Glen Garioch 1994

53.9% alc./vol.
Embouteillé en 2011, batch #32.

André 91.5%
Superbe nez de toffee (vive Glen Garioch), de sucre, de beurre, de miel. La bouche est tellement douce, le 54% d’alcool passe incognito en plus d’être éclipsé par les saveurs de pêches dans leur sirop, les raisins et le chocolat. Quel mélange bizarre mais tellement efficace. La finale est très directe et n’offre pas trop de surprise mais ne décevra pas personne également, l’efficacité est bien là ! Une superbe whisky, pas cher en plus !

RV 92%
Velours, fruits et chair chaude; une expérience de whisky sexuel. Gâteau avec crémage de vanille et de blé sucré, juste la bonne balance pour un whisky non aromatisé. L’arrivée est très forte, d’abord d’alcool, puis de grain, puis de parfum et enfin de vanille. Finale à tendance de canadien bourbonné pour rapidement revenir dans le bruyère de l’Écosse, pour un aftertaste très long. Comme son nez, un whisky qui approche la perfection: doux, chocolaté, sexy.

Patrick 92%
Au nez, tourbe florale, violette et caramel salé. En bouche, toujours le caramel salé et les violettes, le tout habilement marié par une belle fumée complexe. En finale, une fumée florale qui s’étire longuement. Un bel exemple de balance.

Martin 91.5%
Nez: Entrée de toffee en force. Herbe et fleurs. Agrumes. Forte présence du bois de chêne. Bouche: Fruits, vanille, toffee, épices. Un brut de fût dans toute sa splendeur… Formidable, magistral, souverain. Explosion de caramel salé. Finale: Longue, douce et épicée en alternance. Le salin est long et presque savonneux. Équilibre: L’allée des parfums chez La Baie. Je le répète encore, à se tirer dans les murs. Encore une fois mon coup de coeur de la soirée.

BenRiach 15 ans Pedro Ximenez

46% alc./vol.

André 91%
Très orienté sur le sherry, ça sent les cerises et les cerises à plein nez, la cire, d’abeille, le chocolat noir. La balance est superbe, l’équilibre superbement bien contrôlé. L’arrivée en bouche est puissante mais agréablement douce, l’alcool est apparent en arrivée puis rapidement calmé par les fruits, le sherry et les oranges. Il y a aussi un côté vieillot un peu bizarre surtout perceptible au niveau de la texture en bouche, cela me rappelle certaines notes présentes dans les Dalmore auquel s’ajoute une touche de toffee aussi, survolant le tout. Finale toute de sherry cireux, d’épices très soutenues et de miel.

RV 83.5%
Quand le chef d’orchestre est plus important que les instruments… Difficile à cerner au nez, le parfum qui s’en échappe est puissant mais indéfini; le baril à l’origine de son côté semble là mais assez lointain. Ce même sherry saute toutefois en bouche, et donne l’impression que l’on goûte davantage à du sherry que du whisky. Finale plus fidèle à l’orge malté (heureusement) de bonne longueur, alors que le fruit s’estompe derrière le grain. Un whisky correct mais lorsque ce que l’on retient le plus est l’excessif baril de finition, la note ne peut pas être orchestrale.

Patrick 89%
Quel parfum puissant et suave! Sirop et caramel chaleureux, avec une touche de chêne. En bouche, la première impression est agréablement brûlante. Le xérès n’est pas subtil, présentant une belle vague de raisin, de chocolat et de chêne, avec une pointe de vanille. La finale, toujours chaleureuse, s’étire longuement et agréablement sur une note de vin épicé. Un très bon whisky, très bien balancé.

Martin 93.5%
Ce dram de BenRiach est d’un roux pâle ou peut-être plus d’un brun ambré. Tous les signes visuels d’une régence sous le signe du sherry… Nez: Belle amorce de sherry et de chocolat. Impossible de se tromper sur le type de finition, même à l’aveugle. Un deuxième nez lève le voile sur la céréale épicée et la vanilline du chêne. Bouche: Cannelle et canne à sucre. Agrumeux avec une bonne ampleur. Sa complexité se décompose tranquillement en orge salée et en épices. Étonnant comme ça déscend tout seul. Finale: On s’attendrait à une certaine brûlure d’alcool, mais à l’inverse je me vois gratifié d’un nuage de café. Bouleversant. Équilibre: Impressionnant. Je n’avais jamais encore goûté à un spiritueux semblable. J’adore.

