Compass Box The Spice Tree (nouvel embouteillage)

46% alc./vol.
Lancé pour la première fois en 2005, « l’arbre aux épices », THE SPICE TREE, est revenu sur le devant de la scène en septembre 2009 après plus de trois années d’absence. Si les malts sélectionnés proviennent principalement des Highlands du Nord et sont âgés d’environ 10 ans, The Spice Tree tient son caractère épicé d’un mode de vieillissement unique et d’une maîtrise parfaite de la chauffe du bois. Issu d’un premier élevage en fûts de chêne américain de premier et de second remplissage, The Spice Tree est vieilli une seconde fois dans des fûts montés de têtes fortement chauffées, construites à partir de chênes français centenaires des Vosges.

André 92%
Poires et pêches baignant dans de la crème Chantilly, le tout enveloppé d’un voile d’épices, un passage timide de nectarines et retour sur les épices. La bouche est superbe, une fine texture très enveloppante, fruitée à souhait mais où la vanille lutte aussi avec les épices. Un combat palpitant où chacun trouve sa place et se complètent mutuellement de façon admirable. Wow ! La rétro-olfaction, à saveur de tangerines & nectarines, ficelle magistralement bien le tout. Encore une fois, une superbe création de John Glaser.

Patrick 93%
Nez : Riche et profond, sucré et malté… Après quelques minutes, les notes épicées apparaissent: vanille, cardamome, gingembre… Et plusieurs qui m’échappent. Bouche : Wow! Fruits riches et intenses et évidemment, les épices. Le caramel, brûlé avec délicatesse, vient marier le tout très agréablement. Finale : Longue et complexe. Balance : Meilleur de gorgées en gorgées. Une complexité rarement rencontrée dans un assemblage. Une balance parfaitement maîtrisée.

Martin 88.5%
Beau coloris doré et neutre. Épice? Mélange gériatrique? Nez: Vanille florale, presque eau de rose. Épices, noisette et raisins secs. Un peu de cassonade avec une lointaine impression de sherry. Explosion de fleurs au 2e nez. Bouche: Vanille, butterscotch et épices prennent l’avant-scène. Très rond et juteux en bouche. Le épices mariées à son taux de 46% le font paraître plus fort qu’il ne l’est en réalité. Finale: Longue et chaude, elle passe par la cannelle et le gingembre pour finir sur la pâte d’amandes. Frangipane, même. Équilibre: Très satisfaisant. Bon blend de milieu de pyramide. Je n’irais pas jusqu’à en garder une à la maison, mais je ne refuserai certainement pas un verre si on me l’offre.

RV 87%
Malt à l’allure d’un grain whisky. D’un très bon grain whisky. À l’odorat, granuleuse sucrée et un peu malté, en vieilles feuilles d’automne et en ripe de pin. Arrivée en sirop de maïs, qui se poursuit tout au long de la bouche, avec un peu de farine brune. En finale, il y a retour sur le malt, le bois et le miel. Prends un peu plus de temps que d’autre whisky à se développer, mais plus il respire, plus je l’aime plus je veux en prendre. Nice!

Compass Box Peat Monster 10th Anniversary

48.9% alc./vol.

André 93%
Très fumé, style suie de cheminée pas ramonée jusqu’au printemps et odeurs maritime, notes de poisons salés, d’agrumes. Ça ressemble à un mélange de Caol Ila et de Laphroaig. Bouche de fruits fumés, d’agrumes et de suie, sel de mer. La tourbe est crasseuse et huileuse, mais la texture douce, crémeuse et soyeuse. Finale très longue, sans brusquerie, balancée par une texture crémeuse même si les arômes sont masculins et affirmés. Un whisky sans ambigüité mais avec beaucoup de nuances et de charmes. J’aime mieux que l’édition régulière. Une belle façon de célébrer en beauté le 10eme anniversaire de l’édition phare.

Patrick 86%
Nez: Ok, pas de surprise! Tourbe, tourbe et fumée! Bouche : Tourbe intense, fumée puissante et superbe mélange d’épices. La sensation, très huileuse, donne l’impression assez d’être vieux. Finale : Compte tenu de l’intensité de l’arrivée en bouche, elle semble un peu courte… Mais disons simplement qu’elle manque un peu d’intensité. Balance : Quand on aime la tourbe, on ne peut qu’aimer ce whisky. Si on aime la complexité, on est mieux d’aller voir ailleurs!

