Aberlour 16 ans Double Cask Matured

43% alc./vol.

André 87%
Plus de corps que le 10 ans d’âge. Les cerises sont au premier plan, suivi d’arômes de gâteau aux fruits chaud dans le temps de fêtes. Doux et soyeux, on sent une recherche, un vieillissement qui fait de lui un single malt plus mature et typé que son jeune frère. Mais pour le même prix qu’un Aberlour Abunadh, difficile de ne pas considérer de prendre le 2eme choix. Très agréable et éclipse le Aberlour 10 ans, n’en déplaise à Jim Murray.

Patrick 86%
Nez très chaleureux, où le xérès ne se fait pas trop discret contrairement aux épices du bourbon. Au goût, Aberlour nous démontre encore sa maîtrise du vieillissement en fût de xérès : une arrivée riche en bouche marquée par le xérès et les épices, évoluant jusqu’à ce que le sucre du vin vienne remplacer les épices du bourbon. En finale, une vanille cireuse vient malheureusement tout aplanir. Très bien équilibré, idéal pour l’automne et l’hiver, ou pour les soirées d’été un peu trop fraîches.

Martin 87%
Orange vif et riche. Nez: Doux et sucré, orge juteuse et xérès enflammé. Raisins secs, bois, caramel, kool-aid à la cerise. Gâteau aux épices, cuir et vanille. La bonne façon de s’exprimer pour un fût de sherry. Cacao et fleurs. Bouche: Un peu plus aqueux que prévu. Raisin juteux et caramel, sherry et épices, cuir fumé, cassonade, miel et vanille. Finale: Chêne, raisins et xérès avec une touche de vanille. Longue et soutenue. Équilibre: Un solide Aberlour, un peu comme un Abunad’h avec une force d’alcool régulière. Définitivement une des rockstars de la gamme standard de la distillerie.

Kim 85%
D’une belle couleur ambrée, ce whisky dégage des arômes de tabac, cassonade, raisins secs et dattes, avec une pointe de fruits tropicaux. Plus rough en bouche qu’au nez, il présente encore des notes de fruits secs, mais surmontés d’une bonne dose d’épices. Bref, si vous plongez un morceau de carré aux dattes dans votre whisky, ça devrait ressembler à ça. Idéal pour quiconque n’aime pas trop les sensations fortes ou recherche un dram facile à boire pour apprivoiser la visite.

Aberlour 16 ans Double Cask Matured (2020)

40% alc./vol.
Issu d’une double maturation en fûts de sherry et de bourbon.

André 86%
Compote de raisins et de cerises, pommes, abricots, prunes, miel. Un peu fade au nez, dommage avec d’aussi belles flaveurs. En bouche c’est très varié et épicé; poires, oranges, cerises, raisins, cannelle, gingembre, caramel et miel et une touche de poivre en finale de bouche. La texture est plus ronde que l’édition 12 ans mais loin d’être grasse ou huileuse. Finale de petits fruits sauvages roulés dans le poivre, épicée, de bonne longueur.

Aberlour 18 ans

43% alc./vol.
Vieillissement en fûts de sherry et de bourbon.

André 90%
Forte influence du sherry encore une fois, généreusement fruité et marié de vanille et de toffee. Purée de fruits, oranges pêches poêlées. Superbe équilibre et une touchante générosité, mais c’est en bouche qu’il démontre plus sa qualité, la purée de fruits se présente en ouvrant la marche, suivie d’une poussée de raisins se changeant par la suite sur les bananes, les cerises noires et le chocolat fourré au miel. Une belle réussite encore une fois. De la qualité, de la complexité et de l’équilibre

Patrick 88%
La chaleur du fût assaille joyeusement nos narines avec son chêne, ses notes brûlées et ses fruits intenses. L’arrivée en bouche est huileuse et chaleureuse. Très fruité (raisins et fruits de la passion) avec une touche de vanille pour adoucir les épices. La finale, , assez longue et marquée par un sucré-brûlé-fruité, est chaleureuse et nous laisse songeur. Une belle réussite, mais un peu trop dispendieuse à mon goût…