Isle of Jura Heavily Peated 1999

55% alc./vol.
Version élevée dans des fûts de chêne américain de 1999 à 2006, puis transférée dans des fûts de Bourbon de premier remplissage entreposés dans le chai #2 faisant face à la mer.

André 90%
Tourbe très prononcée mélangée à de la sciure de pin fraichement coupé. La bouche est plus “céréalée” tout en ne ménageant pas le côté maritime et tourbé et le sucre enrobant le tout permet d’hypnotiser temporairement l’effet de l’alcool qui revient pour la finale à saveur de cendre froide. Un métissage entre les anciennes éditions de Longrow tourbées et des single malts de Islay. Encore une fois, Jura sait nous épater. Dommage que cette édition ne fasse pas partie de produits phares de la distillerie car c’est un vrai chef-d’œuvre.

RV 88.5%
Un feu de camps passé en accéléré, de l’allumage des branches d’épinettes aux cendres encore chaudes du lendemain matin. Grain (orge malté), miel, blé sucré et plus tard, légèrement plastique. Le grain malté se poursuit en début de bouche, puis la fumée sort et tombe en cendre, avec de la cerise sauvage et de l’écorce d’épinette sèche et non gommeuse. Jura, à un jet de pierre de Campbelltown et de Longrow, encore une fois surprenante.

Patrick 90%
Fumée, tourbe et céréales au nez. Goûte le brûlé en malade ! Wow ! Pin typique de Jura, mais carbonisé. La tourbe est très présente, avec un soupçon de vanille. Finale avec une touche (mais vraiment une petite touche) de fraises. Le tout est équilibré de façon admirable.

BenRiach 25 ans Authenticus

46% alc./vol.
Élaboré à la fin des années 80 à partir d’orge maltée tourbée, ce Benriach de 25 ans fait suite à une version de 21 ans. Les chais de cette « distillerie-laboratoire » recèlent de curiosités et font revivre le temps de cuvées très spéciales, un style passé, presque disparu, de malts fumés du Speyside. Ne faisant pas dans la demi-mesure, cet Authenticus porte bien son nom.

André 88%
Authentique mais discret. Ananas dans leur jus, miel, la planche de bois sur laquelle on fait les cigares, de la grappe de raisins, un peu d’eucalyptus sous jacente. C’est étrangement calme comme whisky, le taux d’alcool peut-être qui garde l’ensemble en sous-entendu. En respirant; fond de suie et de charbon. Bouche diluée, un peu molle qui ira en gagnant en robustesse. La tourbe est bien là, le miel aussi, entouré de fruits (sherry?), du citron aussi, dans un ensemble un peu crasseux. Les couches de tourbe s’accumulent à chacune des gorgées, comme la neige qui s’accumule. À chaque gorgée supplémentaire, la finale devient de plus en plus bold and thick. Je crois que le tau d’alcool un un peu trop bas et n’aide pas à soutenir l’ensemble. Entre l’ancien 21 ans et celui-ci, mon vote va au 21 ans.

RV 88.5%
Une reprise du Commando du Go-ve-na-tor, où le vieux film est toujours aussi efficace lorsque l’on est à la recherche d’efficacité au lieu d’un scénario trop fignolé. Belle tourbe bien égale qui me confirme dès le pif que Benriach fait généralement mieux lorsque tourbé, et encore meilleur lorsque le fruit se coussine dans la tourbe. En bouche, la fumée monte très rapidement en restant doux sur les joues. La finale est dominée par la tourbe et d’un longueur aussi honorable au liquide que le prix demandé pour un whisky de cet âge pour le portefeuille. Pas le plus original, mais une valeur sûre pas honteuse pour n’importe quelle cave.

