Poit Dhubh 8 ans

43% alc./vol.

André 79%
C’est très clair au nez sauf le caramel et les oranges. Il présente une petite fumée épicée en background pas désagréable mais l’aventure s’estompe un peu trop rapidement dans un souvenir de grains épicés. Un blended agréable avec de la finesse mais sans expérience.

Patrick 84%
Tourbe et pointe de fumée au nez. Au goût, tourbe et fumée intense, touche de fruits qui donne une belle dimension supplémentaire. Finale un peu courte (par rapport à ce qu’on pourrait s’attendre) qui finit sur une saveur de foin.

Martin 85%
Ambre jaune et pâle, troublé par son côté unchillfiltered. Nez: Assez plaisant et printanier. Céréales au miel, avec un léger cuir pas trop envahissant. Petit parfum floral vers la fin. Bouche: Texture moyennement fade, mais qui se transpose bien sur des notes de caoutchouc, de parfum, de miel et de légère tourbe. Finale: La danse du miel et du caoutchouc continue assez agréablement et se termine sur une petite planche de chêne épicé. Équilibre: Pas méchant pantoute pour un blend de 8 ans, mais à ce prix-là je préfère me rabattre dans ma bonne vieille pantoufle le Johnnie Walker Black.

RV 81.5%
Carpe Diem. Si c’est supposé être tourbé, ce n’est pas au premier reniflement qu’on peut le savoir: on croirait plutôt avoir à faire avec du caramel brûlé à la Auchentoshan 3 Woods. L’arrivée est encore plus douce et le brûlé qui monte le fait de manière beaucoup trop lente. En fin de bouche, la fumée tant attendue se présente et reste le plus gros souvenir à garder avec l’aftertaste mince. Il faut donc vraiment savoir capturer le jour.

Old St.Andrews Clubhouse

40% alc./vol.

André 76%
Malgré le fait que les céréales son à l’avant-plan, ce whisky offre de beaux arômes et est agréable. Oranges, boisson au citron, raisins verts, poires, vanille, caramel et miel. En bouche, les céréales de grains séchées nappées de miel et de caramel, motte d’herbe verte, fruits tropicaux, oranges, raisins verts, touche de réglisse rouge et de fumée éloignée. La texture est moche, liquide et diluée, l’ensemble manque beaucoup de structure. Courte finale de gingembre et de poivre.

Patrick 85%
Sans être original, c’est suffisamment bon pour que vous n’ayez pas de regrets d’avoir acheté ce whisky uniquement pour la bouteille en forme de balle de golf! Nez : Parfum léger de… Heu… Scotch? Bref, de l’orge, des céréales, un petit quelque chose de fruité très subtil. Bouche : De l’orge épicée, du bois, de la cassonade, un peu d’oranges. Finale : D’une longueur moyenne et boisée.

Martin 83%
Nez: Melon, miel et malt. Céréales mouillées, fleurs et épices. Petits fruits et touche de caramel. Bouche: Crème fraîche, gazon et miel. Épices et bois, fruits, particulièrement les oranges. Finale: Chaude, parsemée de touches d’acétone et de bois. La longueur pourrait être un peu plus poussée, mais les notes de base y sont. Équilibre: Beau petit scotch sans grande personnalité, mis à part celle de sa bouteille en forme de balle de golf, hommage au fameux terrain de St-Andrew’s.

RV 82%
La suspension est hors paire, la balade confortable mais c’est tout de même un véhicule de tous les jours. Du miel épicé et du malt agréable précèdent l’arrivée en bouche dotée d’une texture très moelleuse, le point fort de ce whisky. Quoiqu’avec un milieu aussi intéressant, la finale décevante était probablement prévisible; le miel de celle-ci est conçu comme la peau d’ours où tu veux davantage servir quelque chose pour plaire à ta blonde qu’à toi-même.

Old St.Andrews Nightcap 15 ans

40% alc./vol.

RV 87%
En sachant ce qui nous attend, les rondeurs callipyges du contenant s’appliquent métaphoriquement au contenu de cette sexy blend. Petit pif doux, inoffensif et de belle silhouette. Toujours en finesse et douceur, l’arrivée est chaude, et la finale très suave. Dorénavant, je pourrais dire que le nom blend peut porter le genre féminin.

