SMWS 23.73 Bruichladdich 11 ans

61.5% alc./vol.
« The Vital Spark’s Engine Room » – Distillé le 15 juillet 2002, 249 bouteilles

André 93%
Superbe nez. Salade de fruits et agrumes, fumée de tourbe, feu de plage, saveurs maritimes indéniables. Ce lui trouve plus de similitudes avec les vieux Port Charlotte qu’avec Bruichladdich. En bouche, la poudre qu’on retrouve dans les emballages de gommes ballounnes Bazooka, miel, soupir de tourbe et bonne dose de sel de mer. Salade de fruits encore une fois et sensation légèrement astringente. Ce whisky offre des saveurs représentatives de la distillerie avec une touche inattendue vraiment agréable. Son côté maritime, frais et fruité est agréable et ses accents de tourbe de fumée et de sel offrent une tournure surprenante. Sa texture huileuse en bouche lui donne de gros points supplémentaires et son équilibre fera aussi l’envie de bien des distilleries.

Patrick 90%
Un bain de minuit, nu, en compagnie de sa meilleure amie qui se révèle beaucoup plus jolie qu’on pensait… Troublant, mais tout de même très agréable. Nez : L’odeur me rappelle des pastilles sucrées pour la gorge au miel qu’on me donnait quand j’étais enfant. Le tout, dégusté assis sur une plage au bord de la mer. Bouche : Comme boire une gorgée d’eau de mer, le tout avec une touche de fumée très agréable. Finale : D’une belle longueur, laisse l’impression d’être assis au bord d’un feu de camp après un bain de minuit dans la mer.

Martin 92.5%
Jaune paille caractéristique de Bruichladdich avec même un peu plus de profondeur que prévu. Nez: Fruits au sirop, paille et céréales. Assez saisissant au niveau de l’alcool, mais cette sensation s’estompe vite à l’arrivée d’une tourbe maritime et chaleureuse à la Port Charlotte. Bouche: Texture chaude et mielleuse. Tourbé et fruité à la fois, avec une teinte de gomme balloune et de cuir. L’orge barde bien le tout avant de laisser les épices du cask strength nous envahir. Finale: Longue, fumée, chaude et salée. Très évocatrice de la place. Les épices offent un support parfait pour l’ensemble. Équilibre: Un autre embouteillage épique de la SMWS. Déjà que Bruichladdich fait du bon stock, ça relève encore plus de l’exploit de topper ça.

SMWS 29.115 Laphroaig 22 ans

55.8% alc./vol.
“Candy floss in a fairground” – Distillé le 9 novembre 1989 et vieilli en ex-fûts de xérès, 617 bouteilles.

André 88.5%
Ha oui, ma sherry… Beau nez de fruits secs, pelures de raisins, noix, fumée de tourbe, d’épices. En bouche, texture huileuse, saveurs fruitées et encore les noix salées et la tourbe intense se pavanant dans des draps satinés de sherry un peu secs. Le chocolat noir devient plus apparent avec le temps et s’associe bien avec les saveurs de noix salées. Il y a une sensation de corde de bateau rêche en fond de bouche qui rend le whisky plus pointu que le nez le laissait supposer, je dirais même que cela ressemble même presque à des cendres froides. La finale est pointue, on aurait pu s’attendre à un effet arrondissant du sherry mais ce n’est pas le cas, même si les saveurs qui y sont associées sont bien là. Bouffée d’épices, fumée de tourbe et salé maritime. Un whisky qui ne se livre pas complètement, réservé et farouche.

Patrick 94%
Une autre démonstration de la qualité des embouteillages de la SMWS. Je n’en reviens tout simplement pas! Un autre whisky extraordinaire fait exactement mes goûts! Nez : Fruits sucrés, chocolat, noix, raisins et une pointe de fumée. Bouche : Sel, tourbe, fumée, vanille et fruits. Touche de chêne. Finale : Longue et salée, avec une pointe de fruits et de chêne.

Martin 93.5%
Un pâle Laphroaig digne de la teinte de son tube original ou bien de la tourbe qu’il contient. Nez: Médicaments, xérès, tourbe subtile, fruits doux et rouges, chocolat, nougat et noisettes. Bouche: Vanille et coco-noisettes. Malt grillé, noix grillées et chêne tout aussi grillé. Asphalte et goudron. Caramel brûlé. Exquis. Finale: Longue, épicée et tourbée, avec un retour des céréales. On surfe longuement sur des notes de chocolat, de caramel, de mûres et de noix. Équilibre: Épique. On comprend tout de suite la valeur d’un embouteillage de la SMWS et aussi pourquoi notre bien-aimé prince Charles a donné son mandat royal à Laphroaig.

