Bruichladdich 21 ans Cuvée 407 Pedro Ximenez “La Noche Bocca Arriba”

46% alc./vol.

André 93%
Superbe… Quelle onctuosité, quel raffinement. Chocolat noir, cerises noires trempées dans le chocolat, gâteau aux fruits, fruits séchés, pelures de pommes, raisins secs, résineux et collant, presque pâteux en texture. La texture de la bouche est succulente, l’effet huileux du whisky sert bien de barrière aux épices et à l’alcool; clou de girofle et cannelle, chocolat noir, cerises noires trempées dans le chocolat, café expresso, raisins secs et une touche de bois de chêne séché, abricots, miel, les wine gums peut-être. Sirop pour la toux aux cerises. L’étonnement vient de la proportion d’épices et de poivre noir moulu en bouche, très soutenues et qui tranche d’avec la texture huileuse presque sirupeuse. Finale moyenne-longue, qui s’étire sur les fruits épicés et le poivre concassé. Une belle expérience de dégustation, saveurs variées, incroyable texture, on fait dans l’opulence et presque l’excès.

Patrick 90%
Un superbe whisky de dessert, d’une intensité égale à son équilibre, c’est-à-dire, grandiose. Nez : Parfum de succulent vin sucré, chocolat au lait, raisins secs, cerises noires, abricots et miel très subtil. Bouche : Chocolat noir, bois brûlé, vanille, cerises noires, raisins secs, miel et poivre noir. Finale : D’une belle longueur, avec du bois brûlé, un peu de fumée et du xérès sucré.

Bruichladdich 21 ans Cuvée 640 Eroica

46% alc./vol.
Finition en fût de Limousin de l’Aquitaine.

André 81%
Nez très fruité, purée de poires, un filet d’épices… Aromatique mais offrant un éventail limité au nez. Je ne suis pas impressionné du tout. L’affinage est perceptible mais pas nécessairement évident. En bouche, les oranges sortent avec surprise d’un peu nulle part, les poires poursuivent leur vole plus discrètement, la texture est un peu grasse et ce n’est pas désagréable. La fin de bouche est plus pointue, les épices ont maintenant pris leur place et on retrouve aussi une légère sensation sèche et astringente assez prononcée qui, une fois jumelée au sel, coupera la finale brusquement. Je lui trouve aussi des saveurs apparentées à la banane et à la vanille. Un whisky dont le scénario est bien choisi, mais où les acteurs ne savent pas lui rendre justice.

Patrick 92%
Nez : Dès la première inspiration, on sait qu’on a affaire à une réussite de Bruichladdich. Les arômes sont un mélange complexe de fleurs, de fraises, de chocolat noir, de sel de mer et d’oranges. Bouche : Sublime : Le sel de mer et le chêne en premier lieu, mais rapidement rejoint par la fraise et les fleurs, puis par le chocolat noir… Wow! Finale : Longue, complexe et savoureuse. Balance : Si complexe, si bien balancé. Dommage qu’il soit si cher, ce qu’il lui fait perdre quelques points. (pour ceux qui trouvent dommage que le facteur prix influence mes notes, je suis ouvert aux contributions en argent ou en liquide!)

Martin 90%
Jaune doré aux accents prismatiques. Nez: Orge, caramel, et herbe. Fleurs, orange et poudre de cacao. Assez complexe et insolite à la fois. Notes de biscuits petit-beurre. Bouche: On débute sur du bois et de l’orge salée, pour ensuite passer par du beurre, juste pour finir se sucrer le bec dans un mélange de fraises et de miel, de vanille et de chocolat blanc. Magique. Finale: Sèche et boisée, avec d’agréables accents de fumée, de vanille et d’épices astringentes, mais qui ne dure malheureusement pas assez longtemps. Équilibre: Un solide et étonnant Bruichladdich, qui sait nous surprendre nous faire plaisir, mais à qui il ne manque qu’un peu de torque en finale pour cogner un coup de circuit.

RV 82%
Bon sentiment mais whisky d’ambiance plus que de suspense. Sucre indéfini et très plat au nez avec du crème soda et du bois de baril de vin. La bouche est toutefois une belle suite d’idées en bouche mais il y a un manque de réalisation, tout comme la finale de pain sucré qui tombe. Un peu de levain et d’aromate ne feraient pas de tort à ce whisky…

Bruichladdich 23 ans 1985 Single Cask Madeira Cask Finish

47.5% alc./vol.

