50.5% alc./vol.
André 87.5%
Hyper fruité, forte arrivée en bouche atténuée par les fruits frais. Très persistant en bouche et bien charpenté. La finale est une légère fumée de champs brûlés. Si la dinde sauvage nous avait démontré qu’elle ne pouvait pas voler dans sa présentation régulière, celle-ci vous donnera définitivement des ailes. Vraiment très agréable.
RV 88%
Très fruité avec sel pour la chasse aux chevreuils et un peu d’autres épices. Chaud en bouche, il engourdit le bout de la langue de manière plus simple que le Rare Breed, toutefois il est similairement agréable. La finale est un peu brûlée. Très satisfaisant, le plus haut pourcentage d’alcool par rapport à l’édition régulière vaut définitivement la peine, même pour les plus craintifs des cask strength et transforme ce bourbon en quelque chose qui vaut plus que les drinks.
Patrick 87%
Nez : Frais et fruité avec une pointe de vanille. Au nez, donne l’impression d’être assez jeune par son manque de relief. Bouche : De belles épices mordantes, de cerises sur le party, le tout assemblé par le chêne et la vanille. Ce que le nez n’offre pas en terme de punch, la bouche le reprend amplement. Finale : Longue et épicée. Balance : On se fout du nez, ceci est un dram de tous les jours : il offre toute la saveur et le punch souhaité en bouche et il donne le goût d’en reprendre. J’aime.
Martin 88.5%
Orangé, ambre foncé et riche, typiquement vieux bourbon. Nez: Vanille et caramel, épices du bourbon, muscade et cannelle, avec un petit nuage de crème derrière le tout. Au travers de cette valse on parvient à sentir le maïs et on dégage sur un peu de bois en retirant le nez du verre. Touche de gomme au savon. Bouche: Assez léger sur la langue. Caramel, vanille et fruits viennent immédiatement faire acte de présence avant d’être balayés par les épices, le citron et le maïs sucré. Fondation de chêne et toujours de maïs avec une explosion fruitée à la fin. Finale: Une chaleur épicée reste en bouche et se prête bien à une scène où on peut contempler un coucher de soleil sur une véranda du midwest américain. Sur une chase berçante. Ou bien sur une plage de Santa Cruz. Équilibre: Un bourbon au-dessus de la moyenne qui se défend admirablement bien. On dit que c’était le favori de l’auteur Hunter S. Thompson. S’il était assez bon pour le père du journalisme gonzo, difficile de lui faire bien des reproches.