Laphroaig 12 ans Oloroso

53.1% alc./vol.
Cet embouteillage de Laphroaig est apparu en 2007 sur les tablettes du magasin World of Whiskies (Duty Free airport Heathrow) et est conçu à partir d’un seul fût de sherry Oloroso, une édition limitée très rare, évidemment discontinuée.

André 92.5%
Mélange de fruits tourbés, la tourbe médicinale de Laphroaig est bien là, mais se reconnait plus aux odeurs qu’à son feeling en bouche. J’aime la divergence des arômes, l’ambigüité que cela procure surtout lorsque l’on aime le Laphroaig original. La bouche est veloutée et douce, franchement sexy avec des saveurs de vanille et de chocolat, apposés sur un tableau à la sensation de craie et une montée en crescendo des fruits menant à la finale où prédomineront la tourbe et le sel qui ne se départira pas de son panier fruité du nez. La finale est complète et variée, le taux d’alcool s’accorde bien avec les saveurs présentées, la succession des étapes de la dégustation est agréable, challengeant sans être prévisible et ce même si l’on a affaire un un classique réinventé.

Laphroaig 15 ans

43% alc./vol.

André 88%
Goûte l’asphalte fraichement faite, médicinal, sulfureux.

Patrick 95%
Original à l’extrême! Asphalte, goudron, phénol, sulfure, peat, unique!!! Fumé aussi… Inimitable. Sel et algues. On prend une gorgée, on ferme les yeux et on s’imagine dans un petit village de l’ile d’Islay, près de la plage: Nous pouvons sentir la fumée tourbée des feux de foyer, l’odeur des filets de pêche qui sèchent ainsi que l’odeur du goudron provenant de l’asphalte que les ouvrier sont en train de poser. Pour les vrais amateurs seulement. Dans mon TOP 3 personnel. Vaut les efforts pour le trouver, une honte que ca ne soit pas disponible au Québec.

RV 85%
C’est du Laphroaig, donc c’est bon. Par contre pas assez différent des autres.

Laphroaig 15 ans 200th Anniversary

43% alc./vol.

André 87%
Très différent du 10 ans d’âge; moins de tourbe, plus d’agrumes. Odeurs maritimes, tourbe abasourdie, agrumes et fruits tropicaux, bananes, un brin de fruits secs, herbe verte, vanille et miel. La texture est un peu poreuse, genre galet poli par la mer que l’on lèche, la poire Williams, bonbons au miel, tourbe verdâtre et pas mal de saveurs de bananes, suivi d’une pincée de poivre à l’eucalyptus et de sel de mer. La texture est décevante de par son manque de viscosité et sa fluidité inattendue. En fouillant les souvenirs que j’ai de l’ancienne version 15 ans, j’ai souvenir d’avoir mieux aimé l’ancienne version que celle-ci. Finale moyenne-longue, pas beaucoup de persistance mis à part quelques soupirs de tourbe verte et de camphre. Les fruits tropicaux sont toujours aussi présents en finale ce qui arrondit beaucoup le whisky. Mais la finale tombe un peu à pic rapidement comparativement aux autres éditions régulières de la distillerie. Au change et pour le même prix, je lui préfèrerai 2 bouteilles de 10 ans, ou un superbe 18 ans.

Patrick 77%
Ma déception de l’année, j’ai l’impression qu’on a voulu me prendre pour un con en me faisant croire au retour de l’un des meilleurs whiskys jamais créé. Je suis bien content d’y avoir goûté avant d’avoir la chance de l’acheter, ça m’a permis de dépenser mon argent sur un whisky d’une marque concurente. Nez : Parfum étonnement subtil, plus marqué par les céréales et l’eau que la tourbe. Bouche : Poivrée, légèrement fumée, cendrée et tourbée (pour un Laphroaig), de bonnes notes d’agrumes, le tout porté par une texture très aqueuse. Finale : S’étire quelque peu sur des notes fumés et de bois brûlé.

Martin 85.5%
Jaune doré vif, tournesol à la Laphroaig. Nez: Tourbe feutrée et salée, plus sur le sel et les agrumes. Bananes et ananas, assez tropical comme mix, on sort des sentiers battus de la distillerie. Bouche: Texture aqueuse pour son âge. Forte tourbe citronnée et médicamenteuse, comme on l’attend. Pierre lavée, bananes, canne à sucre. Moins complexe que ce à quoi je m’attendais. Finale: Assez courte et tourbée. Pastille Fisherman’s Friend. On en voudrait encore plus. Équilibre: Une édition pour un bicentenaire qui déçoit à ce point, surtout pour le prix, illustre bien les problèmes qui affligent l’industrie du scotch whisky. À ce pricetag là, je préfère de loin 2 quarter casks, pis y va me rester un peu de petit change pour un canadian whisky.

