Auchentoshan 18 ans

43% alc./vol.

André 82%
Une journée dans un champ de céréales, des citronniers sont plus loin. Un paysage bucolique mais aussi rapidement monotone… et que dire de la bouche. Une platitude totale, le VOL 4 d’un film pour ados à petit budget. C’est diffus et diaphane, sans consistance, ennuyant. La finale est mieux, un bon mélange d’agrumes, de lime et de citron, de pêches, présenté de façon pétillante avec une rétro-olfaction de tangerines et d’oranges.

RV 80%
Quand le rapport prix/âge est la seule qualité, le plaisir n’y est pas. Monte au nez de manière tellement éparse que je me demande s’il ne s’agit pas d’un nouveau type de whisky a 20% d’alcool. En bouche, le bois noirci donne le même pourcentage afin de me pas rendre l’expérience totalement insipide. En finale, se réveille presque avec une poussée de cerise de terre et de pissenlit, au milieu de nulle part. Encore un Lowland on ne peut difficilement plus boring. So boring, probablement même pour des débutants.

Patrick 85%
Au nez, feuilles de tabac, sucres caramélisés, thé vert et amandes brûlées. Au goût, des fleurs, le sucre du malt et tangerine. La finale est marquée par les épices et le caramel. Globalement un bon whisky, mais je saurais me contenter du 12 et du 21 ans…

Auchentoshan 17 ans

53.3% alc./vol.
Distillé le 12 décembre 1989, cask #7534. Présenté en tant qu’Archive officielle de la distillerie, embouteillage d’un fût individuel.

André 87.5%
Comme un charmeur se serpents, les fruits tropicaux cachent la morsure de l’alcool que recèle le verre. Un agrume vaporeux vous hypnotise les premières secondes à l’arrivée en bouche. Le tout est suivi d’une vague à forte odeur de bourbon qui irradie doucement le gosier jusqu’au fond de votre estomac. La finale longue et généreuse se fane lentement dans de subtiles harmonies sucrées. Même le 53% d’alcool s’estompe avec assurance en apportant avec lui le citron-lime. Un Auchentoshan marginal et aventurier.

RV 85%
Lait chaud dans le fond d’un coffre à gants qui ouvre sur le bruyère après avoir respiré. L’alcool arrive très peu subtilement en bouche, mais il se rattrape très bien avec du miel et une fumée très légère. Finale un peu courte par contre; ce Lowland Cask Strength est peut-être trop doux mais compte tenu de la rareté… mais compte tenu du prix…

Patrick 87%
Nez d’épices rappelant le bourbon avec des agrumes estivales. Au goût, les agrumes prennent le dessus sur les épices. Délicieux et rafraichissant, idéal pour l’été et pour les portefeuilles bien garnis. En finale, les épices laissent la place aux délicieuses agrumes.

As We Get It – Single Highland Malt 8 ans

60.5% alc./vol.

André 83%
Les racines du chêne s’ancrent autant en bouche que dans la terre d’un plaine des États-Unis et ont imprégné par le fait même l’essence même de cet embouteillage à forte odeur de bourbon. Un haut taux d’alcool adouci, par le sucré en arrivée, est rapidement asséché de nouveau par le retour de l’alcool. Le nez, sans discrétion, est net et le tout est acéré en bouche jumelé d’un léger acidulé en finale.

RV 88.5%
Crasseux, poussière cendreuse de malt sassée dans le fond d’un botteau (trailer à ramasser la roche). L’alcool est très fort, omniprésent mais le malt est vraiment délicieux en finale, avec une fumée d’herbe brûlée et un blé très jaune. Une belle petite bombe blonde, un peu trop violente, mais qui laisse de très bons souvenirs.

Arran Robert Burns Single Malt

40% alc./vol
Derrière ce single malt célébrant le barde écossais Robert Burns, se cache une jeune version herbacée et fruitée d’Arran vieillie en fût de bourbon. Sous le nom « Robert Burns », la distillerie d’Arran nous propose de découvrir une jeune version de son single malt, Arran. Traditionnellement élevé en fût de sherry de second remplissage, cette version atypique baptisée Arran Robert Burns, nous dévoile une face cachée de ce malt.