Martin 91%
Teint excessivement pâle, quasiment blanc. On dirait qu’il a vu le monstre sur la bouteille. Nez: Belle tourbe relativement douce dès le départ, tel qu’annoncé par la bête sur l’emballage. Une fois ce rideau levé, une cascade de beurre de pommes, de bacon fumé et de vanille est invitée à la boum. Un petit côté minéral vient boucler le tout. Bouche: Mielleux aussitôt arrivé en bouche, avec pommes et épices, poivre et vanille, le tout ficelé par une tourbe pas trop envahissante. Toffée croquant sur le pont vers la finale. Finale: Longue et agréable, entrelacée de tourbe et de chocolat épicé. Plus tourbé qu’en bouche. Équilibre: Une nette plus-value sur l’édition originale. Un vrai monstre de tourbe, mais plutôt doux et sournois. Un peated pour l’été, un apéro torqué pendant qu’on prépare un bon vieux barbecue aux briquettes.

Compass Box Orangerie

40% alc./vol.

Patrick 80%
Nez : Puissant zeste d’orange qui nous vient sans surprise compte tenu du nom. Et encore! Le zeste est vraiment intense! Donc, zeste d’orange, clou de girofle et un peu d’écorces qui commencent à moisir. Bouche : Zeste d’orange, chêne… Goûte un peu l’eau. Finale : Longue, mais aqueuse. Balance : Pffff… Je crois qu’il s’agit d’un bon produit, mais je ne suis pas amateur du genre, et je ne fais pas partie du public cible. Je n’ai pas été capable de finir mon verre d’une demi-once. Bof.

Martin 76%
Couleur jaune assez pâle, et surtout assez bien dissimulée par le brun de sa bouteille. Nez: Vague d’Orange Crush en pleine face. C’en est presque pétillant.Touche de bois mouillé et de clou de girofle, mais ça reste envahi de liqueur (dans le sens de soda) à l’orange. Bouche: Doux au début, avec une légère vanille qui se fait rapidement étouffer par un zeste d’orange qui, allié au taux d’alcool, nous replonge net-sec dans l’orangeade. On aurait d’ailleurs aussi bien pu appeler ça Orangeade et non Orangerie… Finale: Gâteau à l’orange qui s’estompe dans le fond d’un gallon de Sunny-D. Je ne déteste pas l’orange dans la vie de tous les jours, mais là c’est un peu trop toquant à nom goût. On dirait des vitamines pour enfant. Équilibre: Je peux comprendre que ça irait bien avec un bout de chocolat ou de gâteau Opéra au dessert, mais je ne peux vraiment pas appeler ça un whisky, et personne ne le peut non plus, légalement du moins. C’est ce qui explique un peu aussi mon ambivalence face à quelle note conférer à l’Orangerie. Je ne peux pas lui donner une bonne note pour la même raison que je ne peux pas lui donner une note de merde, ce n’est pas du whisky. Point final. Expérience tout de même amusante.

Compass Box Hedonism Blended Grain Whisky

43% alc./vol.

André 88.5%
“The feminine alter-ego of single malt whisky” et c’est vraiment ça… On fait dans la douceur, la souplesse et le velouté mais la variété est un peu mise de côté. Crème à la vanille, toffee, pouding à la vanille. La bouche est un peu plus edgy, merci au bourbon cask au passage, léger épicé et bois sec un peu rêche, mais la texture demeure crémeuse et féminine. Les céréales sont bien senties également et se mélangent bien au subtil apport fruité. Le toffee un peu chauffé se fait aussi plus prédominent avec le temps et l’union sexy avec la vanille est vraiment agréable. Le couple s’offre même un p’tit trip à trois avec les épices boisées apportant un peu de piquant dans ce couple bien complice. Finale souple et feutrée, une belle descente pour un atterrissage tout en douceur avec quelques secousses épicées.