Laphroaig 16 ans

48% alc./vol.
Exclusivité boutique hors-taxes.

André 89%
Après avoir passé une bonne partie de la journée en kayak de mer, je cherchais le whisky approprié et je suis tombé sur cet échantillon qui devrait avoir quelque chose de maritime dans sa palette de saveurs. Tourbe unique bien médicinale et maritime de Laphroaig, bonbons menthol aux éléments verdâtres, jus de citron, grosse vanille hommage aux ex-bourbon casks, miel, pommes jaunes, abricots, une touche d’oranges. Plutôt rond et équilibré au nez, rien de brusque malgré les saveurs tranchées et une tengeante qui rappelle les produits antiseptiques des hôpitaux. Au même taux que le Quarter Cask, cette édition est beaucoup plus léchée et polie mais quand même moins que les défunt 18 et 21 ans d’âge. Bouche pulpeuse et huileuse pour la texture. Citron, agrumes, camphre, tourbe terreuse assaisonnée de sel de mer, pastilles Fisherman’s Friend, poivre, huile à moteur de bateau souillée, bois de chêne bien brûlé, antiseptique. Après de longues minutes, savoureuses notes sucrées qui rappelle la poudre recouvrant les gommes Bazooka. Longue finale bien poivrée et épicée, puissante et tourbée. Pandémie oblige, les bouteilles de ce Laphroaig 16 dorment sur les tablettes vides des boutiques hors-taxes privées de leurs voyageurs pressés, alors si l’évaluation vous inspire, vous savez quoi faire une fois la crise passée… Avec les décevantes dernières parutions et provenant en plus de duty-free, ce Laphroaig livre la marchandise et étonne agréablement.

Patrick 88%
Un très bon Laphroaig avec toute les saveurs que j’aime dans cette distillerie. Si ce n’était de la texture, ça serait spectaculaire. Nez : Le délicieux parfum de la tourbe sale de Laphroaig, avec du créosote, du sel et… De bons petits biscuits! Bouche : De la fumée de tourbe intense, avec de la cendre, du créosote, du poivre, du bois brûlé et du sel. Superbes saveurs, mais la texture laisse un peu à désirer. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et poivrée.

Martin 89%
Nez: Tourbe fruitée et crémeuse, très peu agressif comme approche, vent maritime, touche iodée, pommes et fruits à chair blanche. Bouche: Belle texture sirupeuse. Oranges et tourbe, épices et cendre. Eucalyptus, chêne et poivre, superbe. Huileux vers la fin. Finale: Assez longue et plaisante, tout en restant douce pour un tourbé de la sorte. Pastilles pour la toux, tourbe cendreuse, bois sec, poivre noir. Équilibre: Un excellent choix, dommage que ce soit encore une fois une édition Duty-Free qui est difficile à obtenir. Qui sait, avec les aéroports pratiquement déserts peut-être auront-ils de l’inventaire à distribuer ailleurs?

Laphroaig 17 ans 1999 Single Cask

58.8% alc./vol.
Bourbon Cask #5167

André 94.5%
Oufffff… Solide… La douceur des années passées doucement dans le bourbon cask a domestiqué la tourbe médicinale habituelle de la distillerie, même l’asphalte a perdu un peu de son agressivité délavée par une bordée de pluie aux accents de sel de mer, une pointe de tarte au citron, d’ananas en tranche, pansements antiseptique, café noir, oranges, citron et agrumes. Superbe texture veloutée en bouche en introduction, puis une vague progressive de tourbe phénolique et maritime, poivrée, notes de diachylons, aux notes de gingembre, de poivre concassé et d’agrumes. Pointe salée en finale, beaucoup d’agrumes et d’oranges, tartelette au citron. Les notes de tourbe sont intenses et dosées habilement, la sensation alcoolisée ne se pointe même pas le nez. Un Laphroaig complexe, hyper bien équilibré et qui montre que l’épine dorsale du whisky est majestueusement loin des dernières versions soporifiques que l’on nous offre sur le marché.

Patrick 94%
L’un des Laphroaig les plus intenses que j’aie vu, ce qui n’est pas peu dire. Si comme moi, vous aimez Laphroaig, celui-ci est gigantesque! Wow. Nez : La belle grosse fumée de tourbe sale de Laphroaig, avec du goudron, du sel et une tonne de médicaments. Bouche : Intense intense intense!! De la tourbe, du goudron, beaucoup de bois brûlé, du poivre et quelques épices.

