Aberlour A’bunadh – Batch 027

60.1% alc./vol.

André 85.5%
Toffee, mélasse, miel. Le nez est aérien et éventé. L’arrivée puissante ne dévoile rien de nouveau par rapport au nez, mis à part une belle présence de canne à sucre brûlée et de rhum. Une belle ligne droite où l’on écrase la pédale de gaz et et que l’on traverse sans ralentir. N’est pas à la hauteur de ce que la série Abunad’h nous a habitué.

RV 88%
Caramel de canne à la cassonade (si ça existait)? Assurément quelque chose de très sucré. Il remplit le nez mais laisse passer un peu l’alcool. Manque d’arrivée en bouche, ça prend l’alcool en gorge pour le réveiller mais ensuite c’est le bruyère qui coule à flot. La finale est sur le même ton, et laisse la langue un peu engourdie. Pas de faute, mais j’aurai échangé un peu de l’intensité de la tempête de bruyère sucrée par une plus grande profondeur. Une genre de réserve spécial pas honteuse, qui ne devrait pas déplaire.

Aberlour A’bunadh – Batch 023

60.2% alc./vol.

André 86%
Raffiné et très « classe ». Bon fini au goût de Cognac. Le goût éclipse l’alcool au nez. La vanille crémeuse est par la suite de retour. Je le décrirais comme si tu es sur un lit attaché et que tu ne peut pas participer à l’activité comme tu voudrais : l’alcool fait en sorte que tu ne peux pas tout sentir comme tu voudrais réellement.

RV 93%
Olfactivement, sherry et sirupeuses cerises noires, pures, pas forcées comme celles que l’on retrouve dans la plupart des bourbons. L’alcool s’installe rapidement en bouche, lourd et imposant en cerises, mais se dissipe en finale alors qu’on y retrouve les cerises et une douce fumée, comme celle s’échappant de la braise d’un chaleureux feu de camp de printemps. Blottis sous la couverture étendue sur la chaise longue, les mains baladeuses, du liquide laisse à la langue et surtout la gorge un souvenir d’anticipation qui feront pâlir ceux des actes subséquentes. Et une parfaite late night/too early morning pep booster. À comparer aux autres a’bunadh: plus de fruits, plus de fumé.

Patrick 89%
Énormément fruité au nez. Plus subtil, plus fin. Cognaaaaac! Un cognac fin en plus au moins un XO?

Aberlour A’bunadh – Batch 021

59.5% alc./vol.

André 88%
Superbement balancé. Taux d’alcool dompté par le fruité et les épices. Gâteau aux fruits croustillant. Très sucré. Le lion du cirque A’bunadh vient de trouver son dompteur. Superbe !!!

RV 90%
Écorce de cerise de terre. Arrivée en bouche un peu moins agressive. Cerise très mûres et très sucrées. Pour un A’bunadh, un peu trop poli.

Patrick 87%
Énormément fruité au nez. Sherryyyyyyy! Moins agressif.

Aberlour A’bunadh – Batch 013

59.8% alc./vol.

André 83%
Crémeux, gras. Beurre en milieu de bouche, suivi par une attaque de cerises. Fumée très subtile en finale.

RV 83%
Le bon vieux Abunadh, un peu plus discret qu’à l’habitude mais toujours aussi bon.

Patrick 83%
Énormément fruité au nez. Viiiiiiiiin! Cerises noires. Le goût éclipse presque l’alcool.

Aberlour A’bunadh – Batch 007

59.8% alc./vol.
Mis en bouteille au degré naturel et non filtré à froid, ce single malt provient de l’assemblage de quelques fûts de sherry oloroso âgés de 8 à 15 ans et est présenté à la force du fût, non réduit donc à un haut taux d’alcool.

André 87%
J’ai un mauvais souvenir relié à celui-là, dû à une soirée bien arrosée. Mais quel scotch superbe, le meilleur d’Aberlour selon moi. Mais c’est un scotch arrogant: il n’annonce pas ce qu’il goûte et surtout ce qu’il amène comme effet. Fruits, épices, cerises et sherry accompagné d’un taux d’alcool à près de 60%. Right in the face, take that & shut up !!!

RV 91%
Grosses cerises noires et raisins secs; ne sent pas vraiment l’alcool. Épicé-sucré qui pourrait être excessif, mais parfaitement contrebalancé par la puissance tsunami-esque de la vague d’alcool. Définitivement dans mon top 5!

