Parker’s Heritage 10 ans Cognac Finish

50% alc./vol.

André 89%
Huge, massive, thick, bold. À la fois distingué et aristocratique, un peu vintage, rustique. Des fruits rouges dans une pochette de cuir, miel, sucre, cire pour meubles en bois. Affinage bien présent mais qui ne dénature pas le whisky. Incroyablement doux en bouche, les fruits beaucoup plus à l’évidence qu’ils ne l’étaient au nez, le sucre est plus léché aussi, l’ensemble est soutenu mais doux et agréable. La rétro-olfaction transmet bien l’influence du cognac finish, dans un maelstrom de fruits et de sucre. J’adore l’initiative et l’intention de livrer quelque chose de différent.

RV 92.5%
Pas le rouge, ni le noir: le 50 unique sur la tablette de roulette qui rapporte gros. Étrange mais pour l’amateur a la fois de bourbon et de cognac, le nez est rustique, fermier et sucré a la fois, avec l’influence du cognac qui se sent. Arrivée super épicée mais davantage due aux grains qu’au taux d’alcool (qui pique le bout de la langue), puis le raisin se fait goûter. Finale d’abord toute en blé puis le raisin revient tranquillement pour l’aftertaste, qui aux premières secondes semble trop faible mais qui persiste et finit par signer. Coté influence de baril c’est un peu effronté, mais quand on aime les deux alcools, on ne peut que célébrer le courage.

Patrick 85%
Nez exceptionnel d’épices, de riche bourbon et de vin. En bouche, le cognac nous assaille de son sucre et de son puissant fruit. Puis, le bourbon rappelle sa présence via de belles épices et une touche de bois brulé. Une belle expérience.

Seagram’s VO

40% alc./vol.

André 86%
Nez discret et diaphane. Rye avec un mélange de fruits rouges et de cerises s’étirant sur les notes d’orange, autant en bouche qu’au nez. Poivre ouvre la marche en bouche, puis un mélange d’épices suivie des fruits. Finale un peu trop courte, ce qui l’ampute de quelques points. Ensemble bien bâtit, équilibre vraiment bien, j’aime bien la présentation via la simplicité de la livraison.

Patrick 84%
Un whisky d’une belle présentation, bien bâti mais avec une texture qui le dessert un peu mal. Nez: Un parfum où les céréales (seigle, maïs…) et les petits fruits se mélangent agréablement avec une petite note boisée. Bouche : Du bois brûlé, du seigle et de la cerise. Savoureux, mais porté par une texture un peu aqueuse. Finale : Un peu courte, avec des saveurs en continuité avec l’impression initiale en bouche.

Rich & Rare

40% alc./vol.

André 84%
Nez tout de caramel et de pacanes, noix et un brin de bois. Bouche passablement sucrée, notes omniprésentes de caramel et de bois. Un peu déséquilibré en bouche. Vague poivrée en fin de bouche. Finale peu diversifiée, moyenne en longueur, linéaire surtout sur le sucré du toffee et du caramel.

Martin 84%
Nez: Caramel, vanille, fruits, seigle avec un léger bois poivré. Un vent de vernis domine toutefois l’ensemble. Un peu de noisette et de pralines. Céréales. Bouche: Texture plus ou moins riche, sur les épices et les fruits rouges. Bois et réglisse, crème au beurre, chocolat noir. Finale: De longueur moyenne, le bois, le cacao et les épices dominent. Avec le temps tout cela s’évapore pour ne laisser qu’un fond de diluant à peinture. Équilibre: Plutôt bien, fort sur les fruits, il reste tout de même typiquement canadien.

Macallan Fine Oak 25 ans

43% alc./vol.

André 89%
Très délicat. Crémeux. Crème brûlée et encore une fois le vanillé de la série Fine Oak. Rétro-olfaction à saveur de sherry et de fruits secs, d’oranges et de nectarines. Superbe, mais cachez votre portefeuille. A long slow slide.

Patrick 85%
Nez : Pêches, oranges, vanille et touche de bois séché. Bouche : Superbe texture. Fumé, bois carbonisé. Légère noix de coco, vanille, citron. Finale : Épices et orange. Balance : Très bien balancé, un bon whisky facile à boire. Mais définitivement trop cher.

Masterson’s 10 ans French Oak Finished 2012

45% alc./vol.
Disponible seulement dans certains magasins des États-Unis.

André 91%
Nez de bourbon salé, réglisse et fruits rouges, rye et gingembre. Un nez typique de rye whisky canadien avec une twist salée singulière. La bouche est feutrée, arrivée fruitée, soyeuse, parsemée d‘épices et d’orange. La finale extra-douce sur la vanille et prolongée en longueur de bouche par le rye. Ma plus haute note (avec le Highwood 25yo) des Canadian whisky awards 2013 et en y regoûtant, j’y redécouvre d’autres subtilités à toute les fois. Superbe!

Highwood Distillers 25 ans Calgary Stampede Edition

40% alc./vol.
Édition limitée à 6000 bouteilles.