Laphroaig 18 ans

48% alc./vol.

André 93%
Un Laphroaig sans aucuns doutes au nez, mais un Laphroaig domestiqué. Des vagues de tourbe et de fumée avec un ressac mielleux et doux. L’arrivée est sournoise mais la surprise en bouche n’en est que décuplée. Pastilles Fisherman’s Friend, orge verte qui a trop germé, un souffle de stainless (côté antiseptique et froid de celui-ci). Finale très longue, tourbée, à la fois puissante mais pausée.

Patrick 94%
Tourbe, goudron, parfums médicinaux et petite touche de fruits qui viennent adoucir très légèrement le tout. En bouche, l’attaque est franche, mais douce. Une main d’acier dans un gant de velours? Tourbe, fumée, sel, légers fruits, quelle belle complexité. La finale est marquée par le sel et le goudron, et s’étire, s’étire, s’étire… Quelle balance, quelle profondeur, suuuuuperbe!

Martin 89.5%
D’un beau jaune orangé qui reflète ce à quoi je m’attends d’un tel colosse de tourbe. Nez: Superbe grosse tourbe fumée et citronnée. Présence du grain avec un petit côté gêné et espiègle qu’on retrouve peu ou pas chez les expressions plus jeunes de la distillerie. Herbe, citron, beurre, vanille et cuir. Peut-être une pincée de café moulu. Bouche: Mielleux, sucré, fumé et tourbé sur des notes de citron et de crème anglaise. À peine épicé. On peut constater avec grande aisance que les années ont vertigineusement adouci son caractère impétueux. Finale: Les sucres tourbés descendent tout seuls sur des notes de marmelade à l’orange et nous laissent sur un agréable petit pneu chauffé, Saint-Basile-le-Grand-style. Équilibre: On sent bien sa maturité et on l’apprécie, malgré que je garde un faible pour quelques-uns de ses petits frères tels le Cask Strength et le Quarter Cask.

RV 91%
Doux mais toujours aussi médicinal, un bon vieux remède efficace de grand-maman. Grosse cerises, oranges et pêches sucrées au nez, avec une subtilité non attendue et une palette beaucoup plus variée que les autres Laphroaig. Des Islay tourbés (Bowmore – Lagavulin – Ardbeg – Port Ellen – Coal Islay), Laphroaig avait toujours été la distillerie pour laquelle je reconnaissais le talent mais qui ne m’avait jamais réellement fait tomber sur le derrière. Cette fois-ci, le tapis est doucement mais clairement tiré sous mes pieds. Et dans une tourbe bien épicée à 48% d’alcool (encore une fois le taux parfait?), la chute est vraiment agréable.

Laphroaig 1815 Legacy Edition

48% alc./vol.

André 86.5%
Belle tourbe phénolique, vanille, poires, miel, fruits rouges & raisins secs, marmelade d’oranges, pommes rouges, réglisse, pansements et antiseptiques, maritime. Je ne sais pas ce qui se passe avec les dernières éditions de Laphroaig mais la texture en bouche est vraiment moche, diluée et on ressent la l’ajout d’eau même à 48%… Feu de plage noyé dans un océan de vanille, camphre médicinal effacé, poires et ananas, fruits rouges, sel de mer, grosses oranges fraiches, poires et la finale de bouche offre une légère sensation poreuse et salée qui rappelle les galets de plage que l’on lècherait. La finale est douce, lente et tourbée. Les fruits rouges se marient à merveille avec les saveurs camphrée mais le tout s’évapore beaucoup trop rapidement. On dirait que Laphroaig se démocratise un peu trop et délaisse son noyau de fans hardcore. On profite de l’engouement général et ça parait sur le rendu final.

Patrick 90%
Du bon Laphroaig comme on l’aime, avec de la tourbe comme on recherche. Nez : Belle fumée de tourbe marquée par le goudron, le poivre et le sel. Et quelques fruits mûrs bien subtils. Bouche : Une belle vague de sel, de la fumée de tourbe bien enveloppante, du poivre et toujours les fruits subtils. Bref, Laphroaig. Finale : D’une belle longueur, fumée et poivrée.

Martin 90%
Nez: Tourbe verte et maritime, fumée, miel et pomme de tire. Feu de camp sur la plage. Bouche: Fruits rouges, poivre, tourbe et sel. Bois et tourbe encore. Texture limite aqueuse, mais la force de 48% ramène le navire sur la voie. Finale: Courte, mais on en profite bien pendant que ça passe. Poivre, herbe, tourbe et fumée. Équilibre: Un whisky agréable, un Laphroaig comme on les aime, dommage que ce soit une autre exclusivité du marché hors-taxes.

