Glenfarclas 40 ans

46% alc./vol.

André 87%
Forte arrivée à l’odeur de vernis à bois qui nécessite de le laisser respirer longuement avant d’en libérer les secrets et là, il s’avère très différent; raisins secs trempés dans le chocolat, cerises, caramel, bois du fût imprégné de sherry, cire d’abeille. Le sherry moins subtil en bouche mais tout en étant plus envahissant. La texture est maintenant plus huileuse mais très rectiligne au niveau des arômes car fortement dominé par le sherry et un côté “cerisé”. La finale est un peu courte, offrant caramel brûlé et un bon boisé.

RV 88%
Un meuble qui à défaut d’être extravagant, est très bien entretenu et qui a conservé son lustre. Bois très profond, l’âge et la classe se font immédiatement sentir malgré les arômes distinctivement fruités de la distillerie. L’arrivée est à mi-chemin entre le caramel et le bois, mais en finale, c’est la ripe, l’écorce les épines et les branches qui fouettent le palais. Peut-être un peu trop réservé en aftertaste, mais bien équilibré. D’accord, peut-être que l’attente ne valait pas financièrement le coup, tout comme son prix respectable mais quand même élevé, or ça reste vraiment très bien au niveau gustatif.

Patrick 91%
Raisins et fruits très marqués au nez accompagnés d’un chaleureux boisé « ciré ». L’arrivée en bouche est particulièrement agréable. Riche, chaleureuse, fruité, épicée, boisée avec une petite touche de fumée, avec un délicat mélange de chocolat noir et de caramel qui marie admirablement l’ensemble. Mais quel ensemble ! Vraiment exquis et riche en saveur, un whisky de la plus grande qualité! La finale, tout autant chaleureuse, s’allonge agréablement à notre plus grand plaisir. Un chef d’œuvre de complexité et d’harmonie dans le style « whisky chaleureux ayant vieillit dans le xérès ».

Glenfarclas 31 ans 1974 Cask Strength

57% alc./vol.

André 89.5%
Passer plus de 30 ans dans un fût de sherry ne se fait pas sans laisser de traces. Ça sent le bois gorgé et transpercé par le xérès. Un whisky lourd et costaud au nez. Du caramel, un nez amplement fruité (raisins secs principalement) cintré de bois de chêne assaisonné de sherry. Cette valse fruitée se poursuit en bouche sur la pâte de fruits et les raisins secs, en se présentant sous forme de texture liquoreuse fortement sucrée. Étant amateur d’affinage en fût de sherry, cette version comble mon amour pour ce type de finition. Les raisins se modifient un peu par la suite pour prendre un petit côté poudreux qui me fait penser au Kool Aid à saveur de raisins avec, en arrière-plan, une base résineuse. L’alcool s’est effacée presque complètement et le 57% d’alcool est presque imperceptible. Il se niche exclusivement en gorge et disparait de la bouche, confirmant un whisky d’âge respectable. Notre attente sera récompensée et la maturation de 31 ans aura porté fruit. Superbe ! … en autant que l’on aime les whisky puissant en sherry / xérès.

Patrick 79%
Nez suave, bois brûlé, fruits mûrs et touche d’agrumes. En bouche, caramel herbeux, touche de menthe, métal. Finale boisée intense et vanille. Ensemble de saveurs plutôt bizarre. Saveurs trop riches et, je me répète, bizarres.

Glenfarclas 15 ans

43% alc./vol.

André 84%
Très raisin, me rappelle le sac de Kool-aid qu’il fallait mélanger avec de l’eau. En bouche très clair et pas très huileux, très liquide, sherry et raisins très présents. Pas désagréable du tout mais loin d’être inoubliable pour le prix payé.

Patrick 84%
Nez ordinaire mais goût super. Explosion de saveurs. Caramboles du Brésil, papayes, fruits tropicaux. Arrière goût de sherry. Un peu décevant pour le prix mais quand même intéressant.

Martin 87%
Ambré orangé à la terre de sienne. Nez: Raisin, chapelure de biscuits graham, cassonade, dattes, cannelle, muscade, subtil clou de girofle. Xérès juteux et mature. Latte de chêne trempée dans le miel. Bouche: Fruité et sucré au départ, ensuite les épices savoureuses du xérès embarquent assez rapidement et nous font voyager sur de belles pointes de bois et de raisins secs. Vin rouge, cerise et frangipane aux amandes. Finale: Sherry cask et poussière sur une bonne longueur qui saura nous garder au chaud lors des pires tempêtes de janvier. Cerise et encore cerise. Chocolat noir. Équilibre: Un grand sherry bomb digne de ce nom, et un whisky à stocker ne serait-ce pour son prix par rapport à sa mention d’âge.

