, j’adore justement le sucre discret de cet « Old Tom Gin ». Difficile de comprendre l’absence à ce jour de ce type de gin sur les tablettes de notre monopole d’État. Citron, orange, lavande et genièvre au nez. Notes d’amandes. En bouche, le sucre de la réglisse nous surprends agréablement, accompagnant très bien le genièvre et la coriandre. Des notes herbeuses et de gingembre viennent agréablement compléter le tout. La finale, plutôt courte, demeure agréable.

30% alc./vol.
Distillerie de Biercée, Genièvre, Belgique. 30% d’alcool noté sur la bouteille, 28.6% selon les tests de la SAQ.

Patrick 89%
Beaucoup moins agressif que ses « cousins » de Londres, ce genièvre belge se déguste très bien seul, à toute heure de la journée, mais en particulier lors d’une belle journée d’été. Très frais au nez, avec de belles notes de genièvre et de baies. Offre une belle texture en bouche, avec un fond sucré provenant des céréales, le tout recouvert savoureusement par les genièvre, les baies, les fruits même, et de vagues notes épicées. L’ensemble demeure sec en bouche et rafraichissant. La finale est délicate et très agréable.

45% alc./vol.

Patrick 85%
Un superbe gin, mais un peu gâché par la note poussiéreuse typique des gins de St George.  Parfum intense de new make de rye whisky, couvrant d’ailleurs les notes d’agrumes et de genièvre.  En bouche toutefois, c’est plutôt le poivre noir qui prends agréablement le dessus.  Un gin très épicé.

45% alc./vol.

Patrick 83%
Un très bon gin, mais rien d’exceptionnel non plus.  Surtout que la sensation poussiéreuse en finale vient un peu gâcher la fête.  Come bien des gins américains, les agrumes prennent une place beaucoup plus importante que le genièvre dans ce gin.  En fait, même la coriandre semble y prendre plus de place que le genièvre.  On y détecte aussi des notes d’anis étoilé, et quelques épices rappelant le seigle.

45% alc./vol.

Patrick 81%
Un bon gin, mais l’impression poussiéreuse en finale lui fait perdre quelques points.  Un parfum intense d’agrumes s’échappent du verre.  Notes de sucre d’orge.  Boisé??  Feuilles de laurier.  Une sensation poussiéreuse demeure sur la langue en finale.

46% alc./vol.
Bruichladdich Distillery. Islay Dry Gin.

Patrick 92%
Doit-on se surprendre que le premier gin produit sur Islay ait un petit air médicamenteux : Menthol, genièvre et coriandre sont les premiers arômes détectés. Ensuite, anis, citron et orange, complété par des notes florales. Plus que tout toutefois, c’est définitivement la sensation en bouche qui nous étonne et qui permet à se gin de se démarquer. En effet, une douce sensation de chaleur nous enrobe le palais et nous fait aisément oublier tous les tourments de la journée. A déguster tout autant sur le bord de la piscine l’été, que de l’âtre l’hiver.

47% alc./vol.
New England Distilling. Batch #3, 2011. Dry Gin.

Patrick 90%
Voici un excellent exemple d’un gin fait à base de grain dans un alambic à repasse (pot still), typique du 18ème siècle : On détecte très bien celui-ci au nez, alors que pour un alambic à colonne, on aurait plutôt l’impression de faire affaire avec un alcool neutre aromatisé (ce qui est le cas de bien des gins). Donc, grain-style-whisky-new-make, agrumes, une pointe de genièvre, un soupçon de petites baies rouges et le tout est bien complété par des notes herbeuses. Définitivement l’un de mes gins préféré, sans compter le fait que la distillerie n’est située qu’à quelques heures de route du Québec.

40% alc./vol.
Lucky Bastard Distillers. New Western Dry Style Gin.

Patrick 80%
À n’en pas douter, un gin unique : un mélange d’arômes de citron se mélangent avec quelque chose qui nous rappelle des racines. On détecte aussi la camomille et les clous de girofle (dont je ne suis pas friand). La saveur est tout autant complexe en bouche, mais le clou de girofle se démarque un peu trop à mon goût. C’est toujours le risque avec le gin : un peu trop d’un ingrédient, et l’ensemble en pâtit. Coudonc, j’utiliserai le reste pour mes cocktails, ça devrait marcher.