Bruichladdich Gift for Lynne & David’s Wedding

Mignonette remise aux invités au mariage de la fille de Jim McEwan, Lynne McEwan. Reçu en cadeau de Jim lors d’une visite improvisée de la distillerie en janvier 2010.

RV 86%
Nez en deux temps; d’abord la paille humide rance puis la vanille et un peu de sherry. Sur la langue, le sherry épicé est plus vocal, mais se tait rapidement, pour laisser tout le champ à une tourbe bien, presque trop bien contrôlée, laissant peu de place pour une fumée qui semble étouffée. La finale est particulièrement longue et malgré qu’elle n’apporte rien de supplémentaire, elle joue une belle mélodie d’interactions de sherry et de tourbe. Pas le plus efficace des whiskies, mais très bien conçu.

Patrick 89%
Nez : Paille et xérès, mariés ensemble par la vanille. Bouche : Le sucré-salé habituel de Bruichladdich, avec des fruits mûrs et du chocolat fleur de sel. Finale : Longue, savoureuse, marquée par des notes de xérès et de sel. Balance : Une autre réussite de Jim et de Bruichladdich.

Bushmills Black Bush

40% alc./vol.
Ce blend contient plus de 80% de single malt Bushmills âgé de 7 à 9 ans (vieilli majoritaire en fûts de chêne espagnol ayant contenu du Xérès Oloroso).

André 88%
Des Bushmills couramment sur le marché, celui-ci est définitivement un must have. Une belle livraison de fruits épicés avec une bonne pointe de jus de raisins Quench qui tapisse agréablement la bouche, le tout sur un fond de grist (ou de céréales concassées) La finale est la rétro est quelque peu unidirectionnelle (raisins et pamplemousse). Pour 28$ la bouteille, une belle preuve que faire des whiskies de qualité à prix plus qu’abordable est possible. Wow! Ça refroidit l’intérêt de payer plus de 100$ pour le 1608…

Patrick 90%
Unique! Épicé, xérès avec un grain très riche. Au goût, les épices disparaissent pour laisser toute la place aux fruits, au raisin et aux céréales. La finale est malheureusement un peu trop courte, ce qui nous force (!) à en prendre rapidement une autre gorgée! Bref, typiquement Irlandais!!!

Martin 86.5%
Nez: Fruits confits, vanille, un tantinet de fumée. Violette ou lilas? Un deuxième nez lève le rideau sur un peu de verdurette et d’herbe fraiche. Bouche: Remarquablement doux. La proportion plus élevée d’orge domine sur un agrément de chêne à peine vanillé. Un whisky plutôt facile d’approche mais qui sait nous prendre à son jeu. Finale: Épices frivoles. Pastilles mentholées et fruitées. Un petit 5 à 7 avec de la musique lounge dans ma bouche. Équilibre: Un bon rapport qualité-prix qui devrait à mon avis avoir sa place en SAQ. Dommage.

RV 82.5%
Nez vert irish et noix de Grenoble, à nouveau pas surprenant du tout. Très nutty au palais, sans grand développement mis a part un certain fraise poivrée. Une autre preuve pour moi qu’entre l’Irlande et l’Écosse, pas d’hésitation.

Bruichladdich 3D3 3rd Edition – Norrie Campbell Tribute

46% alc./vol.

André 87%
Moins de caractère que la 2eme édition mais toujours aussi agréable. Le nez est fruité (fruits de la passion) et frais, la bouche est présente, enrobant et sensuel, le peat délicat et un peu discret. Beaucoup plus tempéré que je l’avais imaginé au départ en lisant les commentaires. Finale longue & apaisante.

Patrick 86%
Au nez, tourbe verte et fumée. Orge. Au goût, tourbe vraiment verte.

Martin 90.5%
Assez pâle, chardonnay foncé, mais du à son côté huileux les jambes nous donnent peu d’informations. Nez: Tourbe discrète et végétale. Affirmée sans toutefois être trop agressive. Touche de céréale agrumes et mielleuse. Un brin de poussière. Bouche: Arrivée en bouche huileuse et riche. Miel, citron et vanille sur fond de toile de tourbe herbeuse. Frais et épicé à la fois. Finale: Longue et chaleureuse, avec un côté tourbé qui tire plus sur le pneu qui se laisse découvrir ici. Équilibre: Une belle découverte qui malheureusement ne repassera plus, étant donné les embouteillages “pop-up” habituels de la distillerie.

RV 86%
Tourbe bien sûr, un peu plus doux que le 3D2, avec un léger fleuri de violettes, qui se poursuit en bouche, avec l’ajout du beurré typique de Laddie. La finale est sans grande surprise mais en aftertaste une douce tourbe s’étend tranquillement. Comme sur le cylindre, un chaud mais contrôlé feu de briquettes de charbon. Now and then, j’aimerais par contre voir des flammes s’élancer irrégulièrement hautes et des étincelles pétiller.

