Bowmore 15 ans 2002, Cask sample Sherry Cask #2071/2002/507

% alc./vol. inconnu.

André 92.5%
Tout de suite au nez, on perçoit l’onctuosité qu’offrira ce whisky. Velouté et bold, un peu visqueux et gras, poivre noir, truffes aux cerises, gâteau aux fruits, confiture de fruits, sel de mer, tourbe lointaine, comme un cri de corne de brume. La bouche est plus diluée sans trop perdre de son moelleux somptueux, couverture de fruits secs et de sherry, poivre moulu e écorce d’oranges, fumée de tourbe persistante. Les épices percent le drap de fruits rouges comme des étoiles dans le firmament calme lors d’une nuit d’été. Bon, je me laisse emporter un peu… Tellement bon… Finale salée, poivrée et fruitée, tourbe amoureusement. Un clash de saveurs et d’intensité, texture aussi plus sucrée toute finale.

Patrick 90%
Bowmore. Cask sample. Sherry Cask. Me semble que ça dit tout. Nez : Oh. Ça c’est mon parfum favori dans un whisky! Les arômes maritimes typiques de Bowmore, du xérès chaleureux et envoûtant et un peu de Caramilk (chocolat et caramel). Bouche : Le bonheur perçu au nez se confirme ici, mais avec une intensité insoupçonnée. Bref, du sel, un peu de fumée, des fruits très mûrs, un petit morceau de Caramilk mais surtout une tonne de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, salée, fruitée et boisée.

Bowmore 15 ans Darkest (ancien embouteillage)

43% alc./vol.
Vieilli exclusivement dans la voute #1 (celle qu’on voit sur toutes les photos de la distillerie).

André 88%
Alors là, wow ! Vous cherchez la singularité, vous l’avez ici. J’ai l’impression de lécher les berges de l’Atlantiques (en passant je ne l’ai jamais fait). Comment peut-on donner l’impression d’avoir de la pierre dans la bouche ??? Quelle expérience ! Nez tout à fait Bowmore, c’est un retour aux sources assez intensif. Le sel est évident, les odeurs de poisson séché aussi, la tourbe en sourdine. En bouche ces même éléments se goûtent maintenant, s’accompagnant de ce feeling de pierre à savon si représentatif de la distillerie. Du chocolat noir aussi, des arômes de torréfaction, un peu amer comme feeling en bouche. La taux d’alcool est peut-être un peu bas et ça lui enlève un peu de punch, ce qui n’est pas nécessairement désagréable. Finale sans surprise, en ligne directe avec l’ensemble . Un Bowmore représentatif sans être très distinctif mais qui saura gagner les nostalgique des anciennes versions de la distillerie.

Patrick 94%
Nez : Caramel fleur de sel, chocolat noir, fumée et un peu de terre à tourber (si vous préférez, de la terre un peu plus sablonneuse que de la terre noire). Bouche : Xérès, sel, fumée, caramel et chocolat noir. Mélange sucré-salé tout simplement sublime. Et tout est très intense, pour notre plus grand plaisir. Finale : Longue et intense, marquée surtout le xérès, le caramel et le chêne. Balance : Si je me retrouve naufragé sur une ile déserte avec une pleine cargaison de cette bouteille, je n’aurai définitivement pas en tête de me bâtir un radeau ou de faire des feux pour signaler ma position!

Martin 92.5%
Le roux orangé profond du sherry cask nous démontre qu’il possède bel et bien une âme. Nez: Whoa! Une barre de chocolat noir Lindt caramel et fleur de sel en pleine face! Pierre salée et lavée du bord de la mer, fumée et xérès. Bouche: Toujours caramel et fleur de sel, cacao, cuir, tourbe, tabac à pipe aromatisé. Incroyable, excellent, du plaisir à l’état pur. Influence indéniable du chêne. Finale: Longue et sèche avec de beaux accents de sherry et d’épices. Bois, cacao et caramel. Équilibre: Pourquoi ont-ils changé la recette? Cet embouteillage est bien supérieur au nouveau, à tout point de vue.

RV 85%
Pierre, pierre et repierre. Pierre à savon et encore pierre. Mais vraiment bon et particulier.

