Glendronach Cask Strength Batch #1

54.8% alc./vol.
Issu de fûts de sherry Oloroso et Pedro Ximénez.

André 89.5%
Le sherry cask, lorsque bien utilisé est une vraie bombe que GlenDronach sait livrer avec précision. Christmas cake, pudding, très présent sur le xérès qui est riche et goulu. La bouche est relevée et costaude, évidemment beaucoup de sherry (xérès), les oranges aussi, le gâteau de Noël, les fruits secs. Finale longue et texturale, qui demeure incroyablement douce malgré le taux d’alcool. Une vraie soie en bouche.

Glendronach 21 ans Parliament

48% alc./vol.
Sorti en octobre 2011 pour combler une lacune dans la gamme Glendronach en pleine expansion, Glendronach 21 ans Parliament est nommé “Parlement des corneilles” pour cette multitude d’oiseaux qui vivent dans les arbres près de la distillerie depuis près de 200 ans. Un clin d’œil pour une combinaison savoureuse de whiskies mûris en fûts de Sherry, tant Oloroso que Pedro Ximenez. Le “Parlement” de Glendronach réussi à la fois à compléter la gamme de base de la distillerie en venant s’insérer avec justesse entre le 18 ans “Allardice” et le 31 ans “Grandeur”.

André 83%
Candeur du sherry, noble et confortable. Les fruits (raisins) secs, les feuilles séchées des arbres à l’automne, le chocolat noir, le gâteau aux fruits et épices de grand-maman. Un nez réconfortant, un peu bourgeois. En bouche; arrivée un peu diluée suivie par les fruits secs, les pruneaux séchés, les épices et le chocolat noir amer. Cette même amertume gagne en importance en finale, ce que j’aime moins même si celle-ci s’avère soutenue sans être toutefois surprenante. Un whisky qui affiche peut-être son âge sans nécessairement assumer la maturité qui devrait l’accompagner.

RV 85.5%
Dépassé la vingtaine, la fantaisie a cédé la place au talent. Tient davantage du nez d’un grain whisky que d’un single malt, le tout soutenu pour une pointe de caramel fumé. Le lent départ est marqué par l’alcool qui prend de l’expansion tout en piquant la langue. La finale est peut-être trop standard mais tout de même suivie du grain qui se montre sans se vanter. Un autre de ces whiskies trop conservateur, quoique savamment dosé; il faut ainsi savoir reconnaître le bon goût.

Patrick 81%
Nez marqué par le xérès avec une touche caramel chauffé comparativement aux grains réchauffés. Belle arrivée chaleureuse et suave en bouche, très marqué par le xérès. Un peu trop même, en fait, car je n’aime pas vraiment le xérès en tant que tel. La finale s’étire sur le xérès longuement. Une preuve que “older is not necessary better”. Celui-ci a définitivement passé trop de temps en fut. Un bon rapport qualité/prix pour son âge, mais pas dans mes goûts.

Martin 85.5%
C’est plutôt rare de voir un whisky qui n’est pas visuellement alléchant, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ce 21 ans nous présente un ambre rosé foncé, comme une bonne Boréale Dorée… Nez: Le sherry cogne en premier. On confond un peu l’oloroso et le PX, malgré que je mets au défi quelqu’un de trouver la différence dans un whisky avec autant de célérité. Le degré d’alcool se fait sentir un peu, on s’imagine avoir affaire à un cask strength. Raisins et pruneaux me rappellent par intervalles une fumée de bourbon. Bouche: Vanille fumée, baies schtroumpfantes, épices, chêne, sherry, noix, raisins, dattes. Comme l’aurait souvent marmonné Ralph Wiggum: “Madame Hoover, c’est chaud dans ma bouche…” Finale: Les fruits et les épices s’étirent langoureusement et nous réchauffent le coeur. Un brin de fumée nous suit au cours de l’aventure. Équilibre: Un excellent scotch, j’ai juste un peu de difficulté à me justifier le prix. Il me faudrait un évènement d’envergure à célébrer pour m’en permettre une bouteille. Il me rappelle le rapport qualité-prix d’un Macallan Ruby.

Glendronach 18 ans Allardice

43% alc./vol.

André 82%
Anis et fruits sans sucre en purée, caramel Écossais et sherry (évidemment). Bouche de lavande et de pierre de savon, miel et toffee. Représente bien l’essence même de la distillerie, mais à mon sens ne détrône pas le 15 ans Revival pour la lutte au sherry cask.

