James Eadie’s Trademark X 2017 Blended Scotch Whisky

45.6% alc./vol.
Vous connaissez peut-être le nom James Eadie Trade Mark “X” si vous êtes un passionné d’histoire du whisky. Eadie a commencé à produire cette expression dès 1854 et a déposé le logo de la croix en 1877 – juste un an après que le ‘’Trade Mark Regislation Act’’ soit adopté. Le whisky Trademark “X” a été produit jusqu’à la fin des années 1940, puis a disparu. Cependant, la marque a été relancée par l’arrière-arrière-petit-fils d’Eadie, avec une recette qui comprend 14 des 16 whiskies qui figuraient dans la marque commerciale originale “X”, y compris quelques distilleries fermées ! En “Single Grains” : Cambus (fermée en 1993 et démolie par la suite) & Cameronbridge et en “Single Malts” : Littlemill (fermée en 1994 et incendiée par la suite), Glenturret, Blair Athol, Glendronach, Benrinnes, Craigellachie, Aberlour, Dailuaine, Talisker, Coal Ila, Lagavulin & une distillerie secrète de Campbeltown.

André 85%
J’ai servi cet embouteillage dans une session d’introduction aux whiskies Écossais et celui-ci a fait fureur parmi les invités avec sa complexité cachée derrière une simplicité à boire et apprécier. Nez de fruits à chair et de fruits tropicaux, bananes, abricots, poires, belle fraicheur de pommes vertes et d’herbe mouillée rehaussée de bois de chêne séché. Belle texture ronde et soyeuse en bouche. Céréales au miel, morceux de poires en conserve, fruits tropicaux dans un nuage de tourbe diaphane. Sensation plus sèche mais étrangement sucrée aussi en début de finale, avant que la fumée de tourbe ne prenne le dessus sans trop monopoliser toute la bouche et se mélange avec les fruits tropicaux. À 70$ la bouteille, un must!

Patrick 89.5%
Un très bon blend facile à boire, mais offrant tout de même une belle complexité et une expérience de dégustation des plus agréables. Nez : Beau parfum de céréales et de bois frais, avec une petite touche d’herbes. Bouche : De belles épices, une fumée discrète, mais omniprésente, du bois et des céréales. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les épices et le bois sec.

MacNair’s Lum Reek 12 ans Blended Malt

46% alc./vol.
Assemblage de single malt de deux distilleries d’Islay et des deux distilleries du Speyside ayant séjourné dans des fûts de Bourbon, de Red Wine Casks et de Sherry Pedro Ximenez.

André 83%
Grains de café enrobés de chocolat noir fumé, poires, céréales au miel, fumée de tourbe discrète, beau nez camphré sucré, bien défini mais pas trop rude. La bouche manque un peu de texture et on ressent la dilution. Belles notes de cannelle poivrée, tourbe verdâtre et herbeuse, camphre bien doux, sucre blanc, sel de mer, poires nappées de miel, fruits séchés. Ça descend très bien ce whisky… Finale mentholée, tourbe herbeuse camphrée, influences maritimes, cerises et fruits séchés, malheureusement un peu courte. Un bon sipping Blended à la croisée d’islay et du Speyside.

Patrick 89%
Intense et bien balancé, avec tout ce qu’on recherche dans un scotch tourbé. Nez : Un beau parfum de fumée de tourbe végétale et subtilement floral et poivré. J’ai hâte d’y goûter! Bouche : De la fumée de tourbe poivrée et florale, avec une bonne dose végétale et une touche de café. Finale : D’une belle longueur, fumée et poivrée.

Chivas Regal Mizunara

40% alc./vol.
Fort du succès de Chivas Regal Mizunara au Japon, Chivas Brothers lance aujourd’hui son produit à grande échelle. Lors de son introduction en 2013, Chivas Regal Mizunara marque une étape unique dans l’élaboration des whiskies, étant le premier scotch whisky fini pour partie en fûts de chêne Mizunara, un bois japonais, extrêmement rare que l’on trouve dans la légendaire forêt de Nikko. C’est à l’occasion d’un voyage que Colin Scott, impressionné par les traditions et la culture whisky des Japonais, décide de rendre hommage au pays du Soleil Levant. Au cœur de ce blended whisky, les single malts Strathisla et Longmorn.