Patrick 90%
Parfum de tourbe et de fruits tropicaux. Un petit côté malpropre aussi, mais tout de même agréable. En bouche, une arrivée sucrée ,puis des céréales “Corn Flakes” dans le lait, puis une vague de tourbe fumée qui vient emporter le tout! Wow! La finale s’étire sur une belle note épicée. Superbe whisky! Il aurait toutefois gagné à être embouteillé à un taux d’alcool légèrement plus élevé. Enfin, j’aime quand même.

Martin 76.5%
Nez: Après le Surf & Turf, je vous présente le Bois & Noix… Légèrement fruité et épicé, du Pledge en puissance. Belle amélioration comparé au Septendecim. Bouche: Légère vanille mêlée à du pneu brûlé. Un garage dans un champ de pissenlits. On cherche sans trouver tout ce qu’on y a découvert précédemment au nez. Finale: Bière mouffette. 25 ans de déception. Comme la reine du bal de finissants, tout le monde croit qu’elle va finir chef d’antenne à TVA, puis à ta réunion du secondaire de 10 ans, tu apprends qu’elle travaille dans le rayon des cosmétiques chez Jean Coutu. Équilibre: Tel que le veut l’adage qui dit qu’il n’y a pas de sot métier, il n’y a pas de whisky qui peut être fondamentalement vil. Très cher, mais il a 25 ans après tout. Je m’attendais simplement à plus. Je comprends la complexité et la qualité derrière ce whisky. Je la goûte mais je ne l’aime tout simplement pas.

BenRiach 15 ans Tawny Port Finish

46% alc./vol.
Vieilli en fût de chêne américain et affiné dans d’ex fûts Hogsheads provenant de la région espagnole de Douro, Cette édition limitée de 2040 bouteilles fut lancée en novembre 2006.

André 87%
Le nez est mielleux et apporte un sucré légèrement chauffé-caramélisé. Bel équilibre en bouche apportant le retour du sucré caramélisé et un léger piquant alcoolisé. La finale quant à elle est aux saveurs de crème brûlée et de chocolat noir amer et de café corsé aromatisé au porto. Légèrement au dessous de mes attentes, mais loin d’être désagréable.

Patrick 89%
Nez intriguant, fumé, tourbé avec un léger fruité qui tente de se cacher. Goût très riche où les fruits rouges du porto s’affirment de façon plus marqué tout en laissant deviner une légère épice. Finale longue mais malheureusement peu intense qui lui fait perdre 1 point pour glisser sous les « 90 ». Un whisky où BenRiach est allé chercher le meilleur de la tourbe et du porto. Bravo et merci!

Martin 84.5%
La coloration de cette expression est une coche plus foncée que le PX, presque couleur porto, trololo. Nez: Porto, fruits, épices, orange. Semblable au Quinta Ruban, mais un peu plus boisé. Une touche de vanille et de sel marin. Un vrai curieux hybride de tourbe au porto. Bouche: Sel, fruits, porto, épices. Mélange choco-noisette très discret. Plutôt décevant comparé au nez. Finale: Plutôt douce et ennuyeuse, épices et fumée boisée. On en garde un plus beau souvenir qu’au goût. Équilibre: Un bel effort, mais inégal. Prix disproportionné.

Kim 82%
Nez : poussière de pierre sur laquelle on a versé quelques gouttes de jus de pickle. Ça cache des baies rouges, confiture aux fraises très cuite, notes de sucre presque brûlé.
Goût : Je m’attendais à un jus de fruit, mais le bois prend les commandes de mes papilles gustatives. Légère acidité, comme morde dans un citron, ce qui fait saliver. Après quelques minutes dans le verre, il s’adoucit et révèle le même côté fruits rouge confitures qu’au nez. Finale longue et épicée.

RV 81%
Heureusement le porto est assez discret derrière de la cendre légèrement humide. L’arrivée est un peu aigre et ronde mais on ne sens rien sur les joues. En finale c’est un peu plus cendreux mais ca manque de longueur. Au palais c’est un peu mieux mais bof. Au moins il cache bien le port. Après Arran, c’est à Benriach de prendre le chemin très peu original des casks finishes, et cette déclinaison de leur alcool est encore une preuve pour moi que le porto n’est pas à la portée de toutes les distilleries (même si Bowmore en a fait une belle réussite). Insumptuosus Simulacrum.