Bowmore 15 ans Darkest (nouvel embouteillage)

43% alc./vol.

André 86%
Au nez, fumée de cigare, crème brûlée & térébenthine. En bouche insipide et passager, pas très enveloppant. Finale: sciure de bois, sucré au sherry et légèrement fumée. Je m’attendais personnellement à trouver les mêmes attributs de l’ancien Darkest 15 ans avec un ajout quelconque qui ferait de lui « une suite logique » de son prédécesseur, ce ne fût pas le cas. Ayant tant aimé l’ancien de part ses particularité, ce que j’ai goûté avec la nouvelle version augmente peut-être ma déception. Pas un mauvais scotch mais le même type de situation s’applique lorsque l’on mets deux sœurs ensemble une à côté de l’autre, y’en a toujours une des deux qui est – généralement – plus belle!

Patrick 90%
Fruité qui vient du sherry. Raisins. De la pierre en effet, mais en plus doux. Fumée, surtout en arrière goût. Avec ce whisky, Bowmore confirme qu’elle est une distillerie de premier plan. Il y a des saveurs pour tous les goûts dans ce whisky, des fruits, de la fumée, etc… Un superbe scotch pour l’amateur sérieux.

Martin 87.5%
Nez: Dattes et raisins secs. Cerise noire. Le tout marqué par une touche d’iode et de boucane de tourbe. Comme la plupart des belles surprises dans les whiskies, la vanille arrive au galop suite à l’ouverture. Bouche: Sherry j’ai réduit les enfants. On dénote un fond de pansement sucré. C’est une bataille épique entre la tourbe et le xérès. Les petits fruits secs applaudissent. Finale: La fumée de tourbe déscend tranquillement, comme si elle disait: « Calme-toi, on va tous arriver à Noël en même temps… » Les sucres restent jusqu’au bout. On aime ça. Équilibre: Un remarquable sherry cask finish. Un scotch honnête pour le prix. Ce n’est pas tant qu’à moi un whisky de semaine, mais je le sortirais sans gêne à la brunante après un barbecue de filet mignon un samedi soir.

RV 89%
Le retour de la pierre dans Bowmore pour ce nouveau Darkest après le no age statement, mais cette fois-ci le sherry est davantage présent. Au goût, du sherry qui a maturé dans des marques de gravures de pierre à savon d’Inuits. Bien découpé en bouche, d’abord de la pierre, suivie de fumée, ensuite de sherry et de pierre, avant un dernier soubresaut de sherry de finale. Une très beau scotch d’intermédiaire.

Bowmore 15 ans Fèis Ìle 2019 First Fill ex-bourbon

51.7% alc./vol.
Édition limitée de 3000 bouteilles.

André 90%
Un feu de camps sur le bord de la mer, les enbruns maritimes titillent nos narines et nos papillent s’excitent au jeu des odeurs des fruits de mer couronnés d’un trait de citron. Un bol de fruits tropicaux contenant des morceux de bananes, poires et ananas dégage aussi des effluves douces et vivifiantes. La bouche rappelle la crème glacée à la vanille nappée de miel. Le sel de mer est dans un tango langoureux avec le poivre et le citron. La tourbe livre une fine sensation camphrée, médicinale, un peu minérale aussi. J’ai des notes qui s’apparentent aussi à de la mangue et du melon au miel. La texture est ferme et douce à la fois. La finale est un canevas de sel de mer, poivre et de fruits tropicaux, celle-ci s’asséche progressivement sur des notes de poivre concassé.

Patrick 89%
Un beau gros Bowmore classique et intense. Classique dans le sens qu’il n’y a pas de surprise, mais avec Bowmore, ça veut dire une valeur sûre. Nez : Aaaah, l’incomparable parfum maritime de Bowmore, un peu de fumée, des agrumes et une goutte de vanille. Bouche : Oh, ici le sel bataille furieusement avec la fumée pour être à l’avant-plan. Il reste tout de même beaucoup de place pour les épices du chêne sec et quelques agrumes. Le tout est porté par une superbe texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, salée et épicée.