Patrick 82%
Nez : Frais, vanillé, touche de cerise… On dirait un bourbon light. Bouche : Pommes, poires, vanille. Au goût, on dirait plutôt un whisky canadien. Finale : Courte et sucrée. Balance : Une belle complexité, assez intéressante et très bien réussie. Bon, toujours est-il que si n’était que des whiskys de grain (en fait, à la base de l’alcool neutre de grain dont la raison d’être n’est pas la saveur, mais d’augmenter à bas prix le taux d’alcool), je ne serais jamais tombé en amour avec les scotchs.

Martin 79%
Assez clair, on s’attendrait même à un malt tourbé si on ne savait pas déjà qu’il s’agit d’un whisky de grain. Nez: Essence de vanille, fruits, fleurs et colle blanche. Poivre blanc, crème fouettée et tarte aux pommes. Assez décousu, quoi. Bouche: Assez poivré et épicé à l’atterissage. Forte présence du grain, enveloppé de vanille, d’amande, d’orange et de pamplemousse sûr. Finale: Moyennement longue sur des notes de chêne et de colle à bois. Bricolage avec bâtons de popscicle. Équilibre: Manque malheureusement de saveur et de complexité. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas parce que c’est un whisky de grain, il en existe plein de bons. Le Hedonism en fait malheureusement plus ou moins partie. Peut-être me l’a t-on trop vanté…

Compass Box Great King Street Experimental Red Batch #00-V4

43% alc./vol.
Embouteillé le 9 mars 2013, bouteille 2784 de 3439. Fait à partir de 28% grain et de 72% malt whisky.

André 91%
Sherry prédominant, fruits rouges divers, confitures de fruits, d’oranges mûres. Nez élégant mais un peu trop volatile. Texture soyeuse en bouche, presque pulpeuse, au départ sucrée puis affichant un soupçon d’épices. Le sherry n’est pas du type vieillot mais me fait plutôt penser à un bol de salade de fruits rouges, texture très douce et silky en bouche. Les oranges et le toffee apparaitront une fois les épices évaporées ce qui récompensera les plus patients à décortiquer leur whisky. Pour un blend whisky, la texture est hallucinante. Finale longue, étrangement les épices sont plus évidentes et les fruits se mélangent finement à celles-ci, mais la douceur de l’ensemble restera la clef de voûte de ce blend whisky de superbe conception.

Patrick 83%
Nez: Au travers de l’orge juteuse, se profile une note de bleuets et de caramel chauffé. Bouche : Céréales et fruits discrets, bleuets, prunes, oranges. Sucre et épices. L’alcool neutre de grain de la base de l’assemblage est un peu trop perceptible. Finale : Épicée et fruitée. Assez intense. Balance : Les saveurs sont bien équilibrées entre elles, mais l’alcool neutre de grain utilisé comme base est trop perceptible.

Martin 85%
Un ambre doré profond nous fait presque deviner son vieillissement tirant du côté du sherry. Nez: Nez plutôt faiblard pour une expérience de sherry. Raisins, corn flakes et marmelade à l’orange ressortent mais sans faire trop de boucan. Bouche: Un peu plus juteux à l’arrivée, mais les saveurs tombent rapidement et tristement un peu à plat. Tout de même plus goûteux que ce que le nez annonçait. Petits fruits, raisins et prunes plus particulièrement. Finale: Moyennement étirée avec quelques épices qui soulignent des pointes de différentes céréales. Un peu comme quand on a pas mis assez de confitures sur sa rôtie. Équilibre: Je m’attendais à plus, c’est malheureusement pour moi un peu un pétard mouillé. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier à l’étiquette de la bouteille. Vaut-il éviter parfois certaines expériences? Pas à ce point-là, ne vous en faites pas.

Compass Box Great King Street Experimental Blue Batch #TR-06

43% alc./vol.
Embouteillé le 9 mars 2013, bouteille 2558 de 3805. Fait de 33% Lowland Grain whisky et de 67% Malt de l’Ile d’Islay, Highlands et Speyside, dont la moitié provident de la distillerie Clynelish.

André 90%
Nez de tourbe crasseuse et terreuse, un brin citronnée, salé et maritime, background fruité. Il y a une force tranquille dans le nez de ce whisky qui se reflètera en bouche. Même si ce whisky est intensément tourbé, il n’en demeure pas plus d’une douceur féminine et sexy. Le sel et les fruits tropicaux se mélangent agréablement en bouche, la texture est belle et soutenue, belle longueur et finale de chocolat noir et de toffee, caramel salé. Du beau, bon, pas cher !