SMWS 29.132 Laphroaig 21 ans

56.6% alc./vol.
« Hospitals and Japanese restaurants » – Distillé le 14 octobre 1991, 543 bouteilles.

André 93%
Médicinal, bandage de plastique, feu mourant sur la plage allumé avec du bois mouillé, anis, antiseptique et pastilles casse-grippe. La bouche est étonnamment douce malgré les saveurs masculines et prononcées, la vanille arrondit beaucoup l’alcool et lui donne de belles courbes savoureuses… avec des tattoo de réglisse noire. Finale… médicinale, amoureuse, dans la ligne Laphroaig. Texture hallucinate, huileuse et langoureuse. All the things you wish for…

Patrick 94%
Laphroaig à son meilleur.  Si cette bouteille devenait une expression régulière, je me prendrais une 2ème job chez McDo pour m’en payer une ou deux par mois (Marie-Christine fait dire aux gens de Laphroaig de ne surtout pas y penser).  Nez : Cuir et créosote.  En fait, créosote enrobé de fruits (fraises crémeuses en fait).  Aussi goudron, algues, bois brûlé, sel et comme le nom l’indique, soupe miso (non, j’aurais pas trouvé ça tout seul, mais une fois qu’on y pense, c’est évident!).  Bouche : Fumée de tourbe et de chêne, fruits de mer brûlés et salés et quelques petits fruits sucrés.  Finale : Fumée et légèrement sucrée.  Très longue.  Très très très longue.  À finit pu.  Et on s’en plaint pas.

Martin 93%
Neutre doré plutôt surprenant pour ce que la bouteille nous affirme être un sherry cask. Nez: Cuir et iode à plein nez, fumée de bois mouillé qui craque un lendemain de feu en camping. Une pointe d’agrume se cache en-dessous de tout cela. Bouche: Très chaud et huileux en bouche, avec une soyeuse texture qui ne laisse jamais transparaître son taux d’alcool. La tourbe souligne bien la vanille et le caramel salé, mais sans jamais les étouffer. Finale: Très représentative de la distillerie, chaudes épices sur une douce vague de fumée, de médicaments et de légers fruits. Vivement le cask strength. Équilibre: Un cask exceptionnel qui a glissé entre les doigts de Laphroaig. Personne ici ne s’en plaint.

SMWS 29.134 Laphroaig 17 ans

61.5% alc./vol.
« Nurses and doctors attends a beach BBQ » – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 220 bouteilles.

André 93%
Maudit que le nom attribué lui va bien… Feu de plage avec du bois mouillé, allumé avec de la tourbe au menthol, tar, fine saumure, eucalyptus. Où est l’alcool ??? Doux et soyeux, tout en étant tourbé et fumé. Bonbons pour la grippe à l’eucalyptus, pastilles Vicks, le médicinal devient encore plus évident avec le temps et est livré sur une texture de gaze d’hôpital sucrée. La finale est un peu éphémère mais les saveurs bien persistantes. Les vagues phénoliques un peu salées sont agréables, l’eucalyptus est rafraichissant. Un whisky savoureux, tourbé et une texture très sexy.

Patrick 90%
Nez : Laphroaig it is!!!  Fumée, goudron, tourbe, algues et viande brûlée.  Bouche : Yep, Lahphroaig!!!  Toujours la fumée, le goudron, la tourbe, les algues et la viande brûlée, mais avec une petite pointe de fruits et de piments jalapenos! Finale : Longue.  Très longue.  Quelques minutes plus tard : Toujours longue!  Balance : Un gros dram pas subtil comme Laphroaig nous a habitué.  Et comme on les aime.

Martin 92.5%
Dunes sous le soleil ce ce BBQ de plage.. Nez: Oh boy! Grillades sur la plage, pas de doute, ça porte bien son nom. Légèrement différent comme tourbe, quelque chose ne colle pas. Menthe, pastilles, jambon fumé avec une pointe de vanille subtile. Bouche: Peu de présence, marquée par fumée, tourbe et Fisherman’s Friend.Le degré d’alcool nous chauffe les fesses assez prestement merci. Même si un petit côté sucré se révèle à mi-gorgée, ce n’est vraiment mais vraiment pas un dram de chochotte. Finale: Boucane, feuille de vigne et huile d’olive. Médicaments et algues, du vrai Laphroaig, avec un petit kick supplémentaire. La tourbe reste en bouche tout jamais. Équilibre: Une belle structure, un malt qui nous rappelle que Laphroaig fait partie des grands. Attention par contre, débutants s’abstenir…

SMWS 29.135 Laphroaig 17 ans

60.7% alc./vol.
« Fisherman’s Friend Aniseed Lozenges » – Distillé le 4 avril 1995, 223 bouteilles.