André 83%
Beaucoup d’oranges au nez, les poires baignant dans leur jus, notes de miel aussi, belles notes bien rondes de caramel aussi. Surprend en bouche, je m’attendais à un whisky beaucoup plus épars et diffus, mais les saveurs sont bien définies et savoureuses; raisins secs, cerises, oranges, poires, fruits tropicaux, miel et beaucoup de vanille. Oui le taux d’alcool est au plus bas, mais aide grandement à la pleine intégration des saveurs. Finale simple et très courte offrant une touche de cannelle et boisée intéressante, le tout attendri par le fût de Mizunara malgré la rétro-olfaction épicée et poivrée. Un très bon whisky de semaine.

Patrick 79%
J’aime de plus en plus les blends, et les whiskys vieillis en fûts de Mizunara, compte du coût de ce type de vieillissement, sont presque toujours exceptionnels. Mes attentes étaient donc élevées. Et je me retrouve ici avec un whisky sans relief, sans punch et surtout, sans intérêt. Un achat que je regrette, de grâce, ne faites pas la même erreur. Nez : Parfum trèèès léger, avec du sucre subtil, du bois frais, de la vanille et des fruits exotiques. Bouche : Du bois frais, des fruits exotiques, quelques épices et des amandes. Finale : Plutôt courte, présentant un mélange intéressant de sucre et d’épices.

Duggan’s Dew Blended Scotch Whisky

43.4% alc./vol.
O’Kirkintilloch brand – Cette marque est en fait une note d’humour car la ville Écossaise de Kirkintilloch était “dry” à l’époque de la création de ce scotch.

André 76%
Avalanche de céréales au miel et toffee, miel et biscuits d’avoine, bon taux de sucre, relativement rond et pas désagréable mais des saveurs et arômes pas des plus complexes. À l’aération, des fruits secs apparaissent lentement, noyés dans le sucre et la cassonnade. Encore l’image des céréales Sugar Crisp nappées de miel et de sucre. Je cherche d’autres saveurs et je tombe sur une page blanche… Finale de céréales séchées, une pointe d’épices et beaucoup de cassonnade et de toffee.

Patrick 85%
Difficile à battre comme rapport qualité / prix (il se détaille à moins de 20$ aux USA). Les saveurs sont bien équilibrées et diversifiées, et il est d’une douceur que j’ai rarement vue pour un aussi jeune scotch. Nez : Parfum agréable et typique d’un blended scotch, avec des notes d’orge, de caramel, de fleurs et de whisky de grain très doux. Bouche : De belles fleurs se mélangent agréablement aux épices du bois, à la cassonade et aux céréales. Une petite touche d’alcool nous rappelle toutefois qu’il s’agit d’un whisky qui a vieillit seulement 36 mois. Finale : D’une belle longueur, épicée et florale.

Martin 83%
Nez: Miel, grain et caramel. Vanille et biscuits thé social. Sucre blanc, bois et fleurs. Assez doux comme approche. Bouche: Sucre et miel en rafale, mélange de céréales, très peu d’épices, pour poursuivre sur une énorme poignée de raisins secs. Finale: Courte mais marquée par quelques épices et une bonne cuillère de miel. Un peu de chêne trempé dans le jus de raisin pour finir. Équilibre: Je ne peux pas dire que je n’aime pas, malgré le cruel manque de complexité. Et puis c’est quoi ça « 43.4% »? Encore là c’est peut être leur secret!

Mossburn Island Cask Bill No1

46% alc./vol.
Blended Malt Whisky – Vieilli par trois types de bois différents, soient ex-whiskey américain, bois carbonisé et ex-bourbon. L’affinage final s’est effectué en foudre de 200 litres constitué de lattes de bois de chêne provenant de 1st fill bourbon casks ainsi que des têtes de fûts de chêne Européen.