Bowmore 15 ans Fèis Ìle Collection 2018

52.5% alc./vol.
First Fill Oloroso Matured, Bottle #1998 of 3000

André 90%
Une bombe de sherry qui cache ses origines maritimes. Le nez est goulu et entier, la pâte de fruits et le gâteau aux fruits, cerises noires, oranges, rhum brun, raisins secs, dattes, fond salé maritime et le bois gorgé de xérès dans un lointain nuage de fumée de tourbe presque réservée. En bouche, c’est le bon taux de sucre qui étonne et qui arrondit passablement l’effet de l’alcool. La tourbe a un aspect un peu terreux, la fumée est plus présente, tout comme les notes de poivre assez soutenues et le chocolat noir fourré de fruits secs. Sensation licoreuse aussi avec un arrière-plan légèrement tannique. J’ai aussi des notes de compote de pommes saupoudré de gingembre passé au congélateur puis râpé, en finale de bouche. Finale tannique, chocolat noir et café expresso, dattes et fruits secs. J’adore la délicatesse un peu brute de cette édition. Tant que tu est amateur de sherry intense, you’ll get your fix.

Patrick 95%
Ça, c’est exactement le style de whisky que je préfère! Ça ne se peut presque pas quelque chose d’aussi bon! Nez : Du chocolat, des fruits mûrs et sucrés, du sel… J’imagine que ça doit sentir un peu comme ça aussi au Paradis. Bouche : Du xérès chaleureux, des fruits mûrs, du chocolat noir, du sel et une pointe de fumée. Tellement bien construit, j’adore! Finale: D’une belle longueur, salée et fruitée.

Bowmore 15 ans Laimrig 2e Édition

54.4% alc./vol.

André 90%
Superbe influence du sherry cask, c’est amplement fruité, un soupir de craie, pierreux, un peu salé. Superbe nez ! Dès l’arrivée en bouche, l’alcool prend les rennes de cette livraison de fruits. La première impression est vraiment puissante et on s’attend au punch de l’alcool, c’est même un peu effrayant comme felling car l’alcool est vraiment puissant en arrivée, surtout que le nez n’annonçait vraiment pas ce déluge d’alcool. Rapidement, les fruits reprennent du service; pruneaux, dattes, beaucoup de sherry et des notes de chocolat noir se mêlant aux fruits divers. Finale sèche, où le sel et la tourbe nous rappellent l’origine de ce merveilleux whisky. Bien conçu et très agréable. Me réconcilie avec Bowmore qui (je ne sais pas trop pourquoi) s’entête à embouteiller ses produits réguliers à des bas niveaux d’alcool et à utiliser sur une base régulière la filtration à froid.

RV 87%
Au confort du foyer. Un bel équilibre olfactif assis le départ dans la confortable sur-proximité d’un feu de bois de cèdre et de la cendre qui en déborde. Toutefois, à quelque part sur le manteau du foyer une vieille bouteille de sherry y sèche tranquillement, pour finalement tomber dans les flammes de la salive. Raclant la pierre, le mélange est puissant sans être exubérant, or la finale manque un peu de cohésion avec le cèdre, le sel et le plomb qui semble un peu étrangers à la scène. On est tout de même sur les petits caractères car dans l’ensemble il s’agit encore une fois d’un Bowmore intéressant, peut-être moins dans mes goûts surtout lorsque comparé au Bowmore 1991 mais qui vaut très aisément un petit dram d’essai.

Patrick 93%
Vigoureux nez marquée par le xérès les figues et le sel de mer. On y détecte aussi un soupçon de chocolat noir et de pierres de savon. L’arrivée en bouche est puissamment fruitée, avec des notes de figues, de raisin et de xérès. Puis, une vague de sel vient nous rappeler à qui nous affaire. La vague retombe et dans l’écume nous retrouvons tourbe fumée et chocolat noir. La finale est plutôt sèche, mais extrêmement longue et salée. Wow. Un beau Bowmore sauvage comme je les aime!