RV 80%
Une toile avec une belle scène d’arrière-plan gâchée par une tempête de coups de pinceaux et de vernis qui rend l’ensemble loin d’être réussi. Très bel équilibre au nez, avec un juste milieu entre le bois et le raisin encore une fois très caractéristique, quoique peut-être plus sucré qu’à l’habitude. L’arrivée est tranquille, en pente ascendante, mais seul du bois vineux l’accompagne et triomphe en finale avec du foin brulé détrempé. Dommage, tout avait si bien commencé avec un beau nez et une bonne attaque, mais quand ça se termine en pagaille totale…

Glenfarclas 21 ans

43% alc./vol.

André 85%
Abondamment fruité avec toujours cette grappe de raisins frais au nez, le sherry, les pommes et une insolente touche de fumée. J’aime la simplicité complexe des Glenfarclas, ce côté fruits frais estival, le sherry pétillant. Il ne faut pas se laisser aller au seul fait de son arrivée en bouche fluide et épurée car la livraison de fruits est abondante en bouche, le chocolat noir en addition chevauchant cette belle vague d’alcool étonnamment relevée d’ailleurs. Finale sur les fruits, jus de raisins et les grains d’orge. Longueur plus qu’appréciable surtout pour des saveurs si fraiches et légères.

Patrick 87%
Un très bon whisky, qui gagnerait à être embouteillé à un taux un peu supérieur pour lui permettre de montrer ses vraies qualités. Nez : Raisins mûrs, chêne et épices très subtiles. Bouche : De belles saveurs sucrées et fruités où le raisin domine, le tout enrobé de chocolat et de caramel. La sensation en bouche fait penser à des céréales pétillantes. Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.

Martin 84.5%
Nez: Le sherry cask discret est au rendez-vous. Raisins secs, vin, toffee et pelure d’orange. Touche de noix et de cacao, de fleurs et de petits fruits rouges. Malt grillé et bois sec pour arrondir le tout. Bouche: Miel et cuir, belles saveurs sucrées et à peine fumées, mais la texture laisse à désirer. Un peu de fumée, d’épices et de bois pour finir. Finale: Longue et chaude, bien garnie des saveurs exprimées précédemment. Équilibre: Habituellement on aime bien que l’âge d’un whisky ait adouci son parcours de saveurs fortes, mais ici on y est allé un peu fort. Peut-être qu’en embouteillant à 46% on aurait pu sauver les meubles.

RV 83%
Vente en vrac. Très présent olfactivement, rempli d’odeurs connues et conventionnelles. quoiqu’exacerbées d’une touche verte. Moite en bouche, le malt reste suspendu au-dessus de la langue avant d’y pénétrer lentement tout en la piquant. Ce whisky se conclut encore une fois de manière conventionnelle avec du Dalmore et du Glendronach, avec un caramel trop brûlé qui semble davantage appuyer la couleur que le goût. Le nez est bien; la sensation sur la langue est bien aussi; mais ça ne reste qu’un whisky bien.

Glenfarclas 17 ans

40% alc./vol.

André 85%
Plus frais au nez, avec des pointes de tranches d’ananas et de fruits confits – encore une fois – et de sherry, mais cette fois-ci de manière plus pausée. Les épices sont toujours présentes mais jouent leur rôle plus en sourdine. Une fois en bouche, il s’est arrondi (un peu trop à mon goût) et perd de sa vigueur, s’étant un peu trop assagit. Une fois ingurgité par contre, l’alcool semble plus fort et engourdit et picote la langue de façon surprenante. La rétro est plus épicée et boisée que fruitée et la sensation sur la langue est toujours d’une belle longueur. L’épine dorsale de Glenfarclas (sherry, épices, fruits) y est toujours mais de façon fortement différente.

RV 84%
Là pour tenter de corriger les erreurs du passé (le 15YO)? Un autre Glenfarclas dans le même ton, avec le raisin un peu plus effacé derrière une sensation olfactive de cuivre. En bouche, il doit reposer longtemps avec qu’il ne goûte quelque chose de plus typé qu’un alcool générique, mais la finale, avec cette fois-ci un raisin un peu plus vineux, est la bienvenue, et laisse un goût apaisant.

Patrick 85%
Il faut reconnaître une chose à Glenfarclas : Quand on aime le style, peu importe quelle bouteille on prend, on est jamais dépaysé. La distillerie a un style propre et ne s’en écarte guère. Arôme de fruits confits épicés et légèrement brûlés. Au goût, vanille, raisins, fruits confits, léger chêne. La finale manque un peu d’intensité mais compense par une belle longueur, une belle texture et une rare complexité : marquée par le xérès, les épices, le raisin et bois. Un beau rapport âge/prix.

Glenfarclas 15 ans

46% alc./vol.
Ce Speyside est vieilli dans des fûts ayant contenu du sherry.

