Canadian Club 10 ans Special Reserve

40% alc./vol.

André 89.5%
Superbement attirant au nez. Généreusement sucré et caramélisé. Cassonade encore une fois. Hyper léger en bouche, mais sans être timide. De belles vagues vanillées apportées par l’apport du fût dosent intelligemment le tout, apportant une merveilleuse balance à l’ensemble. En bouche, c’est les fruits épicés qui s’amènent avec désinvolture et sans aucune retenue. La finale manque un peu en longueur. Définitivement la découverte Canadienne de l’année 2009. Je confirme encore une fois mon coup de cœur en étant tout aussi admiratif que la 1ere fois où je l’ai goûté au Whisky Live de Toronto. Torride et enivrant à souhait. Et que dire du prix (24$)…

RV 87.5%
Très très TRÈS bonne réserve spéciale, un crime de s’en passer. Sucré et épicé au nez, c’est enfin un Canadian Club qui se démarque. En bouche, c’est une cannelle et un caramel qui joue un excellent duo. La finale est en trois temps, d’abord dominé par des élans sucrés qui transigent abruptement sur un éclair d’épices, pour retourner vers le sucre et du rye. Probablement l’une des plus belles surprises canadiennes de l’année, et malgré qu’il y a encore place à amélioration, pour son prix de 24$ il mérite des points supplémentaires.

Patrick 86%
Nez de riche cassonade et sel de céleri. Goût d’ail grillé sur la langue, cassonade réchauffée au palais et léger chili. La finale est étonnement longue, épicée et légèrement sucrée. C’est bon du rye! Ce whisky me réconcilie définitivement avec la famille Canadian Club! Un excellent rapport qualité/prix.

Canadian Club 100 Proof

50% alc./vol.

André 82%
Rye rugueux et âpre. Austère et puissamment sec au nez. Bouche fruité, vanillée, une bonne puissance inductrice étendant sa brûlure en bouche. Réglisse rouge sèche avec une texture cireuse, écorce de pommes rouges et cosses d’orange. Probablement meilleur en mix que “neat”. Intéressant de goûter à un Canadian whisky cask strength mais l’expérience en vaudrait-elle l’achat?

RV 81.5%
Très canadien au nez, avec un rye doux et tout en vanille. En bouche, il se frotte à du cuir, puis à l’orange du rye ainsi que du caramel, en demeurant qu’en surface. En finale toujours sous l’unifolié, aux accents de canadien club agrémenté d’une pointe de rye correcte, et un aftertaste d’une longueur considérable où il aurait été bénéfique d’avoir un goût plus marqué que le fond de rye et de 2-3 petits grains de poivre.

Patrick 90%
Nez de pommes et chêne, avec touche de caramel. Au goût, caramel, chêne brulé et épices, avec un soupçon de vanille. La finale s’étire tranquillement et délicieusement sur le chêne brulé.

Canadian Club 8 ans Black Label

40% alc./vol.
Exclusif au Japon.

André 88%
Soft and very smooth, citron-lime sur un backbone du style Canadian Club. Poivre, anis et beaucoup d’influence du bois ce qui change d’avec les embouteillages réguliers. Gingembre, pain et gâteau en finale. Une petite perle difficile à trouver, gracieuseté de Davin DeKergommeaux au Spirit of Toronto 2012.

Canadian Club Premium

40% alc./vol.
Agé de 6 ans, Le Canadian Club est produit par la distillerie Walkerville qui appartient à Hiram Walker & sons. Canadian Club a été élu meilleur blended whisky canadien aux World Whisky Awards 2008, il est également le whisky canadien le plus bu au monde. Canadian Club est aussi reconnu comme le whisky idéal pour les mix, ce qui est probablement relié au premier point. Le seul whisky canadien qui est mélangé avant d’être mis en fut de chêne pour le vieillissement…

André 76.5%
Y’a un problème au niveau de la balance des fruits versus le rye ce qui déséquilibre le tout. Aussi un passage de plastique cheap de magasin à 1$ à l’arrivée en bouche qui réussira à gâcher ce que les fruits, les épices sèches et le rye auraient bien aimé nous livrer par la suite. Dommage, car avec le Special Reserve je m’attendais à mieux.

