46% alc./vol.
André 95%
Comment ne pas se laisser charmer par ce nez à l’exactitude désarmante. Ce charmant mélange de tonalités de caramel et de vanille mélangée à la salade de fruits tropicaux et aux agrumes fraiches, les raisins de Corinthe et de la banane en purée, saupoudrée de chocolat blanc râpé. La douceur de l’arrivée en bouche est de circonstance et servira de tremplin afin d’installer le 46% d’alcool. Les épices ont la délicatesse de ne pas s’imposer tout en sachant prendre leur place dans le couffin d’alcool et les draps de saveurs – présentées précédemment au nez – enrobent le tout comme l’étreinte que vous ferait votre amoureuse. Le nuage vaporeux de caramel et de vanille tendre vient donner le coup de grâce à cette dégustation extatique apporté par le travail du bourbon cask durant les 3 décennies de vieillissement. Ne persiste qu’en finale les épices plus soutenues et un filet d’alcool. Rare de trouver si parfait whisky, où les nombreuses années passées dans le fût n’auront aucunement altéré de si douces saveurs. Un tour de force aromatique, l’équilibriste sur le fil de fer n’aurait pu faire mieux.
Patrick 89%
Un très bon dram, avec tout ce qu’il faut à la bonne place. Ceci étant dit, mes attentes étaient peut être trop élevées avant de le boire, car plusieurs m’avaient décrit ce whisky comme étant la 8ème merveille du monde. Pour un Balblair, oui, il est extraordinaire. Pour un scotch en général, il est simplement au dessus de la moyenne. Rien en tout cas pour justifier le prix demandé. Nez : Parfum complexe où s’entremêle des effluves de raisin, de sucre d’orge, de chêne et de chocolat. Bouche : Chêne, raisin enflammé, chocolat chaleureux et sucre d’orge brûlant. Tout est ferveur dans ce dram. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur les notes de sucre d’orge et de chêne.