André 91%
Médicinal mais endormi et les mains ligotées au lit (d’hôpital). Yaourt à la vanille un peu tourbée, encore la mer et le sel de mer, les filets de pêche séchant au soleil, la savate noire. Bouche baveuse et alcoolisée, puissante. Médicinal et bord de mer, sel en fond de bouche, noix, vanille. Finale soutenue, qui s’étire en longueur, alcool puissant sans autres saveurs que celles livrées précédemment. Encore une fois distinctif et dans la ligne de la distillerie. J’adore.

Patrick 93%
Si vous n’aimez pas Laphroaig, vous allez détester.  Si par contre vous êtes fan de la distillerie, vous ne sauriez vous en passer, quelqu’en soit le prix.  Nez: Ça sent le yâble comme on aime ça!!  Algues, cendres, médicaments et fruits de mer pas frais bref, tout ce qu’on aime chez Laphroaig!  Bouche : Les fruits de mer pas frais, les algues et le sel.  Puis, un peu de sable, d’anis et de cassonade.  Finale : Très longue, mais on la voudrait encore plus longue!

Martin 91.5%
Très pâle paille, mais bien expliqué par sa tourbe et son fût de provenance. Nez: La tourbe à laquelle on s’attendait semble ici endormie, pour laisser place aux algues salées et aux coquilles de crabe séchées à l’aube sur une plage du Maine. Quelques fruits veulent briller, mais on les sent aussi paresseux que la tourbe. Bouche: Belle présence de cuir sucré et de caramel salé. Vanille et fruits juteux se battent pour le spotlight avant d’être balayés par une vague épicée d’une puissance à la hauteur de Poseidon. Genre tassez-vous, je débarque. Finale: Toujours le puissant alcool et les épices qui dominent, malgré qu’on a quand même droit ici à un petit retour de la tourbe fruitée et peut-être même à une point d’orge. Équilibre: Un excellent scotch, bien qu’on comprenne un peu pourquoi Laphroaig l’a laissé aller. Si on s’arrête à son nez réducteur, on passe à côté d’un beau plaisir.

SMWS 29.139 Laphroaig 18 ans

59.9% alc./vol.
« Why do fools fall in love? » – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 167 bouteilles.

André 90.5%
Pommes sucrées dans un  nuage de fumée de tourbe médicinal. Nez plus aquilin, plus aventurier mais frais, comme une brise maritime venue du large. La texture est un peu plate, très liquide et un léger manque de texture, mais les saveurs sont superbes; fumée de tourbe, Band Aid, odeurs d’hôpital sur front de mer, sel et goudron en fond de bouche. Léger feeling cendreux en héritage. Les accents sucrés l’amadouent énormément et je dois avouer que cela lui enlève un peu de charme. Finale longue et savoureuse, bien tourbée et médicinale, mais avec un accent sucré qui attirera certains amateurs. Un Laphroaig élégant et représentatif, mais avec une touche d’exotisme.

Patrick 90%
Nez : Goudron et charbon, sel et mer, cendres et médicaments.  Et évidemment, fumée tourbeuse qui enveloppe le tout.  Bouche : Tourbe intense portée par la fumée, le goudron et la cendre.  Ok, en termes de manque de subtilité, et en termes de puissance, difficile de faire plus impressionnant.  Finale : Extrêmement longue et intense.  Balance : Laphroaig. (Ai-je besoin d’en dire plus?)

Martin 93%
Blond vers rayon de soleil, ascendant tourbe. Nez: Départ très puissant, salin et minéral. La poussière de pierre laisse ensuite place à la glorieuse tourbe médicinale de Laphroaig. Quelques sucres caramélisés viennent équilibrer le tout. Bouche: Aurait bénéficié d’un peu plus de poids et de texture, mais l’ensemble des saveurs est vraiment superbe. Fumée, sel et diachylon entourés d’une aura de fruits. Finale: Extrêmement longue, chaude et pétillante. Accents de tisons ardents, de crayon de plomb et d’hôpital de campagne. Un sirop de fruits garde le tout sous contrôle. Équilibre: Pourquoi les fous tombent-ils en amour? Avec ce malt, poser la question c’est y répondre. Un grand Laphroaig bardé d’un je-ne-sais-quoi…

SMWS 29.140 Laphroaig 18 ans

60.2% alc./vol.
« Juicy , salty and sooty » – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 189 bouteilles.