André 89.5%
Baiser de fruits secs, sucre brûlé caramel écossais. Bouche à saveur de raisins secs, de rhum fortement sucré. La finale change le ton par ses épices et offre une longueur très surprenante. Vraiment bien et un rapport qualité-prix comme il reste fort peu.

RV 82.5%
Glenfarclas avec un masque de bois qui cache trop ses traits caractéristiques. Au nez, on replonge encore dans le raisin sec, cette fois-ci davantage boisé, avec peu d’essences mais beaucoup de tannins. Il tarde à livrer en bouche, et goûte davantage les feuilles que les raisins. La finale est dans le même équilibre, mais je suis tiraillé entre les belles notes de bois et le fait que le raisin n’est pas assez fort. Mais bon, puisqu’en aftertaste le raisin se détecte un peu, je ne peux pas le trouver mauvais, mais il aurait pu être meilleur. Honnête, un peu trop dispendieuse mais vaut la peine d’être essayée.

Patrick 88%
Huileux et enrobant, bien balancé. Tout y est, un nez où perce la fumée et la tourbe à travers une dominance de sherry et les fruits confits. En bouche, le sherry prend beaucoup de place et la fumée suit pas loin derrière. Texture agréable et bonne persistance. Jamais déçu par ce scotch.

Glenfarclas 12 ans

40% alc./vol.

André 88.5%
Superbes notes de sherry et d’épices. L’arrivée est à la fois vive mais aussi très ample (fruits confits, gâteau aux fruits) et généreux. La finale est d’une belle persistance et les épices s’accrochent interminablement en bouche et se jumèlent agréablement aux oranges confites et au beurre. Superbement bon et hyper abordable. Une belle découverte.

RV 81%
Speyside d’inspiration Lowlands? Nez assez unidimensionnel avec le malt et le raisin typique en harmonie, et un léger plastique comme dans certains Auchentoshan. On laisse tomber le malt en bouche, et le raisin devient plus sec, presque poussiéreux, mélange à de la farine brune. En finale, c’est tranquille – trop tranquille – avec le son d’un raisin qui semble fort, mais retentissant d’un party à des kilomètres plus bas.

Patrick 85%
Nez de malt chauffé qui fait ressortir quelques épices et une touche de fruits confits. En bouche, vanille, épices boisées, raisins et fruits confits. La finale malheureusement, part en poussière… Elle en effet plus courte que celle de la bière blonde que j’ai bue juste avant ! Agréable, bien équilibré si ce n’est de la finale un peu trop courte. Quand même un bon rapport qualité/prix, les single malts de qualité à 60 $ se faisant de plus en plus rares.

Glenfarclas 10 ans

40% alc./vol.

André 80%
Fraises déshydratées, glaze sur tarte aux fruits. En bouche savates rouges s’étirant sur une finale de canne à sucre brûlée et de chêne blanc sec.

Patrick 81%
Au nez, caramel et malt. Au goût, caramel très doux et intense, vanille et très légère épice brûlée. Finale très courte, mielleuse et un peu désagréable. Un whisky très doux, sucré, sans punch, facile à boire. Me rappelle lorsque j’étais jeune et que je prenais des cuillerées de caramel en cachette de ma mère. De bons souvenirs, mais pas quelque chose que j’ai nécessairement envie de renouveler.

Martin 83%
Ambré et cuivré tirant sur l’orangé dilué. Une expression d’entrée de gamme, mais également un sherry cask alléchant. Nez: L’alcool se tasse, une céréale sûrie apparaît. Cerise et fraises à la crème avec une sorte de miel parfumé aux fleurs. Un orge de qualité revient au second nez. Pas du tout désagréable compte tenu de ce que c’est. Bouche: Texture assez aqueuse quoiqu’agréable. Encore les fraises à la crème. Orge, shortcake, épices et miel. Fortement sucré, mais pour l’entrée de gamme, on peut difficilement chialer. Finale: Assez courte sur des notes de chêne, de céréales et de fruits. Étonnamment sèche. Équilibre: Un prix relativement honnête pour un single malt de cet âge. Se boit très facilement, mais sa finale over-sèche pour son caractère fruité extrême passe moins bien. Achetez-en une bouteille en SAQ Dépôt, mais pas une 2e.

RV 82%
Quelque chose qui goûte vraiment l’entrée de gamme. Cerise et quelque chose qui provient d’un cask, entre le sherry et le porto, mais aussi très fruité. L’arrivée sur la langue est encore plus sucrée en fraise et mascarpone mais aussi un peu piquante, suivie d’un petit sursaut d’essence de vanille. L’aftertaste de feuille de rhubarbe (qui sort assez longtemps après) n’est pas la meilleure sensation de finition.

