Writer’s Tears 2019

40% alc./vol.

André 88%
Le nez m’a rappelé certaines éditions de Two Brewers avec ses fortes odeurs de jujubes en forme de bananes. Avec plus d’attention, on est sur les notes de poires et de miel, d’oranges et d’agrumes. Hyper frais et un peu funky festif. Y’a aussi quelque chose qui me relie à l’épine dorsale aromatique du Glenlivet, les pommes vertes ou la gomme Bazooka peut-être. La bouche est douce; melon au miel, poires, oranges, miel chaud, pommes vertes, caramel onctueux. La texture quant à elle est très velvety et ronde avec quelques épices en toile de fond. Finale planante, douce et fruitée, en grande partie sucrée mais aussi épicée, caramel et miel.

Patrick 83%
Meilleur que je m’y attendais, mais je vais quand même attendre la prochaine St Patrick avant d’en reprendre. Nez : Parfum d’huile de lin, de vanille, de fruits tropicaux et de biscuits. Bouche : Du lin, du bois, un peu d’épices et de discrets fruits tropicaux. Le tout porté par une texture légèrement huileuse. Finale : Un peu courte, marquée par le lin.

Martin 89%
Nez: Céréales fruitées, touche de crème fouettée. Fruits rouges, miel et pommes mijotées. Cassonade et poivre noir. Pointe de chêne, on est dans le doux ici. Bouche: Frais et fruité, gomme balloune et bois. Herbe et fleurs roses, touche de poivre tout aussi rose, melon, miel et cantaloup, le tout dans un voile de vanille épicée. Wow, doux et complexe. Finale: Courte, mais chaude et bien ponctuée par le poivre, le chêne, les fruits, la barbe à papa et le brie fondant au miel et aux noix. Équilibre: Du beau savoir-faire de blending irlandais. Doux et caractériel à la fois, la complexité des saveurs est au rendez-vous, et nous sommes heureux d’avoir un blend doté d’une docilité qui nous offre le temps de pleinement l’explorer.

Writer’s Tears Japanese Mizunara Cask Finish

55% alc./vol.
Distillé en single pot still et affiné pendant 9 mois en Ex-Japanese Mizunara Oak Cask. 636 bottles.

André 93%
Équilibre, du début à la fin. WOW. Nez de pommes vertes, poires, vanille crémeuse, fruits tropicaux, oranges et cerises/réglisse rouge. La texture en bouche est divine, licoreuse et grasse, qui annihile l’alcool. C’est doux et soyeux en bouche, un vrai charme. Après quelques gorgées, notes herbeuses et végétales, crème glacée à la vanille, poires, ananas, melon au miel. Belle fraicheur générale. Savoureux. Finale de pommes vertes, melon au miel et gomme balloune, sucre à glacer. Un whisky gourmand, alliant équilibre et texture incroyable jumelé d’une palette aromatique hors-norme.

Patrick 91%
Wow, le meilleur des whiskys irlandais et japonais réunis dans une bouteille. Un chef d’oeuvre! Nez: Un délicieux parfum typique du délicieux Mizunara, débordant de mangues juteuses, et de vanille. Bouche: Un beau mélange de chaleur et de fraîcheur. Chaleur de l’alcool, du bois et des prunes, fraîcheur du Mizunara, des fruits tropicaux et des pommes jaunes. Finale: D’une belle longueur, avec du délicieux Mizunara qui enveloppe le tout délicieusement.

Martin 90%
Nez: Menthe et pomme croquante. Vanille et bois sec. Un peu d’herbe et de citron par moments. Assez doux pour le degré d’alcool qui s’en vient. Bouche: Crémeux en bouche, miel et vanille, fruits rouges et pommes vertes. Poivre, cannelle et touche d’ananas. Très bien construit. Finale: Longue, chaude et épicée. Une vague de sucre à glacer balaie tout ce qui se trouvait sur la planche de Mizunara. Équilibre: Un excellent Irish, qui garde sa douceur sans sacrifier son punch et sa personnalité unique. Bel alliage de force et d’origine du fût.

