48.9% alc./vol.
André 93%
Plénitude d’une journée d’été. On mange de la salade de fruits tropicaux et de la compote de pommes vertes et rouges bien assis les pieds nus dans l’herbe, un bol rempli de tranches d’ananas et de bananes fraichement coupées taquinent nos narines de son parfum. Rien à voir avec la mer ou un côté maritime, on a plus l’image d’une prairie en plein été. Fleurs blanches. La bouche est envahie par les notes d’ananas et de jus de salade de fruits, de poires baignant dans leur jus auquel on a ajouté un peu de zeste de citron. La texture est exquise, huileuse et grasse en support aux éléments. L’alcool est jusque là passé complètement sous le radar. Les quelques lapées supplémentaires confirment les divers fruits tropicaux et dévoile le taux d’alcool qui commence sournoisement à piquer sur la langue. Tout comme le Hazelburn 10 ans, j’ai encore des notes de coconut séché en finale de bouche et de bonne notes pointues de chêne sec et de poivre également. Deux années après avoir goûté ce whisky, j’y reviens avec le même engouement, quelle expression, totalement hors du spectre habituel de la distillerie.