Bruichladdich Rare Cask Series « The Untouchable » 1988/30

46.2% alc./vol.
Maturation en Refill Bourbon Cask et Refill Hogshead, édition limitée de 6000 bouteilles.

André 89%
Belles notes d’abricots et de citron au nez, puis de chocolat blanc, de sirop de poires, vanille et de coconut râpé et séché. Après quelques minutes, notes de marshmallow caramélisé. La bouche est à la fois duveteuse et moelleuse, très ample et généreuse. Vanille intense, abricots, ananas et poires, fruits tropicaux, miel avec des accents d’embruns maritimes comme toile de fond. Finale moyenne en longueur, plus sèche que la bouche en général, où les fruits à chair continuent de se développer. Légère astringence et off-key minime en finale.

Patrick 85%
Un très bon whisky… Mais j’ai souvent vu mieux pour moins de 100$. Bref, simplement l’un des pires rapports qualité-prix que je n’aie jamais vu. Nez: Un parfum floral avec quelques agrumes, du caramel, des pommes mûres, des pêches, et de la crème glacée à l’orange. Bouche : D’une belle intensité, avec des agrumes, des mangues, de l’eucalyptus, et du malt, une goutte de vanille et un peu d’épices venant du chêne. Finale : D’une longueur moyenne, légèrement boisée et accompagnée d’agrumes.

Bruichladdich Rocks 2nd Edition 2008

46% alc./vol.

Patrick 89%
Frais, sent la mer et les algues. Très maritime au nez. Salé au goût, légères algues, soupçon de fruits. Équilibre intéressant. C’est lui qui aurait dû s’appeler « waves »! Il me faudra le réessayer sur le bord d’une plage… Pas nécessairement le meilleur, mais exactement dans ma palette de goûts!!!

Martin 88%
Nez: Fruits tropicaux et noisette, nougat même. Pâte de fruits et cacao, sel de mer. Miam! Bouche: Vin chaud, épices et crème. Bois sec, raisins juteux et céréales sucrées. Léger tabac terreux. Excellent. Finale: Ronde et soyeuse, avec sa belle texture qui nous dépose doucement au sol. Équilibre: J’aime beaucoup. Un superbe nez, une petite déception en bouche, mais rien pour m’en faire refuser un dram.

Kim 75%
C’est peut-être ma bouteille qui est un peu vieille, mais la première odeur qui me vient au nez c’est du liège. Fort heureusement, celle-ci est rapidement remplacée par des pommes vertes, du citron et l’air salin du bord de mer. Je l’avoue, j’ai un préjugé positif envers Bruichladdich. Cette cuvée est cependant plutôt décevante, comme rencontrer un gars qui s’appelle Brad Pitt, mais qui ne ressemble pas du tout au Brad Pitt d’Hollywood… plutôt un petit chauve bedonnant qui a mauvaise haleine. Bref, une déception.

RV 83%
En résumé : Bof! Boue et lys de marais, à la limite pas très frais. Arrivée plus farineuse en bouche et plus citronnée en finale. Assez égal, petit kick d’alcool et d’épices en finale, d’une belle longueur mais peut-être un peu trop tranquille, une bouteille qui vaut plus ou moins la peine qu’on s’y arrête.

Bruichladdich Rocks 4th Edition

46% alc./vol.

Martin 82%
Jaune-doré-soleil un peu diffus. Nez: Maritime mais jeune. Sel, algues, un peu de tourbe fraîche. Mais aussi un peu de mélasse et de cuivre. Bouche: Texture moyenne. Orge et épices, avec un peu de citron et de sel. Par la suite se manifeste une belle et surprenante tourbe. Finale: On reste ensuite sur des notes de chêne et d’épices, mais plus fortement et fâcheusement sur des accents de cuivre et d’autres métaux. Équilibre: Bruichladdich peut sans gêne se targuer de produire les malts les plus expérimentaux et funky, mais on ne peut pas gagner à tout coup.