X by Glenmorangie

40% alc./vol.

André 79%
A tale of cocktail? A tale of Bourbon Cask? Nez pas mal effacé, ouvert sur la vanille, les grains de céréales au miel et le citron. En bouche, notes de pommes poire, de poires, oranges, citron et de miel. Belles notes de miel sucré et de quelques épices (cannelle, poivre). Saveurs bien ficelées pour un whisky à 40% d’alcool. La texture est plaisante, ronde mais affiche un fond astringent. Finale de Sucaryl, de salade de fruits tropicaux, vanille, miel et sirop de poires. Les saveurs sont agréables, mais l’équilibre discutable, beaucoup trop sucré en bouche et passablement sec et épicé en finale avec de l’essence de bois verdâtre un peu bizarre. Bon, probablement que je ne tombe pas dans le public cible simplement.

Patrick 80%
Un Glenmorangie dont on aurait accentué certaines saveurs, ce qui doit être en effet assez intéressant en cocktail. Dégusté seul, c’est tout de même bien, mais le 10 ans régulier est de loin meilleur.  Nez : Des agrumes, du sucre, de l’orge et une note de chêne frais. Dans l’ensemble, le parfum est léger et frais. Bouche : Le bois est plus présent en bouche, ce qui emmène un beau mélange épicé, frais et tout de même léger grâce aux agrumes et aussi des pommes jaunes sucrées. Finale : Un peu courte et boisée. 

Martin 80%
Nez: Assez léger, clairement Glenmorangie dans son coeur. Malt, miel et sucre. Fruits et céréales. Bouche: Sucre blanc, fruits rouges et céréales. Vanille et bois, malgré une texture quasi transparente. Finale: Courte, mais chaude et épicée, surfant sur des saveurs de fruits tropicaux, de chêne et de poivre. Équilibre: Doux et sucré, épicé et boisé, pas trop méchant, mais on sent bien que ça se veut un mixer.

Yamazakura Blended Whisky

40% alc./vol.

André 73%
Vous n’avez pas encore ouvert votre bouteille et avez encore votre reçu de caisse en main ? Je vais vous faire économiser 60$ aujourd’hui… Nez un peu sans attraits et anonyme, quelques notes de fruits étouffées, légère fumée en toile de fond, fine sensation cireuse qui me rappelle les crayons de cire cassés. En bouche, la texture est flat et diluée, aucune passion, mais pas nécessairement sans attraits. Je ne connais pas la proportion de grain whisky mais la bouche est synonyme de whisky à forte utilisation de whisky de grains pas cher. Question de pousser l’affront comme il se doit, on réduit le tout à 40%. Dommage que le prix n’ait pas suivi en ce sens… Donc, revenons à la bouche, car il le faut. Whisky de grain, l’orge maltée, texture effilée (et ce n’est pas dû au taux d’alcool), fruits distants dans un nuage de fumée presque évaporée, miel avec une petite maigre poussée épicée en finale. En fait c’est la partie la plus intéressante de ce whisky. La rétro-olfaction offre aussi une certaine prestance fruitée avant le reflux de grains whisky bon marché. La première idée qui m’est venue en tête en prenant ce whisky sans prendre de note c’est qu’à l’aveugle, j’aurais peut-être misé sur un Johnny Walker Red, qui est vendu 28$. Je dois avouer que c’est environ le prix que j’aurais payé pour ce whisky. Deuxième pensée : c’est avec des whisky comme ça que les novices se lancent dans le milieu du whisky et disent ensuite que le whisky… c’est mauvais… Mais bon, si vous tenez vraiment à l’acheter, attendez au minimum un 15% à la SAQ (un 15% de mémoire ça n’arrive pas…) Je suis quand même curieux quand ça dit « de qualité supérieure ». Supérieure à quoi ?