André 84%
Étonnamment rond et enrobant à souhait. Près de la texture d’une liqueur. Doux en bouche, soyeux et fruité. Menthe en finale. Pas extraordinaire mais tout à fais différent de ce que Arran nous à servi jusqu’à date. Vaut le détour.

RV 82%
Métallique typique de cuivre du Arran, avec une étrange mais intéressante odeur de patates douces. L’arrivée en bouche est très fantomatique, puis finale le cuivre ressort, à travers une fumée très dissipée, à peine perceptible. Typique de la distillerie, bonne base mais tant qu’à rester dans les bases, je préfère leur cask strength.

Arran Robert Burns 250th Anniversary

43% alc./vol.
Une édition limitée de 6000 bouteilles des producteurs de Arran et malt officiel de la World Burns Federation. Une cuvée de 1998 mûrie en fûts de Sherry.

André 83%
Très fruité en bouche. Un petit piquant quelques secondes après l’arrivée en bouche confirmant un taux d’alcool légèrement supérieur à 40%. Bonbons au miel et vanille, légère épices avec un wrap-up citronné et fruité. Environ 10 minutes après avoir été versé, le chocolat noir apparait accompagné d’une odeur vanillé et de purée de bananes, mais le tout est une apparition éphémère et le tout disparait très rapidement. Je m’attendais à pas mal plus d’une embouteillage de ce prix là. Des point en moins pour la qualité-prix. Emballage superbe mais qualité déficiente pour le prix déboursé. C’était peut-être une mauvaise soirée pour moi lorsque je l’ai goûté ou j’ai aussi peut-être manqué quelque chose en chemin.

RV 82.5%
Arrivée très beurrée, légèrement tréflée avec traces d’abricots séchés et de métal ou d’acide. Les épices se découvrent en bouche, de manière assez forte mais après un certain temps, ce sont les fruits qui sortent pour exploser en finale. Une fois la poussière orange d’abricots retombées, les fruits meurent lentement dans un combat avec le typique cuivré d’Arran, comme on le retrouvait davantage à ses premières années. Très typée mais sans surprise pour une bouteille célébrant Robbie Burns, qui ressemble davantage a un coup de marketing. Malgré un très bel équilibre, à son prix qui dépasse les 100$ elle ne veut pas la peine.

Patrick 84%
Au nez, malt, légère vanille et agrumes. Au goût, les délicieux agrumes se réveillent mais se retrouvent rapidement enveloppés par la vanille et le caramel. La finale laisse deviner quelques épices qui disparaisse aussi vite qu’ils sont apparus. Globalement bien sans être extraordinaire. Ce que je recherche dans un Arran y est trop subtil. Des points bonus pour le superbe emballage.

Arran St-Émilion Finish

50% alc./vol.
Derrière ce single malt célébrant le barde écossais Robert Burns, se cache une jeune version herbacée et fruitée d’Arran vieillie en fût de bourbon. Sous le nom « Robert Burns », la distillerie d’Arran nous propose de découvrir une jeune version de son single malt, Arran. Traditionnellement élevé en fût de sherry de second remplissage, cette version atypique baptisée Arran Robert Burns, nous dévoile une face cachée de ce malt.

RV 83%
Plus raisineux que la normale, le cuivré est définitivement moins présent. Par contre il surprend la langue avec un kick orangé qui débute très bien mais qui finit à quelque part d’inconnu et de bizarre. En finale, un peu de malt décevant. Une expérience ok, mais qui n’est pas obligée d’être répétée à mon avis.

