Lagavulin Jazz Festival 2016

54.5% alc./vol.
Un mélange de Refill American oak hogsheads et de first fill American oak barrels (ex-bourbon & ex-sherry). Édition limitée de 6000 bouteilles.

André 93%
Le nez est propulsé par la tourbe animale et brute, mais on ressent bien les notes de fruits rouges et de cœur de pomme en arrière-plan, les fruits de mer également, cintrés de bras de vanille amoureuse et bien crémeuse, d’oranges et de fruits à chair. La bouche est hyper soyeuse, le bitume chaud, la tourbe un peu féroce, notes de fruits rouges séchés, d’oranges, de poivre et de sel de mer, vanille. Belle finale soutenue mais d’une incroyable texture feutrée, la tourbe est animale mais domestiquée et se marie admirablement avec les notes de fruits rouges. Belle présentation, saveurs efficaces, agencements agréables, du beau Lagavulin.

Patrick 91%
Un superbe Lagavulin, avec tout ce qu’il faut! J’adore! Nez : Tourbe épicée et fruitée, avec une touche de sel, du caramel et des pommes. Très appétissant! Bouche : Wow, riche et intense, fumée de tourbe, caramel, fruits mûrs, sel de mer, poivre et bois brûlé. Finale : D’une superbe longueur, marquée par la superbe fumée de Lagavulin, que demander de plus?

Lagavulin Jazz Festival 2017

57.6% alc./vol.
Bottle #2802 of 6000

André 89.5%
Feu de foyer et cendres un peu froides, tourbe phénolique, un peu minérale et calcaire, pelures de bananes, sel de mer, vanille, notes médicinales et background poivré. La bouche est relevée, phénolique et maritime, notes de cendres froides, feu de plage dans le sable humide et l’air maritime, asphalte, quelques fruit rouges, la pelure de pomme et les raisins secs. La texture est moelleuse malgré le taux d’alcool puissant. La signature aromatique est typique de la distillerie, le style de tourbe aussi, on constate rapidement la grande qualité habituelle que livre la distillerie. La finale rappelle la viande fumée, l’asphalte chaud après une averse, notes médicinales et antiseptiques avec une douce morsure d’alcool. Tout comme un bon band de Jazz, une qualité d’exécution, gamme de saveurs délectables avec une pointe d’improvisation côtière. Vos papilles tapperont du pied au rythme de cette dégustation phénolique.

Lake George Distilling 32 Mile Moonshine

45% alc./vol.
Batch 4-47, embouteillé le 23 novembre 2013.

André 77%
Invariablement le new make et cette odeur habituelle de corn moonshine. Maïs beurré, nez légèrement crémeux et généreusement céréalé, salade de fruits et de maïs au beurre. Bouche finement acérée, texture agréable jusqu’à l’ingestion qui est plus musclée, puis solide punch de salade de fruits et mélange de saveurs « sweet and sour ». Finale soutenue et alcoolisée un peu gauche mais qui sait tenir la note de manière honorable. Un new make intéressant et singulier. Il faut aimer le style mais cela demeure un bel exemple de ce qu’est le point de départ de la fabrication d’un whisky. En ce sens, tout amateur de whisky devrait au moins s’attarder à essayer de tels produits afin de parfaire leur expérience whisky.

Patrick 77%
Nez: Définitivement un new make de maïs. Très fruitée et fraîche. Bouche: Épicée et fruitée. Finale : Petite touche métallique, plutôt sèche. Balance : Agréable. Pas original, mais agréable.

Lake George Distilling Bullhead Bourbon 3 ans

50% alc./vol.

André 80%
Axé sur le rye, ce bourbon se livre sans artifice dès les premières volutes respirées. Très épicé, les bonbons ronds rouge et blancs qui ressemblent aux base drums des White Stripes, les épices musclées et un taux d’alcool relativement bien dissimulé. Fruits secs, miel, sucre et céréales concassées, fortes épices dans la ligne directrice habituellement livrées par l’utilisation des céréales de seigle. Je ne sais pas le % de rye mais celui-ci écrase littéralement les saveurs du maïs. En bouche, le clou de girofle, les noix nappées de miel, les fruits séchés et les sugar candy. Les épices remontent en surface après chaque gorgée. L’ensemble est sec et bien épicé. Sa finale est longue mais douce, sucrée et épicée à la fois.

Lake George Distilling Indian Kettles Smoke

45% alc./vol.
Batch 2-141, embouteillé le 7-4-2013.

