Bruichladdich XVII

46% alc./vol.

André 87.5%
Kiwis et agrumes. Pêches. A le désaltérant d’un Sprite lime et citron. Citronné du citron en plastique qui sert à assaisonner les Fish & Chips. Très frais et aucune trace du sel qui était dans l’édition 10 ans. Vraiment bien et très désaltérant. Un single malt estival, idéal pour avoir du plaisir avec des filles en monokini sur une plage ou dans un hot-tub.

RV 83.5%
Violettes et cassonade, sucre cristallisé. Très clair en bouche et définitivement trop mollo, pique un peu sur la langue mais rien sur les joues. Petit sursaut de chêne avec jeunes pousses de branche et un arrière-goût de bourbon. Pas mauvais, mais compte tenu de l’âge (et du prix), une déception.

Patrick 87%
Au nez, fruits de la passion et air marin. Épices de bourbon. Orge huileuse et salée, marine. Finale assez longue et légèrement épicée. Très bon et très bien balancé.

Elements of Islay OC4

59.1% alc./vol.
La gamme Elements of Islay a été lancée par la maison de négoce Speciality Drinks, désormais connu sous le nom d’Elixir Distillers, et s’inspire des tableaux périodiques des éléments en empruntant les deux lettres acronymes de chaque distillerie. Ces embouteillages, sans filtration à froid ni d’ajout de colorant et disponibles en quantité limitée, dépeignent à merveille le paysage gustatif des distilleries de cette île écossaise iconique. Le plus tourbé de tous les whiskies d’Islay, présenté sous l’acronyme ‘Oc’ a été distillé en 2010 et embouteillé en 2017, fruit de 3 bourbon barrels.

André 93%
Nez accrocheur, à la fois élégant et brut. Il présente des notes d’agrumes et d’ananas, d’herbe mouillée, de tourbe huileuse et grasse médicinal, de vanille onctueuse et de poivre broyé, des accents maritimes, quelques éléments verdâtres et une touche de viande vieillie près d’un feu de plage. Quelle texture en bouche, hyper huileuse et qui aide à l’approche alcoolisée et très poivrée. Le whisky coule sur la langue dans un premier temps, puis on a droit à un uppercut de poivre assez direct puis l’alcool qui cache bien les saveurs d’agrumes, d’herbe verte mouillée et de tourbe brute et industrielle. La pérennité des notes poivrées est étonnante et propulse la finale sur une longue et langoureuse lancée épicée et tourbée. Une aventure aromatique et gustative qui me remémore des scènes du film Kalifornia, je ne peux expliquer pourquoi… Genre l’aventure inattendue très brute et ‘’in your face’’. On ne passe pas par quatre chemins pour cet embouteillage, attache ta tuque avec d’la broche. Seul hic; le prix exorbitant pour une bouteille de 500ml.

Elements of Islay OC5

59.8% alc./vol.
Ce nouvel Octomore de 7 ans d’âge est un Single Bourbon Cask distillé en 2011 et embouteillé en 2018.

André 91%
Grosse fumée de tourbe sale terreuse, agrumes, ananas, oranges, tarte aux pommes, sel de mer, jus de citron. Dans l’expectative d’un uppercut d’alcool et de tourbe aucunement subtil, je me lance avec une première lapée… Surprise, pas de tsunami d’alcool tourbé mais plutôt des grosses notes d’oranges et de citron, d’ananas et de pommes, la salade de fruits en can, une texture soyeuse arrondie par le fût de bourbon. Les notes tourbées quant à elle proviennent plus des notes de céréales au miel fumées, un peu crasseuses aussi. J’adore le clash de saveurs entre la fraicheur des fruits tropicaux et citronnées en contraste avec l’odeur crasseuse huileuse et souillée et celle de tourbe terreuse et mouillée ce qui met les papilles gustatives à rude épreuve. Malgré l’onctuosité du whisky en bouche, on perçcoit tout de même la jeunesse de celui-ci, plus dans la présentation générale et aussi dans sa fougue ressentie beaucoup plus en finale de bouche qui est un peu imprévisible, poivrée et tourbée. Ce Octomore démontre que complexité et équilibre vont parfois de pair avec jeunesse de maturation dans le monde du whisky.

Patrick 89%
Un très bon whisky, intense, percutant, et bien équilibré. Nez : Fumée de tourbe marquée par la cendre et une bonne dose de bois frais. Bouche : Une tonne de cendres, de la fumée de tourbe, une généreuse dose de bois brûlé et une petite note d’agrumes, le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Elements of Islay PI5

63.1% alc./vol.
Produit par la distillerie Bruichladdich, cette édition est un Port Charlotte provenant d’un mélange d’un fût Refill Hogshead et d’un fût 1st Fill Barrel, distillés en 2009.

