Myriad View Strait Canadian Whisky

43% alc./vol.
Le penchant canadien du Strait Lighning?

Martin 65%
Nez: Quelques vagues notes canadiennes, comme fruits rouges, bois et caramel. Mais encore, on sent un peu de maïs et d’épices. Assez diffus comme nez somme toute. Bouche: Texture plutôt fade, notes de mélasse d’un new make de scotch, accompagné d’un peu de bois et de beaucoup d’épices. Touche de rye? Je ne saurais en être sur. On dirait que dans cette vague de sucre, on essaie de se trouver une identité. Finale: Chaude et poivrée, mis à part un vent de sucre en poudre et de bois, l’assiette qu’on nous offre est plutôt dénudée. Ouin. Équilibre: Je ne sais pas à quoi pensent les gens de Myriad View, soit on torche les gens au lance-flammes avec du whisky à 75% d’alcool, soit on nous passe un produit maladroit et presque insipide en nous faisant croire que la versatilité du whisky canadien nous fait tout lui pardonner, mais là j’ai l’impression qu’on me prend pour une valise. Poisson d’avril? Not so much…

Myriad View Strait Lightning

75% alc./vol.

Patrick 84%
Nez : Doux nez de céréales avec une pointe de fruits et de térébenthine. Boucche : Belle sensation huileuse en bouche, avec une saveur beaucoup plus sucrée et fruitée que je m’y attendais. Je crois y reconnaître un mélange de céréales avec le côté sucré du maïs, les épices du seigle et une pointe fruitée venant de l’orge? Finale : Assez longue, mais surtout marquée par l’alcool. Balance : Mis à part la finale qui manque de rondeur, il s’agit d’un très bon whisky qui m’a agréablement surpris. Une belle découverte.

RV 85.5%
Tout un périple entre les brusques rhums insulaires embouteillés dans l’Est canadien et les montagnes perdus de la Géorgie. Très sucré, la base de mélasse est très puissance devant le grain, mais aussi très alléchante, en donnant même un petit côté fruité (jell-o aux fraises). En bouche, puisqu’il s’agit tout de même d’un alcool à 75%, le liquide est volatile, brulant, et la mélasse beaucoup plus concentrée avant un élan de grain qui meure tranquillement en finale et qui donne enfin justification au nom de straight lightning. À 75%, ce rhumskey se prête aussi super bien au RockStar Burner ou au Fruitopia Punch aux Frutis. Et moi qui pensait qu’il n’y avait que les transylvaniens de Las Vegas pour être assez fous pour mélanger distillat de whisky et de rhum, mais il semble que les insulaires font plus dans la subtilité.

Myriad View Strait Shine

50% alc./vol.

Patrick 84%
D’accord avec RV, ça doit être excellent avec une glace sur le bord d’une rivière quand il fait chaud. Nez : Nez sucré et fruité rappelant plus un new make de rhum que de whisky. Agréable. Bouche : Autant le nez me rappelait un rhum que la bouche me laisse ambivalent entre le rhum et le whisky. Plus sucré et plus doux qu’un whisky, mais plus épicé qu’un rhum! Avec aussi de belles notes fruitées qui sauront plaire à tout le monde. Finale : Courte et sucrée.

RV 85%
Quand le terme « estival » n’est que beaucoup trop atténué. Impressionnant de sentir à quel point de la morne mélasse peut se définir de manière assez fruité : tarte aux fraises avec gelée et jell-o du même fruit. En bouche, la mélasse s’apparente davantage au sirop d’érable brulé, le tout dans une tranquillité relative malgré les 50% d’alcool. La finale, son point faible, est un peu trop hétéroclite, malgré que l’aftertaste est doucement et excessivement glucose. J’applaudis enfin le fait d’embouteiller à 50%, permettant ainsi de mettre un cube de glace dedans avant d’aller se promener sur le bord du canal Lachine avec un gros Saint-bernard.