André 95%
Holy fucking shit… médicinal à souhait, asphalte posée par une chaude journée d’été, huile à chauffage, suie de cheminée sale ponctuée de notes citriques et d’agrumes citronnés. L’utilisation du fût de bourbon permet d’épurer les saveurs du whisky et le rendent plus direct et franc au nez, le Laphroaig sans ambiguïté. C’est à se demander comment un whisky si puissant au nez peut se livrer avec autant de douceur en bouche. Toujours médicinal, le fumée de tourbe unique de la distillerie, maritime avec passion et un filin de sel en finale de bouche. L’alcool évaporé, fortes odeurs d’huile de noix et de saveurs tout à fait maritime, à la fois fraiches mais affirmées. Texture renversante, savoureuse palette aromatique et livraison de saveurs parfaite, balance et exactitude. Définitivement près de la perfection pour mes goûts personnels. Une bouteille dangereuse à garder à la vue.

Patrick 90%
Un nez relativement doux et inoffensif, contrebalancé par une bouche des plus intenses. Efficace! Nez : Légèrement fumé, salé et fruité. Cendres. Un Laphroaig doux (si ça se peut?). Bouche : Fumée, goudron et fruits des champs sucrés. En fait, un beau mélange sucré-salé. Finale : Longue et se poursuivant sur le mélange sucré-salé et le goudron fumé.

Martin 94%
Pâleur de tourbe et de fût de bourbon. Nez: Les accents plus crasseux de cette tourbe sont gênés mais tout de même présents. Ils cèdent cependant la place à un côté médicinal plus typique à Laphroaig. Sel marin, agrumes et malt grillé. Cendré. Bouche: Doux et sucré, il laisse transparaître une belle tourbe citronnée et iodée. Les épices du cask strength nous poussent à accélérer notre analyse avant qu’elles ne nous noient. Finale: Toujours la tourbe qui nous accompagne à travers citron, poivre, miel et vanille. La complexité de l’orge revient efficacement en rétro-olfaction. Équilibre: Un nez sublime, une bouche intensément enflammée avec une finale qui sait doucement nous ramener sur terre, ce whisky fort en émotions aurait-il été autant à la hauteur avec un taux d’alcool plus docile? Peut-être, mais ce n’est pas de cette façon qu’on aime jouer à la SMWS.

SMWS 29.142 Laphroaig 18 ans

58.6% alc./vol.
« Rock Pooling And Beach Barbeque » – Distillé le 4 avril 1995, 160 bouteilles

André 92%
Nez plus prononcé sur le poisson fume et la tourbe médicinale. L’alcool est plus frénétique mais ne fait pas barrages aux saveurs et arômes. La tourbe a une touche herbeuse assez prononcée et le camphre est prononcé et intense. Le sel de mer confirme la provenance du produit. En bouche, le whisky est musclé, très phénolique et salin. Encore une fois les saveurs tirées du fût de bourbon sont bien présentes, la vanille et le miel sont intenses, le côté asphalte chaude dans la cour de l’hôpital étendue pendant la canicule. Si vous gardez le whisky en bouche un bon 10 secondes avant de l’avaler celui-ci vous retournera une avalanche de saveurs exceptionnelles et typiques qui se prolongeront longuement en finale. Un whisky d’exception, savoureux et intense.

Patrick 90%
Un excellent dram complexe et bien balancé. Que dire de plus? Nez : Viande laquée avec du miel, cuite dans un BBQ chauffé avec des copeaux de chêne, le tout sur le bord de la mer. Bouche : Sel de mer et saumon fumé, avec un peu de guimauves brûlées dans un feu de camp. Et une petite pincée de miel. Finale : D’une belle longueur et agréable, marquée par le sel et une touche de bois brûlé.

Martin 92%
Un Laphroaig doré avec une lueur de personnalité supplémentaire. Nez: Très médicinal et propre à la distillerie comme tourbe. Un peu terreux par moments, mais qui rejoint rapidement un nuage iodé et camphré. Sel marin et pierre lavée. Peu de fruits. Bouche: Très huileux et feutré, avec une tourbe salée qui nous tient bien en main. Miel, vanille, citron et goudron. Finale: Longue, chaleureuse et épicée, elle transporte à merveille les arômes et saveurs précédents pour finir en beauté. Équilibre: Un whisky formidable, musclé et enveloppant à la fois.