André 91%
Wow… Superbe nez, équilibre parfait. Amandes et raisins mauves séchés, crème vanillée onctueuse sur des poires dans leur sirop, fruits rouges, purée de bananes, beau sucré naturel. Bouche fruitée; gâteau aux fruits, mélange de fruits sauvages et de bananes, abricots, miel, agrumes, une touche discrète de tourbe et une pincée de sel de mer en toute finale de bouche. La finale est plus relevée, bonne dose d’épices, gingembre et poivee moulu, fruits tropicaux.

Bruichladdich 25 ans 1991 Yellow Submarine WMDIII

46% alc./vol.
Bouteille #1418 de 1991. Troisième embouteillage dans la mini-gamme WMD (weapons of mass destruction), ce Bruichladdich millésimé 1991 est âgé de 25 ans. Le nom de Yellow Submarine vient tout simplement de la découverte d’un sous-marin jaune de la Deuxième Guerre Mondiale par un pêcheur local au large d’Islay, non loin de la distillerie de Bruichladdich. Le nectar a été distillé en 1991 après une maturation en fûts de bourbon et une finition en fûts de Rioja, un vin rouge espagnol, sans doute le plus réputé du pays.

André 91%
Purée de bananes et de noix de coco, poires, melon au miel, papaye et mangue, abricots, ananas, une touche de sherry bien discrète en arrière-plan. On perçoit l’onctuosité du whisky autant au nez qu’en bouche, le mélange de salade de fruits est onctueux et juteux, très alléchant, on a tout de suite envie de prendre une sip. La bouche est légèrement plus corsée avec une pinsée de gingembre et de poivre broyé qui nagent dans le jus de salade de fruits exotiques. Aspect tropical et festif avec une touche maritime qui s’exprime au travers de salves de sel de mer séché sur les galets. Poires, abricots, bananes, melon au miel, cerises, ananas. Délectable… La finale est tout aussi fruitée, assaisonnée d’une touche boisée un peu épicée, moyenne-longue.

Patrick 93%
Je dois admettre que j’étais curieux d’essayer ce whisky depuis bien des années (merci mille fois Stéphane pour l’échantillon!). Ma patience a été bien récompensée par ce nectar qui nous présente le meilleur de Bruichladdich. Wow, j’adore, j’en veux encore! Nez: Oh que ça sent bon… Si chocolat au lait avec des petits fruits mûrs et de la salade de fruits Del Monte. Bouche: Le xérès est plus présent ici, avec du beau chêne sec et épicé, alors que la salle de fruits de fait toute discrète. Vertes la troisième gorgée, je vous aussi apparaître des notes salées qui prennent de plus en plus de place. Finale: D’une longueur moyenne, fruitée, épicée et salée.

Bruichladdich 27 ans

53.5% alc./vol.
Distilled 15/11/1989 Fresh Bourbon Cask #44

André 93%
La noblesse des ‘’vieux’’ whiskies, lorsqu’ils sont bien présentés, a quelque chose de bien spécial, l’impression du privilège presque coupable de prendre une parcelle d’histoire et de l’approprier. Un des derniers fûts disponibles de l’année 1989, transféré lui aussi dans un fresh bourbon cask en 2012 par Jim McEwan. Au nez, les poires, l’ananas frais, les oranges, sensation maritime rafraichissante à saveur de citron et la légèreté de la crème fouettée. La texture me rappelle l’onctuosité de certaines liqueurs, mais les saveurs pourraient s’apparenter à certains affinages Madeira Cask, le côté sucré moelleux et dodu. On a aussi en bouche une touche florale de type lilas en fleur, sensation un peu poudreuse en fond de bouche, vanille, salade de fruits, jus de poires, ananas frais, pommes vertes. Un tango de saveurs tropicales, fraiches et festives. Langoureuse finale fruitée assaisonnée d’une fine touche d’épices discrètes. Divin, mais qui ne se laisse pas nécessairement approcher au premier regard. Demande du temps et de l’attention mais qui sera récompensé au centuple.

Bruichladdich 30 ans 1986 The Magnificient 7 Sherry Rare Cask Series

44.6% alc./vol.
Rare Cask Series – Cette édition est nommée ‘Magnificent Seven’ car les sept derniers fûts de 1986 ont été utilisés pour la créer. Vieilli depuis le début en fût de xérès Oloroso, puis transféré en 2012 en fûts de xérès Pedro Ximenez de la Bodega Fernando de Castilla. A noter qu’il s’agit du millésime historique ayant servi à la creation du célèbre embouteillage Bruichladdich Darker Still. Seulement 4200 bouteilles embouteillées à la force du fût de 44.6%.

