Ardbeg Supernova SN2019

53.8% alc./vol.
Édition Committee Release, maturation en Ex-Bourbon Casks.

André 88%
Douce insolation de la lointaine supernova. Le nez est maritime et livre un panier de fruits tropicaux bien frais; citron, agrumes, oranges, ananas coupés en morceaux sur un lit de miel chaud tout juste extrait de la ruche, de crème à saveur de vanille et de gomme de sapin verdâtre, d’herbes fraiches du jardin, assaisonné d’une pincée de sel de mer et d’une douce tourbe suave s’accompagnant d’un accent minéral un peu brut. Étonnamment, cet amalgame est doux et raffiné et agréablement approchable malgré une touche sous-entendue un peu crasseuse. La bouche est plus musclée et épicée, et tranche d’avec la douceur du nez. Notes de tartelettes au citron, de tourbe terreuse et de fumée crasseuse, phénolique et verdâtre, sel de mer séché sur les galets, Sapino et eucalyptus, bois verdâtre et cendre froide. Après un 20 minutes d’aération, le nez devient horriblement plat et anonyme. Finale (moyenne) longue pour un Ardbeg, sur la cendre à saveur de citron, le sel de mer sur une texture astringente presque sèche et poivrée.

Patrick 92%
Ça commence avec un petit coup de soleil… Puis une insolation… Puis, la première chose que tu remarques est que le soleil est rendu une Supernova!!! Rock on! Nez : De la fumée de tourbe, du bois, du malt sucré, des fruits exotiques et du goudron sale. Bouche : Du bois brûlé, de la fumée de tourbe poivrée, du malt, du goudron et du sel. Finale : D’une belle longueur, marquée par le goudron et le sel.

Martin 90.5%
Nez: Tourbe maritime et mielleuse, salade de fruits tropicaux dans leur sirop, punch aux fruits, chêne, sel marin, poivre et meringue. La tourbe de départ développe des notes de goudron et revient au galop. Bouche: Fruits doux, tourbe, chêne et noix de pin. Miel chaud et sucre en poudre. Citron et pierre lavée. Une tourbe cendreuse et poivrée boucle le tout. Finale: Salée, fruitée, poivrée, tourbée et cendreuse. Une belle longueur et une belle intensité. Équilibre: Une belle édition remplie de saveurs typiques de la distillerie. En plus avec son degré d’alcool un peu « pimpé », un dram à prendre à l’extérieur par temps maussade pour se réchauffer l’âme.

Ardbeg Supernova Stellar Edition

58.9% alc./vol.
Le plus puissant de tous les Ardbeg ! Ardbeg franchit une nouvelle étape avec ce Supernova Stellar Release qui affiche plus de 100ppm de phénol (issu de la fumée de tourbe) dans son malt, ce qui en fait l’Ardbeg le plus tourbé qui n’ait existé.

André 93%
Pas de doutes, on est dans la court des Ardbeg; la tourbe, la fumée, le sel et le poivre se consertent dans cette édition magnifiquement douce malgré son fort taux de phénol. L’expérience se poursuit en bouche par un côté terreux plus affirmé, les agrumes et sans aussi dénigrer son côté Islay et ses origines maritimes. Une autre étoile au firmament de Ardbeg, le ciel commence par ailleurs à être fort chargé.

Patrick 93%
Un whisky qui porte superbement son nom : stellaire! Nez : Fumée de tourbe, poivre, vanille, agrumes et surtout du sel de mer et quelques algues. Bouche : Sel intense, algues et poivre, avec un fond d’agrumes, le tout enveloppé de fumée de tourbe riche et intense. Finale : D’une belle longueur, riche et intense, dominée par le sel

Ardbeg Twenty One

46% alc./vol.

