Benjamin Prichard’s Double Barreled Bourbon

45% alc./vol.

André 84.5%
Nez de vanille crémeuse, de toffee et de caramel. Très straight comme nez, classique du style, pas inventif du tout. Avec le temps le caramel devient de plus en plus envahissant, encore une fois les tannins du fût de chêne mais de façon beaucoup plus posées que dans le Hirsch et des épices – le gingembre – plus en arrière-plan, de la réglisse noire, le toasted du fût. Les céréales de rye sont plus prononcées en finale de bouche et le brûlé du fût relativement fort également. Pointe de poivre avant la toute finale: le sucre brun chauffé, le caramel et quelques fruits épars sur une vague bien sucrée et douce. Encore une fois, rien d’original ici mais un équilibre agréable. J’aime bien les pointes de poivre et de fût brûlé qui apportent une certaine singularité au whisky. Pour le rapport qualité-prix par contre, une grosse déception.

Patrick 86%
Un très bon bourbon, mais je m’attendais à quelque chose de plus intense compte tenu du double vieillissement. Mais ça demeure un très bon whiskey. Nez : Malgré un procédé de vieillissement que je ne peux que saluer, le parfum ne m’impressionne pas par son intensité. Bref, épices vanillées, ainsi qu’un peu de chêne, le tout sans grand intensité. Bouche Belles saveurs épicées et boisées rappelant un bon BBQ traditionnel au charbon de bois, avec un petit trait de cerise pour compléter le tout. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 83.5%
Nez: Notes classiques du bourbon, maïs, vanille et chêne, quoique le tout semble un peu fade dans son intensité. Caramel, pommes mijotées et gingembre. Bouche: Bien sucré, pommes et vanille à l’avant-plan. Maïs, bois, cannelle et gingembre. Touche de poivre rose. Finale: Bien épicée et chaude, une belle palette de saveurs nous transporte. Vanille, gomme balloune, réglisse, sucre en poudre et chêne. Équilibre: Au premier abord, on dirait un bourbon assez classique, mais on se rend tranquillement compte qu’on tombe un peu trop dans le bonbon fruité, en perdant un peu l’intensité et le caractère du type de spiritueux le plus distinct des États-Unis.

Benjamin Prichard’s Tennessee Malt Whiskey

40% alc./vol.

André 68%
Ouch… le bois neuf que l’on retrouve dans les virgin oak single malts, je déteste cette saveur… avec le côté agricole (pas dans le bon sens) des céréales, beaucoup de vanille et d’épices mais pas de fruits rouges typiques du style. La bouche est diluée, saveurs rebutantes, le charcoal avec quelques fruits timides et anonymes, quelques nuances d’épices (poivre noir et cannelle) et une bonne finale et rétro-olfaction de chocolat noir. Sérieux, on me donnerait la bouteille que je la jetterais dans l’évier, j’éviterais de le mélanger à du Coca-Cola afin de ne pas le gâcher, j’éviterais de le donner en cadeau ou juste pour m’en débarrasser, ce whisky est une honte aux whiskies du Tennessee. J’ai jeté le reste de mon verre dans l’évier et j’ai eu une pensée pour les quelques poissons restants dans le fleuve St-Laurent. Shame!

Patrick 58%
Fail. Mauvais fût, mauvais alambic, mauvaises céréales, mauvaise eau ou mauvais distillateur? Ou l’ensemble de ces raisons? Un autre fail va à l’équipe de management qui a décidé de laisser aller ce produit à la vente. Nez : Sent mauvais, genre une ferme laitière pas propre. Un peu de bois et de vanille réussissent à percer au travers de tout ça. Bouche : Chêne épicé, vanille et toujours le petit fond d’étable pas propre. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois et l’étable pleine de purin.

Martin 73%
Nez: Orge sucrée, vanille, chêne, menthe poivrée et mélasse. Difficile à cerner, comme si ce whisky ne savait pas trop ce qu’il voulait être cette journée-là. Bouche: Bois épicé, orge, vanille et une petite poche un peu louche qui rappelle certains scotchs des Lowlands. Finale: Longue et amère, sur un fond métallique et sans grande personnalité. Équilibre: Parfois on retrouve de petits joyaux parmi les craft distilleries, ceci n’est pas une de ces occasions.