RV 83%
Reste trop tranquille dans l’étagère sauf au moment de vouloir montrer une curiosité à ses convives. Foin chimique et chardon au nez, ça démarre bizarrement et sans la touche de caramel. Meilleur en bouche, la cerise bizarre se présente timidement avec une faible poussée de tourbe, l’expérience étant une déception insuffisamment intense. La finale est toutefois plus douce, mais le mélange de cerise étrange et de chardon est trop fortement disparate.

Patrick 93%
Wow!  On jurerait un whisky deux fois plus vieux. Goûte le gros luxe sale.  Nez: Xérès hyper intense.  Chêne brûlé.  Me fait plutôt penser à un Scotch de plus de 30 ans par l’intensité et la chaleur du xérès. Bouche : Chêne brûlé et xérès brûlant. En fait, comme mordre dans la planche de chêne. Aussi, une pointe de délicieuse pierre de savon. Finale : Longue et savoureuse.

Glendronach 15 ans 1995 Pedro Ximenez Sherry Puncheon

52.2% alc./vol.
Fût #1410, bouteille #514 de 682, distillé en mars 1995 et embouteillé en août 2010.

André 86%
Sherry, chocolat noir, fruits secs, canne à sucre, sucre brun, oranges. Nez étonnamment doux. Bouche; gâteau aux fruits, barre de chocolat Cadbury Fruits & Noix. L’effet du fût est l’épine dorsale qui soude l’ensemble mais au niveau de l’évolution entre les diverses étapes (nez-bouche-finale), on ne perçoit pas beaucoup de variantes dans l’éventail des éléments qui sont presque en tout point semblables, mis à part les épices de la finale. Plus doux qu’escompté, pas très évolutif mais bien balancé et d’une belle richesse.

RV 83%
Fidèle à la famille en dents de scie. D’abord par le caramel sulfureux et le plastique, olfactivement maladroit à moins d’avoir beaucoup, beaucoup respirer. En bouche, le caramel chimique se poursuit de manière liquide, heureusement agrémenté d’orange. La finale est toutefois vraiment ordinaire: malt et gruau collé dans le fond d’une casserole, et un aftertaste à la saveur du nez, un peu plus tranquille et de bonne longueur. Peut-être intéressant par ses quelques qualités, mais le manque d’unicité rajoute aux restes de ses défauts.

Patrick 89%
Nez très puissant de xérès, raisins et fruits mûrs. Très intense dans le style! En bouche, une agréable chaleur nous envahit, les raisins sont toujours très puissants, suivis par une belle cassonade. La finale offre une belle longueur marquée par le xérès. Plutôt unidimensionnel, mais excellent dans ce style! J’aime beaucoup!!!

Glendronach 14 ans Virgin Oak

46% alc./vol.
Issue d’une série simplement baptisée Wood Finishes, composée de différentes versions de Glendronach affinées en fûts de Porto, de Moscatel et de Sauternes, cette quatrième édition joue dans la simplicité et se présente sous ses plus simples atours : vieillissement en puncheon suivi de quelques mois en fûts de chêne neuf américain – virgin oak.

André 84%
Beaucoup de vanille et de fruits tropicaux, pêches. Belle fraicheur au nez. En bouche; amandes grillées avec accents d’épices en finale. Les sucres resurgissent en rétro-olfaction. Un voyage en montagnes Russes.

RV 91%
Comme à Hollywood, les accidents de laboratoire peuvent s’avérer sexy ou merveilleux. Nez très doux de malt et de grain, et un peu plus d’action du côté d’une cerise aigre et de miel boisé. Le grain ouvre la parade gustative avant une explosion de bois carbonisé. L’épaisse suie retombe ensuite tout doucement dans le grain et le miel, à la limite des céréales. Très bien conçu et surprenant, pour une expérience sur le bois, c’est une réussite supérieure à certaines curiosités goûtées récemment. Et en plus, c’est payant, étant mon meilleur Glendronach à ce jour.

Patrick 87%
Au nez, vanille et caramel mariés par les épices… Aussi chaleureux qu’un parfum de scotch peut l’être! En bouche, d’abord la chaleur des épices, puis le sucre du caramel et enfin la vanille qui vient donner une belle dimension supplémentaire. La finale s’étire sur une agréable note boisée. Globalement intéressant et définitivement au dessus de la moyenne.