André 91%
Gâteau aux fruits nappé de chocolat noir et de prunes séchées et de figues, mélange de cannelle et de gingembre, la pâte de fruits, les prunes et les petits fruits sauvages. La bouche est onctueuse et grasse, les notes de chocolat noir et de caramel brûlé sont plus évidentes, le sherry est pâteux et concentré, presque amer comme sensation en fond de bouche, oranges sanguines, abricots. Les épices émergent lentement de cette couverture de saveurs passablement opaque. Belles notes de gâteau aux fruits et de fruits séchés, vieux pantalons de de moto en cuir mouillés par la pluie. Finale de caramel salé au sel de mer, raisins secs, prunes, fruits secs et de barres de pâte de fruits trempées dans le chocolat noir amer. Du grand Bruichladdich!

Patrick 82%
Toute qu’une expérience… Mais j’aurais plutôt tendance à le décrire comme un “cask oublié” plutôt qu’un “cask rare”. Bref, un whisky qui a été oublié dans un fût un peu trop longtemps. Enfin, ça demeure une superbe expérience malgré tout. Nez : Parfum de xérès superbement et énormément riche… De beaux fruits mûrs, du chocolat noir, de la réglisse et un peu d’oranges. D’une profondeur incomparable. Bouche : D’une grande richesse, des fruits mûrs, du caramel, du chocolat noir, du bois brûlé et des oranges sanguines. Intense, trèèèèès intense. Finale : D’une longueur interminable, marquée par un vieux xérès brûlant.

Martin 90%
Nez: Caramel goulu, miel et pommes mijotées. Malt grillé, vanille et planche de bois saupoudrée de sucre. Bouche: Xérès vineux, vanille chaude, bois, fruits rouges et céréales. Bien relevé et bien affirmé. Finale: Épicée, chaude et sèche. Orange, chocolat, barres tendres et caramel salé. Équilibre: Les grands malts agés, on adore ça. C’est juste dommage que ça passe juste une fois. Faut en profiter!

Bruichladdich 32 ans 1984 Bourbon Rare Cask Series

43.7% alc./vol.
«Édition limitée de 3000 bouteilles tirées des 12 derniers fûts distillés le 31 décembre 1984 à la distillerie Bruichladdich, transférés en fresh bourbon cask en 2008 par Jim McEwan.

André 90%
Gros bloc de toffee, poires nappées de miel, oranges, abricots, salade de fruits tropicaux, melon au miel, vanille onctueuse. Divin… Belle bouche ronde pulpeuse, on fait dans la dentelle de saveurs fruitées; marmelade de fruits, oranges de Séville, abricots et poires, crème fouettée nappée de miel et d’essence de vanille, mangue, le tout tranché par des salves de gingembre et une finale finement salée. Au fil des gorgées on distingue même des notes de fruits rouges séchés qui étaient passés sous le radar du nez. La finale est doucement épicée, longue, persistante et assurée. Merci Christine Lambert pour l’échantillon.

Patrick 87%
Un très beau whisky, présentant un beau mélange d’épices et de fumée. On jurerait par contre avoir affaire à un whisky beaucoup plus jeune. Nez : Légère fumée de tourbe, air marin, agrumes une touche d’érable sucré. Bouche : Fumée de tourbe, poivre, sel, chêne brûlé et une touche de sève. Finale : D’une belle longueur, et plutôt épicée.

Martin 90%
Nez: Légère tourbe, miel et pommes, poires et oranges, épices et melon. Un très bel ensemble, harmonieux. Bouche: Miel, malt et crème anglaise. Vanille et fruits tropicaux avec une touche de chêne. Belles épices vers la fin. Finale: Belle descente chaude et moelleuse sur des notes de bois, de malt grillé, de poires et de vin chaud. Superbe. Équilibre: Un super beau single malt à la hauteur de son âge. Demeure légèrement acéré à cause de son type de fût, mais qui suis-je pour me plaindre d’un malt aussi vénérable?

Bruichladdich 32 ans 1985 Hidden Glory Bourbon Rare Cask Series

48.7% alc./vol.
Ces 22 derniers fûts de bourbon de 3eme remplissage disponibles distillés en 1985 ont été redécouverts par Jim McEwan en 2012. Ils ont été dans un premier temps transféré dans des fresh bourbon cask en 2012 puis en 2017 retransférés dans des fûts de chêne Français ayant précédemment contenu du vin Claret. Une édition limitée de 4200 bouteilles.