Patrick 88%
Miel, un peu d’épice, un peu de fumée; bon.

Aberlour 18 ans

43% alc./vol.
Vieillissement en fûts de sherry et de bourbon.

André 90%
Forte influence du sherry encore une fois, généreusement fruité et marié de vanille et de toffee. Purée de fruits, oranges pêches poêlées. Superbe équilibre et une touchante générosité, mais c’est en bouche qu’il démontre plus sa qualité, la purée de fruits se présente en ouvrant la marche, suivie d’une poussée de raisins se changeant par la suite sur les bananes, les cerises noires et le chocolat fourré au miel. Une belle réussite encore une fois. De la qualité, de la complexité et de l’équilibre

Patrick 88%
La chaleur du fût assaille joyeusement nos narines avec son chêne, ses notes brûlées et ses fruits intenses. L’arrivée en bouche est huileuse et chaleureuse. Très fruité (raisins et fruits de la passion) avec une touche de vanille pour adoucir les épices. La finale, , assez longue et marquée par un sucré-brûlé-fruité, est chaleureuse et nous laisse songeur. Une belle réussite, mais un peu trop dispendieuse à mon goût…

Martin 87%
Nez: Raisins blancs frais et sherry timide. Pâte de fruits, noix et bois. Jus de raisin, miel et poivre fraîchement concassé. Bouche: Miel, bois, touche de xérès épicé, mais la texture laisse à désirer. Les épices bien senties aident à remonter la prestance de l’expérience, mais vraiment surtout pour un 18 ans la texture pourrait être plus goulue. Finale: Boisée et épicée, le mélange bourbon-sherry est bien dosé, fait balancer le coeur. Touche de fumée, belle longueur, on apprécie. Équilibre: Oui, peut-être bien quelques défauts ici et là, mais à ce prix, on parle d’un rapport qualité-prix plus que solide pour un 18 ans.

RV 89%
Surprenante, il faut toutefois attendre (et apprécier) la maturité de celle-ci dans le tête-à-tête de la finale. Cerise moins mûre qu’à l’habitude, le nez paraît plus frais que le 16YO et le 12YO. En bouche c’est le piquant du Abunadh, moins enveloppant et à l’instar du nez, plus sec, plus jeune. La finale est plus reposée, douce et sucrée, et s’étend de manière particulièrement invitante. Une Aberlour qui peut paraître un peu juvénile, mais qui se révèle profonde lorsque connue davantage.

Aberlour 16 ans Double Cask Matured

43% alc./vol.

André 87%
Plus de corps que le 10 ans d’âge. Les cerises sont au premier plan, suivi d’arômes de gâteau aux fruits chaud dans le temps de fêtes. Doux et soyeux, on sent une recherche, un vieillissement qui fait de lui un single malt plus mature et typé que son jeune frère. Mais pour le même prix qu’un Aberlour Abunadh, difficile de ne pas considérer de prendre le 2eme choix. Très agréable et éclipse le Aberlour 10 ans, n’en déplaise à Jim Murray.

Patrick 86%
Nez très chaleureux, où le xérès ne se fait pas trop discret contrairement aux épices du bourbon. Au goût, Aberlour nous démontre encore sa maîtrise du vieillissement en fût de xérès : une arrivée riche en bouche marquée par le xérès et les épices, évoluant jusqu’à ce que le sucre du vin vienne remplacer les épices du bourbon. En finale, une vanille cireuse vient malheureusement tout aplanir. Très bien équilibré, idéal pour l’automne et l’hiver, ou pour les soirées d’été un peu trop fraîches.

Martin 87%
Orange vif et riche. Nez: Doux et sucré, orge juteuse et xérès enflammé. Raisins secs, bois, caramel, kool-aid à la cerise. Gâteau aux épices, cuir et vanille. La bonne façon de s’exprimer pour un fût de sherry. Cacao et fleurs. Bouche: Un peu plus aqueux que prévu. Raisin juteux et caramel, sherry et épices, cuir fumé, cassonade, miel et vanille. Finale: Chêne, raisins et xérès avec une touche de vanille. Longue et soutenue. Équilibre: Un solide Aberlour, un peu comme un Abunad’h avec une force d’alcool régulière. Définitivement une des rockstars de la gamme standard de la distillerie.

