Loch Lomond Reserve Blend

40% alc./vol.

André 78%
Nez très orienté sur les céréales, le tout nageant dans une mer de vanille peu subtile et de sirop de poires. Très linéaire comme approche mais c’est pas mal ce que je m’attendais de ce whisky, une approche basique et prévisible. En laissant respirer un peu, notes d’amandes et de pommes lointaines. En bouche, c’est diffus et évasif comme texture, mais offre au moins des saveurs un peu plus intéressantes; fruits secs, pommes caramel, cannelle, citron et céréales séchées. Finale où l’on retrouve quelques notes d’oranges et de miel qui s’évanouissent hyper rapidement sur un manque de support gras ou de texture. Bon, pour 40$ la bouteille, je ne m’attendais pas à la lune mais j’avoue que c’est peut-être pire que ce que j’espérais.

Old Particular Loch Lomond Single Grain 21 ans

55.3% alc./vol.
Refill Hogshead Cask #DL12097, Distilled November 1995, Bottled October 2017, 271 bottles. Duncan Barton, le précédent propriétaire de la distillerie Littlemill, est à l’origine du site actuel de la distillerie Loch Lomond. Il y installa des alambics ‘pot still’ innovants dont le chapiteau évoque un alambic à colonne. Les alambics de Loch Lomond possèdent des plateaux dans la partie supérieure permettant un meilleur contact avec les vapeurs d’alcool et un procédé plus efficace. Ces alambics peuvent produire des émanations titrant jusqu’à 90% vol. alors que les alambics traditionnels ne montent qu’à 70% vol. environ. Ce type d’alambic permet de capter différentes notes aromatiques et les sélectionner ou rejeter parmi une large gamme de degrés alcooliques. C’est beaucoup plus difficile à réaliser via l’utilisation d’un alambic ‘pot still’ traditionnel. Loch Lomond est une des rares distillerie d’Écosse produisant du single malt et du whisky de grain.

André 85%
Céréales au gingembre, miel, chocolat au lait et tarte à la pacane, pommes vertes en dés, vanille. Le nez inspire la fraicheur et les champs de céréales fouettés par le vent et les chauds rayons du soleil du court été Écossais. La bouche confirme le single grain avec l’envolée de céréales séchées, d’où émergent aussi des notes de fruits secs, d’oranges et de café au lait, menant à une finale pointue et très poivrée, les raisins secs et le caramel.

Patrick 92%
Impressionnant, surtout pour un Single Grain. En fait, si vous n’avez qu’à boire un seul Single Grain, ça pourrait très bien être celui-ci. Nez : Appétissant parfum de vanille, de fruits tropicaux et de sucre blanc. Bouche: Oh wow. Du beau sucre, des fruits tropicaux, une bonne dose de vanille et un peu de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, vanillée, sucrée et boisée.

Martin 88%
Nez: Grain légèrement agressif, vanille et sucre en poudre, herbe et réglisse noire. Assez particulier en effet. Un vent d’épices assez prononcé se cache sous tout cela. Bouche: Mélasse et réglisse nous accueillent sur une texture épaisse et sirupeuse. Fruits mijotés et sirop de maïs. Surprenant. Le caractère du grain ici est beaucoup plus intéressant que la plupart des single grain auxquels j’ai eu la chance de goûter. Belles épices pas trop agressives, un plaisir sournois. Finale: Crème « plus épaisse », bois et douces épices. Belle chaleur, longueur à peine décevante. Équilibre: Quand même un beau wow! Je prendrais ça aisément un soir d’averses sur le balcon.

Single Cask Nation Loch Lomond Croftengea 10 ans

55.6% alc./vol.
Distilled 2006, Refill Bourbon Hogshead Cask #486, 273 bouteilles. Single Cask Nation, un dérivé de la Jewish Whisky Company embouteille que des single cask. Cette version Croftengea est une version tourbée de la distillerie Loch Lomond.

André 81.5%
Légumes verts, sel de mer, fumée de tourbe et de pneus brûlants dans une cour arrière, céréales sucrées, vanille, miel, agrumes, oranges. La bouche est robuste, presque rêche, poche de jute, alcool bien ressenti, très linéaire côté saveurs. Bonne dose de poivre et de menthol en finale. Encore une autre version de Loch Lomond qu’il me sera facile d’oublier.

SMWS 112.19 Loch Lomond Inchmurrin 17 ans

56.2% alc./vol.
« Quirky, kooky, funky », Distilled 25/07/2000, from 2nd Fill Bourbon Barrel, 250 bottles

André 77%
Citrons, céréales séchées servies sur une salade d’herbe verte, vanille. Un peu ennuyeux. La bouche est douce, bien texturée, mais les saveurs goûtent quelque chose d’artificiel et de préfabriqué, le jeune alcool influencé par le baril de chêne, herbe verte mouillée saupoudré de cannelle, céréales dans le jus de citron. Finale offrant une sensation cendreuse et poussiéreuse, tire presque du whisky de micro-distillerie en développement.

Patrick 82%
Un whisky assez bon, mais la finale me faisant penser à du plastique, ce qui fait perdre plusieurs points à l’ensemble. Nez : Définitivement dans la catégorie “juicy, Oak and vanilla”. A vrai dire, c’est pas mal ça, et rien d’autre. Bon, ok, avec aussi un peu de céréales et d’agrumes. Bouche : Agrumes intenses, quelque chose me rappelant du “Angostura bitter”, de la banane et de la vanille. Un whisky meilleur à chaque gorgée. Finale : D’une belle longueur, avec des agrumes et… Un peu de plastique.