Patrick 75%
Au nez, épices, vanille et peut être un peu de pomme verte. Au goût, plutôt léger, doux, un peu épicé (rye). Goût de céréales de l’orge et goût sucré du maïs. La finale est plutôt courte. Commentaire final : Pas mauvais, mais vous ne risquez pas une attaque cardiaque à l’utiliser pour vos drinks et autres mix!!

Martin 78%
Ambre foncé et orangé, un peu comme de tire-éponge. Nez: Vanille, seigle et fruits. Une fois la première vague d’alcool passée, la poussière sort, comme s’ils avaient utilisé des fûts qui avaient servi un millier de fois. Bouche: Sucré, doux et âpre à la fois. Épices du rye, vanille, citron, mais surtout plastique brûlé. Chêne et érable amer. Finale: Très courte et sèche, citron amer, chêne, et de nouveau du plastique cheap. Équilibre: Les gens l’aiment pour son prix, mais croyez-moi, ça tient de l’exploit de boire ça neat. Cocktail mixer, sans plus.

RV 72.5%
Je doute de la légalité de couper un whisky à 30% d’alcool. Lacets de soulier de fraichier tel que pourrait porter les frappés de Maguire ou encore plus de Cartier. Limpidement inactif. En bouche, un léger rye se présente, pour transiter sur la cassonade en finale, que j’espère rapidement oublier.

Canada Gold

40% alc./vol.

André 87%
Nez tout en caramel et des effets du bois.; vanille, cassonade, pacanes et amandes. Boisé encore plus à mesure que le verre laisse les éléments prendre place. Très agréable sans être varié ou tomber dans innovation.

Martin 86%
Doré légèrement roux. Nez: Beau caramel qui bouillonne dans le chaudron. Chêne, vanille et sucre brun. Plus porté sur la cassonade que les fruits. Bouche: Caramel foncé, sirop d’érable, vanille et chêne épicé. La céréale est plutôt cachée, mais cela ne fait que laisser plus de place aux éléments susmentionnés. Finale: Vanillée à souhait, elle ne perdure pas vraiment longtemps. Équilibre: Bien exécuté, sans toutefois accoter les grands du genre tel Forty Creek, Alberta Premium et Highwood.

RV 88%
Une performance conservatrice mais si bien exécuté que ça vaut tout de même la haute marche du podium. Assez parfumé et en parfaite équilibre, on est un peu hors norme avant une douce et tranquille arrivée. La finale à peine vanillée est doucement sympa pour conclure ce whisky dosé de qualité laboratoire.

Amherst Gate Rye Whisky

40% alc./vol.

André 73%
Céréales timides sucrées, avec olfactivement ces arômes fruités de type rye whisky de fruits épicés, de cerises bon marché. Ça sent le sirop au cerises, qu’on avale avec un bon gros verre d’eau. C’est fluide, épars et insipide. Finale de toffee et de vanille. J’imagine que lorsqu’il est apprêté en drink, il trouve bien sa niche mais sinon, je trouve ça plutôt maladroit et grossier. C’est comme ça que j’imagine les fille de Terre-Neuve…

RV 77%
Le huard canadien paie pas toujours. Petits relents à la Jim Beam Red Stag, olfactivement c’est pas le béguin pour ce liquide à tendance canadienne trop sucre d’orge. En bouche c’est violent mais léger, davantage une gifle qui pince qu’un coup de poing en pleine gueule. La finale est quant à elle beaucoup trop sirupeuse mais en même temps fraiche. L’aftertaste chauffe les lèvres sans bénéfice. Je ne sais trop quel pari on a pris, mais ca ne rapporte guère.

Zeppelin Bend Michigan Single Malt Whiskey

47% alc./vol.