André 94.5%
Dentelle de tourbe sophistiquée, notes citronnées et d’agrumes, origines côtières indéniables. Beaucoup de soucis du détail, du travail de nuance et non de contrastes. La douceur du nez ne prépare pas à la force noble de la bouche, cela me rappelle le Ardbeg 1977 au niveau des premières impressions malgré que celui-ci livre de solides notes poivrées et une douce tourbe sale et crasseuse assez incroyable. Encore ces notes d’herbe, d’eucalyptus ou de chlorophylle et d’anis en contradiction avec les douces notes de miel et de vanille, belle fraicheur générale avec les notes de fruits tropicaux (ananas, melon au miel, mangue), de poires et d’agrumes. La finale étonne par sa longévité et ses notes de poivre et d’épices (genre chili flakes), avec une rétro-olfaction de bitume chaud, de fumée de tourbe et de pitch à toiture. Bon, un Ardbeg de cet âge c’est pas donné mais si vous vous lancez et avancez les 500$ que l’on en demande, croyez-moi, vous en apprécierez chacune des gouttes de votre bouteille!

Patrick 94%
Un Ardbeg adouci par le temps passé en fût, ce qui nous permet d’en découvrir encore mieux tout la complexité. Sublime. Nez : Tourbe et fumée mariées de façon subtile et délicate. Aussi du charbon, du goudron et du sel bref, que du bonheur ! Des herbes, quelques fleurs et une vanille subtile viennent compléter le tout. Complexe et superbe. Bouche : Vague d’épices et de bois, fumée, agrumes, fruits tropicaux, poivre, goudron et quelques notes terreuses. Finale : D’une belle longueur et épicée, avec une belle dose de fumée.

Ardbeg Twenty Something 22 ans

46.4% alc./vol.
Ex-Bourbon cask, édition limitée de 2200 bouteilles. Un des derniers distillats fabriqués avec les anciens équipements, dont l’alambic trônant maintenant dans la cour à l’entrée de la distillerie. Distillé en 1996 alors que Ardbeg était sous la menace de la démolition… On l’a échappé belle.

André 93%
Si le ciel existe nous en sommes pas très loin. Comme les Fugees chantaient ‘’ killing me softly’’ ou que Sharon Stone envoûtait ses proies dans Basic Instinct, l’approche de tourbe feutrée de cette édition est remarquable. Le nez est très doux et raffiné, notes de TCP et de réglisse noire, d’oranges, fruits tropicaux, chocolat noir, la tourbe est camphrée mais habilement feutrée, notes d’herbe verte, de poires et de vanille. Première impression en bouche; la sensation cireuse qui me rappelle les Clynelish, le sirop de fruits tropicaux, abricots, poires, pommes vertes, miel. Fine tourbe diaphane sensuelle, camphre éventé et anis. J’ai même quelques notes de fruits rouges venues de nulle part ainsi que de belles agrumes et du citron pulpeux. Je dois avouer qu’à la première gorgée je trouvais la finale un peu courte en bouche mais que cela se corrige rapidement aux gorges subséquentes. Celle-ci est tourbée, poivrée et épicée et adoucie à la fois par les notes de miel et de vanille. Un savoureux 2eme opus de la série. Something very special…

Patrick 89%
Il est toujours émouvant de boire un si vieux scotch, surtout lorsqu’on sait que la production était très sporadique dans les années 90! La grande surprise vient de la tourbe qui s’est grandement adoucie, ce qui confirme mon feeling qu’un scotch est à son meilleur entre 15 et 20 ans. N’empêche, j’adore! Nez : Un parfum très léger à ma grande surprise. Il semblerait que la fumée de tourbe légendaire d’Ardbeg se soit adoucie avec les années! Bref, légère fumée de tourbe, poivre, du malt et des fruits tropicaux des plus subtils. Bouche : La fumée n’est pas subtile, mais pas si intense que ça non plus. Ce sont plutôt les épices et le poivre qui dominent, avec de belles notes de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et le bois brûlé.

Ardbeg Uigeadail

54.2% alc./vol.
Uigeadail est le nom de la source qui donne à la distillerie d’Ardbeg son eau si précieuse. Uigeadail est aussi un subtil assemblage de fûts de 10 et 13 ans ainsi que de quelques fûts des années 1970.

André 92.5%
Le Ardbeg 17 ans avec le coup de poing du cask strength. Quand même un tour de force de garder un scotch aussi agréable au niveau gustatif tout en ayant un niveau d’alcool si élevé (Imaginez LITTLE WINGS de Jimmy Hendrix en alcool).