SMWS 112.75 Loch Lomond Inchmurrin 12 ans

59.1% alc./vol.
“Queen of Tarts” – Distillé le 19 décembre 2007, âgé pendant 10 ans dans un hogshead de bourbon avant d’être transféré dans une barrique STR de 1er remplissage – 243 bouteilles

André 88%
Nez chargé de fruits séchés et de prunes, réglisse, oranges trempées dans le caramel, céréales Sugar Crisp. La bouche est un mélange de fruits rouges séchés et de réglisses saupoudrées de gingembre, de caramel et de raisins mauves macérés dans le rhum. Finale fruitée, épicée et céréalée. Vraiment pas un fan de Inchmurrin mais cette version est kick-ass.

Patrick 84%
Un gros scotch intense, vieillit dans un fût de type “STR” qui semblait encore plein de vin rouge. Assez bon, mais un peu rough. Disons que je comprends de moins en moins le buzz envers les fûts de type “STR”. Nez : Parfum débordant de fruits mûrs et de gros vin rouge, du sirop de poteau, des pommes rouges et une touche de caramel chaud. Bouche : Des fruits des champs mûrs et chaleureux, toujours du gros vin rouge, des amandes, beaucoup de bois brûlé de l’eucalyptus, du caramel brûlé et des oranges. Finale : Assez longue, pleine de fruits mûrs et de bois brûlé.

SMWS 122.41 Loch Lomond Croftengea 9 ans

58.6% alc./vol.
“Silky Smooth” – Distillé le 25 octobre 2011, âgé en fûts de bourbon de premier remplissage – 213 bouteilles

Patrick 90%
Un superbe whisky qui commence sur la douceur et le sucre, et qui finit sur la chaleur et les épices. Nez : De la superbe vanille, avec des bananes, des roses, du cantaloup et une bonne lampée de miel. Bouche : Du miel, du sirop de poires, de la lime, des pétales de roses, puis de la cannelle, le tout porté par une belle texture. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

SMWS 135.14 Loch Lomond (Inchmoan) 13 ans

55.4% alc./vol.
« Tripping the Light Fantastic » – Distillé le 18 mars 2005, 1st fill red wine barrique, 247 bouteilles

André 77%
Nez sournoisement discret, sur les fruits tropicaux et les tranches d’ananas roulées dans la terre mouillée, cosses d’oranges, petits fruits sauvages, herbe verte légèrement mentholée, sel. Très étrange présentation. La bouche est déséquilibrée et y’a définitivement un off-key dans la barrique. C’est oxidé et râpeux au goût, la tourbe est franche et sans subtilité, aucune souplesse ou de profondeur. Côté saveur c’est difficile à dire avec la conjonction de l’alcool puissant et des saveurs de fût oxidé qui se mélange à de grosses épices pas subtiles. Avec beaucoup d’attention, un peu de citron et de saveurs maritimes, tourbe médicinale et hyper terreuse, une teinte de chloroplylle et beaucoup de poivre et d’épices des Caraibes. Trop longue finale méga bizarre de tourbe indescriptible. À 13 ans, ce Inchmoan est encore un ado boutonneux. On aurait dû lui laiser la chance de (peut-être) s’améliorer, c’était difficile de faire pire. J’ai jeté le reste de mon échantillon.

Patrick 89%
Définitivement, Loch Lomond a changé quelque chose ces dernières années dans leurs procédures et ce, pour le mieux! Wow, c’est gros, c’est savoureux, c’est plein de bonheur! Nez : Salé, sucré, fruité et fumé. Et tellement appétissant! Bouche : De la belle fumée de tourbe médicinale, du sel et de beaux fruits mûrs un peu trop discrets. Finale : D’une belle longueur, tourbée et avec une touche de bois brûlé.

Martin 81%
Nez: Un peu bizarre comme tourbe, plus près de la poche des Lowlands qu’autre chose. Les fruits arrivent prestement pour étouffer cette bizarre impression pour notre plus grande satisfaction. Bouche: Sucré salé, fumée iodée, quelques fruits. Épices et tannins du bois, avec une astringence moins hot qui nous guide vers la finale. Finale: Bois, épices et le reste des saveurs ne perdurent pas très longtemps, encore une fois mais pas pour les mêmes raisons pour notre plus grande joie. Équilibre: Quelques fausses notes gâchent malheureusement cet embouteillage. Au prix qu’on paye ces expressions de la SMWS, je trouve cela un peu dommage.

The Whisky Agency Heads and Tails Loch Lomond Croftengea 12 ans

51.3% alc./vol.
Malt tourbé de Loch Lomond. Distillé en 2007, embouteillé en 2019.

André 81%
Nez de tourbe terreuse et grasse bizarre mélangée de vanille et de fruits tropicaux (oranges, citron). Point fort pour la texture onctueuse et moelleuse. La bouche est relevée et marquée par le bois sec et des notes de tourbe intensément terreuses et grasses que même la vanille ne réussi pas à calmer. Cette couverture tourbée masque la douceur feutrée des fruits à chair qui disparaissent pratiquement aux papilles. Oranges, melon au miel, citron, crème glacée à la vanille nappée de miel, tourbe grasse. Finale sèche, fruitée et tourbée.

Patrick 89%
Un whisky qui ne fera pas l’unanimité, mais que j’aime bien ! Original, plein de saveurs, idéal pour l’amateur un peu blasé. Nez : Un superbe parfum plein de vanille, avec des fruits tropicaux, du sirop d’érable et du cheesecake. Bouche : Un riche éventail de saveurs, avec du gâteau à la vanille, de discrets petits fruits, du sirop d’érable, une pincée de gingembre et une surprenante pointe de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, avec les épices du bois et de la fumée évanescente.