André 79%
Nez de moonshine usuel mais en plus paufiné que l’édition de base de la même distillerie. Céréales sucrées, maïs, mais ensemble assez générique. La bouche étonne par les saveurs fumées sans mettre le côté le sucre retrouvé précédamment. Je lui trouve aussi des saveurs d’orange relativement prononcées et de fruits tropicaux mélangées de fumée. Encore une fois, c’est pas mal bizarre comme « whisky »… Le sucre prédomine en finale qui elle demeure rectiligne et sans bien de nuances. J’aimes mieux que l’édition régulière sans être fana du style.

Patrick 78%
Nez : Sent le new make de maïs avec une pointe de fumée. Bouche : Grosse fumée sale. Genre, le chaudron à tellement brûlé, qu’il a “vraiment” brûlé. Évidemment, on détecte aussi des notes de céréales mouillées. Finale : Fumée et épices. Balance : J’aime. Très original. Mais pas pour tous les jours.

Lambay Whiskey Small Batch Blend (Blue Label) Finished in Cognac Casks

40% alc./vol.

André 81%
Citron, jus de poires, ananas, bananes, vanille, fleurs blanches. On réussi à percevoir le grain whisky en background avec son léger côté harsh. La bouche développe les mêmes saveurs que les arômes du nez, la texture est bien grasse et cache bien les épices et le côté pointu des céréales séchées et les notes de poivre de la finale. Les saveurs de fruits sont super agréables ainsi que la texture, mais l’alcool de grain revient toujours dans le décor et brise l’équilibre général. Finale courte, pas très relevée mis à part les quelques timides épcies et la touche de poivre.

Patrick 80%
Ouin. Pas mon genre de whiskey pantoute. Ce n’est pas mauvais, mais honnêtement, tant qu’à boire ça, je vais voter pour une soirée santé sans alcool. À moins que ça soit la St-Patrick. Nez : Un parfum discrètement fruité et sucré, avec une touche des plus subtiles de chêne, d’amandes et de vanille. Bouche : Des amandes, de la vanille et du chêne. Finale : D’une longueur moyenne, avec une bonne dose d’amandes et de chêne.

Laphroaig 10 ans

43% alc./vol.

André 91%
Pas à la portée de tous… et c’est très bien ainsi. Tourbe hôpitalesque pas subtile, pas mal de salé aussi, pastilles Fisherman’s Friend, antiseptique et odeur huileuse. On ne pourrait pas imaginer qu’un whisky à l’approche si antipathique peut être aussi doux une fois en bouche, peut-être dû à son arrivée huileuse portée et musclée à la fois, ses saveurs de sel de mer et d’algues séchées, de poisson baignant dans l’huile. Même la vanille du fut trouve le moyen de se pointer le nez au travers de ses saveurs à si forte personnalité. La finale est longue et presque analgésique, portée par la tourbe et le sel. Un whisky qu’il faut domestiquer ou qui attends le moment propice pour vous charmer. Savoureux !

RV 87.5%
Sans compromis, à prendre ou à laisser. À travers la fumée, la tourbe est tranquille même si l’hôpital ne semble pas si loin que ça. En bouche l’attaque est en crescendo, mais l’intensité y est aussi, remplie de baies sauvages et de vieilles fraises. Jolie finale bien balancée. Un grand classique où violence et douceur se côtoient étrangement, il faut alors connaître la méthode de l’assaillante, sinon l’apprivoiser tendrement.

Patrick 95%
Nez: on s’y croirait! En fermant les yeux, on se croirait dans le port de Port Ellen. Goût: Peat, sel, la mer quoi! Un peu d’algues aussi. Mon préféré! Tout en puissance, mais tellement distingué.

Martin 92.5%
Cuivre profond, or presque étincelant. Nez: Quand on parle de fumée de tourbe… Médicamenteux, iodé. Air salin, algues, faible côté sucré qui évoque le melon. Des gouttes de vanille et de chêne parviennent tout juste à percer. Bouche: C’est le cas de le dire, la fumée de tourbe nous en met plein la gueule, et on en redemande, mais elle n’oublie pas de faire une petite niche confortable dans la salle d’attente de l’urgence pour de la vanille et du caramel salé. Finale: Inoubliable. Le malt et la tourbe s’attardent sur la langue et y laissent une ambiance de camaraderie autour d’un feu de camp. Équilibre: Définitivement pas pour tout le monde. Un whisky qui s’assume pleinement. Puissant et sans compromis, l’image qui encapsule le mieux le Laphroaig 10 ans serait celle d’un hôpital de campagne.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #1