Patrick 95%
Peat, fumée, un peu d’épice. // 2eme tasting: Fumée, fruits, tourbe, café. Au goût, les fruits explosent à notre plus grand bonheur pour concurrencer en terme d’intensité la tourbe et la fumée. Le tout est pourtant équilibré de façon magistrale. La finale est tout autant riche et savoureuse. Comment un whisky pourrait-il être meilleur , plus équilibré, plus déchaîné, plus subtil? Comme une tempête de neige pour un amateur de plein air hivernal à qui le patron vient d’annoncer que le bureau était fermé !!!

Martin 95.5%
Paille foncée mêlée à du miel pâle nous annonce les couleurs à venir. Nez: Légère céréale sous une bonne dose de fumée de tourbe. Notes de chocolat et de pruneaux. Un petit fond de caramel se présente si on le laisse s’ouvrir. Bouche: Fût de sherry, raisins sucrés et épices explosent en bouche. Des touches de fumée sortent à la fin. Finale: Marinade BBQ au miel. Une douceur exquise croisée avec un caractère explosif. Équilibre: Une vague de fraîcheur alors que le monde croyait avoir tout vu en ce qui a trait aux whiskies fumés. Brillant. Définitivement la grande dame d’Islay.

RV 90%
Céréales; Fumé (plus que le 1977) (BBQ ouvert). Goût : plus de fumée, un peu de citron; poivré un peu; finale correcte, mais sans plus. Aftertaste mi fumée- mi citronné. Excellent comme un bon jus.

Ardbeg Wee Beastie 5 ans

47.4% alc./vol.
Maturation en Ex-Bourbon et Ex-Oloroso Sherry casks.

André 85%
Nez relativement puissant évoquant la viande fumée sur le feu de plage, la fumée de tourbe prononcée, caramel salé, vanille, tarte aux pommes sur feu de tourbe, les petits fruits sauvages, le poivre moulu, l’anis et le menthol. Arrière-plan de poires, de citron et de sac de tondeuse rempli d’herbe verte mouillée tout juste tondue. La bouche est soutenue, bien huileuse au départ, puis devenant plus effilée et bien poivrée et salée par la suite. Le mélange de fruits (poires, pommes rouges, fruits sauvages, ananas) est intéressant mais la texture s’essouffle très rapidement pour aussi devenir effilée et pas mal poivrée et axée sur le bois de chêne sec. J’ai aussi l’image de fruits tropicaux et de drink à saveur de citron ou de limoncello assaisonnée d’éléments verdâtres mentholés ou à l’eucalyptus, de cendre de feu de foyer refroidi et aspect légèrement minéral également. La finale, un peu courte, est sur les notes de bois de chêne carbonisé, tar, le poivre et les fruits rouges et quelques fruits tropicaux trempés dans le chocolat. Ce Ardbeg n’a pas la prestance et la profondeur incroyable du 10 ans mais demeure intéressant pour tout amateur de la cette distillerie. Reste à voir le prix en SAQ car cela demeure un pari risqué de présenter ce produit dans la même palette de prix que son frère ainé.

Patrick 90%
Un Ardbeg, un vrai. Je me serais attendu à quelque chose de plus intense, mais c’est tout de même excellent. En fait, il semble meilleur à chaque gorgée. Bref, le jour qu’il arrivera à la SAQ, si le prix est juste (je suis de nature optimiste), je vais en avoir une bouteille, c’est certain! Nez : Oui, la fumée de tourbe d’Ardbeg que j’aime tant y est! Et du poivre, un peu de sel, du goudron et une touche de chocolat. Bouche : La fumée de tourbe d’Ardbeg est présente, avec du goudron, un peu de chocolat, une touche de pin et du poivre. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée, avec du goudron et une touche de pin.