André 81%
Céréaes très présentes au nez, oranges sur fond de fumée assez particulière. En bouche, c’est très spécial; arômes d’olives et d’herbe mélangé à du bois neuf. Les épices sont aussi de la partie mais de façon très pondérée. Le tout s’allie avec les fortes notes de sucre et de vanille – surtout présentes en finale – , ce qui procure un feeling de biscuit au gingembre avec des zestes d’orange.

RV 86.5%
Trop caractéristique au nez, certes il ne manque pas de personnalité, et c’est mieux d’en avoir trop que pas assez. Rye à l’orange sans les épices, contrairement au palais où le tout explose en poussière de poivre et de suie. Le tout prend un drôle de virage d’herbes de clairière de bois avant de laisser un souvenir à mi-chemin entre le seigle et l’orange. Certes, il faut aimer les rye à la High West Rendezvous (quoique ce dernier est plus approchable) alors seul ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé. Par contre, en drink, il doit avoir un bon potentiel de mixabilité.

Patrick 85%
Parfum très sucré et fruité qui rappelle plutôt un mélange de bourbon et de rhum. En bouche, les saveurs de rhum industriel nous surprennent: Épices, cassonade brûlée et chêne puissant. La finale s’étire délicieusement longtemps sur le sucre. Très étonnant pour un single malt: il goûte le rhum au point de se demander s’il n’y aurait pas eu une erreur à l’usine d’embouteillage!

Woodstone Creek Straight Bourbon Whisky

47% alc./vol.
Batch #1, fût #1 DSP-OH-34.

André 89.5%
Préparez vous à être très étonné. Nez vinaigré accompagné de relents de remover à vernis à ongles. Un baiser de cassonade migrant sur les grains de céréales secs, la bouche est maintenant sèche également mais une larme d’amandes grillées se pointe le bout du nez. La finale est toute de sirop d’érable et de Danoises pacanes et raisins. Finale timidement fumée. Un premier essai réussi et sérieusement amical. Je serai impatient de voir leur prochaines réalisations.

RV 93.5%
À mon avis personnel, this is what microdistilling should be all about. Poudre de jus instantané et vanille, puis le gruau pêche et crème, qui se termine olfactivement dans le sirop d’érable. Un bourbon? Puisqu’il le faut. En bouche ça se poursuit sur le même thème de vanille mais des épices viennent s’y mêler, même exploser. L’aftershock est un retour sur la vanille vraiment longue pour un 2YO et est aussi légèrement cuivrée. Bourbon atypique comme pas un, mais du fait qu’il s’agit d’un première tentative, tout ce que j’espère c’est qu’ils n’ont pas égarés la recette. Et malgré les millions en essai de barils de finition des grandes distilleries, ce bourbon de nouveau baril démontre qu’une bonne recette est toute aussi efficace.

Patrick 89%
Gâteau aux fruits un peu trop cuits. En bouche, la gâteau explose pour laisser plus de place aux fruits, dont des cerises très marquées. Touche d’amande. Huileux. Touche de métal qui ne dure qu’un instant. Vanille et caramel brûlé évoluant vers le sucre d’érable. Très riche en saveurs : on découvre quelque chose de nouveau à gorgée. Arrière-goût de coke aux cerises.

Woodford Reserve Master’s Collection Maple Reserve

47.2% alc./vol.
Ce bourbon est le cinquième d’une série d’embouteillages en édition limitée qui perpétue la tradition Woodford Reserve de l’artisanat de whiskies rares. Ce whisky est surement le pl…us particulier de la collection car il est premier de la maison à posséder une finition en fûts de bois d’érable à sucre. On sait que les tonneaux jouent un rôle clé dans la production du Bourbon. 70% des saveurs, des arômes et de la couleur sont issus des fûts. La particularité du bois d’érable c’est qu’il a une chimie complexe naturel, riche en calcium, potassium et autres minéraux, et surtout ils sont connus pour leur saveur de sève qui contient jusqu’à 3% de sucre”.