Glendronach 12 ans Double Cask

40% alc./vol.
Glendronach est un single malt à double maturation. Après avoir vieilli 12 ans dans des ex-fûts de sherry, le whisky est transféré dans des fûts en chêne américain.

André 83%
Après une pause de 6 ans, où cette distillerie attendait un nouvel acquéreur, cette nouvelle version, est vieillie 12 ans dans un fût de sherry et par la suite transférée dans un fût de chêne américain. Orange, fruits confits et sherry !!! La finale, où le chêne se montre plus avidement, est intéressante. Une réelle amélioration sur l’ancienne version de 15 ans d’âge qui manquait réellement de subtilité. On sens ici l’envie de revenir à quelque chose de plus peaufiné, avec plus de subtilité. Souhaitons que la transformation que les nouveaux propriétaires (les mêmes que la distillerie BenRiach) redonneront à ce single malt la place qui lui revient vraiment.

RV 80%
Un whisky qu’on ne garde pas en bouche. Mauvais irish, comment fait-on pour faire de l’orge vraiment ennuyante? Comme ca. En espérant qu’il va évoluer au nez, des œufs pourris similaires au Balblair, ce dernier devient insipide, long et vide jusqu’en bouche. La finale réajuste le tir avec du caramel à la Glenrothes et Glen Garioch, de bonne longueur, mais trop peu trop tard: un whisky qu’on garde pas en cave non plus.

Patrick 84% Blood orange et fumée. Malt et fruits. Très bon! C’est un whisky qui gagnerait à être plus connu. Très “Speyside”, mais quand même unique. Simple, léger et riche à la fois, exactement ce que l’amateur de single malt recherche. Idéal autant en entrée qu’auprès du feu en fin de soirée.

Glen Turner 18 ans

40% alc./vol.

André 81%
Un single malt rince bouche, inoffensif et ordinaire. What you smell is what you get ! Épices et sucres caramélisés, grains d’orge bien sentis. Aucune différence en bouche qu’au nez. Finale sur le sucre brun et le caramel. Un single malt de type « fast forward », que l’on préfère consommer plutôt que savourer.

RV 82%
Adolescence turbulente et difficile. Orge malté, persil séché, son et dattes, un nez facile mais qui tombe justement un peu trop dans la facilité. L’arrivée en bouche est plus épicée même si le grain reste en contrôle au travers d’un mouvement aigre-doux qui ne livre malheureusement pas assez d’action. En finale, l’alcool est d’abord vinaigré, puis industriel (tapis neuf?), donc très difficile à sizer. Après le 12YO, une déception qui fait regretter le 6 ans de vieillissement supplémentaire et le fait d’avoir payer le double du prix.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Glen Spey 1995

43% alc./vol.
Distillé en octobre 1995 et embouteillé en août 2011 à partir de hogheads américains usagés.

André 81%
Pommes avec feuilles encore accrochées dessus, fond d’herbe, grain sucré. Ce sont plus les fleurs fanées qui s’affichent en bouche, s’accompagnant de la même touche herbeuse du nez mais en plus prononcé, le tout livré avec un nez changeant de crème soda, bien sucré. On dirait qu’il y a aussi une pointe de sherry en sourdine. La finale est tranquille, une lente descente en planeur dans les champs de céréales.

RV 75%
Mon nouveau standard de BAS (boring & Anonymous Speysider). Au niveau du sol, le malt a un nez très poussiéreux avec un peu de grain chimique, bref que des choses au mieux inoffensives. Au goût, facile: la même chose avec un peu d’herbe pris en dessous de la tondeuse. La finale? Facile encore: même chose, version plus longue. Ces bons vieux BAS se suivent et se ressemble malheureusement un peu trop souvent.

Patrick 85%
Je suis d’accord avec mes 2 collègues : pommes, feuilles, grain et poussière! En bouche, une belle impression de chaleur provenant d’épices caramélisées, avec un peu de fruits mûrs. La finale, qui réussit à bien conserver l’effet de chaleur, offre une belle longueur intéressante. Un bon whisky bien équilibré et plutôt agréable à boire

Murray McDavid Glen Scotia 16 ans 1992

46% alc./vol.
Distilled 1992, Bottled 2008, Château Climens Cask Finish, Limited Edition of 2500 bottles.