André 87%
Wow, intéressant ce blended Malt. On dirait un mélange de Arran et de Caol Ila. Au départ, le nez est très orienté sur les fruits tropicaux, les poires, l’ananas, le jus de salade de fruits, une touche citronnée également. À l’aération, des notes de tourbe brute et industrielle émergent avec lourdeur, on a droit à un aspect maritime indéniable et des notes terreuses et grasses assez importantes. Sa faiblesse repose sur sa texture un peu trop fluide et sans aspect gras ou huileux sur lesquelles les saveurs s’accrochent afin d’aider à la longueur en bouche. Côté saveurs, notes de flocons de noix de coco séché, d’oranges, citrons, poires et ananas, vanille, miel, tourbe maritime grsse et terreuse qui ne monopolise par la bouche par contre. Finale sur les fruits tropicaux et la fumée de tourbe maritime. Une vraie belle surprise, autant pour les hardcore fans du style ou pour initier le neebie aux whiskies des Iles salins et tourbés.

Patrick 87%
Un très bon whisky, idéal pour ceux qui ne veulent pas se casser la tête : On y retrouve de la fumée de tourbe, du sel et des épices et pas grand-chose de plus en terme de complexité. Bref, comme rapport qualité / prix, il y a mieux, et la seule raison d’acheter ce produit est justement son prix, alors on repassera. Un achat que je regrette, mais que je n’aurai quand même pas de mal à passer. Nez : Fumée de tourbe évanescente, d’herbe mouillée, d’un peu de sel. L’ensemble paraît toutefois être assez jeune. Bouche : Une belle fumée de tourbe assez intense, du bois brûlé à profusion, de belles épices et un peu de sel. Finale : D’une belle longueur, avec de l’herbe jaune, de la fumée et une tonne d’épices.

Martin 86%
Nez: Belle petite tourbe au sommet, avec un peu de chêne et de fruits tropicaux. Un brin de sel marin accompagne le tout. Comme island blend, ça touche la cible. Bouche: Texture un peu moche, mais rachetée par des notes de citron, de tourbe et de bois. Épices, agrumes et herbe mouillée. Finale: Les saveurs précédentes essaient de s’accrocher, mais partent un peu trop vite, nous laissant avec un léger vide. Noix de coco. Équilibre: Pas mal mieux que le blend Speyside de cette même marque. La texture fade nous laisse peu de saveur en bouche, quoique je n’ose pas imaginer ce que ce whisky aurait goûté à 40% d’alcool.

Mossburn Speyside Cask Bill No2

46% alc./vol.
Blended Malt Whisky – Vieilli par trois types de bois différents, soient ex-whiskey américain, bois carbonisé et ex-xérès oloroso.

André 79%
Hyper générique comme whisky. Nez fruité et sucré, aspect céréalé aussi. Ananas nappé de crème à la vanilles, cosses d’oranges, céréales séchées, une infime touche de xérès bien lointaine, raisins secs. La bouche est ennuyeuse et les saveurs prévisibles car rappellent grandement le nez sauf pour la finale d’épices pétillantes et acérées. La texture est par contre agréable et livre une certaine onctuosité. J’ai l’image d’un biscuit au gruau fourré de fruits secs et d’ananas séchés saupoudré de cannelle, de miel aussi. Courte finale, sur les épices et les fruits secs.

Patrick 84%
Je suis déçu de mon achat. Ça va être facile à boire, mais pour le même prix, je sais qu’il y a beaucoup mieux. Bref, un bon whisky, mais je serais incapable de vous expliquer pourquoi vous devriez vous en acheter une bouteille. Nez : Le chêne carbonisé et le xérès font sentir rapidement leur présence, avec aussi des fleurs, des épices et une touche de miel. L’ensemble d’arômes cache tout de fois plus ou moins bien qu’il s’agit d’un scotch assez jeune. Bouche : Toujours le xérès et le bois brûlé en avant plan, avec une bonne dose de vanille et d’épices, une touche de fleurs et du miel bien discret. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et les épices.