Old St.Andrews Fireside 12 ans

40% alc./vol.

RV 78%
Même en restant conservateur avec de la tourbe on peut manquer son coup. Nez de tourbe de blend; lire ici un peu trop domestiqué. L’arrivée huileuse est bien tourbée, mais davantage la tourbe que l’on trouve dans le Highland Park, donc loin d’Islay, plus crasseuse. En bouche par contre, ça ne coule pas bien, comme si l’on avait versé un Highland Park très ordinaire sur du ciment. Un rare blend tourbé que pour lequel je préférerais un bon Speyside anonyme.

Old St.Andrews Twilight 10 ans

40% alc./vol.

RV 81%
Un Twilight et une rhinoplastie s’il-vous-plait. Pour un whisky avec l’adjectif “fresh”, le nez est pas mal moisi, piteusement lowlandesque dans le mauvais sens du terme (il y en a réellement un bon?). Heureusement, le miel suit et transige vers une finale très fraîche, qui porte ce whisky à franchir la barre des 80.

Old Parr Superior 18 ans

43% alc./vol.

André 82%
Un whisky au nez « girl next door » mais à la texture incroyable. Mélange d’oranges et d’herbe verte coupée rejeté par la tondeuse, menthe chlorophylle, fruits frais. La bouche est chocolatée, beaucoup d’oranges confites, saveur de cuir et de fumée de tabac à pipe, avec une finale poivrée et épicée, de belle longueur. Sans être le top blend, l’ensemble est bien présenté, la texture superbe. Rien pour me convertir au blends, encore une fois le style est embrouillé et indéfini.

Patrick 83%
Un bon dram offrant une belle complexité et une belle balance.  Mais définitivement sans aucun facteur « wow! ».  Nez : Sucre à la crème dans lequel on aurait ajouté des herbes, des copeaux de chêne et un trait de vanille.  Bouche : A l’arrivée, semblable au nez, mais avec une prédominance marquée des herbes.  Le tout évolue ensuite pour laisser la place à un chêne épicé.  Finale : Assez courte, marquée par le chêne épicé, avec un soupçon de menthe et une goutte de caramel.

RV 87%
En effet, supérieur à la moyenne des blends. À la fois distingué et distinctif, un peu de peinture fraiche se mélange à de la vanille. En bouche, sucre à la crème et une vanille un peu plus fraîche, avec de la cassonade. Seul mauvais point, c’est qu’il n’y a aucune finale notable, mais se conclut rudement bien avec un aftertaste de menthe élégant.

Monkey Shoulder

40% alc./vol.

André 90%
Les amoureux de Balvenie seront charmés et retrouveront les notes distinctives de Balvenie dans ce “vatted” conçu par David Stewart. Des vagues d’oranges sanguines, de fruits confits, de vanille et de miel, jumelées de légers arômes de noix sans sel. Suivent ensuite les fruits secs, le raisin – qui me rappellent le Glenfiddich Solera – et une belle finale d’une longueur plus qu’appréciable, alliée d’une belle présence en bouche sans être brusque ou envahissante. La balance finale de ce trio est quand même à la faveur du Balvenie qui tire son épingle du jeu plus facilement que ces deux autres comparses. Si vous attrapez un Monkey Shoulder, ça sera parce que vous aurez levé le coude trop rapidement et surtout, trop souvent !

Patrick 88%
Beurre, vanille et miel au nez. Le goût évolue de façon très intéressante vers les épices et les oranges sanguines. En finale, la vanille revient livrer une dernière bataille aux épices. Multidimensionnel, riche et délicieux! Le genre de whisky dont vous viderez la bouteille sans vous en rendre compte.

Martin 88.5%
Nez: Malt grillé, caramel et framboises. Miel, raisins secs et chêne. Un peu de vanille et d’orange. Ça sent vachement bon ça. Bouche: Miel, épices, vanille, orange et chêne. Texture ample et juteuse. Finale: Miel et clémentines, bois et noix. Longueur et chaleur des épices très agréable. Équilibre: Un maudit beau blend qui sait nous donner les bons indices pour nous attirer dans les filets de Balvenie.