Isle of Jura Prophecy

46% alc./vol.
« Nul n’est prophète en son pays »… pas si sûr ! En tout cas, cette version mérite bien son nom « prophecy » car, en dépit de son jeune âge, elle ressemble à un vieux guide spirituel portant la parole divine. A-t-elle pour mission d’apaiser toutes les superstitions ? A-t-elle pour but de nous donner l’envie d’apprendre le vieux norrois (vieil islandais) ? Le nom Jura vient de « hjörtr » qui signifie daim dans cette langue.

André 78%
A un peu ce même petit fond désagréable des Dalmore. Miel et fruits sauvages. Oranges. En bouche; difficile à cerner, fruits secs, sherry, bois humide, une touche d’eucalyptus sur un fond de texture cendreuse ou poussiéreuse. Finale de fruits en crescendo et gifle d’alcool. Je n’accroche pas… balance déficiente et toujours cette sensation désagréable de fûts de sherry de mauvaise qualité. Y’a quelqu’un qui semble boire sur la job à la distillerie Jura. On dirait qu’ils font exprès de s’attarder sur ces types de fûts qui sentent et goûtent le vieux, gorgé de sherry macérés. La distillerie qu’on aimerait aimer mais qui semble ne pas réussir à trouver sa niche.

Patrick 90%
Sel, tourbe et xérès dans un équilibre quasi-parfait.  Belle profondeur, belle complexité et belle texture huileuse en bouche.  Nez : Délicieuse tourbe toute en subtilité avec des notes de fruits, de vanille, de viande juteuse et de fruits.  Bouche : Tourbe et xérès, avec u peu de sel et de farine.  Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 88%
Beau orange bruni, miel profond, bière ambrée. Nez: Un léger voile de tourbe se dresse devant un mur de fruits et de céréales. Citron, vanille et crème avec quelques fraises blanches genre pas tout-à-fait mûres. Bouche: Vanille, chocolat au lait et épices. Belle vague mielleuse et fruitée qui se laisse porter sur une petite volute de fumée. Finale: La tourbe continue agréablement ici avec curieusement une touche de sel marin. La sécheresse du fût se manifeste à cette étape de façon fort plaisante. Équilibre: Beau peated de jura. Plus de caractère que le superstition, tout en restant sobre et en évitant les pièges du Elixir 12 ans. J’aurais par contre aimé qu’il porte un énoncé d’âge.

RV 88%
Odeurs pesantes de sel et de beef jerky tout autant sale, tellement sale que la viande se goute a peine. Plus tard vient l’étrange tourbe du Jura superstition. En bouche, la farine de blé entier, assez vif sans toutefois être sec. La finale est élégante, relevée, expressive. L’aftertaste est aussi similaire. Le genre a servir a ceux qui ne jure que par Islay (et qui ne veulent jamais en sortir) pour prouver qu’il y a moyen de faire tourbe et insulaire sans imiter l’ile mythique.

Isle of Jura 21 ans 200th Anniversary

44% alc./vol.

André 79%
Jura est capable du meilleur…et du pire. Ce 21 ans est un scotch que l’on aimerait aimer mais qui n’a pas le panache qu’affiche le cerf ornant sa bouteille. Sucre et cerises marasquin, oranges, pêches confites, gâteau aux fruits, mais ensemble qui ne réussit pas à se livrer complètement. Diffus en bouche même si on distingue une certaine ligne directrice. Bien fruité, Sherry Blossom, mais s’Asséchant par la suite en laissant la sensation d’une couche de poussière de bois dans la bouche. Finale rappelant le sirop pour la toux à saveur de cerises et rappel omniprésent du bois à l’odeur de bois pourrissant dans les sous bois par une chaude et humide journée d’été.

Patrick 92%
Quel nez! Superbe! Un mélange de fruits mûrs, de pin et de pain rôti aux 12 céréales en font un whisky unique! La bouche est encore plus fantastique et unique. Une richesse de saveurs incroyable et difficile à décrire: pin, céréales, fruits… La finale, marquée par le bois et un léger sel, nous laisse dans un état contemplatif… Un peu cher, mais tout de même raisonnable compte tenu de l’âge. Un superbe cadeau à offrir (pour la St-Valentin par exemple).