Arran Sleeping Warrior

54.9% alc./vol.
Cette édition limitée du malt d’Arran, Sleeping Warrior millésime 2000, est un “cask strength” mis en bouteille au degré naturel et provient d’une combinaison des meilleurs fûts de chêne américains (ex Bourbon) et européens (Sherry et vin rouge) sélectionnés par le maître distillateur James MacTaggart. Titrant 54,9%, sans filtrage à froid, issu d’une édition limitée de seulement 6000 bouteilles pour le Monde. Le superbe profil des sommets et des crêtes tout au Nord de l’île d’Arran est désigné comme le “Guerrier endormi” à cause de sa ressemblance avec un personnage humain au repos. Ces montagnes attirent des milliers de visiteurs chaque année, ce qui conduit à l’érosion du paysage. Un don sur chaque bouteille vendue de whisky Arran Sleeping Warrior sera reversé à la National Trust for Scotland pour aider à maintenir en bon état les sentiers de randonnée sur le Goatfell, plus haut sommet d’Arran, pour le plaisir de tous. Distillé en 2000, embouteillé en 2011, édition limitée à 6000 bouteilles.

André 89.5%
Nez de fruits et de l’héritage des fûts de sherry. Oranges très mûres, cerises noires. Bel amalgame d’arômes avec une touche hors du commun de style vernis à l’eau ou de protecteur à bois et de miel. Les arômes des fûts de vin rappellent le backbone du Bowmore Vintage 1992. En bouche, les épices sont en avant-plan et le mélange des saveurs extirpées des différents fûts, principalement les wine casks et les sherry casks, est vraiment unique, se situant entre (les bons) embouteillages de sherry des Dalmore et le Bowmore 1992 Wine Cask. Finale sèche, toujours sur les fruits rouges, les cerises et les notes de vin rouge et d’épices. L’alcool transporte le tout, de manière fort discrète d’ailleurs, mais surtout de façon très efficace.

RV 90%
Le CEGEP est terminé, et après avoir vécu bien des expériences tumultueuses, Arran semble réaliser une maturité certaine. La bonne vieille recette de tourbe cuivrée de la distillerie, accompagné de foin et de lavande. Belle arrivée tout en douceur, où le mélange de cuivre et de tourbe est un véritable jeu d’échecs. Malgré un manque d’aftertaste légèrement fumé précédé par une pause de fruits (fraises et oranges), ce whisky m’est une belle preuve que la distillerie est sortie de l’adolescence puérile des 14000 essais en baril.

Patrick 92%
Nez de cerises et de bonbons à la vanille. En bouche, puissant sucre blanc, cerises et petite touche de cuir. Quelle intensité! En finale, le sucre devient brûlant et laisse une longue sensation chaleureuse. Si bien équilibré, si intense, si bien.

Arran Sherry Single Cask CS

55.7% alc./vol.
Cask #264, bouteille #154 de 297, distillé en 2001, embouteillé de 2011.

André 86%
Beau nez liquoreux, richement fruité; cerises et fruits confits, un peu de toffee légèrement chauffé. Étonnamment doux en bouche, feeling de feuilles vertes et de petits fruits sauvages. Finale tout en cerises marasquin, sucre, miel et toffee. Rien qui vous étonnera en surprises et en nouveautés, mais des éléments bien connus présentés de belle façon font parfois mieux le travail qu’une expérience douteuse et pas très réussie.

RV 85%
Nez de rye canayen, une petite pointe d’Irish, comblé par du malt un peu plate et quelque chose de végétal un peu fade. Arrivée tranquille avant que les épices ne prennent toute la place et laissent la langue engourdie pour une finale très longue de malt plus agréable au nez, avec de l’alcool qui se fait sentir. Bizarre, d’un nez très disparate, la bouche est beaucoup plus simpliste, mais l’aftertaste de céréales sucrées est agréable. Ca reste par contre un whisky qui est plus du type expérience que verre de tous les jours.

Arran Sauternes Wine Cask Finish

50% alc./vol.
Arran s’est depuis de nombreuses années essayée à la technique de l’affinage pour en faire une véritable marque de fabrique. Arrivée au terme de cette période d’expérimentations particulièrement riches et fructueuses, Arran nous propose désormais trois expressions qui viennent enrichir de façon permanente sa gamme “Cask Finishes.”