Martin 79%
Nez: Céréales et crème, malt doux, agrumes, chêne et touche de fruits. Vraiment rien d’impressionnant pour le moment. Bouche: Céréales douces, crème et vanille, un peu d’herbe et de bois. On voit ça arriver des milles à la ronde. Finale: Les mêmes saveurs fades et prévisibles continuent un peu ici, sur une longueur bien ordinaire. Équilibre: Un blend du Speyside d’une insignifiance flagrante. La seule chose qui me convainc qu’on essaie de faire des efforts c’est son embouteillage à 46%. Ce n’est malheureusement pas assez pour en justifier l’achat versus quelques bons single malts d’entrée de gamme.

Naked Grouse 2018

43% alc./vol.

Patrick 80%
La première version de ce scotch m’avait impressionné, mais ici, on dirait qu’on a réalisé que les gens qui achetaient ce scotch le buvait en cocktail… Alors on a rajeuni considérablement le mélange, pour en faire un whisky bien ordinaire, rapport que dans un cocktail, ça fait pas de différence. Nez : Parfum de whisky de grain, de crème brûlée et de caramel. Bouche : Jeune whisky de grain, bois frais, quelques épices et un peu de miel. Finale : D’une longueur moyenne, épicée et boisée.

Martin 84%
Nez: Grain, malt et vanille. Herbe et caramel salé. Hormis cela, ça reste un blend plutôt tranquille. Bouche: Caramel, vanille, fruits, épices et céréales au miel. Assez plaisant, sans toutefois casser la baraque. Finale: Chaude et épicée, sur des notes de bois, mais un peu trop marquée par l’alcool. Équilibre: Pas mauvais, un bon blend de semaine, mais on est loin des vatted malts de qualité.

Cutty Sark 25 ans

45.7% alc./vol.

André 87%
Belle onctuosité apportée par la vanille, jumelé d’une quiétude palpable apportée par le quart de siècle passé en fût. Dattes, gâteau aux fruits, caramel chauffé, vieilles cerises, pommes. L’intensité de la bouche déstabilise un peu avec l’arrivée puissante et ses notes de fumée de cendre de foyer, de poivre et de chocolat noir amer. Une fois ces saveurs assimilées, notes de fruits secs et de caramel brûlé, de sel et d’anis, moue de café bodum, oranges pour se refermer sur des tonalités de bois de chêne un peu sec et de cannelle, clou de girofle. Finale sèche et amère, chocolat noir et chêne sec. Merci à Éric pour avoir partagé cette bouteille.

Patrick 88%
Un très bon whisky… Si ce n’était pas du parfum que j’ai trouvé trop riche, je dirais même excellent. Intense, riche et puissant. Nez : Parfum riche, presque écœurant, de dattes très mûres, de caramel, de cerises et de pommes mûres. Bouche : Riche et intense, avec une tonne de fruits mûrs, de bois brûlé et de poivre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le chocolat noir et du chêne.

Martin 88%
Nez: Vanille et miel, fleurs et herbe, fruits rouge et sirop sucré. Belle richess du caramel, des dattes et des raisins secs, le tout bien ficelé et adouci par son âge vénérable. Bouche: Raisins secs, pruneaux et dattes. Cuir fumé, poivre noir et chêne sec. Pelure d’orange, poudre de cacao et casseau de framboises fraîches. Caramel salé sur la fin. Finale: Chocolat noir, orange et fruits rouges en purée. La planche de chêne ne nous lâche pas non plus. Touche de cannelle et de muscade. Équilibre: De belles saveurs rondes, une texture agréable, on passe un bon moment. Souvent les vieux blends sont d’une qualité étonnante. Une belle surprise que ce Cutty-Quart-de-Siècle.

Compass Box Phenomenology

46% alc./vol.
Inspiré par la pensée phénoménologique, Compass Box ne souhaitait pas au départ fournir ni la recette, ni les whiskies qui la compose, ni aucune description aromatique que ce soit sur le packaging ou les supports de communications. C’est pour cela que les consommateurs sont invités à déguster ce whisky en toute objectivité. La recette du mélange de whiskies utilisés pour la création de ce blend fût dévoilée quelques mois après sa parution : 24.5% Tamdhu 2001 15 ans – 1st fill Bourbon barrel, 72.0% Glenlossie 1996 21 year – Rechar Hogshead, 2.0% Highland Park 1997 – 20 ans – Rechar Hogshead, 1.0% Talisker 1996 21 ans – Refill Butt, 0.5% Caol Ila 2006 11 ans – Hogshead.