Martin 88%
Nez: Tourbe puissante et sucrée, directement dans la cour d’Ardbeg. Fumée, orge, xérès, orange et sel goudronné. Pommes et une touche d’anis. Bouche: Fumée de tourbe, chocolat, fruits, poivre et chêne. Salade de fruits tropicaux, cuir et grain. Jujubes à la framboise. Finale: Longue et tourbée, soutenue par le bois, la vanille, la cendre et le poivre. Équilibre: Un superbe Islay, bien qu’Ardbeg nous a déjà offert des embouteillages plus épiques. Si vous le trouvez, la curiosité peut valoir le détour.

Ardbog

52.1% alc./vol.
Édition (limitée… à 40 000 bouteilles) pour commémorer la journée Ardbeg du 1er juin 2013 célébré au Canada par le Club de Whisky de Québec. Vieilli en ex-fûts de sherry Manzanilla pour un minimum de 10 ans.

André 93%
Cette merveilleuse tourbe de Ardbeg est de retour… Le chocolat, les fruits salés, la douce tourbe tapie avant de s’élancer. Il y a aussi ce petit quelque chose d’animal, genre cuir mouillé et comme le mentionnait David, du caramel. Cela me rappelle les chocolats Lindt Fleur de sel et caramel, la terre mouillée. Le nez s’arrondit passablement rapidement et les fruits gagnent en importance, le sherry principalement. La texture en bouche est très soyeuse, pausée, dualité intéressante entre la tourbe et les fruits, une pointe de cendre au passage et une montée en flèche du sel sur une texture un peu huileuse très agréable. Finale poussée par l’alcool, grains de café moulus, chocolat noir amer et caramel salé. Après l’expérimentation douteuse du Galiléo, voilà l’embouteillage « coup de volant » qui ramène Ardbeg sur la bonne voie.

Patrick 94%
Une explosion de saveurs digne des plus beaux feux d’artifice.  A whisky worth living for.  Nez : Tourbe, fruits salés, chocolat caramel et cuir.  Bouche: Tourbe et cendre intense, avec un  beau fruité-floral juste pas trop subtil, comme j’aime!  La texture, très huileuse, supporte très bien l’ensemble.  Finale : Longue, savoureuse, épicée, fumée et avec une subtile pointe de café.

Martin 93.5%
En levant le verre devant la fenêtre, le peu de soleil nous dévoile un whisky ochre, doré tirant sur le cuivre. Nez: Douce fumée, caramel au beurre style Werther’s Original, noisette, cuir. Notes de lavande, de gazon et de tourbe. Bouche: Ample et huileux au niveau de la texture. Caramel salé et épices. Le sherry domine rapidement la fumée de tourbe pour un résultat puissant et doux à la fois. Finale: Les épices surfent doucement sur une vague de fumée iodée. Équilibre: Un grand cru Ardbeg, une belle édition spéciale. De quoi se rappeler 2013.

RV 92.5%
Sortez le champagne mais levez le verre de Ardbog: l’inversion des pôles n’aura peut-être pas lieu. Au nez, la tourbe reste très docile et le sherry est discret, même si la lavande, le lilas et le vanille s’exhibent après quelques minutes. En bouche la tourbe se réveille avec un majuscule A de Ardbeg et l’alcool est bien chaud sur les côtés de la langue, alors que la cendre et la tourbe s’incrustent sur le dessus. La finale est surprenante car de tous les Islay, c’est celui où un fin caramel s’exprime le plus, spécialement en finale. À ne pas se méprendre, ce Ardbog s’inscrit dans la nouvelle gamme des Ardbeg plus doux que le traditionnel 10 ans; toutefois, le taux d’alcool et la cendre garde le côté edgy de ce whisky et le caramel s’occupe du côté original. Malgré son prix et sa fausse rareté, ce retour aux Ardbegs à plus franche personnalité sera sûrement dans mes finalistes du scotch de l’année.

Connoisseurs Choice Gordon & McPhail Ardbeg 1996-2005 10 ans

40% alc./vol.

André 85.5%
Souffle fruité et vanille (très passager) , assez singulier pour un Ardbeg… suivi par une vague de tourbe – elle aussi très passagère – pour ensuite tomber dans une accalmie très particulière, un peu comme si nous étions dans l’œil d’un typhon. Il demeure tout aussi paisible en bouche et démontre des accents fruités inattendus. Très sucré, texture lourde et hautement volatile, friable. Finale plus soutenue où le charbon et la fumée s’entrelacent en disparaissant progressivement.

