A.D. Rattray Stronachie 10 ans

43% alc./vol.
Produit par la distillerie Benrinnes

André 80%
Superbe nez, tout en douceur et en subtilité avec un p’tit côté épicé vraiment tricky. Citron et agrumes, gingembre, bois de chêne humide, poivre blanc, à la limite un peu d’herbe verte, la pomme verte aussi et des pelures d’oranges. Malheureusement ça se gâche en bouche même avec les belles saveurs de miel, de poires, d’oranges et de vanille. Les saveurs verdâtres du fût de chêne et les fortes épices enveloppent les saveurs et font fuir les beaux arômes sentis au nez et laissent une sensation astringente, épicée et poivrée qui tranche farouchement d’avec le nez. Compte tenu du prix ce whisky est honnête et offre une expérience intéressante.

Patrick 82%
Un bon malt avec un brin d’originalité qui aurait gagné à être moins dilué. Bref, je trouve qu’on a gaspillé du bon jus. Pour faire plaisir aux comptables de la compagnie. Nez : Bruyère et orge trempé dans le miel. Simple, mais tout de même agréable. Bouche : Toujours le bruyère, avec de belles notes poivrées, des céréales, un peu de bois et de miel. Finale : Un peu courte, marquée par le bois et le bruyère.

Stronachie 12 ans

43% alc./vol.

André 84%
Histoire intéressante cet embouteillage. Recréé au goût à partir d’une bouteille datée de 1904 de la défunte distillerie de Stronachie, fermée au début du siècle, ce scotch, goûté à l’aveugle, avait tout d’un Speysider. Très fruité en bouche – fruits séchés- avec un fond boisé, un léger accent vineux & terreux accompagné d’une finale moyenne en longueur. La rétro est intéressante. Rien de singulier ou de particulier mais pas désagréable. Difficile à trouver et pour le prix, une expérience intéressante mais manquant de singularité. Comme un bon album musical mais qu’on se lasse rapidement d’écouter car trop dans le même lot de ce qui nous est généralement servi à la radio?

RV 77.5%
Fruits secs et aiguilles de sapin, très sec. L’arrivée est toute aussi sèche, avec traces de Dijon. Pas beaucoup de finale comme d’aftertaste. Comme son grand frère Benrinnes (d’où ce Single Malt bâtard est issu), trop passager, anonyme, générique au point de ne pas se souvenir l’avoir gouté la veille et décevant pour le prix (environ 80$). Au moins il est bien présenté et est difficile à trouver, mais c’est loin d’en faire un grand whisky.

Patrick 78%
Au nez, lointaine fumée, mais pas grand-chose. Meilleur au goût que le nez le laisse présager. Chêne, épice, tourbe, clou de girofle. Bien balancé, mais devrait être plus punché. J’aurais aimé le voir en cask strength.