Bruichladdich Scottish Barley The Classic Laddie

50% alc./vol.
Créé par Jim McEwan, le réputé Maître Distillateur de la Maison Bruichladdich, Scottish Barley représente le style floral et élégant de la distillerie d’Islay. Ce Single malt est élaboré uniquement à partir d’orge d’Ecosse, soigneusement sélectionnée puis distillée lentement dans les alambics aux cols très hauts de Bruichladdich. Il a ensuite lentement vieilli dans des fûts de chêne Américains choisis par Jim McEwan, dans les chais côtiers de la distillerie, s’imprégnant ainsi des embruns de l’Atlantique.

André 86%
Oranges bien mûres, des nectarines peut-être, fruits tropicaux divers. Nez aérien et tropical, rafraichissant, léger, festif avec une forte tangente sur les grains d’orge et des extraits de vanille du fût de chêne américain. J’adore le nez de simplicité et de noblesse qu’a ce whisky. La bouche est huileuse et agréable, superbe texture, avec la progression des oranges-nectarines, une belle montée en puissance de l’alcool adoucie par les notes de vanille et d’orge mielleuse. Je lui trouvais des notes de suie en bouche et j’ai lu une critique qui mentionnait « fuel » et je crois que c’est effectivement ça. Soyeuse couche de sel de mer en fond de palette, l’ensemble est agréable et fin. La finale est moyennement forte, l’alcool relativement discret, la diversité des saveurs et arômes est largement compensé par la qualité d’exécution.

Patrick 79%
Presque bon…  Presque!  Définitivement pas mon meilleur Bruichladdich.  Nez : Orge, vanille, un peu de sucre et quelque chose de bizarre.  Bouche : Planche de chêne brûlée, orge épicée et quelques notes de sel et de sucre.  Et surtout, toujours cette saveur étrange et plus ou moins agréable.  Finale : D’une belle longueur, mais s’étire sur une note insolite.

Martin 85%
Bien que plutôt tournesol pâle, il semble offrir visuellement une texture généreuse. Nez: Vapeurs d’alcool assez présentes au départ. Céréale un peu boisée et mielleuse. Pierre salée et chêne neuf. Trop drabe pour en tirer d’avantage. Bouche: Texture agréablement crémeuse. Miel et vanille, chêne et épices, pommes et caramel. Étonnamment délicieux, quoique très jeune au goût. Finale: Planche de chêne et sel de mer en puissance. Pierre lavée à la Bowmore. Équilibre: Jeune mais très intéressant. Un bel exemple de ce qu’on peut découvrir dans les scotches d’Islay juste si on prend le temps de décrocher de la sacro-sainte tourbe.

Bruichladdich Sherry Classic

46% alc./vol.
Sherry Classic est un assemblage de différents millésimes de Bruichladdich, non tourbés et vieillis en fûts de Bourbon, qui ont ensuite été affinés dans des fûts ayant contenu les superbes Xérès de la collection Antique de Fernando de castilla.

André 88%
À priori, sherry difficile à cerner, mais s’apaisant et se précisant avec le processus d’aération. Celui-ci prend confortablement place aux côtés des oranges épicées et du jus de raisins verts. A thick single malt ! Un morceau de fruit ayant macéré dans du jus de raisins. Assez bizarre et unique… Dans le style sherry, c’est hors norme, pas de doutes! Très enveloppant avec des accents de pêches. Si vous voulez être déstabilisé et sortir des sentiers battus, voici un single malt à la hauteur de vos attentes (et un prix acceptable).

RV 75%
Restons polis: mais c’est possible de faire quelque chose d’aussi repoussant avec une recette qui somme toute semble assez standard? Au nez, quelque chose a pris le chemin de la décomposition, et malheureusement ce n’est pas de la tourbe en mutation mais des fruits rances. Toutefois en bouche, ça se corrige, un peu, avant une finale heureusement courte. Ça y est, défi relevé et bouteille à oublier.