André 82%
Nez onctueux rempli de fruits tropicaux et de petits fruits sauvages. Melon au miel, melon d’eau, cerises, oranges et raisins verts. Belle texture en bouche, la salade de fruits tropicaux en conserve, ensemble est bien sucré et attirant, puis verse dans les épices plus prononcées et le sherry tannique avec une pointe de souffre et de sel de mer. Après plus de 30 minutes dans le verre, ça sent le vin rouge, ça surprend un peu compte tenu que le Château Climens est un vin blanc licoreux. La ligne directrice de la finale de bouche est légèrement débalancée, les épices jumelées au sel de mer pis le vin tannique est difficile à suivre. Mauvais choix de cask finish?

Patrick 88%
Au nez, salade de fruits Del Monte (les petites cannes vertes) avec une touche épicée rappelant le bourbon. Au goût, un vrai party dans ma bouche! Un mélange de fruits, sucre, sel et épices vraiment bien équilibré.

Martin 82%
Nez: Miel et céréales, foin et fruits séchés. Melon, fruits des champs et raisins verts croquants. Bouche: Texture agréable, notes de raisins secs, d’orange et de caramel. Cuir, fumée et casonade. Un peu de sel marin et de xérès viennent cerner le tout. Finale: Longue, épicée et assez tannique. On garde certaines notes mais on tombe un peu dans le dallot de l’amertume. Dommage. Équilibre: Un bel exemple d’un vieux dram qui peut mal tourner si on dépasse le temps de vieillissement idéal ou si on choisit un fût de finition qui ne sied pas au malt qu’on a sous la main. C’est quand même pas horrible!

RV 82.5%
Framboises et agrumes trempées dans la fondue a l’érable; odorat très invitant et très sucré avec du sirop de pêche. En bouche, le grain sort beaucoup plus et fait produire de la salive, avec une faible attaque, à peine cendreuse. Malheureusement, le tout commençait trop bien, et plus on monte rapidement au début plus on semble tomber de haut si le reste n’atteint pas les mêmes sommets.

Glen Scotia 14 ans

43% alc./vol.
Campbeltown, 1832. L’Écosse est connue non seulement pour son whisky, mais également pour ses fantômes ; la distillerie Glen Scotia en abriterait un dans ses murs : il s’agirait de celui d’un ancien propriétaire, Duncan McCallim, qui se suicida en 1930 en se jetant dans le loch après avoir perdu une importante somme d’argent. Fondée en 1832, la distillerie connut une existence paisible tout au long du XIXème siècle, mais la distillation fut interrompue en 1984 avant le rachat de Glen Scotia par Gibson International, un groupe de distillateurs canadien. Après une nouvelle mise en sommeil, la distillerie reprit ses activités en 1996 sous la houlette de Loch Lomond Distillery Co. Ltd. qui modernisa l’appareil de production ; les bâtiments ont néanmoins su garder un petit air victorien, la salle de distillation passant même pour être d’origine. Un atelier de tonnellerie est toujours présent à Glen Scotia comme l’attestent les outils présentés en exposition aux visiteurs.

André 82%
Vanille française, crème soda dégazéifié, sucre. Bouche trop liquide, légèrement aqueuse. En bouche, il affiche trop de retenue et ne sait pas se relever, surtout en finale où il s’effondre littéralement sur lui-même dans de fades notes herbeuses aux accents maritimes timidement salées .

RV 84%
Whisky déjeuner aux allures de céréales à couleurs pas très naturelles. Le nez au style Balvenie, de grain mielleux et de crème soda fait que je ne m’attend pas à être challengé par la bouche. Celle-ci se décline de manière limpide, très fruité et sucré, à quelque part entre le Mekong et le Balvenie. Enfin, la finale poussiéreuse et sucrée termine l’expérience de manière représentative de l’ensemble.

Patrick 85%
Légère tourbe sale, adoucit par le miel et les grains. En bouche, l’arrivée est onctueuse, fumée et légèrement tourbée. La finale, d’une longueur moyenne, est marquée par la fumée et une touche de poussière. Toutefois, il gagnerait à avoir été embouteillé à un taux d’alcool plus élevé. Une belle trouvaille, d’une distillerie qui gagnerait à être connue, ce qui lui donnerait peut être le courage de créer une version plus virile de ses scotchs.