André 87%
Oh la la… Ça rappelle la fermette à grand-papa Jean-Louis ça… Grosse tourbe pas subtile, cendreuse et grasse, miel, sel de mer, herbe séchée et céréales, odeurs citronnées et fraiches, sensation huileuse et minérale à la fois. La bouche est edgy, sèche et puissante. La tourbe est encore crasseuse et cendreuse, j’ai encore cette sensation minérale qui rappelle les galets nappés de sel de mer séchés au soleil que l’on lècherait (je n’ai pas essayé btw). On perçoit la jeunesse du whisky avec son intensité un peu malhabile mais qui a beaucoup de charme pareil. Belles notes de zeste de citron et de sel de mer dans un nuage de fumée de tourbe huileuse. La finale est franche, bien tourbée et attendrie par les toanlités de citron et de vanille.

Patrick 90%
Si bien équilibré, et riche et balancé… Wow, incroyable! Nez : Sel de mer, fumée de tourbe, tabac, une touche de sucre et une note fruitée très subtile. Bouche : Comme prendre une gorgée d’eau de mer à marée basse, avec une pincée de cendre et une tonne d’épices. Bon, personne n’est weird à ce point-là, mais quand on parle d’un whisky… Finale : D’une belle longueur, marquée par la cendre et l’eau de mer.

Old Particular Port Charlotte 10 ans

48.4% alc./vol.
Cask 11030. Édition limitée de 445 bouteilles, distillée en octobre 2005, embouteillée en février 2016.

André 81%
Un nez un peu fermé et qui s’ouvre progressivement. Aspect maritime indéniable, très finement salin, tourbe légèrement crasseuse qui rappelle la suie, qui se mélange aux notes de petits fruits sauvages et d’oranges nappés de miel et de crème à la vanille. Ma première impression est de la déception mais on passe à la bouche sans se faire influencer. Wow, superbe texture grasse et veloutée. La tourbe est plus puissante et est dans la lignée que l’on connait de la série Port Charlotte; forte, affirmée et crasseuse. Les fruits oscillent maintenant entre les petits fruits rouges, les fraises et framboises et les bleuets. J’ai malheureusement des notes sulfureuse et chlorées en finale de bouche qui se mélangent avec de fortes saveurs de poivre. Finale de caramel salé, de poivre et d’anis portant une étoffe de chocolat noir fumé. Déception.

Patrick 91%
Un whisky délicieux, avec tout ce que l’amateur de tourbe que je suis peut espérer d’un tel whisky. J’adore! Nez : De la belle fumée de tourbe alléchante, avec une discrète note salée, des agrumes et des fruits tropicaux. Bouche : Du savoureux gros sel, de la fumée de tourbé et une touche d’agrumes. Le tout, porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, avec une saveur me faisant penser à la côte, après le retrait de la marée haute.

Port Charlotte SC:01 2012

55.2%
 alc./vol.
Sauternes Cask Finish

Patrick 92%
Mes attentes étaient élevées et elles sont satisfaites! Port Charlotte et Sauternes, un mélange gagnant! Nez : De la délicieuse fumée de tourbe agrémentée d’une touche de sucre et de raisin vert. Bouche : Wow, délicieux, de la fumée de tourbe intense, avec du chêne du sucre, des raisins et de belles sources chaleureuses. Le tout est porté par une délicieuse texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée, sucrée et épicée!

Rest and Be Thankful Whisky Co Octomore 6 ans 2007 Sauternes

63.8% alc.vol.
Distilled 2007, Bottled 2014, Bottle 199 of 300. « Rest and Be Thankful » [trad : se reposer et être reconnaissant], telle est était l’inscription gravée sur une pierre placée par des soldats au sommet de Glen Croe en 1753 ; le parcours à travers cette vallée d’Ecosse était si long et raide qu’il était de tradition pour les voyageurs de se reposer à ce point et d’être reconnaissants d’avoir achevé cette ascension.

André 91%
Tourbé, pas de surprises, mais aussi mielleux et rempli de sirop de poires, raisins verts et notes de poivre concassé assorti de tourbe phénolique et intensément terreuse relativement clean. La texture en bouche est hallucinante, huileuse et qui nappe bien la bouche afin de préserver de l’alcool. Notes de céréales au miel et de cosses de poires dans un nuage de tourbe terreuse, purée de bananes et d’ananas, d’agrumes, une touche de jus de citron, se terminant par des notes terreuses et de chocolat noir amer et de céréales maltés sur feu de tourbe. Un whisky intense qui respecte le style de la gamme Octomore.