55.7% alc./vol.
La distillerie Laphroaig fut construite par deux frères, Donald et Alec Johnston en 1815. Après une mauvaise chute dans une cuve de whisky, Alec décéda, laissant Donald seul aux commandes en 1836. Dotée de deux alambics supplémentaires en 1923, Laphroaig eut cependant la particularité d’avoir été un temps dirigée par une femme : miss Bessie Williamson. Rachetée par Allied Domecq en 1990, la distillerie se distingua en 1994 en accueillant un hôte de marque : le prince Charles en personne qui la visita et lui offrit en quelque sorte une estampille royale. La distillerie possède ses propres aires de maltage dans lesquelles l’orge reçoit cette note tourbée si présente sur l’île ; elle utilise des fûts de bourbon de premier remplissage, stockés dans des entrepôts face à la mer ce qui donne une saveur particulièrement iodée et salée au malt. Le whisky Laphroaig entre dans la composition des blends Islay Mist et Long John.

André 89%
Toujours aussi bon, goûte comme l’édition régulière du 10 ans , mais avec plus d’alcool. Goudron, sel, odeurs d’hôpital où on effectues des lobotomies ! Un “love it or hate it”… Dans l’ensemble il livre les mêmes attributs que l’édition normale de 10 ans mais avec un taux d’alcool décoiffant. La plantureuse blonde s’est payée un boob job et est prête pour l’action. Ride on baby.

RV 88.5%
Gros sel en cristaux mais surtout fumé et médicinal que sauront reconnaitre les aficionados de la distillerie. Arrivée très franche et forte de fumée, suivi d’un goudron et de tarmac frais, où les papilles sont doucement écrasées par le rouleau compresseur de finition. L’alcool ne se sent pas vraiment et il se termine un peu rapidement, mais c’est tout un punch, droit, sec et direct, sans artifice mais très efficace. Un réel bon test pour les amateurs intermédiaire afin de savoir si Islay est fait pour eux ou non.

Patrick 93%
La grosse poivrière de 3 pieds de long. On dirait du Talisker, un vrai volcan! Pas de surprise au goût, si ce n’est que le degré de raffinement de ce whisky! Wow! Délicieux et rafraichissant pour quelqu’un qui aime le genre!

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #11

58.6% alc./vol.

André 89%
Nez herbeux, maritime, avec la tourbe habituelle médicinale, les bandages parfumés à l’antiseptique et l’asphalte chaude habituellement associée à la distillerie. On retrouve aussi les flaveurs citronnées et aérienne, du sirop de poires en conserve, des pommes vertes, arbres résineux et pastilles Fisherman’s Friend. Le fût de bourbon est à l’honneur… La bouche est iodée, le tourbe est puissante et médicinale, antiseptiques, mentholée & herbeuse, poivrée, crasseuse et légèrement terreuse, assaisonnée de jus de citron. La texture est ok sans plus, petit accent huileux en finale de bouche qui est vite balayée par des notes poivrées plus pointues. Longue finale, sèche, musclée et parfumée au Vicks Vaporub.

Patrick 90%
Oh que c’est bon ça! On dirait que Laphroaig garde son meilleur jus pour ces releases! Nez : Un beau parfum débordant d’algues, de fumée de tourbe, de chêne ainsi que quelques gouttes de goudron. Bouche: L’arrivée en bouche déborde de sel, mais est aussi bien accompagnée de chêne sec, de fumée de tourbe de poivre et d’une touche de jus de citron. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, salée, boisée et marquée par la fumée de tourbe.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #12

60.1% alc./vol.

André 91%
Céréales au miel, zeste de citron, bois de chêne carbonisé, suie crasseuse. Le mariage du bourbon cask est de Laphroaig est habituellement un match sur la coche et cette édition semble faire mouche encore une fois. Wow, en bouche. Vanille, miel et citron, sel de mer et poivre broyé, tourbe et suie crasseuse, bois calciné accompagné d’éléments verdâtres et herbeux. Texture ronde qui supporte admirablement bien le flux d’alcool médicinal et les fortes notes de réglisse noire. Finale hyper longue, crasseuse, maritime et médicinale rafraichie par les fruits tropicaux et le citron frais. J’adore ces expressions de Laphroaig.