46% alc./vol.
Ardcore est une vraie innovation dans le monde des Single Malts tourbés. Vieilli en ex-fûts de Bourbon, ce nouveau Single Malt Ardcore résulte de la distillation d’un malt noir (black malt) : la céréale est chauffée à température très forte pour que le malt devienne torréfié, un peu comme un grain de café ou de cacao. Une opération de séchage sous surveillance… Si la température dépasse les 250°C, le malt peut se transformer en charbon et prendre feu. Un procédé de fabrication qu’on retrouve notamment chez Glenmorangie Signet, mais encore jamais avec un whisky tourbé. Il rappelle le passé oublié de « Punk Ellen », surnom donné au port de l’île d’Islay dans les années 1970.
André 85%
Nez plutôt réservé, à l’aspect jeune et presque dilué. Lime et citron, chocolat au lait, un brin de zeste d’oranges, fumée de tourbe clean, inspiration maritime. Aux gorgées subséquentes, ananas rôti sur le feu de camps et poivre. En bouche, texture au départ liquide mais aux gorgées subséquentes gagne un bon côté huileux. Anis, bois brûlé, citron, oranges, ananas, poivre, fumée de tourbe terreuse, chocolat et vanille, le tout avec un bon apport herbeux. Courte finale sur le citron, le chocolat et le charbon. Ok… Agréable pour un whisky tourbé et maritime de semaine. Là où ça fait mal c’est lorsque l’on compare le prix versus un Ardbeg 10 ou un Uigeadail qui selon nos sources sera pratiquement au même prix que le Ardcore. Je préfère de loin un bon vieux 10 ans régulier ou pour 200$ balles, un Uigeadail. Est-ce que je vais en acheter pareil? Oui, pour parfaire la collection, mais pas nécessairement pour en boire disons. Hé oui, victime du marché capitaliste…
Patrick 89%
Un beau whisky avec tout ce qu’on peut désirer d’un Ardbeg. Avec une texture un peu plus soyeuse, ça serait vraiment un chef d’œuvre… Mais ça demeure une bouteille que j’ai vidée assez rapidement… Et que je ne regrette ainsi pas d’en avoir acheté une deuxième ! Nez : Un beau parfum fumé avec une touche de sel et du charbon de bois sec. Bouche: De la fumée de tourbe et cendreuse d’une grande intensité, avec une belle note salée, du discret chocolat noir et une petite pointe d’anis. Finale : D’une belle longueur, pleine de suie, de fumée et de bois brûlé.