Patrick 91%
Nez: De beaux arômes fumés et maritimes, avec une pointe de sel et de fruits des champs. Bouche : Belle fumée bien arrondie par une touche de fruits des champs et de vanille. L’ensemble présente aussi un fond de sel et d’algues. Finale : D’une longueur moyenne et marquée par le sel. Balance : Une réussite sublime, exactement ce que j’aime aller chercher dans un blend : une grande complexité, une balance impeccable des différents arômes, que demander de plus?

Martin 88%
Teinte assez foncée pour une expression tourbée. Paille humide et foncée. Nez: Nez principalement composé, bien sûr de tourbe, mais aussi de tarte aux pommes, de citron et de popcorn au beurre. Assez intéressant. Son haut point. Bouche: Sel de mer, pommes et caramel salé. Légèrement plus fade que ce à quoi je m’attendais. C’est ici qu’encore une fois on a l’impression qu’on aurait mieux été servi à 46% d’alcool. Finale: Boisée et tourbée, bien que cette aura de tarte aux pommes nous colle à la peau. Équilibre: Quand même un dram fortement agréable, mais il ne faudrait pas toutefois le considérer tout-à-fait comme un peated des ligues majeures.

Compass Box Flaming Heart 4th Edition 2012

48.9% alc./vol.

André 91.5%
Le nez est plus posé que l’ancienne édition, l’ajout de fût de sherry aura su domestiquer la fugue un peu imprévisible de la tourbe islayesque assez puissante. Au départ la tourbe est étrangement effacée mais il ne faudra pas bien longtemps pour que n’émerge les flaveurs distinctives de la tourbe huileuse et maritime, entre le Ardbeg et le Laphroaig, ceinturée de fruité des fûts de sherry. En bouche la tourbe prend définitivement le lead, mais l’apport sucré est impressionnant et arrondit beaucoup la texture et apprivoise l’alcool. Les fruits enrobés de cire, une touche de citron, pastilles Fisherman’s Friend, menthol épicé et tourbe. J’adore la retenue de la tourbe et de l’alcool mais la montée en puissance des éléments. Finale un peu courte, belle tourbe salée, maritime avec un twist fruité.

Patrick 90%
Nez : Ooooooh yessss! Une belle tourbe, de la vanilla, des épices et une touche de fruits. Tout y est! Bouche : La fumée de tourbe, très intense, prends presque toute la place à la première gorgée. A la seconde gorgée, des notes épicées apparaissent… Puis un beau chocolat noir… Finale : Longue et intense, marquée par les épices et le chocolat noir. Balance : Une superbe bête! Pourrait-on se tanner d’un tel whisky ?

Martin 92%
Teinte pas tout-à-fait dorée mais qui devient plus pâle une fois versé. Nez: On commence sur une douce touche d’orge, trempée d’essence de vanille. On passe gentiment sur quelques raisins secs, quelques baies schtroumpfantes pour finir sur un ensorcelant soupçon de fumée de tourbe. Bouche: Tourbe juteuse et fruitée, vanille et cannelle. De belles notes de sherry cask émergent: feuille de tabac, dattes, zeste d’orange, épices, muscade. Ce n’est pas sans rappeler un délicieux Loch Gorm. Finale: Tout en élégance. S’estompe sur des notes de chocolat noir à l’orange, pour laisser les épices mourir à petit feu. Équilibre: Construction des plus efficaces, de surcroît avec des bases qui sont vraiment à mon goût en partant. Détente absolue. De quoi enflammer les coeurs.

Deanston 12 ans (nouvel embouteillage)

46.3% alc./vol.

André 77%
Si les anges veulent ma part, je leur laisse le reste de la bouteille… Céréales noisette et orange, orge, agrume et ananas. La surprise en bouche, force de l’alcool et des épices, le gingembre particulièrement, accents oaky assez pointus, ça étonne un peu après la douceur paisible du nez, encore un accent d’herbe verte fraiche. Finale moyenne en longueur, la conjonction de chêne sec-gingembre affectera la finale qui gagnera en force et en caractère.