Kim 85%
D’une belle couleur ambrée, ce whisky dégage des arômes de tabac, cassonade, raisins secs et dattes, avec une pointe de fruits tropicaux. Plus rough en bouche qu’au nez, il présente encore des notes de fruits secs, mais surmontés d’une bonne dose d’épices. Bref, si vous plongez un morceau de carré aux dattes dans votre whisky, ça devrait ressembler à ça. Idéal pour quiconque n’aime pas trop les sensations fortes ou recherche un dram facile à boire pour apprivoiser la visite.

Aberlour 15 ans Double Cask Matured

40% alc./vol.

André 84%
La maitrise que peut démontrer Aberlour pour l’utilisation des fûts de sherry est étonnante. En voici un autre exemple. Le nez est abondant et fruité, l’influence du sherry est notoire et les fûts de chêne apportent la dimension plus sucrée aux accents de toffee et de miel. Très soyeux en bouche, peut-être un peu trop d’ailleurs, avec son %? d’alcool d’à peine 40%, il manque un peu de caractère et s’efface un peu trop facilement en bouche, sans toutefois se départir se son manteau fruité. Les fruits rouges et les cerises explosent en finale et en rétro-olfaction. puis cèdent la place à un effet asséchant de bois sec en toute finale. Très agréable mais manque de caractère et d’attitude.

Patrick 80%
Nez léger, marqué par les fruits et les céréales. En bouche, les céréales sont très présentes. On y trouve aussi des traces de chêne et de caramel. La finale est moyenne, avec un soupçon de menthe. Un bon whisky, sans plus.

Aberlour 12 ans Unchillfiltered

48% alc./vol.

André 88.5%
Superbe nez tout en rondeur de sherry, rempli de chocolat noir et de morceaux d’oranges, de miel. La bouche s’ouvre comme une queue de pan; magnifique texture de confiture de fruits sauvages, cerises et d’un peu d’épices. Le fait qu’il soit non-filtré et embouteillé à un pourcentage d’alcool un peu plus haut que les embouteillages normaux de Aberlour lui donne une superbe présence en bouche, très texturale, ample et huileuse. Finale sexy, de très bonne longueur avec un retour sur le chocolat nappant les fruits épicés. À mi-chemin entre le 12 ans embouteillé à 43% et les (décoiffantes) versions Abunadh Cask Strength. N’eut été de son pourcentage d’alcool de 48% qui bousculerait certains nouveaux adeptes, ce nouveau 12 ans pourrait fort bien représenter la distillerie comme expression phare, tant pour son exploitation superbe et maitrisée de fûts de sherry que pour sa balance générale. Une agréable découverte.

Patrick 90%
Beau nez marqué par les prunes et le chocolat noir. Très fruité et très sucré. L’arrivée en bouche est très sucrée puis évolue vers les épices. Le goût demeure fruité, marqué par les cerises. La finale offre une belle longueur. Un superbe ensemble offrant une belle complexité et une évolution en bouche des plus intéressante!

RV 86.5%
Un peu fort pour débutants, mais c’est plus que du bonbon. Pommes rouges et bonbons sucrés, le nez manque de définition et est un peu trop nanane à mon goût. Le sucre se poursuit en bouche, à la saveur de gélatine pour tarte aux fruits. En finale la cerise juteuse assez typique est de retour et l’aftertaste est de bonne longueur. On aurait peut-être pas dû autant forcer la dose sur les glucides, mais il s’agit d’un beau petit whisky qui doit plaire en toute occasion.

Aberlour 12 ans Sherry Matured

40% alc./vol.

André 86%
Fruité, cerises, vraiment vraiment bon! Une superbe préparation avant de passer au 16 ans.

RV 86.5%
Mélange de cerises, de fraises discrètes et de caramel monte au nez, avec un arrière-nez de miel: sans contredit on commence par quelque chose de vraiment sucré. Arrivée en bouche visqueuse toute aussi sucrée mais légèrement fumée, comme si on avait laissé des grand-père aux fraises coller dans le fond de la marmite. Finale épicée subtilement à l’anis, de longueur moyenne. Champêtre, la chenille infecte du 10YO, 24 mois plus tard est un monarque qui vole très bien.

Patrick 86%
Sherry, terreux, cerise noire très intense. Très bon.