Bruichladdich 3D2 Moine Mhor 2nd Edition

50% alc./vol.
Les « 3D » sont des assemblages (des vatted malts) de 3 single malts de la distillerie, sélectionnés selon leur caractère tourbé : un “peu”, un “moyen” et un “très” tourbé.

André 90%
Définitivement peat, goût overlasting. Vraiment top!!! J’adore! Très enrobant, reste longtemps en bouche, persistant, présent. Je viens de me faire un nouvel ami: Bruichladdich…

Patrick 90%
Au nez, tourbe et fumée. Super goût, je trippe, fumée, peat, épices wow! Très bon. 2eme tasting 86% Nez fumé, cendré et tourbé. Au goût, tourbe et fumée intense s’éteignant tranquillement vers un agréable cendré. La puissance de l’alcool lui donne une belle personnalité. La finale s’étire sur la cendre durant de longues secondes et ce, à notre grand plaisir. Aucun défaut dans ce scotch, ni toutefois de grande surprise.

Martin 90%
Nez: Tourbe herbeuse et agréable. Vanille et épices. Chêne et céréales. On retourne ensuite dans une belle tourbe cendreuse. Bouche: Miel, orge et tourbe. Gazon et cendre. Épices et bois. Braise et fumée. Belle complexité en crescendo. Finale: Épices et sucre caramélisé nous tiennent longtemps. Ça réchauffe les coeurs. Équilibre: C’est un scandale que les meilleurs soient des éditions limitées.

RV 88%
Tourbe forte et fumée en bel équilibre.

Bruichladdich 19 ans Château Yquem / Bourbon Cask 1990 “Work in Progress”

% alc./vol. inconnu.
Cadeau de Jim McEwan, % d’alcool inconnu mais près du 70%. Un “work in progress” est un échantillon de la distillerie directement tiré du fut, qui est toujours en cours de maturation et qui n’est donc pas disponible sur le marché.

André 89.5%
Sucre et torréfaction. Cassonade brûlée. Le fort taux d’alcool est contrebalancé par le sucré qui calme le tout. L’alcool est très présent en bouche et fait ombrage au reste jusqu’à la finale ou l’on sent que la bouche et le palais se sont habitués à un si haut degré d’alcool et qu’enfin le duo caramélisé et fruité apparaisse dans une valse de cerises marasquin.

RV 88%
Tourbe caramélisée à la Bruichladdich. Le bois et les tannins sont peut-être un peu trop fort… mais bon, dans le Abunadh aussi ils étaient trop forts, et ça ne gâche pas la finale. L’arrivée en bouche tarde à se développer mais est très sucrée, en demeurant sur la langue de manière très pesante. L’aftertaste est très caramélisé mais tout de même adéquat.

Patrick 94%
Vineux et très très très riche. Une montagne russe d’intensité: doux, intense, doux, intense. Sucre brûlé. Petit côté marin, salin. La mer n’est pas loin, cachée par le vin. Cerises au marasquin en finale.

Bruichladdich 18 ans 2nd Edition

46% alc./vol.
Finition en fût de jurançon français.

André 88%
Jim McEwan ne cessera de nous étonner. Voici un autre exemple de son savoir faire et de sa capacité à nous livrer des Bruichladdich sous une autre facette. Nez un peu effrayé; miel, poires, lime et fruits de la passion où l’influence du fût est bien présente. Ça sent la délicatesse et la “sexytude”. Il s’exprime de façon plus maritime en bouche, offrant un mélange sweet and sour salé et des influences de type de ceux que l’on retrouve dans le chêne blanc. L’alcool se pointe le bout du nez en finale et votre langue et vos papilles sautilleront de joie tandis que les arômes elles, resteront en vol stationnaire entre la gorge et votre palais. Nicely done once again.

Patrick 91%
Nez : Agrumes et fruits tropicaux, l’ensemble étant plutôt sucré et définitivement fruité. Bouche : Touche de sel et mer de fruits tropicaux. Soupçon de sel et de chêne à la seconde gorgée. Quel ensemble!! Finale : Longue, sucrée-salée, savoureuse, chaleureuse. Balance : Complexe, parfaitement équilibré, une autre réussite de l’une de mes distilleries préférées.

Martin 88%
Nez: Cheddar vieilli et fruits des champs. Cassonade et yaourt. Raisins secs bien frais. Bouche: Raisins un peu plus âcres une fois rendu en bouche. Léger cuir, astringence du sherry. Les saveurs sont raffinées et amples. Finale: Douce et sucrée, elle ne se fait pas trop sentir, elle part prestement en fumée. Équilibre: Certainement pas mauvais, mais la finale décevante lui fait malheureusement perdre quelques points.