Laphroaig 21 ans “Heathrow”

53.4% alc./vol.
Bouteille #1347 de 1427.

André 93%
Superbe nez, à la fois de tourbe camphrée et de fruits tropicaux, oranges, sur un canevas de saveurs maritimes un peu salines et terreuses. Toujours ce petit côté d’agrumes et de léger citron, l’ananas frais, la vanille. Le côté phénolique habituel a beaucoup mûri et est bien plus sage et réfléchi. La bouche est souple et pulpeuse, maritime, au départ fruité – les fruits tropicaux – pour ensuite développer de solides notes de tourbe phénoliques ouvrant la voie à une marée poivrée appréciable. En respirant, le nez développe un côté verdâtre, genre eucalyptus et bonbons casse-grippe verts mais réussit tout de même à demeurer équilibré et doux malgré les saveurs plus musclées. La finale est cendreuse et généreusement poivrée, mais l’ensemble passe très bien en bouche comme l’équilibre est préservée au travers d’opulentes notes de fruits tropicaux. Du grand Laphroaig; éventail de saveurs, équilibre, tourbe phénolique. Une envolée tourbée et un voyage diversifié au pays des saveurs. Enjoy!

Patrick 93%
Un superbe Lahproaig, plus épicé que fumé, mais tout de même superbement intense et bien balancé. Nez : Une surprenante dose de fruits, qui bataille ferme avec la fumée de tourbe et les épices pour gagner les faveurs de nos sens. Toutefois, à mesure que le whisky respire, les fruits finissent par rendre les armes devant la toute puissante fumée de tourbe d’Ardbeg. Bouche : Tonne d’épices intense, fumée de tourbe, sel, goudron, charbon et une petite note fruitée des plus subtiles. Finale : Longue, fumée et épicée.

Laphroaig 21 ans Special Edition Exclusively for the Friends of Laphroaig

48.4% alc./vol.

André 95.5%
Notes médicinales et tropicales, agrumes, citron, vanille pulpeuse, tranches d’ananas tout juste coupées, les pommes poires, notes de bitume chaud, léger poisonneux, pansements gorgés d’antiseptique. La bouche est grasse et huileuse, sensation grisante, hyper texturée, c’est comme être touché par l’esprit saint, c’est presque mystique comme sensation. Super équilibre entre la tourbe d’une douceur surprenante d’où émergent les saveurs de fruits tropicaux détectés au nez (ananas, poires, citron) et les petits feux d’artifices de la tourbe presque pétillante, trame maritime sans ambiguïté, ainsi que des petits flocons de tourbe qui fondent littéralement sur la langue. La finale est douce mais les notes phénoliques gonflent littéralement en intensité et se fanent lentement partout en bouche en s’accompagnant d’étincelles de gingembre, de sel de mer et de vagues de vanille et de miel.

Patrick 94%
Il est toujours étonnant de plonger son nez dans un si vieux Laphroaig et de constater à quel point la tourbe s’est adoucie. Oui, c’est bien notre Laphroaig, mais simplement plus mature : Sa force est toujours là, mais il a appris à la contrôler au lieu de la laisser exploser. Nez : Notes de vanille, poivre et tourbe dont la puissance est contenue. Bouche : Belle fumée d’intensité moyenne, avec des notes épicées et poivrées, le tout évoluant sur une pointe vanillée. Finale : Très longue et intense, fumée et épicée.

Laphroaig 25 ans

48% alc./vol.

André 91.5%
Cendres de feu de tourbe, agrumes et sel très léger. Bouche très liquide et d’un agréable fraicheur maritime où s’installe confortablement le cendré mais de façon très passagère, celui-ci étant éclipsé par une vague éphémère citronnée qui nous ramène sur l’alcool tourbé. La rétro-olfaction est elle aussi alcoolisé et principalement axée sur les agrumes. Une femme avec beaucoup de caractère, se vautrant dans un luxueux manteau de fourrure.

RV 92%
Whisky dans sa tourbe comme un milliardaire qui se roule dans son cash. Laphroaig tout en douceur et en éminence, le cendrée ne sort que lorsqu’on le brasse dans son verre. En bouche, on se croirait à Ardbeg avec une douce fumée d’agrumes qui commence par les oranges puis la cendre, en éclipsant la tourbe. Par contre, celle-ci laisse sa marque en finale, avec d’abord de la fumée, puis de la tourbe multi-étages. Pas nécessairement très sage, mais bien calculé.