Patrick 69%
Parfum désagréable de lait passé date. Touche de céréales moisies. Soupçon de fruits rouges. Au goût, la situation est moins catastrophique, mais pas vraiment agréable. Le côté sucré du fruit lui permet de regagner quelques points, mais sans plus… La finale s’étire sur une saveur savonneuse. J’ai écrit cette critique à ma troisième expérience avec ce whisky : à chaque fois, j’avais l’impression qu’il se dégradait! Définitivement, je ne comprends pas pourquoi Jim a accepté de mettre sa signature sur cette bouteille? Un truc marketing? Sans doute, compte tenu que j’ai acheté la bouteille à cause de son look (peinte complètement en turquoise) et de la fameuse signature… Décevant.

Bruichladdich Single Cask Evolution Vintage 2006

64.3% alc./vol.
KWM bottling, Distilled 28-11-2006, Bottled 23-01-2018, from Riversaltes Cask #3307, 269 bottles. Distillé à partir d’orge Chalice, cultivée sur l’Ile d’Islay et vieilli en fût de vin Riversales.

André 89%
Le nez offre de solides notes de confiture de fruits, de fraises et framboises mais présenté en version très polie et arrondie. On détecte rapidement l’utilisation du wine cask qui apporte un rendu fruité bien différent de sherry ou porto. Donc, fruits; framboises et fraises, vin rouge, sensation un peu poreuse et ronde, miel et chocolat, un peu terreux aussi, genre terre mouillée. La bouche est fruitée et mielleuse, réglisse rouge, oranges et chocolat. Le wine cask a pleinement intégré les saveurs de céréales douces, tout comme les épices. La finale est longue et douce, sur les fruits rouges, les fruits sauvages nappés de miel. Une présentation unique comme Bruicladdich peut le faire, faut encore que cela tombe dans votre palette de goût.

Patrick 86%
Un gros whisky intense et pas très subtil. Mais ça reste quand même un whisky très le fun! Nez : Parfum très fruité, très vineux, avec quelques oranges et une note discrète de caramel et de chêne. Bouche : Intense à tous les points de vue : D’abord à cause de l’alcool, puis à cause du vin rouge et enfin à cause qu’il est très chaleureux. Aussi, une petite touche de caramel. Finale : Très longue, marquée par le vin rouge.

Martin 90%
Nez: Vin chaud, belle rondeur. Fruits mijotés, sel marin, chêne et cuir. Framboises et brin de scie. Bouche: Superbe texture, sirop de table, fruits rouges, miel et vanille. Épices, porto, sherry, bois et raisins. Sublime, mais avec un taux d’alcool qui n’est pas pour les néophytes. Finale: Longue, chaude et épicée. Encore les oranges, les raisins et le chêne sec. Équilibre: Excellent whisky, grande complexité, comme bien d’autres impossibles à retrouver…

Bruichladdich The Classic Laddie – Batch 21/209

50% alc./vol.
Batch 21/209, Bottled 16/08/2021. Mélange de whiskies vieillis en différents types de fûts : ex-Bourbon Barrels (1st & 2nd fill), ex-Wine Casks (Sauternes, Pauillac, Sherry, Madeira, Rivesaltes).

André 82%
Bol de fruits à chair sur le quai donnant sur la mer. Poires, fruits tropicaux, miel, sel de mer attendri par les notes sucrées de vanille. Les notes de bouche ne diffèrent pas beaucoup de celles du nez, auxquelles sont ajoutées des fruits divers (cerises, oranges, abricots) et des raisins verts. À la seconde gorgée, fortes épices et cannelle. L’influence maritime et côtière est bien en évidence avec le nuage salin comme toile de fond. Finale très puissante, sur une montée d’alcool et d’épices, débalancée à mon humble avis.

