Old Grand-Dad Bonded 100 Proof

50% alc./vol.

André 91%
« Explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations, et au mépris du danger, reculer l’impossible »… not… mais à 11.99$ c’est un sacrament de voyage que ce bourbon vous fait vivre ! Nez et bouche typique du style. Le maïs ouvre l’expérience avec ses saveurs sucrées, les épices du seigle apporteront un bon punch à ce bourbon à l’apparence très douce mais sournoise au niveau de l’alcool. Les fruits rouges et les oranges parsèment cette bouche pulpeuse de fruits épicés à forte proportion de gingembre. Le whisky est tout simple, mais d’une efficacité certaine. Le rye apporte aussi de savoureuses notes de poivre noir, de cannelle et de bonbons en forme de poisson de couleur rouge. La texture est moelleuse mais les pointes d’alcool sont bien sentie au travers du voile sucré et relativement opaque d’épices. La finale est un vol plané à 35000 pieds, l’alcool joue agréablement bien son jeu de façon très sournoise. J’ai passé la moitié de la bouteille de 750ml en une soirée sans m’en rendre compte jusqu’au moment où je me suis levé pour me rendre à mon lit… Le whisky ne réinvente certainement pas le style, mais pour le prix déboursé, fera l’envie de bien des whiskies américains, tant au niveau qualité que du prix. Le petit frère du Bookers?

Patrick 91%
Veronica Mars m’a fait découvrir ce bourbon! C’est fou ce qu’on peut apprendre en écoutant un film d’ados! Un rapport qualité/prix exceptionnel, un gros « middle finger » à l’ensemble de l’industrie du scotch avec leur prix exorbitants demandées pour des scotchs trop souvent ordinaires. Nez : Épices du seigle et sucre du maïs, avec quelques fruits rouges et une touche d’orange. Bouche : Bois brûlé très intense, avec une grosse vague d’épices, accompagné d’une panier de fruits rouges et d’une touche de vanille. En fait, un superbe mélange d’épices chaleureuses et de fruits. Finale : Très longue et savoureuse, dominée parles épices et le chêne brûlé.

Martin 89.5%
Orange aussi vif et vibrant que son étiquette. Nez: Première vague de colle à bois qui s’estompe pour faire valoir un rye juteux et un maïs bien mesuré. Cerises noires et chêne, vanille, orange et gingembre. Belle grosse personnalité. Menthe poivrée. Bouche: Sucre du maïs et épices du seigle vont main dans la main, tout en exposant chêne, épices et vanille dans de justes proportions. L’alcool est bien dosé, mais ce ne sera pas à la portée de tous. Finale: Relativement longue, soutenue par le bois et les épices, malgré que ce qui perdure le plus reste le maïs séché encore dans ses feuilles. L’alcool transporte les épices de façon foudroyante. Équilibre: Un autre brillant exemple de ce qu’on peut obtenir quand on ne tombe pas dans le piège facile de ramener son produit aux 40 degrés minimum requis par l’appellation. Et que dire du prix!

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