André 91.5%
Nez hyper velouté et sensuel, avalanche d’oranges et de nectarines, de banana split nappé de miel chaud, melon au miel et melon d’eau, coconut, d’amandes et de poires. On peut ressentir l’onctuosité du dit liquide rapidement au nez, son raffinement aussi. La surprise vient de la bouche qui offre plutôt des saveurs de fruits rouges (petit fruits sauvages, cerises, framboises, raisins secs, prunes) s’étirant sur des tonalités de bois de chêne, de poires et d’épices. Les saveurs sont très douces, la texture superbe et la pérennité en bouche est étonnante. La finale est sur le bois de chêne et les épices, très longue et douce. Un travail exceptionnel au niveau des choix des fûts, palette de saveurs variée et challengeante, équilibre digne de mention.

Patrick 90%
Un superbe scotch, sucré et fruité à souhait, adorablement construit et équilibré. J’aime! Nez : Parfum beaucoup plus sucré et fruité que ce que je m’attendais. Bref, fruits mûrs vineux, un peu de bois brûlé et une touche de sel subtile. Bouche : Doux xérès sucré et chaleureux, avec une note de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, et marquée par un savoureux chocolat noir légèrement salé.

Martin 92%
Nez: Solide et subtil à la fois. Oranges, raisins, vin, noix et miel. Légère boucane. Bouche: Superbe texture. Petits fruits et crème. chocolat au lait, caramel et vanille. Orange, raisins secs et épices. Touche de poire et d’épices. Superbe crescendo des saveurs. Finale: Belle longueur, sur les épices et le bois. Retour du chocolat et des fruits. Équilibre: Un incroyable whisky. Les échanges de fûts de McEwan ont payé ici. Une autre édition limitée que nous ne reverrons plus.

Bruichladdich 3D2 Moine Mhor 2nd Edition

50% alc./vol.
Les « 3D » sont des assemblages (des vatted malts) de 3 single malts de la distillerie, sélectionnés selon leur caractère tourbé : un “peu”, un “moyen” et un “très” tourbé.

André 90%
Définitivement peat, goût overlasting. Vraiment top!!! J’adore! Très enrobant, reste longtemps en bouche, persistant, présent. Je viens de me faire un nouvel ami: Bruichladdich…

Patrick 90%
Au nez, tourbe et fumée. Super goût, je trippe, fumée, peat, épices wow! Très bon. 2eme tasting 86% Nez fumé, cendré et tourbé. Au goût, tourbe et fumée intense s’éteignant tranquillement vers un agréable cendré. La puissance de l’alcool lui donne une belle personnalité. La finale s’étire sur la cendre durant de longues secondes et ce, à notre grand plaisir. Aucun défaut dans ce scotch, ni toutefois de grande surprise.

Martin 90%
Nez: Tourbe herbeuse et agréable. Vanille et épices. Chêne et céréales. On retourne ensuite dans une belle tourbe cendreuse. Bouche: Miel, orge et tourbe. Gazon et cendre. Épices et bois. Braise et fumée. Belle complexité en crescendo. Finale: Épices et sucre caramélisé nous tiennent longtemps. Ça réchauffe les coeurs. Équilibre: C’est un scandale que les meilleurs soient des éditions limitées.

RV 88%
Tourbe forte et fumée en bel équilibre.

Bruichladdich 3D3 3rd Edition – Norrie Campbell Tribute

46% alc./vol.

André 87%
Moins de caractère que la 2eme édition mais toujours aussi agréable. Le nez est fruité (fruits de la passion) et frais, la bouche est présente, enrobant et sensuel, le peat délicat et un peu discret. Beaucoup plus tempéré que je l’avais imaginé au départ en lisant les commentaires. Finale longue & apaisante.

Patrick 86%
Au nez, tourbe verte et fumée. Orge. Au goût, tourbe vraiment verte.

Martin 90.5%
Assez pâle, chardonnay foncé, mais du à son côté huileux les jambes nous donnent peu d’informations. Nez: Tourbe discrète et végétale. Affirmée sans toutefois être trop agressive. Touche de céréale agrumes et mielleuse. Un brin de poussière. Bouche: Arrivée en bouche huileuse et riche. Miel, citron et vanille sur fond de toile de tourbe herbeuse. Frais et épicé à la fois. Finale: Longue et chaleureuse, avec un côté tourbé qui tire plus sur le pneu qui se laisse découvrir ici. Équilibre: Une belle découverte qui malheureusement ne repassera plus, étant donné les embouteillages “pop-up” habituels de la distillerie.

RV 86%
Tourbe bien sûr, un peu plus doux que le 3D2, avec un léger fleuri de violettes, qui se poursuit en bouche, avec l’ajout du beurré typique de Laddie. La finale est sans grande surprise mais en aftertaste une douce tourbe s’étend tranquillement. Comme sur le cylindre, un chaud mais contrôlé feu de briquettes de charbon. Now and then, j’aimerais par contre voir des flammes s’élancer irrégulièrement hautes et des étincelles pétiller.