Patrick 87%
Définitivement, ce whisky est en train de devenir un classique pour moi grâce à sa simplicité et son efficacité. Nez: Le malt est bien présent, avec une discrète note sucrée, des fruits tropicaux les plis discrets qui soient et le tout est délicatement enveloppé de chêne. Bouche: Le chêne brûlé est très intense. Ce n’est qu’après quelques secondes que je détecte des épices, de discrets petits fruits et quelques fleurs. Finale: D’une belle longueur, boisée et épicée.

Bruichladdich The Classic Laddie – Scottish Barley – Embouteillage 2020

50% alc./vol.
Embouteillé le 22 octobre 2020

Patrick 88%
Un très bon whisky, simple et efficace – Superbe, j’aime, un vrai whisky de soif! Nez: Un beau parfum de malt sucré, avec une bonne dose de vanille et de fruits tropicaux. Alléchant ! Bouche : Du chêne brûlé et épicé, des fruits tropicaux, une note florale et un peu de vanille. Le tout porté par une belle texture huileuse. Simple et efficace. Finale : D’une belle longueur, épicée et chaleureuse.

Bruichladdich The Laddie Sixteen

46% alc./vol.

André 89%
Tourbe très discrète mais quel nez salé ! Très légère touche de xérès et de fruits, le grain est aussi présent au nez. En bouche c’est plus l’alcool qui étonne par sa puissance, asséché par les vagues salées et un ressac de fruits frais. La finale est longue transportée par le sel et une touche de fruits acidulés. Un whisky présentant des saveurs simplistes de façon très habile.

RV 87%
Du plaisir dans la simplicité. Fumée blanche, pas celle des feuilles d’automne mais celle s’élevant au-dessus de bois franc humide. De la cendre au orange et du charbon même. Arrivée toujours cendreuse, avec un piquant sur la langue non aggressif me rappelant le Laphroaig PX. La finale est agréable, bien construite, et l’aftertaste est chaud. Petit malt relax et comme dans le cas du Bruichladdich Peat, ce whisky m’indique que j’apprécie cette distillerie quand elle est n’essaie pas de faire dans le trop doux (Organic, Sherry Classic) ou la gratuité tourbiaque (Octomore).

Patrick 87%
Ca sent l’Écosse, une journée d’été… Ainsi que les céréales et un sucre me rappelant les Caraïbes. En bouche, l’arrivée est très chaleureuse et sucrée. Complexe aussi: céréales brûlées, épices à steak, touche de toffee et j’en passe! La finale picote agréablement la langue durant de nombreuses secondes. Un whisky passe partout, au chalet tout comme au salon!

Martin 87.5%
Nez: Tourbe feutrée et retenue… Orge bien sentie, voile de bois fumé. Sherry et orange se dissimulent à l’arrière-plan. Un nez plutôt ninja. Bouche: Minéral. Caramel salé. Raisin, vanille, épices. Rappelle par moments un irlandais. Un petit côté salé fait surface de temps à autre en alternance avec un zeste de citron. Somme toute bien agréable. Finale: Puissante et chaude, épicée et salée, poivre et sel. Huileux à la fin. Équilibre: Un bon whisky pour le 5 à 7 du vendredi, il nous fait vite oublier les semaines plus difficiles. Simple, mais parfois on n’a pas besoin de compliquer les choses. Si le Duc délaissait le White Russian, c’est sûrement au Laddie Sixteen qu’il passerait.

Bruichladdich The Laddie Ten

46% alc./vol.
Dix ans après le rachat de la distillerie par Mark Reynier et un groupe d’investisseurs privés sept ans après sa fermeture en 1994, le tout nouveau 10 ans d’âge est enfin disponible! Composé entièrement de stock distillé par les nouveaux propriétaires, cette cuvée, surnommée « The Laddie » a été créée par Jim McEwan, ancien distillateur chez Bowmore et légende dans le monde du single malt whisky écossais. Produit à base d’une bière de malt 100% écossais, et après une longue fermentation, ce whisky a été distillé lentement afin de conserver le maximum de texture et de goût. Mis en fût au degré exceptionnel de 70% (au lieu du 63,5% standard en Écosse) il a été vieilli intégralement sur l’île d’Islay dans les chais de la distillerie. Après 10 ans de vieillissement, il a été réduit à 46% avec de l’eau de source d’Islay, et mis en bouteille sans filtrage à froid.

