57.3% alc./vol.
Cask no 1108
André 84%
Appétissant, avec ses notes de fruits à chair (ananas, poires) et sa bonne dose de miel sucré, l’essence de vanille, melon au miel. Le nez est très évolutif et les fruits se stabilisent après un certain moment et forment une belle barrière face à l’alcool relativement puissant mais que le nez peine à détecter. L’approche de bouche est texturée, belle grosse tarte à la poire, tranches d’ananas nappées de crème fouettée. Malheureusement une baffe d’épices et de bois sec nous ramasse les papilles peu de temps après avoir ingéré la première gorgée. Cela déstabilise l’équilibre et la sensation paisible qu’apportaient les fruits à chair. On a tout de même droit à un soubresaut d’oranges en finale de bouche que recouvre rapidement de fortes épices acérées. Un Balblair imprévisible et qui manque d’équilibre.
Patrick 88%
Un très bon whisky, fort complexe et élégant. Je ne sais pas ce qui se passe chez Balblair, mais depuis un an ou deux, j’aime tout ce qu’ils produisent, alors qu’avant, ils ne semblaient produire que des produits médiocres. Bravo! Nez : Fruits tropicaux, poires, abricots, miel et une touche de vanille. Appétissant. Bouche : Les épices du bois sont au premier plan, accompagnés d’abricots, de poires mûres et de miel. Finale : D’une belle longueur, épicée et subtilement fruitée.
Martin 86.5%
Nez: Juste au nez on devine une certaine complexité qui va nous demander un peu plus de temps et d’attention qu’à l’habitude. Vanille, miel, mangue et poire. Touches d’agrumes, de crème, de chêne et de cassonade dorée. Bouche: Belle et ample texture, épices en puissance, orange, raisins juteux, porto et xérès. Bois vineux, fumée de tabac à pipe, beaucoup de surprises, je suis saisi. Finale: Épicée, ancrée dans son fût de vin, de raisin, d’orange sanguine et de cannelle. Cassonade et vanille. Avant que l’on ne puisse lever son bouclier, une vague de bois épicé nous rentre dedans et nous prend les culottes à terre. Je n’aurais pas détesté ici un petit avertissement. Équilibre: J’aime beaucoup ce Balblair, mais comme toute chose que l’on aime bien, il faut y aller avec modération, de peur de rendre l’expérience commune et redondante.