SMWS 29.144 Laphroaig 22 ans

51.2% alc./vol.
« You Gotta Love This One » – Distillé le 12 octobre 1990, 275 bouteilles

André 93%
Wow. Un Laphroaig vénérable, qui mise sur le savoir-faire plutôt que le tape-à-l’œil. Nez phénolique et tourbé médicinal typique de la distillerie. Salin et maritime, mais le bord de mer par une calme et bucolique journée ensoleillée. En bouche, l’arrivée est douce et polie, encore les galets de plage et le sel de mer, fumée de tourbe et salade de fruits dans leur jus. Malgré les saveurs prononcées, la texture est douce comme la soie, entre l’édition 18 ans et le 25 ans, définitivement. Les saveurs tirées du bourbon cask prédominent, le sucré doux vanillé, cela adoucit les saveurs plus robuste de tourbe phénolique et de sel de mer. La finale est longue et douce, quand même rectiligne sur les saveurs qui sont dans l’ensemble les même du nez et de la bouche. Faut aimer les Laphroaig avec beaucoup de nuances et de profondeur pour apprécier cette édition qui n’a pas l’uppercut alcoolisé du 10 ans et du quarter cask.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais aussi tellement drabe. Surprenant venant d’un cask strength, car il semble avoir été dilué. Dommage, car sinon le « package » de saveurs serait parfait. Nez : Touche salée et de fruits de mer. En fait, fruits de mer et salade de fruits. Bouche : Une tonne de sel, des fruits de mer et de la tourbe poivrée nous submergent à la première gorgée. Ensuite, on détecte aussi un surprenant de bouquet de fruit qui flotte sur la vague. Finale : longue et donne surtout le goût de s’en servir un autre verre!

Martin 95%
Pâle et légèrement trouble pour un Laphroaig. Nez: Oooh, peated bourbon cask, quand tu nous tiens… Tourbe médicinale, mais huileuse aussi. Feu de camp, bord de mer, bois de chêne encore humide et gorgé de bourbon qu’on fait fumer. Un caractère hyper complexe armé d’une grande douceur conférée par son âge. Bouche: Texture peu grasse mais quand même bien affirmée. Tourbe, fruits rouges, pierre, cuir et bois. Nuancé à souhait. Finale: Longue et soyeuse, avec une belle chaleur pas trop épicée qui nous laisse amplement le temps d’apprécier les différentes facettes de cet embouteillage. Équilibre: Un superbe voyage, un whisky avec lequel on doit prendre tout son temps, et on le fait volontiers.

SMWS 29.151 Laphroaig 24 ans

50.8% alc./vol.
« Polished violins and vintage cars » – Distillé le 9 novembre 1989 et vieilli en ex-fûts de xérès, 311 bouteilles.

André 90.5%
Figues, dattes, cerises marasquin, masquant une tourbe médicinale tapie sous cet édredon fruité. Quel nez ! Savoureux, alléchant, un sherry beast de whisky. La bouche a une approche féline et racée, les fruits dérivés du sherry en approche, suivis des saveurs de viande fumées, la tourbe médicinale et mentholée, une bonne dose d’épices calmées par le miel, le toffee et la vanille. Avec le temps, la pochette de cuir remplie de tabac à pipe aromatisé aux cerises noires, les fruits secs et jus de cerises marasquin, d’où resurgissent constamment les notes de tourbe camphrées. Finale à la fois affirmée mais qui démontre en même temps une certaine douceur due aux éléments fruités. Un Laphroaig qui n’est pas dénaturé et où l’on a pleinement réussi l’intégration de la maturation en fût de sherry.

Patrick 92%
Savoureux, complexe, doux et intense tout à la fois. Nez : Floral, salin, fruité, mielleux et caramélisé. Bouche : Wow! Fumée de BBQ, fruits, cuir, sel, caramel, touche de miel et de bruyère. Finale : Longue, douce et succulente.

Martin 91%
Brun-doré tiré de la planche de bois trempée dans le xérès. Nez: On doit prendre son temps ici car une belle complexité s’ouvre à nous. Tourbe salée et dattes, chêne et cuir. On pense un peu à Bowmore. On perçoit une texture huileuse qui donne l’eau à la bouche. Bouche: Texture riche tel qu’attendu, arrivé en bouche raffinée, notes de fruits séchés, de tabac à pipe, de raisins juteux et d’épices mielleuses. Le tout est bien enrobé par une tourbe bien dosée. Finale: Solide mais tout de même adoucie par son âge. Raisins, dattes, cuir, tabac et tourbe. Équilibre: Un Laphroaig réussi, alors que bien des gens n’auraient pas parié sur un fût d’une telle audace.