Martin 90%
Nez: Si j’avais à affubler le Bowmore Laimrig d’un surnom, tel qu’on nommait Jean de Bruel “Le Fléau d’El Baronne”, même si on n’y retrouve point de porto, ce serait « Le Quinta Ruban de l’Islay ». On a la vanille fumée, des feuilles de tabac et encore mon petit jambon hivernal. On se croirait à proximité de l’île de Jura par moments. Bouche: Comme des baies schtroumpfantes enfumées. J’en prendrais encore et encore. Finale: La fumée de tourbe à peine iodée reste languir. Je range ma pancarte « interdit de flâner » le plus loin possible dans le sous-sol. Équilibre: Diablement délicat pour un cask strength. Il m’évoque énigmatiquement un indien de tabagie. Définitivement le gagnant de la soirée.

Bowmore 15 ans Laimrig 3e Édition

53.7% alc./vol.
Bottle 15981 of 18000.

André 91%
Bowmore, pour toutes les raisons qu’on aime. Tourbée au sherry goulu, tabac à pipe, cuir élimé, filin de sel. Après un peu de temps, jus de gâteau aux fruits, raisins secs, sucre. C’est intense et sophistiqué à la fois. Bouche puissante et légèrement sèche, poussiéreuse ou cendreuse, fumée, assaisonnée au sherry fruité et épicé. Texture sirupeuse avec arrière bouche un peu sèche. Il est intéressant de voir comment le sel s’accroche au coin de la bouche avec un retour sur l’eucalyptus et le chocolat noir fourré aux cerises. Finale vraiment douce mais en crescendo et toujours ces saveurs de chocolat, de cuir, tabac et d’intense sherry. Un whisky qui manque dans la gamme Bowmore et qui devrait faire partie du porte-folio régulier de la distillerie.

Patrick 93%
Le seul défaut de ce whisky est qu’il s’agit d’une édition spéciale. La balance est parfaite, les saveurs exquises et l’ensemble, si intense! Nez : Fumée, sel, figues et chocolat. Riche et complexe. Bouche : Wow! Bowmore comme je l’adore! Sel et xérès intenses, enrobé de chocolat, de raisins de chêne et de fumée. Bref, tout ce qu’on aime dans le whisky. Finale : Longue et savoureuse. Fruitée et chocolatée, baignée par une douce fumée.

Martin 91%
Beau roux ambré, un autre enfant du xérès. Nez: Tourbe assez discrète derrière un épais rideau de caramel, toffee, raisins, fruits secs, dattes et tabac. Un sherry presque envahissant. Bouche: Très doux et fruité. Les épices du xérès s’accordent avec les fruits séchés, la feuille de tabac et les raisins caramélisés. Finale: La fumée épicée tire ici un bon coup. Parfait pour se réchauffer sur le bord du feu. Équilibre: Exceptionnel. Un peu fort sur le côté sherry mais on ne peut pas tous être beaux et savoir téléphoner…

Bowmore 15 ans Laimrig 4e Édition

54.1% alc./vol.

André 92.5%
Quel mélange… le sherry de grande qualité et la tourbe fine de la distillerie, livrée avec le savoir-faire d’un équilibriste. Sherry fruité, raisins écrasés, fruits secs, fruits rouges, chocolat noir, café noir, tabac et fumée de tourbe. En bouche, le sel est plus apparent, mais se niche bien dans le récif de saveurs fruitées et l’édredon de fumée de tourbe. La patience récompensera celui qui se délectera avec soin des arômes, le nez devient plus rond, hyper fruité, le sherry est goulu et ample, la tourbe balancée avec soin, ce qui permet la montée du caramel en de savoureuse notes bien souples. Cerises, dates, pruneaux, chocolat, tabac… Sensation saline et poussiéreuse en toute finale de bouche, oranges, puis gingembre et gâteau aux fruits du temps des fêtes. Encore une fois, la distillerie nous prouve que la sélection adéquate des fûts de sherry peut amener un whisky déjà de grande qualité, à une qualité stellaire. Une autre étoile au firmament de la distillerie.

Patrick 95%
J’aurais dû en acheter une caisse. Une seule gorgée et si ce n’est pas déjà le cas, vous transformera aussi en fous du whisky. Nez : Sel de mer, fruits mûrs du vin de xérès, caramel onctueux et touche de fumée et de bois subtile. Déclenche une soif irrésistible. Bouche : Je capote! Xérès chaleureux, caramel onctueux, sel voluptueux, chêne merveilleux et fumée envoutante. Presque parfait. Finale : Longue, enchanteresse, charmante, sublime et captivante.