Patrick 70%
Si vous prenez plaisir à boire ça straigth, vous avez définitivement un problème de consommation d’alcool. En fait, dans les pays où la législation définissant le whisky est le moindrement sérieuse (ça exclu malheureusement le Canada, mais on peut se consoler en se disant que le Japon est 100 fois pire à ce chapitre), ce liquide n’est pas considéré comme un whisky. Bref, plutôt infect, à éviter. Nez : Parfum faisant penser à de l’alcool plutôt jeune. En fait, ça sent l’alcool et le nettoyant industriel avec un logo SIMDUT de tête de mort. Yep, ça donne pas le goût d’y goûter. Bouche : Ok, ce n’est pas si pire, ça goûte l’alcool un peu sucré, voire une note de caramel. Finale : Courte, portée sur l’alcool et le caramel.

Martin 74%
Nez: Assez fade, un peu de fruits baignant dans un sirop alcoolisé, avec une pointe de céréale à peine fumée. Bouche: Bien mielleux et sucré, texture tout de même agréable. La proportion de grain est ici fort exagérée. On y ajoute un peu d’épices pour un résultat ma foi fort décevant. Finale: Épicée, mais courte et insipide, avec un restant de fruits et de bois sec. Équilibre: Bien peu de qualités ici. Réajustez le rapport grain/orge maltée et haussez un peu le taux d’alcool, on verra où ça peut nous mener. Mais ne m’insultez pas en m’en demandant 60$ la bouteille.

Yellow Spot 12 ans

46% alc./vol.
Le Yellow Spot est un single pot still Irish whiskey qui a été vieilli dans 3 types de fûts différents: American Bourbon cask, Spanish Sherry butts & Spanish Malaga casks.

André 87%
Poires, jus de salade de fruits, ananas. Nez hyper frais et rafraichissant, belle vanille crémeuse, bananes, sherry, fruits séchés, rien de tape à l’œil, doux et défini avec subtilité. La texture en bouche déçoit un peu par sa maladresse à soutenir un si beau canevas de saveurs. Légère sécheresse en bouche même si de savoureuses notes d’agrumes et de fruits tropicaux s’expriment du verre, notes de vin blanc, de céréales au miel, pommes vertes, raisins verts. Finale douce et un peu sèche qui rythme bien avec le nez et la bouche. Une expression qui cadre bien avec l’esprit des whiskies Irlandais mais avec une touche distinctive très intéressante. Vivement l’exploration des différents types de fûts. Je le classerais dans la même gamme que les Teeling 21 ans au niveau aromatique, mais avec moins de subtilité et de nuances.

Patrick 88%
Un très bon whiskey. En fait, je crois que la bouteille que je viens de m’acheter ne durera pas très longtemps! Ok, let’s go, j’en prends un autre verre! Nez : Beaux fruits sucrés et mielleux, pêches, un peu de thé vert et quelques noix. Bouche : Fruits mûrs chaleureux, miel, thé vert, bois épicé, pommes rouges, crème brûlée et chêne. Finale : Longue et savoureuse, avec de l’orge séchée, des épices et des fruits sucrés et chaleureux.

Martin 87%
Nez: Sherry sec, bois, raisins Sun-Maid, vanille, caramel salé. Un peu de noisette, un peu de fruits saupoudrés de sucre brun. Touche de crème et de pommes vertes. Bouche: Caramel, xérès et raisins juteux. Bois, vin, épices, pommes rouges, pomme de tire même. Très appétissant. Finale: Longue et chaude, sur des vagues de caramel épicé, de vin chaud, de chêne, de sherry sec et de vanille. Équilibre: Une belle construction, avec des caractéristiques qu’on ne voit pas souvent dans un irlandais, tout à son honneur.