Glenfarclas 105 NAS

60% alc./vol.
Fondée en 1836 par un fermier, Robert Hay, la distillerie entra en 1865 dans le giron de la famille Grants…pour ne plus jamais en sortir ! John Grants, un riche éleveur de bétail, possédait déjà plusieurs fermes dans la région ; il acheta la ferme ainsi que la distillerie qui s’y trouvait afin de créer une sorte de lieu de repos pour les troupeaux et les gardiens qui les convoyaient des nombreuses fermes du Glenlivet jusqu’au marché d’Elgin ; les bêtes trouvaient là l’eau et le fourrage qui leur étaient nécessaires pendant que les hommes pouvaient reposer leurs jambes fatiguées du voyage et se requinquer à grands coups de dram !

André 88%
Forte attaque amadouée préalablement au nez par le sherry et le sucre. Présente par la suite un beau mélange de fruits secs (grandement influencé par les raisins secs) et de chocolat. La surprise est totale car l’alcool est très douce au nez mais explose en bouche. Finale interminable présentant une belle dualité entre la douceur du sucre allié de la générosité du sherry et le haut taux asséchant du 60% d’alcool. À ne surtout pas faire : y ajouter de l’eau, laissez le plutôt respirer plus longtemps afin d’en éveiller le bouquet.

Patrick 92%
Après avoir comparé, sent définitivement les Glosettes aux raisins ! Bref, nez chaleureux de raisins et chocolats, avec une touche d’amandes… En bouche, ce whisky est extrêmement chaleureux et pas uniquement à cause du taux d’alcool : raisins, épices, chocolat et caramel, chêne brûlé… La finale, persistante à souhait, nous laisse dans un état contemplatif, baigné par les effluves susmentionnées. Idéal pour l’automne, en particulier le soir, à l’extérieur, près du feu. Tout simplement excellent, j’espère que ce grand classique sera un jour disponible à la SAQ. Cette bouteille symbolise d’ailleurs mon évolution personnelle en termes d’appréciation des whiskys « cask strenght » : il y a 5 ans, je m’étais débarrassé de ma bouteille de 105 en la donnant à un ami. A l’époque, je trouvais le taux d’alcool trop fort pour y apprécier quoique ce soit. Toutefois, j’en ai racheté une bouteille l’an dernier que j’ai vidée plutôt rapidement tellement je l’aimais ! Définitivement mon Glenfarclas favori, un exemple à suivre pour toutes les distilleries !

Martin 91%
Témoignage roux et profond du sherry. Nez: Sous une couche de foin poussiéreux, on retrouve un univers de fruits rouges, de malt grillé, de vanille orangée et de chêne. Bouche: Franc et affirmé, ici on ne fait pas dans la dentelle. Fruits des champs, tarte à la crème, muscade, cannelle et gâteau au fromage. Épique. Finale: Dune bonne durée, elle nous emporte avec une belle chaleur épicée. Équilibre: Bien que la plupart des cask strength en valent la peine, celui-ci pousse le bouchon un peu plus loin, au grand plaisir de tous.

Kim 91%
Au nez : Pneus suaves, caoutchouc recouvert d’une couche de gaze trempée dans le sirop de vanille et les fleurs confites. L’alcool est tout de même assez présent. Au goût : Robuste dès la première gorgée! Sec au premier abord, il dévoile ensuite une rondeur et une richesse sucrées. Équilibre incroyable entre douceur et robustesse, une main de fer dans un gant de velours… ou est-ce l’inverse? Finale un peu trop sucrée à la longue par contre. Avec une touche de fumée en plus il serait parfait, mais on ne peut pas tout avoir. Un classique!

RV 88%
Une classe qui semble naturelle, contrairement à d’autres Speyside qui paraissent davantage parvenus. Raisin secs, et après avoir respiré, Glosette aux raisins avec un peu de crasse de dattes. Sans surprise, l’alcool est très fort en entrée mais la manière dont le raisin sec revient prendre sa place est tout un accomplissement. Et une fois l’alcool dissipé et la langue remise de son choc, on retrouve une pointe du chocolat qui recouvraient les Glosette.

Glendronach 1968

43% alc./vol.
Embouteillage de la distillerie.

André 91%
Tout à fait dans la lignée des Glendronach; gâteau de Noël aux fruits, coulis de chocolat, sherry, fruits secs et une touche prononcée au feeling poussiéreux provenant du long voyage en fût. La candeur de ce vénérable whisky se sentira du début de nez à la finale. La bouche offre plus d’éléments de style caramel brûlé et de vieux bois gorgé de sherry, la poussière est encore présente et se détecte facilement à la texture sur la langue, mais l’aventure se déroule au ralenti, avec prudence, sans flafla, sans exubérance. Un whisky qui n’a pas besoin d’attirer l’attention mais qui démontrera sa noblesse dans sa déclinaison de saveurs et d’arômes. Finale un peu courte mais toute en complexité. On n’en attendait pas moins d’un whisky si prestigieux. Pour les amateurs de sherry, une expérience inoubliable.