Corner Creek Reserve Bourbon Whiskey

44% alc./vol.
Ce bourbon vraisemblablement de la distillerie Heaven Hill provient d’une filtration très légère dans des nouveaux fûts de chêne américain.

André 88%
Généreusement fruité; gâteau au fruits, compote de framboises, cerises confites pommes. La bouche est sèche – réglisse, cannelle, cerises noires, vanille et un peu de bois brûlé. La finale, tout en douceur est sucrée et fruite encore une fois. Un bon whisky, bien balancé et d’une belle générosité.

RV 88%
Quand l’œil ou le nez est saisie de la sorte, je pardonne plus que volontiers les agencements de bonne volonté quelque peu maladroits. Fruitée comme c’est pas possible, un peu comme si je m’attendais à de la vodka pure et que je tombais sur une vodka aromatisée aux baies rouges. Une bonne vieille odeur traditionnelle de bourbon a beau vouloir sortir, les fruits ne lui laisse aucun chemin, même qu’elle doit partager sa minuscule place avec un cendreux presqu’aussi fort (ou frêle si on le compare aux fruits). Sur la langue, les fruits prennent un peu plus de temps à s’installer, mais après un bref passage d’orge et de maïs, une fois confortablement assis sur les papilles, ils prennent la parole et le contrôle du party gustatif. C’est le même scénario en gorge, avec une finale qui commence discrètement avec le plancher de bois d’un entrepôt de bois de Bardstown et les effluves d’un baril qu’on peut sentir, mais qui finit sur un élan d’alcool fruité surprenant pour la faiblesse de son taux. En fermeture, une épice inattendue se pointe avec le poivre qui détonne, même si ce n’est peut-être pas le choix le plus appropriée du rack à épice pour être marié à tous ces fruits.

Patrick 86%
Sucré et fruité comme je n’ai jamais vu un bourbon l’être. On peut à peine discerner les épices typiques du bourbon sous l’odeur de bonbon émanant du verre. Au goût, les épices donnent l’impression de vouloir prendre les fruits à revers, mais ils s’enlisent dans le sucre. Les fruits en profitent pour garder leur position de force à notre étonnement. En finale, un combat d’arrière garde permettra à un léger épice à steak de sauver l’honneur de la troupe. Intéressant et original pour un bourbon.