Zackariah Harris Kentucky Straight Bourbon

40% alc./vol.
Distillé par la distillerie Glenmore – Âgé au moins 36 mois

André 81%
Belles notes de caramel et de fruits rouges mélangées de rye cireux. Cerises marasquin, cire d’abeille, pelures de pommes, caramel, poivre moulu. Petit fond de térébenthine se mélangeant au rye, cannelle, rye cireux, réglisse rouge. Malheureusement la texture est un peu diluée malgré les saveurs prononcées et franches. Celle-ci offre les mêmes saveurs présentées au nez en plus d’une touche d’oranges. La sensation cireuse perdure du nez à la bouche. Finale très poivrée avec une tonne de cannelle et de caramel.

Patrick 82%
Un whisky simple et efficace. Quand tu as le goût d’un bourbon, s’il n’y a que ça de disponible, ça fait la job. Nez : Un beau parfum sucré, avec une bonne dose de maïs, de cerise et de vanille. Bouche : Du bois brûlé, du maïs, de la cerise. Simple et efficace. Finale : Un peu courte, sucrée et boisée.

Martin 79%
Nez: Un peu de vernis, un peu de pommes, un peu de caramel. Un peu de vanille, un peu de bois. Définitivement l’influence du rye est palpable ici. Bouche: Caramel, térébenthine, fruits rouges, touche de maïs et de rye, bois toasté. Beaucoup d’épices, ça se prend mieux que ça en a l’air. Finale: Chaude et épicée, elle a de la misère à nous faire oublié ce qu’on vient de déguster, ce qui est en temps normal une bonne chose. Équilibre: Je suis déçu. Sans être le pire bourbon, ce n’est pas le meilleur non plus.

Zazu Japanese Whisky

40% alc./vol.

André 74%
C’est à se demander s’il y a conspiration pour ruiner l’économie du whisky Japonais… Tous les derniers whiskies de cette catégorie que j’ai analysés dernièrement était soit 1) juste ordinaire 2) insipide et sans vie. Ce whisky ne fait pas exception, avec sa dilution maximale et ses faveurs fanées et insipides. Le nez dégage un mélange de céréales baignant dans un jus d’agrumes, le grain whisky est hyper présent et les seules autres odeurs détectables sont la vanille et le miel, les poires peut-être. La bouche est aussi insipide que le nez l’annonçait alors pas de déception là, beaucoup de vanille et de caramel, légères notes toastées, genre céréales Sugar Crisp, une texture crissement ordinaire et des saveurs volatiles. La finale est… finale… ça arrête comme un coït interrompu pis ce n’est pas une mauvaise chose. Encore un whisky pour pogner quek nouveaux poissons avec le prix abordable mais qui au final va les décourager de continuer à découvrir le monde des whiskies.

Patrick 81%
Un whisky léger et sans grand relief, dont l’attrait majeur demeure le prix qui est très raisonnable, surtout pour un japonais. Nez : Léger parfum marqué par de fraîches céréales et de légères agrumes. Bouche : Un whisky léger, avec une texture un peu aqueuse en bouche, ce qui n’est pas surprenant compte tenu du taux d’alcool. Quelques céréales épicées, du bois et des agrumes subtils. Finale : Courte, marquée par des céréales mouillées.

Martin 78%
Nez: Le tranchant d’un couteau d’alcool sur lit de grains et de sucre doré. Vanille et agrumes lointains. Pas extra, déjà on peut s’assurer de ça. Bouche: Une certaine texture s’y retrouve, mais les saveurs sont très muettes et prennent du temps à arriver. Elle ne s’affirmeront jamais pleinement. Caramel, vanille, épices, grain et touche de bois. Quelques fleurs. Finale: C’est ici que ça pète un peu plus en intensité, mais ça reste rustre, ça ne fait pas attention aux meubles. Épices, bois, sucre doré. Équilibre: Une expérience sans feux d’artifice. Un pauvre exemple de whisky japonais, catégorie qui pourtant sait nous livrer infiniment mieux.