Bowmore 15 ans Mariner

43% alc./vol.

André 85%
Il était un petit naviiiiiire…. Qui n’avais (presque) jamais navigué… Des vieux opus de Bowmore, celui-ci est définitivement des plus effacés. Le vent du large, embruns maritimes légèrement salés, l’habituel feeling de poussière de pierre à savon des anciennes éditions et oranges confites et le sherry d’une timidité maladive, raisins secs. La bouche est correcte mais sans flafla, le sel est prédominent, le sherry n’arrive pas à exploser comme il le devrait, les épices aiguisent également la texture. Je reste très ambivalent… Finale fade, le sherry est maigre et filiforme et se noie dans d’hésitantes notes salines et maritimes.

Patrick 92%
Salé, punché, wow! Feuilles.

Martin 87.5%
Riche de la couleur du fût de xérès. Roux à fond. Nez: On lève doucement avec fruits secs, toffee et épices douces du sherry. Très timide et peu agressif. Le tout est porté par une feuille de tabac douce et discrète. 40 à 43% d’alcool maximum selon le nez. Un air marin bardé d’un peu de tourbe vient habilement ficeler le tout. Bouche: Hyper-fruité en bouche, retour sur la feuille de tabac, mais cette fois-ci avec un peu de cuir. Ça ne prend pas trop de temps avant que les épices nous rattrapent. 46%? Malheureusement pas… Finale: Longue et chaude avec une agréable pointe de cuir fumé. Équilibre: Je commence de plus en plus à découvrir avec joie des Bowmore comme il ne s’en fait plus. On s’éloigne encore de l’idée que je me faisais de la distillerie, et c’est une bonne chose.

RV 87%
Cacao, feuilles, fumée, moins salé. Au lieu de lécher la roche, on lèche une bûche pas complètement brûlée.

Bowmore 15 ans Mariner – 2014

43% alc./vol.
Disponible en Duty Free uniquement.

André 87%
When Harry met Sally. Conjonction du savoureux xérès et du caramel salé, accents maritimes, le sherry est savonneux légèrement, chocolat au lait, oranges, fumée de tourbe lointaine portée par le vent de la mer finement salé. La bouche est typiquement Bowmore, cet ensemble de saveurs qui en font un whisky unique tel que l’on en goûtait voilà quelques années; cerises, réglisses, sel de mer, caramel salé, fumée de tourbe un peu grasse, avec toujours cette sensation de sherry savonneux singulière. Finale malheureusement courte, fruitée, raisins mauves et sherry fumé, gomme à savon.

Patrick 87%
Nez : Fumée de tourbe et pointe de pommes vertes. Bouche : Toujours la tourbe, mais avec maintenant une pointe d’algues marines. Aussi, chêne et un peu de fruits. Le tout offre une texture plutôt crémeuse. Finale : D’une longueur un peu trop courte, s’étire sur les notes de sel marin et de chêne. Balance : Encore une fois du bon Bowmore, et malgré la finale qui coupe un peu trop vite (pas si vite que ça, mais on aurait préféré qu’elle soit plus intense plus longtemps), l’ensemble demeure un bon rapport qualité/prix.

Martin 88%
Orange brûlé riche et profond vs. le soleil qui reflète sur les toits de Bombay. Nez: Tourbe salée habituelle de Bowmore, avec quelques accents de citron, de pétales de fleur et de nori humide. Toute chétive pointe de graine de céréale maltée. Bouche: Extrêmement timide au niveau du cuir tourbé. Petits fruits, citron, fleur de sel, mais de façon plus flagrante une belle grosse planche de chêne. Finale: Beau manège intense de toutes les saveurs et arômes précédents, mais on aurait aimé une longueur plus soutenue. Petit kick de punch aux fruits. Équilibre: Bien content, un bon Bowmore égal à lui-même. Rien à envier à son ancien embouteillage, mais bien que son prix demeure intéressant, je ne ferais pas le détour en duty-free pour en scorer une bouteille.