Signatory Bruichladdich 25 ans 1990

58% alc./vol.
Refill Butt Cask #141, Distilled September 26th 1990, Bottled November 2nd 2015, 619 bottles

André 86%
Superbe nez avec un twist maritime et des saveurs gourmandes; pommes jaunes, poires, miel, amandes, une touche de fruits rouges aussi, cosses d’oranges. Belle texture huileuse qui vous prend rapidement à bras le corps avec amour, le whisky colle immédiatement partout en bouche. Fruits à chair et tropicaux, pommes, fruits sauvages, sel de mer et poivre concassé. La finale est longue et soutenue, très épicée, vraiment très épicée… Une réelle surprise entre l’annonce du nez et la finale qui est complètement à l’opposée du spectre aromatique. Des gros points en plus pour la succulente texture, mais des points en moins pour l’expérience et l’agencement et l’harmonie des saveurs qui est difficile à suivre.

Patrick 92%
Un excellent whisky, tellement facile à boire!! C’est bon, tout simplement. Nez : Orge sucrée, pomme rouge et un beau bouquet de fruits exotiques. Bouche : De beaux fruits mûrs, du bois brûlé et des pommes bien cuites. Finale : D’une belle longueur, riche et intense, avec un peu de sucre et une belle dose de vanille et de fruits.

Martin 92%
Nez: Fruits dans leur sirop et pomme de tire. Quelques fleurs. Bouche: La planche de chêne, les fruits confits, les épices et la compote de pommes. Finale: Longue et épicée, avec une belle chaleur qui coule sur des notes de fruits en compote et de vanille. Équilibre: Un excellent cask strength qui, tout en restant mordant, parvient à nous en faire redemander encore et encore…

Single Cask Nation Bruichladdich 9 ans

56.7% alc./vol.
Distilled June 2006, bottled December 2015 from cask #528, First Fill Bourbon Hogshead. Limited edition of 153 bottles

André 80.5%
Approche maritime, maltée et céréalée, assaisonnée de fruits goulus et moelleux; poires, bananes, agrumes, jus de salade de fruits, bananes vertes et kiwis, un brin de sel de mer. La présentation est agréable et on envie d’y tremper les lèvres. Bouche très douce et crémeuse, pulpeuse et fruitée; la salade de fruits, les raisins secs, les poires, la vanille, le miel chaud et les fleurs blanches ainsi qu’une fine touche tourbée bien discrète en toile de fond. La finale est tannique et bien influencée par le fût et le bois légèrement vert. L’expérience générale est inégale entre le nez et la finale. Les ingrédients sont bien mais la sauce ne pogne pas. Dommage, le nez nous annonçait un beau voyage.

SMWS 127.32 Port Charlotte 10 ans

65.2% alc./vol.
« A manly dram » – Distillé le 21 juin 2002 et vieilli en fûts de bourbon, 244 bouteilles.

André 91.5%
Tourbe huileuse Caol Ilaesque, médicinal. Fumée mélangée d’odeur de poisson fumé, tar, asphalte et un gros édredon de vanille. L’alcool daigne faire acte de présence et le nez est étrangement doux et velouté. L’arrivée en bouche est assurée mais calme, avant l’attaque de l’alcool un peu crasseuse, fumée mais sucrée. Chocolat noir peut-être. Finale soutenue mais pas si alcoolisée, avec un retour épicé de gingembre un peu cendreux et de sel. Un whisky musclé, maritime et très Islay.

Patrick 90%
Nez : Créosote, pin, fumée, tourbe, bacon, cannelle, café et j’en passe! Bouche : Définitivement « a manly dram »!!! Ayoye! Rarement vu un dram aussi intense. Fumée, goudron, tourbe, cendre, gingembre, poivre. Balance : Lorsque quelqu’un vous dit que la vie n’a plus rien de nouveau à vous apporter, servez-lui simplement un verre de cette bouteille. Il reprendra goût à la vie… Ou se rendra compte que la vie est beaucoup plus dure qu’il ne l’avait imaginée. Sans joke, bien des gens préféreraient un coup de batte de baseball dans le front plutôt qu’un deuxième dram! 65% d’alcool de Port Charlotte!

Martin 92%
Paille pâle, sous le signe de la tourbe. Nez: Même à travers une épaisse couche de boucane, de goudron, de pin et de tourbe, la belle graine d’orge maltée se fait sentir. Loin d’attaquer le nez autant que ce degré d’alcool devrait, on s’imagine bien dans la salle de maltage chez Bruichladdich! Bouche: Atterrissage sans heurt, on est surpris de voir à quel point on le supporte en bouche avant que la chaleur du 65% ne nous envahisse. Vanille, gingembre, cacao, poivre, miel, tourbe, tout y est. Finale: Une belle finale d’air marin et de pastille Fisherman’s Friend qui évoque une scène pittoresque de l’Islay comme jamais. Respire la nostalgie d’une époque plus simple et civilisée comme dirait Obi-Wan Je-ne-sais-qui. Équilibre: Un équilibre puissant, un embouteillage qui sue la testostérone. Un brillant produit de la SMWS. Bruichladdich auraient dû garder ce tonneau pour eux-mêmes.