Bruichladdich Port Charlotte 8 ans PAC: 01 2011

56% alc./vol.
Whisky tourbé à 40ppm, fruit de l’utilisation d’orge de type Concerto, vieillis pendant 6 et 7 ans en Ex-Bourbon Barrels at affinés pendant un an en fûts de vin Français Bordeaux Gironde de la région de Pauillac.

André 88%
Après 30 minutes d’aération, le nez est savoureusement attirant, mélangeant la tarte aux pommes et cerises, l’influence du wine cask adouci par le miel et la vanille crémeuse. La tourbe s’intègre admirablement bien aux saveurs fruitées, bien présente et pas trop forte afin de ne pas masquer les subtilités des arômes. La texture en bouche est divine, suave et huileuse, souplesse incroyable. Mélange de fruits rouges et petits fruits sauvages, tourbe animale un peu brute, miel, sirop de poires, l’alcool complètement en retrait, amadoué par la texture huileuse et maternelle. Finale où la tourbe devient plus herbeuse et crasseuse, l’alcool plus ressenti, beaucoup d’épices jumelé d’une pincée de sel de mer. La jeunesse du whisky est passablement évidente en toute finale.

Patrick 92%
Du gros Port Charlotte avec un beau gros finish qui lui va si bien. Nez: Une délicieuse fumée de tourbe, du sel mais surtout de beaux fruits rouges avec une touche de sucre. Bouche : Une grosse fumée de tourbe et de feu de camp, du bois brûlé, du poivre et de beaux petits fruits rouges juteux. Finale: D’une superbe longueur, fumée et fruitée.

Martin 91%
Nez: Tourbe sucrée, sel marin, fruits rouges, petit côté vineux, un peu de miel et un peu de vanille. Belle approche. Bouche: Tourbe et tarte aux pommes, cannelle, vanille, sucre en poudre. L’alcool est très bien maîtrisé ici. Finale: Longue à souhait, poivrée et sucrée aux fruits tropicaux et à la vanille. Bois sec en fin de parcours. Équilibre: Une autre belle licorne de Bruichladdich, qui sait saisir les qualités de ses fûts pour amadouer les écarts de conduite d’un malt cask strength. Un grand dram.

SMWS 127.32 Port Charlotte 10 ans

65.2% alc./vol.
« A manly dram » – Distillé le 21 juin 2002 et vieilli en fûts de bourbon, 244 bouteilles.

André 91.5%
Tourbe huileuse Caol Ilaesque, médicinal. Fumée mélangée d’odeur de poisson fumé, tar, asphalte et un gros édredon de vanille. L’alcool daigne faire acte de présence et le nez est étrangement doux et velouté. L’arrivée en bouche est assurée mais calme, avant l’attaque de l’alcool un peu crasseuse, fumée mais sucrée. Chocolat noir peut-être. Finale soutenue mais pas si alcoolisée, avec un retour épicé de gingembre un peu cendreux et de sel. Un whisky musclé, maritime et très Islay.

Patrick 90%
Nez : Créosote, pin, fumée, tourbe, bacon, cannelle, café et j’en passe! Bouche : Définitivement « a manly dram »!!! Ayoye! Rarement vu un dram aussi intense. Fumée, goudron, tourbe, cendre, gingembre, poivre. Balance : Lorsque quelqu’un vous dit que la vie n’a plus rien de nouveau à vous apporter, servez-lui simplement un verre de cette bouteille. Il reprendra goût à la vie… Ou se rendra compte que la vie est beaucoup plus dure qu’il ne l’avait imaginée. Sans joke, bien des gens préféreraient un coup de batte de baseball dans le front plutôt qu’un deuxième dram! 65% d’alcool de Port Charlotte!