Patrick 80%
Odeur de feu de camp où l’on vient de jeter de l’eau. Aussi, une genre de « tourbe jaune »… En bouche, arrivée aqueuse, puis saumure, tourbe et fumée. La finale est longue, mais peu intense. Globalement, manque d’intensité… En fait, au point que je le comparerais à un verre de saumure! A souligner, lors de la soirée « Peat Fight » organisée par le Club, où 12 scotchs d’Islay furent présentés et jugés par les 80 personnes présentes, cet Ardbeg eu le douteux honneur de terminer bon dernier et ce, loin de la compétition. Bref, pas mauvais, mais il est chose aisée de trouver mieux!

Duthies Ardbeg 16 ans

46% alc./vol.

André 86%
C’est bizarre, ça sent l’affinage et la tourbe cachée. Bouche moins subtile; les notes de tourbe, de suie et de charbon prédominent. Il est aussi sucré, ce qui lui donne un double visage; Dr Jekyll et Mr Hyde ? ! Une dualité sucré-tourbé particulière. Des accents de rhum brun peut-être ? Dommage que la texture n’appuies pas l’ensemble. J’ai l’impression que l’expérience n’est pas poussée jusqu’à sa finalité.

Patrick 85%
Au nez, l’alcool est très puissante, suivie par une tourbe et des parfums de vestiaire. Pierre-Luc précise qu’il s’agit plutôt de l’odeur d’une poche de hockey qui traîne depuis exactement 4 semaines. En bouche, un beau chocolat fumé avec une belle complexité mais, comme le dit Émilie, plutôt filiforme. Elle précise que cela lui rappelle un geek sans personnalité (au point qu’il n’écoute même pas de porn en cachette!). Finale plutôt courte qui lui fait perdre de nombreux points. Très bien, si ce n’est de la finale.

RV 89%
Ca bégaie, les phrases manque de structure, mais l’histoire est étonnante. Nez en puissance et une touche de ce qui semblerait du vieillissement en baril de Claret. Un peu trop aigre, mais quelle arrivée en bouche! Ardbeg sous un nouveau jour de tourbe plus jaune, à la Bowmore, et finale dans un trip de cocaïne assez confus. Difficile a noter, mais je crois que j’aime. Vraiment. Pas mal vraiment.

Elements of Islay AR10

52.4% alc./vol.
Seulement 2 ex-fûts de bourbon d’Ardbeg distillé en 2001 ont été embouteillé pour cette édition de 17 ans d’âge.

André 92%
Belle tourbe camphrée et herbeuse rendue docile par le vieilissement en bourbon cask, vanille onctueuse, chocolat noir, fruits tropicaux, ananas, poires, melon au miel, jus de citron, médicinal et maritime comme il se doit. Le nez est docile et se laisse approcher facilement. Quelle texture en bouche… wow! Hyper sensuelle, licoreuse et huileuse. Au départ le sirop de fruits tropicaux en can, beaucoup d’ananas et de poires, puis arrivée massive de tourbe camphrée médicinale et terreuse, d’anis, de sel de mer et d’herbe mouillée. Fine sensation acide apportée par les notes de citron aussi. Aux gorgées subséquentes le whisky est plus sucré et laisse une bizarre sensation de cendre refroidie sur les dents. Belle longue et douce finale qui rappelle les feux de camps sur la plage, le whisky affiche aussi des notes de sel de mer et de poivre broyé, de menthol peut-être aussi. Quel superbe whisky avec une texture hallucinante.

Patrick 90%
Du Ardbeg cask strength, sans artifices. Je ne sais même pas pourquoi vous perdez votre temps à lire ces lignes, c’est évident que c’est excellent! Nez : La belle fumée complexe d’Ardbeg, avec du créosote et un peu de goudron. Bouche : De belles épices, du bois brûlé, du créosote et du goudron. Finale : D’une belle longueur, intense et marquée par la fumée et le bois brûlé.