André 91%
Ma plus haute note des 60 échantillons notés à l’aveugle dans l’édition 2013 des Canadian Whiskies Awards. Superbe nez, très riche de crème pâtissière et de vanille. Douceur de la mie de pain chaude. En bouche, texture crémeuse et amoureuse, vraiment étonnante. Beau mélange de fruits avec une touche boisée se terminant sur des soupirs de citron et d’agrume. J’ai trouvé la finale étonnamment longue pour un whisky si doux, l’aspect crémeux aidant peut-être à garder le tout longtemps collé au palais, et les épices prolongeant élégamment l’ensemble. D’avoir la possibilité d’acheter un whisky de 25 ans de cette qualité, pour un prix si ridicule, est presque gênant.

Patrick 91%
Si tout le monde connaissait ce whisky, les whiskys canadiens seraient considérés comme les meilleurs au monde (ou pas loin en tout cas!). Nez : Parfum de bonheur total. En fait, du seigle sucré, avec une touche boisée et des notes de cerises et de vanille. Bouche : Belle vague d’épices et de sucre à l’arrivée en bouche, suivies de notes de cerises et de vanille. Le tout est complété par de subtiles notes boisées épicées et d’agrumes rafraichissantes, offrant un superbe et savoureux contraste. Finale : Belle finale sucrée et marquée par de savoureuses céréales.

Macallan 1955

45.9% alc./vol.
Distillé en 1955 et embouteillé en 2002, 46 ans d’âge. Seulement 175 bouteilles ont été produites.

Patrick 95%
Nez : Est-ce un whisky? On jurerait du xérès pur, tout simplement! Figues, un peu de chocolat noir et de vanille. Me fait aussi penser à un vieux rhum. Un très vieux rhum. Bouche : Chocolat, xérès, pointe de fumée, vanille… Vraiment de l’essence de vanille! Est-ce un vieux rhum ou un cognac centenaire? Je n’ai jamais rien goûté qui s’approchait de cette saveur. Finale : Interminable. Chocolat 100% cacao et cognac. Balance : Vieux rhum à l’entrée et cognac à la finale. Incroyable, fabuleux. Le plus unique des whiskys qui se disent uniques! C’est la première fois que je bois un whisky « de luxe » qui mérite réellement cette appellation. Avis à tous, je cherche un ami millionnaire qui voudrait en faire l’acquisition et la partager!

Macallan 18 ans 1994

43% alc./vol.

Patrick 93%
Nez : Fruits mûrs, gingembre, agrumes et touche de brûlé. Si riche! Bouche : Fruits mûrs, chêne brûlé, orange et touche de gingembre. Finale : Longue et délicieuse. Orange et épices. Balance : Quel équilibre, quelle texture! Simplement ce qu’il y a de meilleur qui ne soit jamais sorti d’un fût de xérès.

Maker’s Mark 46

46.4% alc./vol.

André 87.5%
Plus de substance dans cette édition que dans la régulière; gelée aux fruits, extraits de fruits divers, pruneaux et le goût du fût carbonisé. La table est mise simplement mais la générosité des plats est extravagante. Cerises et baies, réglisse, sucre, cannelle et vanille d’une onctuosité mielleuse. La finale, où les divers éléments se fondent un dans l’autre, livre un ensemble agréable et prends ses assises confortablement mais sans apporter de nouvelle nuances à ce que livrait le nez et la bouche. Bien ficelé mais aussi sans réelle nouveauté.

Patrick 89%
Du bon bourbon! Cassonade, épices, fruits exotiques, chêne enrobant. Au goût, riche, vanille, caramel, chêne carbonisé (ce qui semble lui conférer quelques années de vieillissement supplémentaire), caramel épicé, pomme rouge. La finale est assez longue, sucrée et fruitée. Un très bel équilibre, le genre de whisky que le boirais en tout temps mais surtout lors d’une fin de semaine au chalet. J’ai toujours aimé le Maker’s Mark pour des raisons sentimentales, mais avec ce whisky, j’ai maintenant des bases solides pour l’adorer!

RV 90%
Politicien. Mais convaincant. Beau mélange des grains du bourbon, aux narines une vanille un peu plus fraîche se fait sentir. En bouche, les épices sont rapidement remplacées par le bois qui devient de plus en plus sucré (miel) après les secondes gardées en bouche. En finale, on est encore plus loin dans la planche qui demeure bien sucrée, avant un dernier court soubresaut des céréales, spécialement le blé. Une méthode récemment popularisée par Compass Box, Belmont Farms, Wasmund’s et d’autres, malgré qu’ils n’inventent rien Maker’s Mark ont choisi une bonne recette pour leur première nouveauté depuis leur fondation.

Canadian Rockies 21 ans Batch #01

40% alc./vol.
Exclusivité pour Taiwan.

André 89%
Céréales Sugar Crisp, beaucoup de miel. Ensemble doux et très silky. Très light en bouche, malheureusement un peu unidimensionnel. Très longue finale sucrée, persistant et amoureux en bouche. Rétro-olfaction sur les épices ce qui contraste fortement avec le nez et la bouche.

Patrick 89%
Superbe en bouche et parfaitement balancé, dommage que le nez soit si fade et la finale si courte. Enfin, il « score » là où ça compte! Nez : Nez plutôt fade où l’alcool semble prendre plus de place que nécessaire. Le tout complété par du seigle mielleux et fruité. Bouche : Beaucoup plus agréable en bouche que le nez le laissait présager, on y trouve de délicieuses et intenses épices du seigle, de beaux fruits, une goutte de miel et une belle charpente boisée. Finale : Un peu courte, épicée et boisée.