André 89%
Je m’attendais à un bourbon dénaturé mais il en est tout autre au nez. Baies sauvages, léger épicé, sucre brun chauffé. Bouche d’une incroyable texture, sensuelle, très douce et soyeuse. Bonbons au sucre d’érable avec un retour sur les fruits sauvages. Finale plus relevée, les épices (cannelle) gagnant en importance en s’accrochant en bouche, particulièrement sur le bout de la langue et jusqu’à la moitié du palais. Y’a un petit quelque chose qui ressemble aussi à des pastilles Halls à saveur de cerises. Un superbe bourbon, métissé avec soin et habileté et à la texture unique. Dommage qu’il soit si cher.

RV 89%
Le repas est certes meilleur, mais cette cabane à sucre manque d’originalité et d’authenticité. Mais tout un repas. Probablement qu’on aurait pu le deviner même à l’aveugle, il y a de l’érable près, très près. Toutefois, le bois est beaucoup plus subtil et moins visqueux que le Seasoned Oak. En bouche, ça se raffine avec un mélange du style fraises-poivre, sans les fraises mais une bonne tasse de sirop. La finale, à défaut d’être dénaturée, est de toutes les beautés avec le bois, une pointe de brûlé et le grain. En résumé, un excellent whisky, mais avec 2 points en moins parce que trop prévisible pour le palais aguerri lorsque comparé aux similaires Makers Mark 46 et Forty Creek Confederation Oak (à la moitié du prix), qui explore le même concept qui risque de devenir trop facile à la longue.

Woodford Reserve Master’s Collection Seasoned Oak

50.2% alc./vol.
Avec « Seasoned Oak Finish », Woodford réserve continue l’exploration de l’influence des matières premières (four grain) ou celle la fermentation (Sweet mash), Chris Morris réexpérimente l’influence du bois, toujours selon les recettes ancestrales de la distillerie.Selon Chris Morris le master distiller, « environ 70% des arômes, de la couleur et des saveurs du bourbon s’obtiennent grâce à l’influence des bois ». La particularité de cette nouvelle série, réside donc dans le fait que le bourbon a connu une finition dans des fûts issus d’un bois particulier baptisé Seasoned Oak. En effet les douelles des fûts utilisés pour cet affinage, ont connu un temps de séchage inhabituel de 3 à 5 ans alors que la durée classique en est de 3 à 5 mois dans l’industrie du bourbon.

André 85%
Fruits macérés, cerises, mascarpones. Un soutien-gorge fruité bien rempli et débordant. Léger rugueux, craie et une tempête de caramel et de saveur du fût brûlé. Gâteau aux fruits du temps des fêtes dans lequel le cuisinier aurait échappé la boite de cerises. Finale soutenue, un détour sur les oranges, le sucre et le pastis. Bizarre et prix injustifié. Le genre de bouteille qu’il est intéressant de découvrir mais aussi la bouteille que l’on ne se sert pas 2-3 fois dans la même soirée.

RV 88%
Presque macallanesque (car au moins est-il original): très bien conçu mais peut-être trop bien conçu. Spécialement si c’est ce qui explique son prix. Au nez c’est le caramel puissant qui vient se mêler au bois et aux grains qui entre dans la recette de ce bourbon. Puis en bouche, le sucre brûlé des tannins est très présent, mais sert néanmoins très bien la cause du même grain. De son côté, la finale nous présente l’image très solide de ce bourbon très compacte mais vraiment très bon. Toutefois, malgré une très jolie bouteille, je ne peux passer outre le prix de celle-ci, et ne peut donc pas lui faire dépasser le 90%.

Patrick 80%
Cerises, chêne brulé, épices, un nez vraiment superbe. En bouche, par contre, la cerise et son sucre prennent trop de place. Le chêne brulé et les épices nous signifient discrêtement leur présence, tout en demeurant en arrière plan. Un excellent départ, mais on dirait qu’on y a ajouté un sirop de cerise cheap. J’avais beaucoup d’attentes et je suis déçu…