45% alc./vol.
Masataka Taketsuru (le père du whisky japonais) est le fondateur de la Société Nikka, la distillerie Yoichi est le fleuron de ce groupe. Ce single malt provient de l’assemblage de fûts hogsheads de premier remplissage, confectionnés à la distillerie à partir de fûts de bourbon.
André 89%
Les jambes prouvent que c’est un malt très jeunes dès le départ. Le nez lui est tourbé, fumé et salé. À l’aveugle j’ai misé sur une édition du Talisker que je ne connaissais pas. Un malt à l’image de la mer et des iles, qui est loin de ce que l’ont aurait pu penser d’un Nikka… En bouche, la fusion des 3 éléments préalablement humés vous revient avec une balance vraiment bien calculée et le taux d’alcool à 45% donne à l’ensemble une belle vague d’une amplitude dosée savamment. La finale est surprenante de par sa longueur et sa justesse en bouche. Agréable et plus qu’intéressant. Un beau pont gustatif entre le Japon et l’Écosse.
Patrick 94%
Au nez, légère tourbe, légère fumée, léger sel. En bouche, très doux en approche, puis rapidement suivi par la tourbe, la fumée, le xérès et une bonne pomme juteuse et très sucrée. Wow! La finale est marquée par la tourbe, la fumée, mais l’ensemble reste tout de même délicat grâce à la vanille, le xérès et la pomme. Superbe! Unique! Un de mes préféré !
Martin 90%
Coloris orange ambré absolu. Selon la palette Sico, je dirais à mi-chemin entre Floraison de Beijing et Soleil du Désert. Nez: Son orge parfumée rappelle le Speyside. Un complexe assemblage s’offre ici à nos narines. Bonne base de vanille et de terre humide. Herbe et céréale à peine sucrée. Pin, voire même le crayon de bois fraîchement aiguisé, sans oublier la fleur que notre inconscient appellerait sakura, vu la provenance de cette expression. Bouche: La canne à sucre, le caramel, la vanille, l’herbe, le bois et les épices sont orchestrés solidement par une pointe de fumée. Finale: Les épices astringentes du sherry font leur entrée en scène enveloppées de fumée de bois. Belle construction. Équilibre: Presqu’un Yamazaki. Structure et complexité à se tirer dans les murs pour un japonais.
RV 83%
Bien pour une soirée tranquille de printemps ou d’automne devant du Miyazaki ou à la limite du Kurosawa, mais pas pour accompagner le Miike Takashi d’Oodishon ou de Bijitaa Q. À l’olfaction, croustade de pommes brûlée et graines maltées de pain tout juste sortie du toaster. La pomme est encore plus présente en bouche mais ne se développe pas beaucoup. Par contre en finale il y a une belle petite wave de fumée insoupçonnée. Malheureusement, cette finale est un peu trop courte. Aftertaste ok mais sans plus.