Martin 87%
Nez: Raisins blancs frais et sherry timide. Pâte de fruits, noix et bois. Jus de raisin, miel et poivre fraîchement concassé. Bouche: Miel, bois, touche de xérès épicé, mais la texture laisse à désirer. Les épices bien senties aident à remonter la prestance de l’expérience, mais vraiment surtout pour un 18 ans la texture pourrait être plus goulue. Finale: Boisée et épicée, le mélange bourbon-sherry est bien dosé, fait balancer le coeur. Touche de fumée, belle longueur, on apprécie. Équilibre: Oui, peut-être bien quelques défauts ici et là, mais à ce prix, on parle d’un rapport qualité-prix plus que solide pour un 18 ans.

RV 89%
Surprenante, il faut toutefois attendre (et apprécier) la maturité de celle-ci dans le tête-à-tête de la finale. Cerise moins mûre qu’à l’habitude, le nez paraît plus frais que le 16YO et le 12YO. En bouche c’est le piquant du Abunadh, moins enveloppant et à l’instar du nez, plus sec, plus jeune. La finale est plus reposée, douce et sucrée, et s’étend de manière particulièrement invitante. Une Aberlour qui peut paraître un peu juvénile, mais qui se révèle profonde lorsque connue davantage.

Aberlour 18 ans Paulliac Finish Batch #2920

43% alc./vol.

André 83%
Nez classique du Aberlour avec un bon ajout de miel, dans l’ensemble, très agréable et approchable. Xérès, oranges, miel, cerises et une pincée de cannelle. La bouche exprime ce que le nez avait livré auparavant. Des notes de caramel s’ajoutent à l’ensemble. Barre Fruits et noix, cerises, miel, caramel, prunes, chocolat au lait. La texture est un peu quelconque et laisse une sensation pussiéreuse bizarre. Finale de chocolat au lait, de fruits séchés et d’une pincée d’épices.

Aberlour 21 ans 1970

43% alc./vol.

André 91%
Du gros raffinement livré sur une dentelle d’arômes et de saveurs exceptionnelles. Raisins de Corinthe, fruits séchés, vanille crémeuse, cerises noires, noisettes, toffee. De la belle douceur un peu licoreuse et posée. Me rappelle l’édition 18 ans d’âge mais avec encore plus de nuances et de sophistication. La bouche est onctueuse, les raisins de Corinthe, cerises Marasquin et les fruits séchés, un peu vineux même dans l’approche. Jujubes à saveurs de jus de fruits avec une finale finiment épicée, très longue en bouche. Rétro-olfaction d’oranges confites, de framboises, et de cerises. Un gros merci à Philippe Letellier et aux gens du Whisky Café (où ce whisky est toujours disponible en dégustation) pour l’échantillon ayant servi à cette review.

Patrick 92%
Dégusté en 2018, soit plus de 25 ans après son embouteillage, je tiens à remercier André pour la trouvaille! En essayant de mettre de côté les émotions liées à la rareté d’un tel dram, je ressens tout de même du pur bonheur à boire ce succulent whisky. Nez : Singulier parfum dominé par du jus de mangues sucrées, de la vanille et, en arrière-plan, quelques fruits des champs. Bouche : Toujours le jus de mangues et la vanille, mais j’y retrouve en plus les familières épices du chêne. Et les fruits des champs se dissimulent toujours à l’arrière-plan. Finale : D’une belle longueur, légèrement épicée, les mangues m’accompagnent jusqu’à la toute fin.

Aberlour A’bunadh – Batch 007

59.8% alc./vol.
Mis en bouteille au degré naturel et non filtré à froid, ce single malt provient de l’assemblage de quelques fûts de sherry oloroso âgés de 8 à 15 ans et est présenté à la force du fût, non réduit donc à un haut taux d’alcool.