André 92.5%
Citronniers en fleurs, vanille, poires, bananes, lilas, petits fruits sauvages, cerises, miel. Exquis en bouche, quelle texture, cireuse et fruitée ainsi qu’avec un bon taux de sucre; herbe verte fraiche, citrons, oranges, bananes, ananas, cerises, poires, pommes vertes. On retrouve aussi une touche florale poudreuse qui rappelle le lilas. Suivent ensuite les saveurs de fruits rouges, les cerises et la pelure de pomme rouge, la réglisse. Après 2-3 petites gorgées, notes de noix de coco et de fumée de tourbe distante, bois de chêne toasté, chocolat au lait. Finale douce, pleine et exquise. Succulent!

Patrick 82%
Un parfum extraordinaire que j’aurais passé des heures à sentir, mais le goût en bouche… Bof, parfait pour des shots, et encore. Nez : Mmmmh, appétissant! Une légère fumée, des biscuits, du bois sec et un panier de fleurs séchées. Bouche : Du chêne épicé et carbonisé, des fleurs séchées et une discrète fumée. Mais, par rapport au nez, la bouche me laisse sur mon appétit. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois carbonisé.

Martin 89%
Nez: Fruits tropicaux plein la gueule, vanille, miel et fleurs. Rien de bien impressionnant, du moins sur papier. Bouche: Sirop pour la toux, cerises, vanille, miel, petits fruits, caramel chauffé, brin de vin fortifié. Épices et chêne. Développe le nez sur une belle progression. Finale: Bois, épices et fruits rouges dominent le tout. La cerise et le chêne grillé dominent bien le terrain. Équilibre: Un solide blend fait par des artisans qui connaissent leur “shit”. En plus ils nous donnent la recette gratis!

James Buchanan Black & White 1946

% alc. inconnu
Black & White a été produit pour la première fois en 1884 par James Buchanan.
Un an après il réussit le contrat pour fournir la Chambre des Communes et la marque a ainsi été l’une des premières à introduire ses whiskies blended sur la marché anglais.
Composé à 60-65% de whiskies de grain parmi ceux qui incluent des marques comme Port Dundas, Cameronbridge et Dalwhinnie.

André 81%
Wow!!!! On croirait le Lagavulin 8 ans ou la version Game of Throne version sucrée!!! Tourbe herbeuse médicinale, camphre sucré, poires, herbe verte et bonbons casse grippe, céréales au miel. Bouche diluée, sucrée, tourbe terreuse, thé noir, poires et amandes, melon au miel, agrumes, huileux tout de même avec une petite morsure de gingembre. Ne serait-ce que de la texture moche, les saveurs sont super agréables, la tourbe bien intégrée et l’alcool bien approchable. Retour sur le bois brûlé en finale et les céréales au miel, sirop de poires et un nuage de tourbe diaphane. Un beau rappel historique.

Patrick 46%
Dégueux. J’espère que c’était meilleur que ça en 1946, rapport que là, c’est incroyablement mauvais. Nez : Yaaaaark. Yark Yark Yark. Bouche : Infect. Ok, des épices, de la fumée de tourbe du sucre et une tonne de vinaigre. Finale : Mélange de vomi de bébé et de vinaigre. Ouin. Le vomi de bébé, c’est moins pire que ça. Vomi-d’ado-sur-sa-première-brosse, plutôt.

Martin 80%
Nez: Doux et sucré, vieux et poussiéreux à la fois. Comme une vieille bibliothèque. Jerky de boeuf et fumée légèrement cendrée. Oranges et steak mariné. Arrière-vent d’aneth et de vinaigre. Bouche: Sucré et boisé, le côté vinaigré laisse place ici à une douce fumée maritime. La vieille poussière demeure ici en fin de bouche. On sait qu’on goûte ici à de quoi de vieux. Finale: Colle à timbres, vieux bois vineux, fumée, miel et brandy. Équilibre: Bien heureux d’avoir goûté à ceci, mais bien heureux aussi de voir que de nos jours les distillateurs savent un peu plus ce qu’ils font.