Martin 92%
Paille pâle, sous le signe de la tourbe. Nez: Même à travers une épaisse couche de boucane, de goudron, de pin et de tourbe, la belle graine d’orge maltée se fait sentir. Loin d’attaquer le nez autant que ce degré d’alcool devrait, on s’imagine bien dans la salle de maltage chez Bruichladdich! Bouche: Atterrissage sans heurt, on est surpris de voir à quel point on le supporte en bouche avant que la chaleur du 65% ne nous envahisse. Vanille, gingembre, cacao, poivre, miel, tourbe, tout y est. Finale: Une belle finale d’air marin et de pastille Fisherman’s Friend qui évoque une scène pittoresque de l’Islay comme jamais. Respire la nostalgie d’une époque plus simple et civilisée comme dirait Obi-Wan Je-ne-sais-qui. Équilibre: Un équilibre puissant, un embouteillage qui sue la testostérone. Un brillant produit de la SMWS. Bruichladdich auraient dû garder ce tonneau pour eux-mêmes.

SMWS 127.43 Port Charlotte 12 ans

65% alc./vol.
« Kissing A Smoker » – Distillé le 21 juin 2002, 228 bouteilles

André 94%
You peat fucker !!! Pelletée de tourbe et de céréales fumées, odeurs prononcées d’oranges citronnées, de poires et d’agrumes. Si vous avez la patience, 30 minutes dans le verre et le whisky prendra une tournure très sucrée au nez. En bouche, pas le coup de poing d’alcool attendu. Très doux mais avec de la tourbe affirmée, cendreux à souhaits, mais avec de belles nuances de fruits divers (citron, agrumes, oranges). Très tourbé et maritime, mais les 12 ans en fût a calmé la fougue de ce whisky à la vivacité évidente. La texture est huileuse et certaines saveurs peuvent aussi rappeler l’huile à moteur diésel un peu crasseuse (Das Whisky!). Finale sucrée et mielleuse, vanille crémeuse, fumée de tourbe et poisson fumé, huile à moteur, poires, agrumes. Sensations uniques garanties. Fasten your seatbelt please.

Patrick 90%
Avez-vous déjà perdu un pari, ce qui vous a forcé à lécher le fond d’un cendrier? Non? Et bien voici votre chance de vivre cette « fabuleuse » expérience. Mais attention, cette expérience pourrait se révéler si plaisante que vous serez peut être porté à la répéter avec un vrai cendrier. QuébecWhisky.com tient donc à se dégager de toute responsabilité face à votre stupidité potentielle, surtout si vous avez un peu trop abusé de cette bouteille et de ses 65% d’alcool! Nez : Huile à moteur, goudron et viande fumée. Après quelques secondes, on détecte aussi de l’huile de lin et une goutte de sauce hoisin. Bouche : Belle tourbe goudronnée et poivrée, avec une tonne de cendre, le tout présenté par une belle texture salé et huileuse. A la seconde gorgée, se développe une fantastique impression sucrée-salée. Finale : D’une agréable longueur, s’étire sur des notes de cendre poivrée.

Martin 90%
Assez pâle, type chardonnay, mais exhibe tout de même une richesse inattendue. Nez: Une tourbe salée très puissante se dégage du verre des qu’on s’y approche les narines. On y découvre par la suite divers types d’agrumes, comme orange et citron. La céréale reste présente malgré tout. Si on patiente un peu, la balance tourbe/fruits s’inverse tranquillement. Bouche: Beaucoup moins fort qu’on ne s’y attendrait pour ses 65 degrés d’alcool. Tourbe salée encore en puissance, mais cette fois-ci très sale et goudronnée, un peu à la Ardbeg. Citron, miel et crème champêtre complètent le tout. Finale: Vague de tourbe crasseuse qui n’en finit plus. Vieux cendrier pesant des années 70. Du genre à nous rappeler l’époque où le tabac était tendance. Épices, saumon fumé et braise de la veille sur la plage. Équilibre: Unique en son genre. Excellent, splendide même, mais l’apprécier à son plein potentiel requiert une sacrée paire de couilles.