46% alc./vol.
Bouteille #276 de 786, édition février 2009. Véritable révélation lors d’une dégustation à l’aveugle à Glasgow il y a quelques années, le single malt Amrut est indéniablement le fleuron du whisky indien. Grand consommateur de whisky, ce sous-continent est également l’un des pays producteurs les plus importants au monde. Néanmoins seul Amrut revêt les qualités nécessaires à sa commercialisation en Europe. Fondée en 1948, quelques mois après l’indépendance de l’Inde, cette société familiale basée à Bangalore dans le sud du pays produit un whisky dans les règles de l’art écossais tout en revendiquant ses origines indiennes. En effet, elle utilise quasi exclusivement de l’orge poussant dans les plaines fertiles situées aux pieds de l’Himalaya. Établis à près de 1000 mètres au dessus du niveau de la mer et soumis à un climat tropical, ses chais où reposent principalement des fûts de bourbon sont de véritables accélérateurs de vieillissement, cas unique dans l’univers des single malts.
André 89%
Chair de fruits, agrumes, pointe de céréales (jaunes). Très visqueux et huileux en bouche; bouquet de sirop de fruits et de mangue avec un twist de citron pétillant. Très doux et soyeux, bel équilibre sans brusquerie. Un single malt estival, plaisant, sans prétention et très facile à apprécier mais difficile à dire pourquoi spécifiquement.
RV 81%
Le clown est triste. Odeur de single malt à l’orange peu challengeante ou nouvelle. En bouche, au travers de la poussière morne, de l’orange et du caramel, entre Glenrothes et Dalmore. Précisément, ce que je n’aime pas du Dalmore. En bouche, un seul question: « il est où? ». L’arrivée est de son côté moins typée avec du foin passager conclut par une finale des plus moyenne. Décevant pour cette distillerie qui part le passé m’avais surpris agréablement.
Patrick 78%
Nez désagréable de moisi âcre. En bouche, le moisi âcre prends un petit côté métallique prenant une touche épicée. Fruité, un peu caramélisée… Un peu n’importe quoi. La finale, d’une belle longueur, est un peu toute croche. Manque de balance, semble se tirer un peu partout. Heureusement qu’il n’y a pas trop de bouteilles, ca pourrait nuire à la réputation du genre.