André 86.5%
J’aime le côté « mer paisible » de Bruichladdich, pas la mer puissant et robuste des Bowmores et des Ardbegs, ce côté marche au bord de l’eau par une journée ensoleillée. Le nez est frais avec des accents de citron, ponctué des notes de vanille et de toffee du fût de bourbon. Tarte au citron servie au bord de la mer, un whisky maritime mais sans brusquerie. Un sursaut de nectarines-tangerine et d’épices en finale de bouche. Ne sera peut-être pas le scotch qui vous étonnera au plus haut point mais définitivement bien construit, bien balancé. Les éléments sont agréable et représentatif de Bruichladdich.

Le premier 10 ans d’âge – suivant le rachat de Bruichladdich par McEwan et ses partenaires en 2001 – venait à peine de sortir que l’on apprenait la vente de la distillerie au groupe français Remy cointreau. Mark Reynier criait haut et fort à qui voulait bien l’entendre – pas plus tard qu’à l’automne dernier – que la distillerie n’était pas à vendre… La réalité nous a bien vite rattrapé et les accords de « Money Talk » d’AC|DC ont dû résonner jusque dans les warehouse de Bruichladdich.

En 10 ans de hauts et de bas et l’avalanche d’éditions de toute sorte (souvent critiquée d’ailleurs, à tort ou raison), il était devenu difficile de suivre la ligne directrice de Bruichladdich. Pas que cela était désagréable, loin de là, on a eu droit à de belles pièces dans ce déluge de toute sorte, mais où voulait bien nous amener Jim McEwan et sa troupe ? Même notre ami Benny aurait dû ré-hypothéquer sa maison et travailler 80 heures de plus par semaine afin de pouvoir s’offrir la totalité des novelties de la distillerie…

Espérons que les valeurs qui étaient chères à McEwan trouveront écho dans les bureaux de Remy Cointreau. Il faut bien avouer que la distillerie à su ébranler à plus d’un égard les murs austères et rustres de la SWA et de certains gens frileux de changements tourbillonnants dans le millieu du whisky, mais le marché écossais avait-il le choix avec toute cette nouvelle vague de micro-distilleries qui foisonnent de par le monde ? Comment rivaliser avec les géants voisins Ardbeg et Lagavulin et leurs conglomérats ayant 20 fois le budget annuel de la petite distillerie ? Innovation ! Et ça, personne ne pourra blâmer McEwan pour ses efforts en ce sens. C’est, dans un certain sens, un bien triste anniversaire que ce Bruichladdich 10 ans – The Laddie Ten.

RV 82.5%
Au milieu du Speyside, trop confortablement assis sur une chaise longue d’une maison de retraite. D’étranges effluves chimiques doucereuses se présentent de manière très feutrée dans un malt somme toute tranquille. Ensuite, le ton monte en bois et grain brûlé malgré une faiblesse au niveau de l’alcool qui à mon avis aurait su amener plus rapidement les saveurs. Enfin, le tout se conclut de manière admirable dans une finale qui manque de tonus mais qui contient une intéressante portion de gruau, de fraise et de vanille.

Patrick 90%
Fumée, tourbe, chèvrefeuille. En bouche, l’arrivée en bouche est wow! Suave, chaleureuse, fumée, tourbée, légèrement vineuse. Crémeux en bouche. La finale s’étire sur les épices. Une belle richesse de saveurs bien équilibrées. Un excellent rapport qualité/prix. Ok, j’en veux une.