RV 88%
Bruichladdich, joué dans une autre gamme. Immédiatement, les narines nous indiquent qu’il ne s’agit pas d’un Bruichladdich standard, et qu’une finition particulière y est probablement pour quelque chose. Très sucré et fruité, on y détecte même de la cassonade. En bouche c’est la suite normale du nez, bien proportionnée, le tout conclut avec du bonbon peut-être un peu trop fort à mon goût. Un peu à l’image du Glenmorangie Nectar d’Or, un baril qui dénature un peu trop mais qui peint au moins un paysage intéressant.

Bruichladdich 17 ans Renegade Rum Cask Finish

46% alc./vol.
Le premier essai de Bruichladdich en fût de rhum. Après avoir passé les 15 premières années de maturation en fût de bourbon, le Renegate rum cask finish a subi un affinage supplémentaire de 2 an en fût des rhumeries Uitvlugt et de Enmore (Guyane) qui produisent le rhum El Dorado.

André 84%
Très généreux en sucre caramélisé, poires, pêches. Un hint très festif des caraïbes, avec une touche d’exotisme. À prendre comme digestif, si vous êtes du « type rhums ».

RV 83.5%
Vanille sucrée et fond de canne à sucre, avec un nez plutôt rond qu’effilé. Cette même vanille qui se poursuit en bouche amène une petite dimension intéressante plus subtile en finale, mais en rétro-olfaction elle revient presqu’un peu trop fort. Un autre scotch rum cask qui est ok mais j’attends encore un rhum cask grandiose, et commence à me demander si c’est possible.

Bruichladdich XVII

46% alc./vol.

André 87.5%
Kiwis et agrumes. Pêches. A le désaltérant d’un Sprite lime et citron. Citronné du citron en plastique qui sert à assaisonner les Fish & Chips. Très frais et aucune trace du sel qui était dans l’édition 10 ans. Vraiment bien et très désaltérant. Un single malt estival, idéal pour avoir du plaisir avec des filles en monokini sur une plage ou dans un hot-tub.

RV 83.5%
Violettes et cassonade, sucre cristallisé. Très clair en bouche et définitivement trop mollo, pique un peu sur la langue mais rien sur les joues. Petit sursaut de chêne avec jeunes pousses de branche et un arrière-goût de bourbon. Pas mauvais, mais compte tenu de l’âge (et du prix), une déception.

Patrick 87%
Au nez, fruits de la passion et air marin. Épices de bourbon. Orge huileuse et salée, marine. Finale assez longue et légèrement épicée. Très bon et très bien balancé.

Bruichladdich 16 ans Bourbon Cask Finish

46% alc./vol.
Mûri dans des fûts de bourbon de la distillerie Jim Beam et affiné dans des fûts de la distillerie Buffalo Trace, cette édition de Bruichladdich célèbre le 75eme anniversaire de l’abolition de la Prohibition américaine.

André 85.5%
Très frais, fortement sucré et vanillé. Fruité à souhait. Banana Split avec crème glacée à la vanille, épices. Assez singulier mais le nez est tellement prometteur que même l’ampleur de ce que livre la bouche déçoit. Une bouteille à avoir dans sa collection, mais aussi que l’on aimerait avoir payé 25$ moins cher. Un départ sur les chapeaux de roues mais un sprinter qui ne fait pas le poid lors d’un marathon longue distance.

RV 80.5%
Pas très loin du Bruichlabitch normal (quoiqu’il est de plus en plus difficile de savoir c’est quoi un Bruichladdich original) une touche plus détendue qu’à l’habituel, avec un goût qui n’est pas sans rappeler le Arran Bourbon Cask. Mielleux en bouche, le gout en est peu changé et déçoit après le nez. Par contre, bonne finale.

Bruichladdich 16 ans Cuvée E – Château Yquem Sauternes Finish

46% alc./vol.

André 87%
Encore une fois cette superbe couleur rose-pêche. De nouveau, ce fruité du vin au nez, les raisins et un bel apport vanillé. Plus franc et sec en bouche que la cuvée C Margaux, ce qui écourte malheureusement sa finale ou plutôt qui assèche sa finale. Dans la ligné du Margaux, très vineux mais moins de persistance en bouche, ce qui lui fait perdre quelques plumes pour sa finale trop abrupte. Agréable mais mon cœur penche pour le Margaux finish.

RV 82%
Un bon pain chaud, mais qu’on oublie facilement une fois le repas terminé. Vanille et belle douceur olfactive. Superbe rondeur mais semble demeurer en sourdine. La longueur manque aussi de vigueur.

Patrick 88%
Sucre d’orge au nez. Au goût, le sucre explose et laisse des arômes de fruits dans son sillage. Effet de chaleur très agréable, mais qui coupe un peu trop vite en finale.