Glen Garioch 12 ans (nouvel embouteillage)

48% alc./vol.
Vieilli en fûts de bourbon et de sherry.

André 86%
Poires et toffee, un peu floral aussi, un single malt calme et bien construit. La bouche est plus costaude, l’alcool aidant et affiche passablement d’éléments sucrés qui se mélangent bien avec les petits fruits rouges, finement épicés. Les effets transmis par les fûts de sherry sont très perceptibles en finale, qui s’avère plus pointue d’ailleurs. La texture en bouche me déçoit un peu par contre. Il y a aussi quelque chose qui cloche en rétro-olfaction, quelque chose qui semble relié au fût de sherry.

RV 88.5%
Un baril de whisky semble un bel endroit pour faire pousser les jeunes fleurs. Bien qu’à l’ouverture il sent le whisky vieillot, après 2 ou 3 minutes on retrouve le bruyère du Glen Garioch sans le côté mielleux sucré habituel. Conservateur mais bien équilibré en bouche, le bruyère conserve sa chaleur pour la finale où il explose à un niveau que seul Highland Park m’avait habitué. Le tout accompagné d’une pointe de baril brûlé. Quoique la finale est un peu courte (c’est un 12 ans après tout), cet exercice de style payant bien chaleureux est d’un rapport qualité/prix vraiment intéressant.

Patrick 91%
Nez de fruits et de fudge avec une touche florale. En bouche, les fleurs se révèlent être de la bruyère, avec une touche de caramel et un bon fond d’épices offrant une complexité intéressante. La finale, d’une belle longueur, s’étire sur de chaleureuses épices. Un scotch agréable, bien balancé, qui pourra satisfaire autant le connaisseur par sa complexité que celui qui recherche quelque chose de facile à boire. Embouteillé à un taux d’alcool idéal, il demeure l’une de mes plus belle surprise de la dernière année : plus j’en prends, plus je l’aime!

Martin 87.5%
Nez: D’une douceur singulière, agrumes, lilas, melon, touche de barbe à papa. Le haut degré d’alcool pince à peine les narines. Bouche: Chaud et mielleux, les épices et leu peu de vanille cèdent la place à une marée de caramel salé. Finale: Une petite vague de fleur de sel fait durer le bonheur. Équilibre: Vivement le choix de garder son taux à 48%, je ne crois pas qu’on aurait autant apprécié à moins que ça. Il ne faut jamais abaisser un taux d’alcool sans raison valable, fiez-vous à Maker’s Mark pour vous le rappeler. Comme disait Alec Baldwin il y a fort longtemps: “Si l’autorité n’a pas d’oreille pour écouter, elle n’a pas de tête pour gouverner.”

Inchmoan 13 ans

45% alc./vol.
Southwertern Highlands, 1966. Fût #151, bouteille #1 de 269.

André 87%
Tourbé et fumé. Le taux d’alcool parait plus élevé qu’il ne l’est en réalité. Long aftertaste, présent et persistant, gustativement près d’un Ardbeg, mais sans le raffinement de celui-ci. Ce qu’Inchmoan manque en consistance, il le gagne en présence en bouche. Finale citronnée fort agréable.

RV 93%
Peat à l’état pur de Loch Lomond, avec une balance et des proportions hallucinantes. À tout prix, je nagerais des milles pour remettre la main sur cette rareté trop rapidement disparue.

Rare Malts Hillside 20 ans

54.9% alc./vol.
Highlands, 1964-1992 (fermée).

André 85%
Le nez est tout en agrumes tirant sur le citron et les canneberges blanches Ocean Spray. L’alcool est vivace et se présente dès l’arrivée et apporte avec lui un léger goût de poivre blanc. La finale, singulière, est intense en raisins qui se marient avec les canneberges qui persistent en bouche. La rétro-olfaction elle, ramène le poivré en avant plan.

Patrick 86%
Nez léger, marqué par les agrumes et le bonbon à l’abricot. Au goût, le whisky est plus riche et le bonbon à l’abricot évolue vers un vineux sucré, tel un vin de glace. La finale est sucrée, moyennement longue.