58.3% alc./vol.
Embouteillé en janvier 2012.
André 91%
Surprenant de réussir à faire un whisky si puissant en alcool qui sait demeurer si doux en bouche, tout en étant puissamment tourbé de surcroit. La tourbe est puissante mais posée et le nez est floral, un peu salé aussi. On reconnait bien l’empreinte de la distillerie même si des nuances inusités sont au rendez-vous, spécialement la touche florale, qui contraste fortement dans ce whisky très masculin. Évidemment la tourbe et le sel de mer sont au rendez-vous aussi, un mélange de terre ou de chocolat noir amer qui sera aussi en bouche jumelé de fumée salée. La finale surprend par sa délicatesse et le taux d’alcool sait comment passer incognito, ce qui est un exploit à plus de 58% d’alcool et de tourbe. Encore une fois, un superbe embouteillage.
Patrick 95%
Laphroaig, typiquement Laphroaig. Excellent. Dans la catégorie « bouteille à apporter sur une ile déserte ». Nez : Intense goudron, fumée de tourbe, poivre et bon fond médicinal. Bouche : Arrivée en bouche avec de surprenantes notes de caramel sucré puis, de la fumée, du goudron, de la vanille, du chêne, un peu de poivre et une bonne dose d’orge. Finale : Très longue, fumée, épicée et poivrée.
Martin 90.5%
Doré presque bronze. Nez: Tourbe douce et posée. Doux et salé malgré ses notes iodées, évoque certains embouteillages de Talisker. Le taux d’alcool demeure très retenu, contre toutes attentes. Bouche: La tourbe se révèle un peu plus ici, avec de forts accents de vanille, de raisins et de miel. Fumée et chêne, iode. Texture très huileuse. À la fin pourtant le tout est un peu obscurci par la tourbe et les épices. Finale: Chêne et cannelle sur une bonne longueur goudronnée soutenue par cette tourbe plus grande que nature. Équilibre: Ça fesse, ça fesse, pas de doute. C’est le genre de whisky que je voudrais servir à des néophytes un 1er avril juste pour voir la face qu’ils feraient. Superbe.