Patrick 80%
Nez : Malt, caramel et orange. Bouche : Cassonade épicée, gingembre, chêne et vanille. Finale : Relativement courte. Balance : Un bon dram simple et agréable.

Martin 81%
Nez: Caramel, orange et colle à bois. Un peu de noix et d’épices, pas si mauvais que ça. Quelques notes de clémentine et d’ananas. Bouche: Bois, épices, gingembre et céréales. Un peu d’orange, mais qui se dissout rapidement dans une mare d’acétone. Finale: Métallique et âpre, avec un peu de bois et d’épices qui percent, mais pas assez fortement pour passer outre les aspects plus ou moins adroits de ce single malt. Équilibre: Pas mauvais, mais manque beaucoup de complexité. On devrait appeler ça un Simple Malt Scotch Whisky…

Glen Grant The Major’s Reserve 2010

40% alc./vol.

André 85%
J’adore la simplicité de Glen Grant, un whisky easy going sans soucis qui vous ramène à l’essentiel. Nez très fruité – compote de pommes vertes et ananas, melon d’eau, mélange discret d’herbe sucrée, très doux et agréable. Le taux d’alcool donnera une bouche à l’approche monotone un peu plate, feeling un peu moelleux mais avec un côté edgy du oak cask, miel, noix et bois, fond d’épices. Finale un peu courte mais à l’image du reste, calme et posée, un filin d’herbe et de pomme épicée. À ce prix – 20$ – un des meilleurs rapports qualité-prix du marché. C’est presque le prix d’une bouteille de vin de semaine!

Patrick 80%
Nez : Céréales Honeycomb et pommes. Bouche : Ok, c’est ici que ça se passe! Très agréable en bouche, avec des notes d’Honeycomb, de caramel et une pointe d’épices de chêne. Finale : Plutôt courte et sèche. Balance : Nez ordinaire et finale inexistante. Mais le goût est vraiment intéressant. Bref, Intéressant, surtout pour un whisky à moins de 30$.

Speyburn Bradan Orach

40% alc./vol.

André 74%
Je n’aime pas le nez, ça sent les céréales macérées dans l’eau, l’orge maltée assaisonné d’agrumes, le sucre à glacer, la vanille. Plus épicé et soutenu en bouche, même si la vanille adoucit vraiment bien le tout mais les saveurs d’orge macérées ne me rejoignent pas du tout. Finale épicée d’une bonne longueur. Bon, à ce prix-là, il était difficile de casser la baraque était pure chimère main n’en reste pas moins que cet embouteillage est plus qu’ordinaire. Une review supplémentaire pour le web !

Patrick 80%
Nez : Frais, marqué par l’orge, les agrumes et le miel. Bouche : Toujours l’orge, mais avec un beau bouquet de pommes, de citron et de vanille épicée. Frais et sucré. Finale : Relativement courte, marquée par la vanille et une pointe florale. Balance : A moins de 20$ pour un single malt provenant de la distillerie, difficile de ne pas y trouver son compte. Un whisky honnête, sans faute, qui pourrait facilement être utilisé avec un mixer, sur glace l’été ou simplement pur, si on ressent le besoin de quelque chose de léger. Il vaut définitivement chaque cenne investie.

Martin 67%
Or profond et ambre pur sont de belles couleurs, à l’image de sa bouteille. Nez: Fruits, chêne, vinaigre de cidre. Un petit chatouillement de l’alcool se fait sentir. Ceci et son absence de mention d’âge nous fait soupçonner que c’est un whisky très jeune. Tombe aisément dans l’oubli. Bouche: Un départ léger. Ballet de vanille, poire et gingembre. Sans crier gare, la jeunesse du spiritueux frappe ensuite d’une bonne brûlure poivrée. Finale: Citron amer. Poivre, cannelle et gingembre. L’amertume est la seule partie de la finale qui persiste, et c’est la seule qu’on voudrait qui meure tôt. Équilibre: Déception la plus extrême. Aurait incommensurablement à gagner de quelques années de plus en fût. Après tout, Speyburn est loin d’être une mauvaise distillerie. C’est un peu de ma faute, je ne sais pas à quoi je m’attentais pour seize dollars US.