André 85%
L’influence du Sauternes est trop forte à mon goût. La vanille, le sucre, miel, les nectarines et les bananes, un beau panier de fruits assassiné par les trop fortes influences du fût, écrasées par le sucré. Les raisins verts et de douces notes épices sont plus présentes en bouche, eux qui n’apparaissaient pas au nez. La finale est ce qui le plus impressionnant… banana power.

Patrick 92%
Un excellent dram qui saura plaire à plusieurs. Riche et envoutant. Excellent pour bien débuter la soirée… ou la finir! Nez : Fruits sucrés, agrumes et pointe de caramel. On détecte assez aisément des notes de vin blanc. Bouche : Un beau sucre épicé et boisé enveloppé par un délicieux vin blanc sucré et chaleureux. Finale : D’une belle longueur marquée par un sucre blanc chaleureux.

Martin 87%
Assez pâle, mais tout de même avec une belle dorure digne de son fût. Nez: Malt grillé et bois gorgé de sauternes en puissance. Miel, frangipane aux amandes avec une touche de banane. Bouche: Miel et caramel brûlé déferlent avec un beau punch d’épices. Poids sur la langue plutôt faible, mais c’est une lacune que son taux d’alcool rattrape bien. Finale: Une fois la vague d’épices passée, on est tristement laissés sur une impression métallique, acide, rouillée. Bof. Équilibre: Sa finale lui coûte des points, mais dans l’ensemble c’est un bon cas finish. C’est juste qu’après avoir vu ce que les bons Glenmos réussissent à faire dans ce rayon, les attentes sont hautes. C’est pas un Nectar d’Or.

Kim 89%
Je n’ai jamais été une fan de Sauternes finish, mais celui-là vient brouiller les cartes. Puissant et sucré, poire, vanille, miel, crème brûlé. Il est très esthétique, comme un métrosexuel, mais qui finalement se révèle cultivé et intelligent. Le taux d’alcool vient équilibrer le sucre du Sauternes.

RV 80%
Now that’s a cask finish alright. But not quite right. Sent, bien évidemment, le vin, avec d’étranges relents de cerises et de raisins. Le tout se poursuit en bouche mais laisse un peu de place cuivre, or la finale est beaucoup trop bizarre à mon goût. Belle chaleur, mais vraiment pas dans ma palette, avec un Sauternes qui tout comme le Benriach de même finition est très loin de m’impressionner.

Arran 1998 Sherry Cask KWM Exclusive

55.3% alc./vol.
Une version intégralement vieillie dans un fût de sherry de premier remplissage, non filtrée à froid et non diluée. Depuis son ouverture en 1995, la distillerie Arran s’est spécialisée dans les mises en bouteilles fût par fût. Arran offre désormais une gamme permanente baptisée, « Single Casks » composée de deux expressions : Single Cask Sherry et Single Cask Bourbon. Édition limitée de 282 bouteilles.

André 83%
Nez ordinaire mis à part l’effet du grain de céréales et la vanille du fût. Il explose en bouche de façon assez extraordinaire, propulsé par une tempête d’alcool. Les notes de vanille et d’alcool poursuivent leur influence en bouche. Finale mal ficellée, l’alcool semble trop forte pour la douceur des arômes voulant se livrer en général. Aurait peut-être valu être embouteillé à un niveau d’alcool plus bas.

RV 85%
Aimer ce whisky c’est du gâteau. Orge et levure, entre la bière et le pain. L’arrivée se passe dans le cerisier mais qui chute rapidement de l’arbre pour tomber dans la gorge. La finale est en dessert, avec un passage de fruit très confits, de liqueur aux raisins, garnis de glacage Mont Blanc en aftertaste.

Patrick 86%
Parfum très léger, marqué par l’alcool, cerise, céréales humides. En bouche, à ma grande surprise suite au nez, il est définitivement wow! A prime abord, on sent la chaleur de l’alcool, puis une avalanche de fruits des champs vraiment délirante, accompagnée d’une touche de cannelle. En finale, un mélange de liqueur au raisin et aux fraises. Vraiment intéressant, vous l’adorerez si vous passez outre au nez qui est un peu insipide.