RV 90.5%
Truly great et bien équilibré, quelle wave! Beurre, vanille et miel de trèfle, plus que doux au nez. En bouche, les sourcils froncent tellement la surprise est grande: épicé et très fruité en oranges sanguines puissantes et très mûres. Retour de la vanille en finale, avec une touche de cannelle. Un peu discret sur l’aftertaste mais très long, différent et inhabituel des blends.

Label 5

40% alc./vol.

RV 60%
Est aux blends ce que le rhum industriel est au rhum agricole. Rusty nail, plastique et muskol. Citron, et puis… rien! Moins offensant que je ne le croyais, mais n’amène alors là rien de nouveau, de notable ou d’appréciable. Une soirée chez un ami où c’est le seul whisky disponible? Je vais regoûter au Beefeater à la place, depuis que je suis adulte que je ne l’ai pas regoûté.

Johnnie Walker Blue Label

40% alc./vol.
Créé en 1992, le Blue Label est le blend le plus prestigieux de la marque. Un mélange de whiskies dont certains ont plus de 50 ans d’âge. Chaque bouteille est numérotée et emballée dans une boîte fermée d’un ruban de soie.

André 86%
Belle recette fumée, boisée et épicée au nez d’une superbe générosité. Rond en bouche avec notes mielleuses et épicées. À la fois simple et offrant un développement raffiné.

Patrick 88%
Nez rappelant un dessert au chocolat au lait, caramel et cerises. L’ensemble est complété avec brio par l’épice et le sel. Au goût, un défilé bien ordonné de saveurs : fruits, épices, vanille, sel, fumée, enrobé dans le caramel. Tout semble y être. La finale s’étire sur le sel et la fumée. Un whisky bien équilibré, où l’on trouvera de nouveaux arômes à chaque gorgée. Une touche plus intense, et il irait se chercher plusieurs points supplémentaires.

Martin 86.5%
Or franc qui reflète l’opulence de sa réputation. Nez: Beau mélange de céréales mielleuses. Chocolat au lait, vanille et caramel. Légère brise de fleur de sel et de noisette. Les céréales reviennent, mais grillées cette fois. Bouche: Texture moyenne, marquée par les épices, le chêne et les petits fruits rouges. Cuir et fumée sont là, mais restent toutefois discrets. Un généreux caramel enrobe le tout. Finale: Reste de cerise fumée et d’orange. On aimerait que pour le prix elle dure plus longtemps, mais à cet âge c’est presque normal. Équilibre: Respire l’opulence, malgré que c’est sûrement un peu plus le marketing qui parle. Bien que je ne crois pas que la bouteille en vaille vraiment le prix, il est difficile de ne pas s’imaginer sur un yacht de luxe un verre à la main.

RV 80%
Cerise un peu gênée et suspecte, comme un Aberlour Abunad’h oublié ouvert depuis 2 mois au gros soleil. L’arrivée orange est un peu piquante, avec une belle explosion de grain chauffé, amidonné et mielleux. Malheureusement, ça s’estompe un peu trop dans l’anonymat en finale.

Islay Hallmark

40% alc./vol.

RV 80%
Visuellement, c’est une marche tranquille dans un champs de blé prêt à être récolter; de loin et sous un bel angle olfactif, la démarche semble très poétique, mais à marcher pied nus au milieu du clos on se rend vite compte de l’imperfection de la terre et de ses cailloux. Assez doux au nez avec tourbe jaune et fumée d’herbe, un peu comme lorsqu’on fait brûler les champs usés dans la vallée de la Chaudière. Après avoir respiré un peu plus, un mielleux se pointe quoiqu’un peu timidement. Arrivée légèrement acidulée, qui passe ensuite par le cuivre pour mourir dans une tourbe qui n’est que partiellement brûlée, tranquille et égale. La finale quand à elle s’étire bien sur la tourbe, sans haut soubresaut, pour terminer a un rythme décroissant sans grande célérité, pour laisser à peu près aucun souvenir en aftertaste. Une bouteille qu’on croise rarement, qui vaut le détour de sa quarantaine de dollars, mais qu’on ne souviendra que s’il on prend le soin de la photographier.