André 87%
J’ai un mauvais souvenir relié à celui-là, dû à une soirée bien arrosée. Mais quel scotch superbe, le meilleur d’Aberlour selon moi. Mais c’est un scotch arrogant: il n’annonce pas ce qu’il goûte et surtout ce qu’il amène comme effet. Fruits, épices, cerises et sherry accompagné d’un taux d’alcool à près de 60%. Right in the face, take that & shut up !!!

RV 91%
Grosses cerises noires et raisins secs; ne sent pas vraiment l’alcool. Épicé-sucré qui pourrait être excessif, mais parfaitement contrebalancé par la puissance tsunami-esque de la vague d’alcool. Définitivement dans mon top 5!

Patrick 88%
Miel, un peu d’épice, un peu de fumée; bon.

Aberlour A’bunadh – Batch 013

59.8% alc./vol.

André 83%
Crémeux, gras. Beurre en milieu de bouche, suivi par une attaque de cerises. Fumée très subtile en finale.

RV 83%
Le bon vieux Abunadh, un peu plus discret qu’à l’habitude mais toujours aussi bon.

Patrick 83%
Énormément fruité au nez. Viiiiiiiiin! Cerises noires. Le goût éclipse presque l’alcool.

Aberlour A’bunadh – Batch 021

59.5% alc./vol.

André 88%
Superbement balancé. Taux d’alcool dompté par le fruité et les épices. Gâteau aux fruits croustillant. Très sucré. Le lion du cirque A’bunadh vient de trouver son dompteur. Superbe !!!

RV 90%
Écorce de cerise de terre. Arrivée en bouche un peu moins agressive. Cerise très mûres et très sucrées. Pour un A’bunadh, un peu trop poli.

Patrick 87%
Énormément fruité au nez. Sherryyyyyyy! Moins agressif.

Aberlour A’bunadh – Batch 023

60.2% alc./vol.

André 86%
Raffiné et très « classe ». Bon fini au goût de Cognac. Le goût éclipse l’alcool au nez. La vanille crémeuse est par la suite de retour. Je le décrirais comme si tu es sur un lit attaché et que tu ne peut pas participer à l’activité comme tu voudrais : l’alcool fait en sorte que tu ne peux pas tout sentir comme tu voudrais réellement.

RV 93%
Olfactivement, sherry et sirupeuses cerises noires, pures, pas forcées comme celles que l’on retrouve dans la plupart des bourbons. L’alcool s’installe rapidement en bouche, lourd et imposant en cerises, mais se dissipe en finale alors qu’on y retrouve les cerises et une douce fumée, comme celle s’échappant de la braise d’un chaleureux feu de camp de printemps. Blottis sous la couverture étendue sur la chaise longue, les mains baladeuses, du liquide laisse à la langue et surtout la gorge un souvenir d’anticipation qui feront pâlir ceux des actes subséquentes. Et une parfaite late night/too early morning pep booster. À comparer aux autres a’bunadh: plus de fruits, plus de fumé.

Patrick 89%
Énormément fruité au nez. Plus subtil, plus fin. Cognaaaaac! Un cognac fin en plus au moins un XO?

Aberlour A’bunadh – Batch 027

60.1% alc./vol.

André 85.5%
Toffee, mélasse, miel. Le nez est aérien et éventé. L’arrivée puissante ne dévoile rien de nouveau par rapport au nez, mis à part une belle présence de canne à sucre brûlée et de rhum. Une belle ligne droite où l’on écrase la pédale de gaz et et que l’on traverse sans ralentir. N’est pas à la hauteur de ce que la série Abunad’h nous a habitué.

RV 88%
Caramel de canne à la cassonade (si ça existait)? Assurément quelque chose de très sucré. Il remplit le nez mais laisse passer un peu l’alcool. Manque d’arrivée en bouche, ça prend l’alcool en gorge pour le réveiller mais ensuite c’est le bruyère qui coule à flot. La finale est sur le même ton, et laisse la langue un peu engourdie. Pas de faute, mais j’aurai échangé un peu de l’intensité de la tempête de bruyère sucrée par une plus grande profondeur. Une genre de réserve spécial pas honteuse, qui ne devrait pas déplaire.